23/01/00

La photographe Reva Brooks, Musée canadien de la photographie contemporaine, Ottawa

La photographe Reva Brooks
Musée canadien de la photographie contemporaine, Ottawa
21 janvier - 14 mai 2000

Le Musée canadien de la photographie contemporaine présente une installation de photographies de Reva Brooks qui explore les multiples états d'âme, les coutumes ancestrales et les croyances spirituelles profondes du peuple mexicain.

L'exposition La photographe Reva Brooks comprend 27 épreuves noir et blanc tirées du remarquable corpus de l'artiste, qui a fait sa réputation au Mexique et aux États-Unis. L'exposition offre à la population canadienne l'occasion d'apprécier l'oeuvre de Reva Brooks ainsi que sa foi inébranlable dans le potentiel expressif de la photographie.

Reva Brooks est née à Toronto en 1913. En 1947, elle quitte le Canada avec son mari Leonard Brooks pour s'établir à San Miguel de Allende au Mexique. Elle commence alors à capter la vie autour de sa nouvelle maison avec un appareil reflex d'occasion à double lentille. En quelques années seulement, elle produit un corpus impressionnant. Ses portraits empreints de sensibilité témoignent de la tradition humaniste en photographie qui cherche dans la personne l'expression de l'universel.

En 1950, Edward Steichen achète deux de ses oeuvres pour le Museum of Modern Art (MOMA) de New York. Deux ans plus tard, ses photos font la page couverture du prestigieux magazine Aperture et, en 1955, Brooks participe à la fameuse exposition Family of Man au MOMA. Au début des années 1950, Edward Weston l'invite à son domaine de Carmel en Californie où elle a l'occasion d'échanger avec quelques-unes des sommités de la photographie dont Weston, son fils Brett et Ansel Adams. Depuis, son travail a fait l'objet de nombreuses expositions et on trouve ses photographies dans plusieurs collections publiques et particulières.

Si le Mexique demeure son foyer et sa muse depuis 52 ans, l'artiste a toujours maintenu des liens étroits avec ses racines canadiennes. En 1992, Reva et Leonard Brooks, lui-même peintre et musicien, établissent la Leonard and Reva Brooks Foundation à l'Université Queen's de Kingston.

L'exposition est parrainée par les Friends of the Brooks, à l'appui de la Leonard and Reva Brooks Foundation. Sa présentation au MCPC coïncidera avec l'exposition L'art moderne mexicain, 1900-1950 à l'affiche du Musée des beaux-arts du Canada. Par la suite, elle deviendra l'une des expositions itinérantes du MCPC et, à ce titre, circulera dans tout le Canada.

MCPC - MUSÉE CANADIEN DE LA PHOTOGRAPHIE CONTEMPORAINE
1, Canal Rideau, Ottawa K1N 9N6
www.cmcp.gallery.ca

Robin Collyer, Musée canadien de la photographie contemporaine, Ottawa

Robin Collyer. Photographies
Musée canadien de la photographie contemporaine, Ottawa
21 janvier - 14 mai 2000

Le Musée canadien de la photographie contemporaine met en lumière la riche carrière photographique de Robin Collyer, un artiste réputé sur la scène internationale pour sa sculpture. Robin Collyer. Photographies est la première grande rétrospective des oeuvres photographiques de cet artiste de Toronto.

C'est lorsqu'il représente le Canada à la prestigieuse Biennale de Venise de 1993 que Robin Collyer voit sa sculpture atteindre une renommée internationale. La présente exposition permet d'apprécier la pratique photographique que Robin Collyer poursuivit tout au long de sa carrière. Couvrant près de trente ans, l'exposition Robin Collyer. Photographies réunit plus de quarante oeuvres, notamment les premières photos noir et blanc de l'artiste, des paysages urbains et ruraux, des images retouchées par ordinateur et cette remarquable série de photographies commandée à Robin Collyer et représentant des silos de la région d'Orléans en France.

Robin Collyer nous offre dans ses photos des visions discrètes, souvent pleines d'humour, du monde moderne. Ses oeuvres nous invitent à regarder attentivement notre environnement quotidien pour saisir les subtiles ambiguïtés et les juxtapositions ironiques qui surgissent autour de nous. Robin Collyer réussit à aborder simultanément les grandes questions de l'art contemporain et un ensemble de préoccupations sociales telles l'architecture et la planification urbaine, les communications de masse, la politique et l'actualité.

Depuis le début de sa carrière, Robin Collyer se passionne pour la relation entre le texte et l'image. Il y révèle comment une simple légende peut susciter diverses réactions ou hypothèses chez le public. Dans ses récentes oeuvres numériques, Robin Collyer fait jouer sa sensibilité au langage dans un champ qui domine le paysage urbain, c'est-à-dire la publicité. Grâce à la manipulation numérique, il obtient des effets surprenants en éliminant textes et logos des enseignes et produits de consommation.

D'autres oeuvres témoignent de l'interaction ironique des mondes naturel et humain. Robin Collyer nous montre des images d'une nature vierge où bouteilles de bière brisées et voitures abandonnées marquent la présence de l'homme. Dans sa série Silos, bâtiments domestiques et industriels se confondent; l'austérité de l'architecture rudimentaire des silos se retrouve aussi dans les maisons environnantes.

L'exposition Robin Collyer. Photographies est organisée par la galerie d'art de l'Université York. Elle a d'abord été présentée à l'occasion du festival de photographie de Toronto, Contact 99, en mai 1999. 

MCPC - MUSÉE CANADIEN DE LA PHOTOGRAPHIE CONTEMPORAINE
1, Canal Rideau, Ottawa K1N 9N6
www.cmcp.gallery.ca

Charles Gagnon, Musée canadien de la photographie contemporaine, Ottawa

Charles Gagnon: Observations
Musée canadien de la photographie contemporaine, Ottawa
21 janvier - 14 mai 2000

Le Musée canadien de la photographie contemporaine présente la première grande rétrospective de l'oeuvre photographique de Charles Gagnon. La pratique artistique de ce peintre, photographe et cinéaste s'étend sur plus de quarante ans et compte parmi les plus riches et les plus représentatives de sa génération.

Pour l'exposition, Charles Gagnon. Observations, l'artiste a lui-même choisi plus d'une centaine de photographies noir et blanc qu'il a regroupées selon les motifs visuels qu'elles créent. Dans un style hautement personnel caractérisé par une pureté ascétique, il pose un regard intimiste sur les aspects symboliques - presque métaphysiques - du paysage urbain nord-américain.

En 1995, sa contribution au domaine artistique lui valait le prix Paul-Émile-Borduas, la plus haute distinction du genre au Québec. C'est lors d'un séjour à New York de 1955 à 1960 que Charles Gagnon découvre la peinture expressionniste, la photographie documentaire sociale, le jazz, la musique de John Cage, la littérature beat et le bouddhisme zen. De retour à Montréal, il entreprend une démarche personnelle à la croisée de la plupart des mouvements artistiques des quarante dernières années.

Dans Observations, Charles Gagnon représente souvent deux champs d'expérience - le monde dompté, emprisonné ou codifié, et le monde intérieur. Il capte le véritable « ici-maintenant » du milieu urbain et naturel : une scène de rue d'un secteur abandonné de Greenwich Village à New York, un bout de manche du manteau d'un passant, l'alignement des urinoirs dans les toilettes de la gare Union Station de Toronto. Toutefois, ses oeuvres évoquent des états de conscience qui débordent tout cadre rigide - un réel plus vaste comprenant l'existence métaphysique des êtres et des choses, dans un monde qui transcende temps et espace. Elles donnent la possibilité d'accéder à cet autre monde par une sorte de passage ou laissent pressentir toute la difficulté de ce passage. Elles n'ont rien de l'outil de communication scientifique, mais se font plutôt observations existentielles. En fait, elles sont un mode de communion dans l'incessante quête de savoir qui anime l'artiste.

MCPC - MUSÉE CANADIEN DE LA PHOTOGRAPHIE CONTEMPORAINE
1, Canal Rideau, Ottawa K1N 9N6
cmcp.gallery.ca

12/01/00

Exposition de photographies d’Henri Cartier-Bresson, Les Européens à Helsinki

Henri Cartier-Bresson, Les Européens

Musée d'Art de la Ville d'Helsinki, 12 janvier - 30 avril 2000

185 photographies en noir et blanc prises par Henri Cartier-Bresson sur plus d’un demi-siècle, des années 1920 à 1998, sont exposées à Helsinki. Cette exposition est un des événements de photo.doc, partie photographique des manifestations culturelles organisées dans le cadre d’Helsinki 2000, ensemble d’événements culturels organisés par la ville pour fêter le nouveau millénaire. Cette exposition  avait été présentée auparavant à la Maison Européenne de la photographie à Paris.

Meilahti Art Museum
Helsinki, Finlande

Expositions suivantes au musée d’Art d’Helsinki :

Mauno Markkula, 15 mai - 6 août 2000
Zen Master Sesshu et ses disciples, 23 août - 12 novembre 2000
La collection Bäcksbacka, 25 novembre 2000 - 25 février 2001

09/01/00

André Kertész, Peter Fetterman Gallery, Santa Monica

André Kertész: Painting with Light
Peter Fetterman Gallery, Santa Monica
January 15 - March 4, 2000

The Peter Fetterman Gallery presents an exhibition of the photographs of André Kertész, one of the twentieth century's foremost photographers. The exhibition features photographs from all periods of Kertész's oeuvre.

André Kertész, (1894-1985) was born in Budapest, Hungary. At age eighteen, Kertész purchased his first camera, which was an early hand-held instrument. This gave him the freedom to be much more creative in his photography. From 1914-1918, André Kertész fought in World War I, where he served in the Austro-Hungarian army and photographed behind the lines. After the war, André Kertész struggled to find his niche as he worked at the Budapest Stock Exchange and began experimenting with photography including some early distortions and tension in his compositions.

André Kertész career began to take off when he moved to Paris in 1925. He was the first serious photographer to master the newly invented Leica camera. A vast improvement over the earlier hand-held camera André Kertész once used, the Leica allowed the photographer to assume the role of the flaneur, easily moving among the crowds of Parisians on the street and in the cafes. His easy mobility allowed André Kertész to photograph on a whim, capturing odd angles and a decidedly modern sense of chance. At this time, others recognized André Kertész's brilliance and his photographs were included in various exhibitions and several were already in the permanent collections of museums in Germany.

By the late 1930's, André Kertész moved to New York where he freelanced as a photojournalist for several magazines including Vogue, House and Garden, and Harper's Bazaar. When World War II broke out, André Kertész was forced to register as a resident alien and was restricted from taking photographs on the street. During this time, André Kertész attempted to enter the New York art world only to be spurned by dealers and curators who had difficulty accepting his style. André Kertész worked for Condé Nast publications from 1947 to 1964, photographing interiors for design magazines, but continued his own artistic pursuits. After 1964, André Kertész devoted himself entirely to his art, and his American recognition finally came in the form of exhibitions and publications. His work from this later period reflects a feeling of distance possessed by André Kertész. Often he would photograph scenes in Washington Square Park from the balcony of his apartment, producing elegant compositions of branches and people strolling. André Kertész remained in New York City until his death in 1985.

The photographs of André Kertész are included in museums worldwide and every major collection. He received awards such as a Guggenheim fellowship and the Medal of the City of Paris. André Kertész's work remains as a testament to his genius as a photographer and his status as the father of modern photography.

PETER FETTERMAN GALLERY
Bergamot Station, 2525 Michigan Ave., Gallery A7, Santa Monica, CA 90404
www.peterfetterman.com

06/01/00

Double Space Curated by A.S. Bessa at Apex Art

 

Double Space

Curated by A.S. Bessa

 

With Art Works by L.A. Angelmaker - Devon Dikeou - Kenneth Goldsmith - Jorge Pardo - Alain Resnais - Alain Robbe-Grillet - Fred Sandback - Carolee Schneemann - Lily van der Stokker

In writing, the expression “double space” is used to define the maximum standard distance between two lines in a text. Poetically, though, the term is rich in ambiguities due to the intrinsic power of the words “double” and “space.”

The exhibition Double Space will explore the ideas related to space in text, the architectural properties of writing, and the concept of text as a construction.

The notion of an architectural approach to writing, which was arguably initiated by Stéphane Mallarmé in the nineteenth century, is at the core of Martin Heidegger’s speculations on language; it informed the concrete poetry movement of the 1950s and more recently has been the material of deconstruction itself (e.g Peter Eisenmann and Jacques Derrida’s collaboration in the Parc de la Villette, in Paris). Theorists have written about the relationship between writing and architecture, the artists featured in this exhibition put it into practice.

A brochure containing an essay by A.S. Bessa will be available free of charge.

 

APEX ART Curatorial Program
January 6 - February 5, 2000