31/12/15

The Etching Revival from Daubigny to Twachtman, Cincinnati Art Museum, Ohio

The Etching Revival from Daubigny to Twachtman 
Cincinnati Art Museum, Ohio
February 13 - May 8, 2016

Charles-François Daubigny
Charles-François Daubigny
French, 1817-1878
Le Gué, 1865
Etching
Cincinnati Art Museum, Gift of Herbert Greer French
1940.174

Explore the renaissance of etching from the late 1850s through the turn of the century in Europe and the United States with the new Cincinnati Art Museum exhibition The Etching Revival from Daubigny to Twachtman, on view February 13–May 8, 2016. Featuring more than 100 monochromatic prints from dozens of artists, the exhibition also includes a wood etching press from the early 1900s, along with plates and tools used to create the etchings. Etching is one of the first original art movements in America and it played an important role in developing the public’s aesthetic appreciation of the graphic arts. 

Charles Meryon
Charles Meryon
France, 1821-1868
The Admiralty, Paris, 1865
Etching (fifth state)
Cincinnati Art Museum, Bequest of Herbert Greer French
1943.625

The Process
Etching involves using a substance to bite into metal surfaces with acid in order to create a design. Etching was attractive to painters because it allowed them to capture the fleeting effects of nature rapidly with freedom and spontaneity. The process coincided with artist’s desire to work directly from nature, to sketch en plein air to create landscapes and seascapes. 

Ties to Cincinnati
Cincinnatians featured in the exhibition include early etching practitioners Mary Louise McLaughlin, Henry Farny, Lewis Henry Meakin and John Twachtman. Working abroad in the 1880s, Covington, Ky.-born Frank Duveneck and his students, known as the "Duveneck Boys,” pursued etching in Venice with James McNeill Whistler. Some of Duveneck’s gifts will also be featured in the exhibition.

The Cincinnati Etching Club, the second etching club in America after the New York Etching Club, was founded in 1879 and actually gifted a group of prints to the Art Museum in 1882. These etchings were among the first pieces of art acquired by the Art Museum.

Mary Louise McLaughlin
Mary Louise McLaughlin
American, 1847-1939
Beeches in Burnet Woods, 1883
Etching
Cincinnati Art Museum, Gift of The Cincinnati Etching Club
1882.257

John Henry Twachtmann
John Henry Twachtmann
American, 1853-1902
Cincinnati Landscape, 1879-80
Etching
Cincinnati Art Museum, Gift of Frank Duveneck
1917.453

John Henry Twachtmann
John Henry Twachtman
United States, 1853-1902
Snow Landscape, 1879-83
Etching
Cincinnati Art Museum, The Albert P. Strietmann Collection and various funds
1983.24

The Artists and History
The American Etching Revival was inspired by the earlier French and British mid-century etching revivals by Barbizon artists, such as Charles François Daubigny, Camille Corot, and Jean-François Millet, who made preparatory drawings for etchings out of doors to capture natural landscapes and romanticized scenes of peasants at work at the time of the industrial revolution. 

The etchings of Whistler and Sir Francis Seymour Haden influenced the next generation of artists. In 1862, the Society of Etchers organization in France inspired a new generation of independent etchers including Edouard Manet, Charles Meryon, and Maxine Lalanne, and Impressionists Edgar Degas and Mary Cassatt. The success of this movement was fostered in both Europe and America by publishers, artistic printers and critics. 

“It’s fascinating to look at these etchings and to learn the history behind them,” said Cincinnati Art Museum Curator of Prints Kristin Spangenberg. “They showcase an emerging art form and also the very beginnings of the Cincinnati Art Museum’s permanent collection.”

The exhibition, generously supported by the Sutphin Family Foundation, is located on the second floor in the Schiff Gallery (G234). 

The Etching Revival from Daubigny to Twachtman coincides with the Taft Museum of Art’s exhibition, Daubigny, Monet, Van Gogh: Impressions of Landscape (February 20 – May 29, 2016). 

Cincinnati Art Museum, Ohio
www.cincinnatiartmuseum.org

30/12/15

Amedeo Modigliani, LaM, Villeneuve d'Ascq : une rétrospective

Amedeo Modigliani, L'oeil intérieur : une rétrospective
LaM - Lille métropole Musée d'art moderne, d'art contemporain et d'art brut, Villeneuve d’Ascq
26 février - 5 juin 2016

Amedeo Modigliani
AMEDEO MODIGLIANI
Femme assise à la robe bleue, 1917-1919. 
Collection Moderna Museet, Stockholm
Donation d'Oscar Stern, 1951
© Photo : Moderna Museet, Stockholm

Le LaM présente au printemps 2016, en collaboration avec la Réunion des musées nationaux – Grand Palais, une importante rétrospective consacrée à l’œuvre d’Amedeo Modigliani.

Le musée conserve l’une des plus belles collections publiques françaises du célèbre artiste de Montparnasse : pas moins de 6 peintures, 8 dessins et une rare sculpture en marbre réunis par Roger Dutilleul et Jean Masurel, fondateurs de la collection du LaM. Collectionneur passionné, Roger Dutilleul croise la route de Modigliani en 1918, moins de deux ans avant la mort prématurée de l’artiste. Autour de cette rencontre et de ce fonds exceptionnel, le LaM orchestre une exposition-événement qui réunit plus de 120 œuvres, parmi lesquelles près d’une centaine de Modigliani (43 dessins, 5 sculptures et 49 peintures) – dont de nombreux prêts inédits en France –, mises en dialogue avec une sélection d’œuvres d’art extra- occidental et d’œuvres de certains de ses contemporains et amis: Constantin Brancusi, Moïse Kisling, Jacques Lipchitz, Pablo Picasso ou encore Chaïm Soutine.

L’exposition propose une traversée de l’œuvre d’Amedeo Modigliani en explorant trois aspects d’une carrière tout à la fois brève et féconde. En premier lieu, l’exposition mettra en lumière le dialogue que le jeune artiste italien, de formation classique, a entretenu avec la sculpture antique et extra-occidentale. Autre dimension centrale de son œuvre, sa pratique du portrait occupera une place prépondérante dans le parcours. Seront mis en exergue les portraits qu’il fit de ses amis, pour la plupart acteurs eux aussi de l’avant-garde parisienne. Enfin, l’exposition sera l’occasion de mieux comprendre la relation singulière qui lie l’œuvre de Modigliani au collectionneur Roger Dutilleul : entre 1918 et 1946, ce dernier fit l’acquisition d’une trentaine de tableaux et de très nombreux dessins de l’artiste, toutes périodes confondues, ce qui fait de lui, avec le Docteur Arnold Netter, l’un des plus importants collectionneurs de l’œuvre du peintre.

AUX SOURCES DE LA SCULPTURE

Après avoir suivi l’enseignement de plusieurs écoles d’art à Florence et Venise, Amedeo Modigliani quitte l’Italie pour Paris en 1906. Il y fait la connaissance de Guillaume Apollinaire, Pablo Picasso, André Derain et Diego Rivera. À la fin de l’année 1907, il rencontre le Docteur Paul Alexandre, qui devient son mécène et lui ouvre les portes de sa colonie d’artistes. Encouragé par sa rencontre avec Constantin Brancusi vers 1908, Modigliani se concentre sur la sculpture. Visiteur assidu des musées du Louvre et du Trocadéro, il regarde avec attention les reliefs de l’Égypte antique, les statuettes de la Grèce archaïque, les masques de Côte d’Ivoire et les fragments du temple d’Angkor. Le patient travail d’analyse et d’absorption qu’il opère alors – allonger ou aplatir la figure, moduler les traits du visage, jouer sur le déhanchement ou les ornements – se révèle à travers ses études en séries. Pour rendre compte de ce long travail d’élaboration, l’exposition réunira un ensemble significatif de sculptures et d’études de têtes et caryatides, motifs qui occupent presque exclusivement Modigliani de 1910 et 1914. Ces œuvres prendront place auprès d’une Tête de femme sculptée – seule version en marbre connue à ce jour – acquise par Jean Masurel. 

AMEDEO MODIGLIANI, PORTRAITISTE DE L’AVANT-GARDE

L’état de santé de Modigliani, ainsi que des soucis financiers, l’obligent à renoncer à la sculpture en 1914 ; il se consacre alors exclusivement au dessin et à la peinture. Les années de guerre lui permettent de se rapprocher des autres artistes d’avant-garde restés à Paris, en particulier ceux du cercle de Picasso. L’un d’entre eux, l’écrivain Max Jacob, le présente au marchand Paul Guillaume en 1915. Le portrait reprend alors la première place dans son travail. Croquant sans relâche, Modigliani utilise la physionomie des artistes qui l’entourent pour mettre au point un vocabulaire du portrait radicalement nouveau. Bien que parfaitement reconnaissables, les visages s’unifient en masques symétriques où, souvent, l’un des yeux apparait sans pupille. Il parvient à combiner avec maîtrise la véracité du portrait – exécuté de mémoire – et un style tout à fait personnel. Cette période constructive fut particulièrement prisée de Roger Dutilleul : les portraits de Moïse Kisling, Viking Eggeling et Jacques Lipchitz font partie de la collection du LaM. Ils donnent un aperçu d’un ensemble qui comprenait aussi ceux d’Henri Laurens et Léopold Survage. Au- delà des relations amicales, ces portraits révèlent parfois des échanges artistiques dont témoignera une sélection d’œuvres réalisées par les peintres et sculpteurs qui furent aussi les modèles de Modigliani.

LES DERNIÈRES ANNÉES

Dès 1916, le poète d’origine polonaise et courtier amateur Léopold Zborowski met toute son énergie à faire connaître l’œuvre de Modigliani. Après une série de nus, exposés à la galerie Berthe Weill en décembre 1917, Amedeo Modigliani, dont la santé décline, passe l’année 1918 à Nice. Il y poursuit son travail de portraitiste et perfectionne le style qui fera son succès : le cadre s’élargit, la palette s’éclaircit sous l’influence de Cézanne, la matière s’allège, toute contenue dans une ligne qui serpente, tandis que la composition s’unifie dans une peinture apaisée. Pendant ces quelques années, Lunia Czechowska, amie du peintre, Hanka Zborowska, épouse de son marchand, et sa célèbre compagne Jeanne Hébuterne, la mère de sa fille, sont ses modèles privilégiés. C’est au début de cette période que Dutilleul fait la connaissance de Modigliani, par l’intermédiaire de Zborowski. L’amateur éclairé devient l’un des de ses principaux acheteurs, réunissant plusieurs nus et portraits de la période niçoise, avant de constituer une collection plus exhaustive dans les années qui suivent. Il devient aussi l’un de ses modèles en 1919, lorsqu’il prend la pose pour un portrait qui appartient aujourd’hui à une collection privée américaine et que le LaM présentera à nouveau dans ses salles.

Exposition organisée par le LaM et la Réunion des musées nationaux – Grand Palais. 

LaM - Lille métropole Musée d'art moderne, d'art contemporain et d'art brut, Villeneuve d’Ascq

29/12/15

Tony Oursler @ Lehmann Maupin, Hong Kong

Tony Oursler, Priv%te
Lehmann Maupin, Hong Kong
January 14 - March 5, 2016

TONY OURSLER
9_z, 2015
aluminum, paint, LCD screen
49.25 x 41.5 x 4.5 in.
125.1 x 105.4 x 11.4 cm
Courtesy the artist and Lehmann Maupin, New York and Hong Kong

Lehmann Maupin presents PriV%te, a solo exhibition of new sculptural multimedia works by New York-based artist Tony Oursler. It is the artist’s sixth solo show with the gallery. The exhibition features a mix of colorfully animated head-shaped panels inset with video screens.  Inspired by the phenomenon of facial recognition, these wall-mounted works visualize a composite of digitized facial features and the algorithms designed and aggregated from them. These works maintain Tony Oursler’s longstanding interest in the role technology plays in human behavior, as digital media continues to permeate every aspect of daily life. The artist will be present for an opening reception on Thursday, January 14th, from 6-8PM.

In this new body of work, the artist focuses on the proliferation of big data and surveillance programs, but is particularly interested in the ramifications of facial recognition technology. This increasingly ubiquitous tool used across public, private, and government sectors tracks and identifies facial features, thereby allowing computers, for the first time, to achieve their own “vision” of us. These “data portraits” underscore Tony Oursler’s uneasy relationship with technology, surveillance, and all manners of data tracking. The artworks seem to gaze at the viewer, evoking the larger cultural question of who is watching whom. 

Inspired by the facial recognition techniques and algorithms currently in use in various public and private enterprises, including social media, Tony Oursler employs a web of geometric designs, scattered data points, and various registration nodes integral to the composition of each work. He incorporates computer etchings representing mapping techniques and baseline characteristics essential to facial recognition. Sourced by the artist online, these various diagrams reference of how "big data" processes, categorizes, and aggregates the individual today. For all of us facial recognition will soon be linked to biometrics, spending patterns, and all manner of information collection, which the artist sees the sum as a new portrait.

This work lends itself to larger considerations about the digital cultivation and capture of personal identity as well as how and by whom this tracking is used—topics Tony Oursler has studied and written on extensively, including methods for evading this detection. This body of work ultimately renders the technological realm from the counterpoint perspective of the machines that are increasingly modified to adapt human traits.

A pioneering figure of new media art since the early 1980s, Tony Oursler developed his early practice under John Baldessari at CalArts, where he formed longstanding relationships with several of his fellow students, including Mike Kelley, John Miller, and Jim Shaw. This context encouraged Oursler to work outside of traditional media structures, and experiment with cross-pollination between painting, sculpture, video, installation, performance, language, music, and sound. Oursler continues to pioneer the intersection of art and technology in multimedia works that have in turn inspired subsequent generations of artists working digitally and across media platforms.

TONY OURSLER (b. 1957, New York) received a BFA from the California Institute of the Arts in 1979. Oursler’s extensive exhibition history includes recent solo shows at LUMA Foundation, Arles, France (2015); The Stedelijk Museum, Amsterdam (2014); Pinchuk Art Center, Kiev, Ukraine (2013); ARoS Aarhus Kunstmuseum Denmark (2012); Artsonje Center, Seoul (2012); and the retrospective exhibition Dispositifs, which traveled from the Jeu de Paume, Paris, to the DA2 Domus Atrium, Salamanca, and the Kunstforeningen, Copenhagen (2005). His work has also been included in major group exhibitions including Disparities and Deformations: Our Grotesque, SITE Santa Fe (2004), curated by Robert Storr. Oursler’s work is in numerous public and private collections, including the Carnegie Museum of Art, Pittsburgh; Fondation Cartier pour l’art contemporain, Paris; Eli Broad Family Foundation, Los Angeles; Goetz Collection, Munich; Hammer Museum, Los Angeles; Milwaukee Art Museum; Modern Art Museum of Fort Worth, Texas; The Museum of Modern Art, New York; Saatchi Collection, London; Tate Modern, London; and Whitney Museum of American Art, New York. The artist lives and works in New York.

Lehmann Maupin Hong Kong
407 Pedder Building
12 Pedder Street, Hong Kong
www.lehmannmaupin.com

27/12/15

Catherine Opie @ Hammer Museum, Los Angeles

Catherine Opie: Portraits
The Hammer Museum, Los Angeles
January 30 - May 22, 2016

Catherine Opie
CATHERINE OPIE 
Glenn, 2013 
Pigment print, 33 x 25 in. (83.8 x 63.5 cm)
© Catherine Opie, Courtesy of Regen Projects, Los Angeles, and Lehmann Maupin, New York & Hong Kong

One of the preeminent artists of her generation, Catherine Opie (b. 1961, Sandusky, Ohio) is known for her evocative photographs of contemporary America. The artist has chosen a myriad of subjects throughout her career, including the S/M community, city buildings, domestic life, high school football players, surfers, and President Obama’s first inauguration ceremony. Her pictures of the people, places, and events of the past 30 years are documents of the artist’s life as well as of our times. Catherine Opie’s work draws as much from Renaissance painting as from the traditions of street photography, and her most recent body of work most directly engages with old master portraiture. Selected from her own circle of creative friends—visual artists, fashion designers, and writers—her sitters emerge from the darkness as if lit from within. The Hammer Museum will present 12 portraits from this recent series, including Jonathan Franzen, Kate & Laura Mulleavy, Mary Kelly, Matthew Barney, Glenn Ligon, John Baldessari, Kara Walker, Miranda July, Raymond Pettibon, Ron Athey, Ryan McGinness, alongside a new abstract landscape.

Catherine Opie: Biography
Catherine Opie was born in Sandusky, Ohio and received her MFA from California Institute of the Arts, Valencia in 1988. Opie’s work has been exhibited extensively throughout the United States, Europe, and Japan. In 2008, Catherine Opie: American Photographer, a mid-career survey of her work, was on view at the Solomon R. Guggenheim Museum in New York. Recent solo exhibitions have been organized by the Wexner Center for the Arts in Columbus, Ohio; the Los Angeles County Museum of Art; the Aldrich Museum in Ridgefield, Connecticut; the Museum of Contemporary Art in Chicago; the Walker Art Center in Minneapolis; The Saint Louis Art Museum; the Photographers’ Gallery in London; The Museum of Contemporary Art in Los Angeles; the Institute of Contemporary Art, Boston; and the Long Beach Museum of Art in California. Catherine Opie was a recipient of the Julius Shulman Excellence in Photography award in 2013 and a United States Artists Fellowship in 2006. Her latest book 700 Nimes Road, a portrait of Elizabeth Taylor, has been published by Prestel. Photographs from this body of work will be shown at the Museum of Contemporary Art, Los Angeles concurrently with her exhibition at the Hammer Museum. She is currently working on an installation for the new Los Angeles Federal Courthouse, to debut the Summer of 2016. Catherine Opie lives and works in Los Angeles and is a Professor of Photography at UCLA.

This exhibition is organized by chief curator Connie Butler with Emily Gonzalez-Jarrett, curatorial associate.

Concurrently on view from January 23-May 8, 2016, Catherine Opie: 700 Nimes Road at MOCA Pacific Design Center, West Hollywood.

The Hammer Museum, Los Angeles
http://hammer.ucla.edu/

Catherine Opie @ MOCA, Los Angeles

Catherine Opie: 700 Nimes Road
MOCA - The Museum of Comtemporary Art, Los Angeles
January 23 - May 8, 2016

Catherine Opie
CATHERINE OPIE 
Andy Warhol to Elizabeth (Self-Portrait Artist) from the 700 Nimes Road Portfolio, 2010-2011, 
Pigment print, 16 ½ x 22 in. (40.6 x 55.9 cm)
© Catherine Opie, Courtesy of Regen Projects, Los Angeles, and Lehmann Maupin, New York & Hong Kong

Catherine Opie: 700 Nimes Road presents new and recent work by Los Angeles–based artist Catherine Opie (born 1961, Sandusky, Ohio), an essential figure in contemporary photography. Taken over the course of six months at the Bel-Air, California, residence of the late actress Elizabeth Taylor (1932-2011), the exhibition’s photographs are drawn from two series: Closets and Jewels, and 700 Nimes Road. Inspired by William Eggleston’s images of Elvis Presley’s Memphis estate, Graceland, Catherine Opie creates a portrait of Taylor from her personal space and mementos. The artist photographs rooms, closets, shoes, clothing, and jewelry that depict an indirect, yet deeply intimate, portrait of a life defined by wealth and fame. With an investigative eye, Catherine Opie documents the grandeur and minute details of the home in a range of visual scales. Scrutiny tempered with restraint allows objects to accumulate, rooms to become landscapes, and clothing to be transformed into fields of color and be specifically designated or precisely described. In the artist’s words, the project is not about the relationship to celebrity but about “the relationship to what is human.”​

MOCA Director Philippe Vergne said, “The way Cathy looks at the world, the city, the citizens, who ever they are, who ever they love, whatever they do, constitutes us as a community. It is an honor to show her work.”

Catherine Opie: 700 Nimes Road is organized by MOCA Chief Curator Helen Molesworth.

Major support is provided by J.P. Morgan Private Bank.

MOCA Pacific Design Center
8687 Melrose Avenue, West Hollywood, CA 90069
www.moca.org

26/12/15

Michel Rawicki, Grilles du Jardin du Luxembourg - Sénat, Paris

Michel Rawicki, L'appel du froid
Grilles du Jardin du Luxembourg - Sénat, Paris
23 mars - 26 juillet 2016

Michel Rawicki
MICHEL RAWICKI
Danemark, Groenland, Baie de Melville, Chasseurs inuits
(c) Michel Rawicki

Cette exposition présente 80 photographies en très grand format de Michel Rawicki (né en 1950) en accès libre au public. 

De l'Antarctique au Groenland, en passant par la Sibérie ou encore l’Alaska, Michel Rawicki a pendant plus de 20 ans et près de 35 voyages, sillonné et photographié les régions polaires en s'intéressant aux Hommes, aux bêtes et aux glaces.

Dans un contexte de bouleversements climatiques, ce photographe témoin d'un monde qui change, nous offre un regard honnête et positif sur cet univers blanc sensible et fragile, qui fait écho aux préoccupations environnementales du moment. 

Hubert Reeves est le parrain de l’exposition et Evian en est le partenaire.

Un " coffret collector " grand format sera édité dans le prolongement de l'exposition

24/12/15

Expo Franc-maçonnerie, BnF, Paris

La franc-maçonnerie
BnF François-Mitterrand, Paris
12 avril - 24 juillet 2016

Grand tableau de loge d’apprenti des amis fidèles de l’Orient de Sète 
Musée de la franc-maçonnerie

La Bibliothèque nationale de France, qui conserve l’un des plus importants fonds maçonniques au monde, consacre une exposition majeure à la franc-maçonnerie française. En partenariat avec le Musée de la franc-maçonnerie, elle présente plus de 450 pièces, certaines encore jamais montrées, issues des collections de la Bibliothèque mais aussi des principales obédiences françaises ou de prêts étrangers exceptionnels. Les origines de la franc-maçonnerie, l’histoire de son implantation en France, ses symboles et rituels, ses contributions dans de multiples domaines - politique, religieux, artistique et philosophique - enfin l’évocation des légendes qui lui sont attachées constituent le parcours de cette exposition dont l’ambition est de faire comprendre, dans un esprit didactique, ce qu’est la franc-maçonnerie.

L’exposition s’attache d’abord à retracer les origines – encore en partie mystérieuses – de la franc-maçonnerie moderne. Comment, au cours du XVIIe siècle en Grande-Bretagne, une confrérie de métier s’est-elle transformée en une société de rencontres et d’échanges? Des documents exceptionnels, tels les manuscrits médiévaux des Anciens Devoirs datant de 1390 et 1425, ont été prêtés par la British Library. La Grande Loge d’Écosse a accepté de montrer les fameux Statuts Schaw de 1599 ou le premier « livre d’architecture » (registre de procès-verbaux) connu d’une Loge remontant à la fin du XVIe siècle… qui quitteront Édimbourg pour la première fois. Le visiteur pourra aussi découvrir l’original du journal de l’alchimiste Elias Ashmole qui relate son initiation en 1645 et les tout premiers documents de la franc-maçonnerie française, saisis par la police de Louis XV dans les années 1730.

L’exposition introduit ensuite le visiteur dans l’univers des symboles et des rites de la franc-maçonnerie. Qu’est-ce que l’ « initiation » ? Comment fonctionne la « méthode symbolique » ? Quels sont les principaux rites ? Comment se déroule la vie en Loge ? Des pièces remarquables sont là aussi présentées, comme les singuliers Manuscrits Noël de 1812, véritable cours de symbolisme mystique illustré de centaines de dessins à la plume aquarellés.

En France – des Lumières du XVIIIe siècle à la construction de la IIIe République – la franc-maçonnerie est intervenue dans le débat public : tolérance, laïcité, éducation, solidarité … Les loges sont passées d’un libéralisme philosophique sincère à un militantisme républicain et laïque. S’appuyant notamment sur une série de pièces relatives à la célèbre Loge des Neuf Soeurs, présidée par Benjamin Franklin et qui initia Voltaire en 1778, l’exposition montre comment la franc-maçonnerie a soutenu les mouvements qui ont donné naissance aux valeurs de 1789 et marqué l’histoire de la République. Le manuscrit de La Marseillaise de Rouget de Lisle est mis en regard des témoignages sur sa vie maçonnique. De Victor Schoelcher à Jules Ferry, les « pères fondateurs » de la République en France se voient consacrer des séquences mettant en parallèle leurs grandes réalisations et leur engagement maçonnique.

L’exposition explore enfin l’imaginaire suscité par la franc-maçonnerie depuis ses origines : légende noire avec les fantasmes d’un antimaçonnisme multiforme, pittoresque ou virulent, légende dorée avec la mise en scène de la franc-maçonnerie dans les arts et les lettres, de La Flûte enchantée de Mozart au Corto Maltese du dessinateur Hugo Pratt, en passant par les oeuvres de Tolstoï ou Kipling.

L’exposition s’ouvre et se clôt sur un panorama de la franc-maçonnerie actuelle et des vidéos d’interviews de Maçons d’aujourd’hui.

Commissariat de l'exposition : 
Sylvie Bourel, conservateur, département des Manuscrits, BnF
Pierre Mollier, Directeur de la bibliothèque du Grand Orient de France et conservateur du Musée de la franc-maçonnerie
Laurent Portes, conservateur en chef, département Philosophie, histoire, sciences de l’Homme, BnF

Publication
La franc-maçonnerie
sous la direction de Sylvie Bourel, Pierre Mollier et Laurent Portes
300 pages, 200 illustrations, Éditions de la BnF - 45 euros

Bibliothèque nationale de France

22/12/15

BRAFA Art Fair 2016, Bruxelles

BRAFA Art Fair 2016, Bruxelles
23 - 31 janvier 2016

Brafa 2016

La Brafa 2016 accueillera un nombre record de 137 galeries, soit près de 10% de plus qu’en 2015 (126). Celles-ci se répartissent en 17 pays : Belgique (55) ; France (48) ; Suisse (8) ; Allemagne (7) ; Grande-Bretagne (5) ; Pays-Bas et Italie (3) ; Monaco (2) ; Autriche, Canada, Danemark, Espagne, Hongrie, Japon, Luxembourg, Russie et USA (1). Cette augmentation du nombre d’exposants répond à une demande de plus en plus forte de nouvelles participations, à laquelle il n’avait pas été possible d’accéder par manque d’espace disponible. En choisissant de déplacer la brasserie sous une structure contiguë externe, créant ainsi un début de nouvelle allée, il a été possible de gagner quelque 660 m² et de pouvoir installer une dizaine de nouveaux stands. En conséquence, l’entrée sera légèrement remaniée en redessinant l’espace d’accueil et en orientant différemment les visiteurs de façon à les faire pénétrer en milieu de bâtiment plutôt qu’en début de celui-ci.

HELENE BAILLY GALLERY
25 Quai Voltaire - FR-75007 Paris - France
71 Rue du Faubourg Saint-Honoré - FR-75008 Paris - France

Fernand Léger
FERNAND LEGER
Les bûches, 1952
Fernand Léger (Argentan 1881-1955 Gif-sur-Yvette)
Gouache, aquarelle, pinceau et encre de chine sur papier
51 x 65,5 cm
Monogrammé et daté en bas à droite : FL52 et dédicacé: 'aux 2 Bernier avec mes amitiés FLeger'
Littérature: catalogue de l'exposition 'Léger', Janvier-Mars 1999, Musée d’Art de Nassau County 
Exhibition: Musée d’Art, Nassau County, 'Léger', Janvier-Mars 1999

BOON GALLERY
Kustlaan 197 - BE-8300 Knokke-Zoute - Belgique

Fernand Léger
FERNAND LEGER
Coupe à fruit, 1948
Fernand Léger (Argentan 1881-1955 Gif-sur-Yvette)
Ecole française
Gouache sur papier
37,5 x 53 cm

Parmi les 20 nouvelles enseignes qui participeront à cette édition 2016, l’on compte huit retours (Alexis Bordes, Paris : Dessins et tableaux du XVIIe jusqu'au début XXe siècle / Eric Coatalem, Paris : Tableaux, dessins et sculptures de maîtres français et italiens du XVIIe au XXe siècle / De Jonckheere, Genève, Paris et Londres: Tableaux anciens / K. Grusenmeyer, Bruxelles : Art asiatique et tribal – Antiquité et Haute Epoque / Francis Janssens van der Maelen, Bruxelles : Argenterie des XVIIIe et XIXe siècles, Art Nouveau et Art Deco / Pascal Lansberg, Paris : Art moderne et contemporain / Perrin Antiquaires, Paris : Mobilier, objets d’art et tableaux des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles / Michel Rooryck, Courtrai : tableaux, dessins, sculptures XIXe – XXe s.), et douze nouveaux participants (Albert Baronian, Bruxelles : art contemporain / Galerie Boulakia, Paris – Londres : tableaux impressionnistes, modernes et contemporains / Jean-Christophe Charbonnier, Paris : armes, armures et objets d’art du Japon / Deletaille, Bruxelles : arts premiers et précolombiens / Dierking Gallery, Zurich : Dessins, Art moderne et contemporain, Art précolombien et tribal art tribal / Frank Landau, Francfort : objets d’art et design XXe s. / Galerie Le Beau, Bruxelles : arts décoratifs et design XXe s. / Meessen De Clercq, Bruxelles : art contemporain / La Patinoire Royale, Bruxelles : arts plastiques et design seconde moitié du XXe s. / Günter Puhze, Freiburg : archéologie / Safani Gallery Inc., New York : archéologie / Thomas Salis Art & Design, Salzbourg Art et design: art européen XXe s.).

« Nous sommes très heureux de pouvoir présenter à Bruxelles une telle liste de participants, déclare Harold t’Kint de Roodenbeke, Président de la manifestation. Elle constitue une combinaison idéale d’exposants traditionnels dont il faut souligner la fidélité et qui ont fait la force de notre événement, tout en s’ouvrant à de nouveaux noms prestigieux que nous sommes particulièrement fiers d’accueillir. Nous attendons cette édition avec grande impatience ! ».

JABLONKA MARUANI MERCIER GALLERY
Rue de la Régence 17 - BE-1000 Brussels - Belgique
Kustlaan 90 - BE-8300 Knokke - Belgique

Andy Warhol, Robert Mapplethorpe
ANDY WARHOL
Robert Mapplethorpe
Andy Warhol (Pittsburgh 1928-1987 New York)
Sériegraphie sur carton lenox qualité musée
102 x 102 cm
Porte les initiales VF (Vincent Fremont), la marque de la Fondation Andy Warhol pour les Arts visuels, le numéro UP41.77 et à l’arrière le cachet de la succession Andy Warhol.
Elle a été réalisée en 1983 et est unique.

ALBERT BARONIAN
Rue Isidore Verheyden 2 - BE-1050 Brussels - Belgique
Rue de la Concorde 33 - BE-1050 Brussels - Belgique

Gilbert & George
GILBERT & GEORGE
CRIME, 2011
Gilbert (San Martino, 1943) and George (Devon, 1942)
Techniques mixtes 
226 x 254 cm

Quelques tendances générales semblent se dessiner pour cette édition 2016 de la Brafa

La section archéologie, déjà riche de spécialistes reconnus parmi lesquels J. Bagot, Chenel, Cybèle, Roswitha Eberwein, David Ghezelbash, Gilgamesh, Harmakhis, Mermoz ou Phoenix Ancient Art, est sans conteste renforcée par la venue de la galerie allemande Günter Puhze et de la galerie américaine Safani Gallery Inc. (New York). Cette dernière est l’une des plus anciennes galeries d’art des Etats-Unis (fondée en 1946) qui compte parmi sa clientèle des musées tels le Metropolitan Museum et le Louvre et aussi d’importantes collections privées. Elle présentera à la Brafa quelques-unes de ses plus belles pièces d’origine romaine ou proche-orientale. Pour sa première participation, le belge Deletaille dévoilera un Seigneur Maya, impressionnante terre cuite d’Alta Verapaz, Hautes terres du Guatemala, de 300-500 après J.-C.

L’offre en tableaux anciens sera renforcée par la galerie De Jonckheere, d’origine belge et désormais établie à Genève, Paris et Londres. Aux côtés des maîtres de la peinture flamande qu’ils présentent depuis tant d’années, ils accrocheront également à leurs cimaises des œuvres d’artistes plus récents tels René Magritte. Si elle avait marqué les esprits en 2015 avec son stand entièrement dédié à des artistes russes, la Galerie Kunstberatung Zürich promet cette année un stand entièrement consacré aux maîtres anciens. A découvrir assurément, sans oublier les sélections toujours très pointues de Eric Coatalem, Costermans, Jocelyne Crouzet, Douwes Fine Art, Jan Muller Antiques, Klaas Muller, Florence De Voldère ou encore Floris van Wanroij.

Autre traditionnel point fort de la Brafa, la section arts premiers regroupant des marchands tels Didier Claes, Pierre Dartevelle, Bernard Dulon, Yann Ferrandin, Jacques Germain, Galerie Monbrison, Serge Schoffel et Schoffel de Fabry, promet cette année encore de fascinantes surprises. Ainsi Serge Schoffel a réuni un ensemble d’objets exceptionnels explorant sept thèmes précis parmi les arts séculaires d’Afrique, d’Océanie et d’Amérique. Il exposera notamment, un rarissime masque Grébo (Libéria) du XIXe s., représentant un éléphant ou encore une sculpture Maori d’un manaia originaire de Nouvelle-Zélande (XVIIIe s.).

La Brafa a en partie bâti sa réputation sur son goût très prononcé de l’éclectisme, du décloisonnement des spécialités, du mariage des styles et des époques. Axel Vervoordt, fidèle exposant de la Brafa, fait figure de pionnier en ce domaine où il s’est imposé internationalement. Il ne dérogera pas à son style en créant un dialogue entre des pièces archéologiques de diverses origines et des créations d’artistes contemporains tels Günther Uecker ou Lucio Fontana. Présents pour la première fois à la Brafa, le trio formé par les galeries Dierking (Zurich) / Frank Landau (Francfort) / Thomas Salis (Salzbourg) dévoilera un stand conceptuel très attendu où du mobilier et des créations XXe s. et contemporaines s’intégreront à des œuvres africaines et asiatiques. Probablement un must de cette édition 2016 !

Bien que les arts anciens soient encore très largement représentés à la Brafa (en témoigne la large section dévolue aux arts médiévaux et Haute Epoque, avec des exposants tels De Backker Medieval Art, De Pauw-Müller, Desmet Gallery, Mullany, Rainer Jungbauer), il est manifeste que l’art moderne et l’art contemporain y occupent chaque année une place de plus en plus large, bien que volontairement conservée dans des proportions équilibrées par les organisateurs. Dans cette dernière spécialité, la venue des galeries Albert Baronian, Meessen De Clercq et la Patinoire Royale attestent de l’influence grandissante de l’art contemporain à Bruxelles, devenu un lieu incontournable sur ce marché.

OPERA GALLERY
10-12 Place Longemalle - CH-1204 Geneva - Suisse

Jean Dubuffet
JEAN DUBUFFET
Mage, 1971
Jean Dubuffet (Le Havre 1901-1985 Paris)
Acrylique sur klegecell
181 x 96 cm
Signé et daté en bas à droite J.D 71
Provenance: Galerie Beyeler, Bâle; collection privée, Suisse
Littérature: ‘Catalogue des travaux de Jean Dubuffet’, vol. XXVII 'Coucou Bazar' n° 52, part 44 ; catalogue exposition ‘Dubuffet’, The Waddington Galleries I, II, II, Londres, 7 Juin-8 juillet 1972, n° 62; catalogue exposition ‘Jean Dubuffet’, Galleria Levi, Milan, Octobre-Novembre 1972, n° 33 
Expositions: ‘Dubuffet’, The Waddington Galleries I, II, II, Londres, 7 Juin-8 Juillet 1972; ‘Jean Dubuffet’, Galleria Levi, Milan, Octobre-Novembre 1972; ‘Jean Dubuffet. L´Hourloupe’, Artel Gallery, Genève, 3 Mai-28 Juillet 1973

La Brafa est heureuse d’accueillir les Floralies de Gand en tant qu’Invité d’Honneur 2016, un événement belge de renommée internationale dont la première édition s’est tenue en 1809, bien avant même la création de la Belgique ! Sa prochaine édition aura lieu du 22 avril au 1 mai 2016 sur quatre sites et selon quatre thèmes dans le Quartier des Arts, en plein cœur de Gand. Sa scénographie à la Brafa a été confiée au talent du fleuriste anversois Mark Colle, qui s’est notamment rendu célèbre pour ses mises en scène audacieuses lors des défilés de Dries Van Noten, Jil Sander ou Dior. « La création florale hivernale de Mark Colle offrira un superbe avant-goût des Floralies 2016, où fleurs et plantes entreront en dialogue avec de sublimes lieux de la ville de Gand. Cette toute nouvelle édition des Floralies consacrera pour la toute première fois depuis sa création, une attention particulière à l'intégration et à l'interprétation des plantes et des fleurs dans des installations d'art moderne. Les Floralies sont très fières d'être présentes en tant qu'invité d'honneur à la Brafa, deux événements éclectiques qui partagent une même exigence de la plus haute qualité et d'authenticité ! », déclare Dirk De Cock, CEO de l’événement.

La décoration générale de la foire signe à nouveau le retour du talentueux bureau Volume Architecture qui collaborera cette année étroitement avec l’Invité d’Honneur pour créer une atmosphère inspiré de l’art floral et du Land Art.

Cette édition 2016 marque également les 10 ans de collaboration entre la Brafa et Delen Private Bank, une coopération fructueuse qui a vu les deux partenaires grandir et évoluer côte à côte.

Toute aussi fructueux mais plus récent, le concours lancé au sein des étudiants de l’école nationale supérieure des arts visuels La Cambre a permis pour la 3ème fois de créer un motif unique et original pour le tapis des allées. A découvrir sur place…

Enfin, le cycle de conférences quotidiennes ‘Brafa Art Talks‘ rassemblera à nouveau un large panel de personnalités du monde de l’art, directeurs de musées, conservateurs, collectionneurs ou experts. Il permettra aux visiteurs d’en apprendre davantage, entre autres, sur les collections et pièces-phares des prestigieux musées d’ethnographie de Genève et des antiquités égyptologiques de Turin, sur la plus précieuse des monnaies anciennes (conservée à Bruxelles …), sur la technique de datation au carbone 14, sans oublier une table ronde bien d’à-propos sur l’investissement dans l’art !

BRAFA – Brussels Art Fair
Tour & Taxis, Avenue du Port 86 C – 1000 Bruxelles

20/12/15

Miquel Barceló @ BnF Paris

Miquel Barceló. Sol y sombra
BnF François-Mitterrand, Paris
22 mars - 28 août 2016

Miquel Barceló
Photo © Jean-Marie del Moral

La Bibliothèque nationale de France et le Musée national Picasso-Paris s’associent pour proposer un double évènement consacré à Miquel Barceló. Fortes de nombreuses pièces inédites, deux expositions permettent au public une immersion dans l’univers de l’artiste majorquin. Aux peintures et céramiques présentées par le Musée national Picasso-Paris fera écho la riche production gravée proposée par la BnF. Deux lieux et deux expositions pour une oeuvre exceptionnelle à découvrir au printemps 2016 à Paris.

L’oeuvre imprimée de Miquel Barceló, rarement exposée, représente cependant une part majeure du travail de l’artiste. Peintre, dessinateur, sculpteur et céramiste, il expérimente également depuis ses débuts les techniques d’impression. Foisonnant, profondément original, son oeuvre imprimé représente à ce jour près de deux cent cinquante gravures sur cuivre, sur bois, lithographies, sérigraphies et estampages. Bien qu’autonome, ce travail reste indissociable, par sa dimension foncièrement expérimentale, de l’ensemble de la production protéiforme de l’artiste majorquin. C’est tout naturellement que la BnF a choisi de faire découvrir cette part méconnue de son oeuvre en dialogue avec des dessins, des sculptures, des céramiques et des peintures, dans un parcours thématique construit autour d’une sélection de soixante estampes, travaux récents ou très anciens, qui rend compte de la cohérence et de la singularité de sa démarche.

Une monumentale fresque de terre et de lumière est créée in situ sur toute la hauteur des vitres de l’allée Julien Cain que l’artiste a couvertes d’une fine couche d’argile avant d’y dessiner en grattant la glaise séchée. Spectaculaire introduction à l’exposition, cette fresque de 190 mètres de long sur 6 mètres de haut immerge le visiteur dans l’univers envoûtant de Barceló et rend hommage au philosophe majorquin Ramon Llull. Le parcours se déploie ensuite sur les thèmes de l’empreinte, la trace et la griffure, de la métamorphose, des tauromachies et des littératures. Vases et briques de terre cuite, portraits à l’eau de Javel, sur parchemin ou oreille d’éléphant, livres embossés et bronzes patinés, peintures et carnets font écho aux estampes. Estampes dans lesquelles l’artiste, tirant parti de toutes les ressources du medium, joue avec les textures, les couleurs et les subtiles nuances des noirs et des blancs pour, de l’ombre, faire naître la lumière.

A l’occasion de cette exposition, Miquel Barceló a complété par de belles donations le fonds de ses estampes et de ses livres d’artistes à la BnF.

Exposition réalisée avec le soutien de l’Institut Ramon Llull, organisme public chargé de la promotion internationale de la culture catalane, dans le cadre des commémorations du 700e anniversaire de la mort de Ramon Llull.

Commissariat de l'exposition à la BnF : Cécile Pocheau-Lesteven, conservateur au département des Estampes et de la photographie de la BnF, chargée de collections Estampes XXe et XXIe siècles


Publication
Miquel Barceló. Sol y sombra
Catalogue sous la direction d’Émilia Philippot et Cécile Pocheau-Lesteven
19,6 x 25,5 cm, 224 pages et 150 illustrations quadri
Ouvrage broché
Coédition Actes Sud / Bibliothèque nationale de France / Musée national Picasso - Paris
Prix : 39 euros

BnF François Mitterrand
Quai François-Mauriac, Paris XIIIe . Galerie I
Du mardi au samedi 10h > 19h, dimanche 13h >19h. Fermé lundi et jours fériés

Miquel Barceló @ Musée Picasso-Paris

Miquel Barceló. Sol y sombra
Musée national Picasso-Paris
22 mars - 31 juillet 2016

Miquel Barceló est le premier artiste contemporain invité au musée depuis sa réouverture en 2014. Conçue comme une plongée dans l’univers protéiforme de l’artiste majorquin, l’exposition occupe l’intégralité du sous-sol de l’Hôtel Salé et présente un ensemble de peintures, sculptures, céramiques et œuvres sur papier des années 1990 à aujourd’hui. Le parcours se développe autour des divers domaines de création de l’artiste et met en avant les affinités de son œuvre avec les attitudes, les motifs et les processus créatifs de Pablo Picasso. Le thème de l’atelier constitue le fil rouge de l’exposition : de la représentation picturale qu’en donne Miquel Barceló dès les années 1990, jusqu’à la présentation d’ensembles de plâtres - modèles pour les fontes à venir ou fragments d’études qui évoquent l’atelier du sculpteur - en passant par la fabrique de céramiques, domaine dans lequel le visiteur pourra découvrir les dernières expérimentations menées autour de pièces fumées au charbon de bois. Œuvre maîtresse de l’exposition, un grand mur de briques spécialement réalisé par l’artiste, permet d’aborder la thématique récurrente chez lui de l’autoportrait, tout en évoquant la dimension monumentale de son travail.

En contrepoint de la centaine d’œuvres de Miquel Barceló, quelques pièces de Pablo Picasso choisies dans la collection du musée, ainsi qu’une sélection de photographies de ses divers ateliers, ponctuent le parcours et donnent à voir les correspondances existant entre les œuvres des deux artistes. Ces rapprochements relèvent à la fois d’une attitude commune vis-à-vis de la matière - processus créatif faisant la part belle à l’expérimentation permanente - que d’une perméabilité des techniques qui transparaît sur tous les supports. « Sol y sombra », évocation directe du monde de la tauromachie, renvoie aussi bien à l’iconographie chère au maître andalou qu’à cette approche propre à « l’animal » Miquel Barceló qui inscrit son travail dans un jeu permanent entre la densité d’une matière, superposée, triturée, grossièrement façonnée, et la délicatesse d’un geste d’effacement, d’un trait creusé en négatif qui fait surgir une lumière éclatante. 

A voir également, au même moment à Paris, Miquel Barceló à la BnF, exposition parallèle à celle-ci présentant l’œuvre imprimé et une monumentale fresque de terre et de lumière inédite de l'artiste.

Commisssariat de l'exposition :
Violette Andres, chargée des fonds photographiques - Service « Archives, bibliothèque, documentation »
Emilia Philippot, conservateur des peintures (1895-1921) et des arts graphiques

Musée national Picasso-Paris
5 rue de Thorigny, Paris IIIe
www.museepicassoparis.fr

18/12/15

Cristina Iglesias, Musée de Grenoble

Cristina Iglesias
Musée de Grenoble
23 avril - 31 juillet 2016



Singulier, fascinant et beau, tel apparaît l’univers de Cristina Iglesias. Considérée comme une des artistes espagnoles les plus marquantes de ces vingt-cinq dernières années dans le domaine de la sculpture, reconnue au plan international, notamment grâce à plusieurs commandes monumentales, elle reste peu connue du public français. L’exposition du musée de Grenoble constitue donc une belle opportunité de découvrir cette œuvre, à la fois pleinement contemporaine et profondément ancrée dans la culture ibérique.

Née en 1956 à San Sebastian, Cristina Iglesias s’est fait connaître sur la scène artistique européenne au milieu des années 1980. Son travail s’appuie depuis ses débuts sur des formes fortement architecturées qui se présentent comme autant d’invitations à des expériences sensorielles particulières. Il est avant tout ques- tion d’espace dans ses œuvres. Des espaces auxquels on se confronte, que l’on côtoie, que l’on pénètre. Ils peuvent évoquer tant la nature que l’architecture, les deux se confondant souvent dans des constructions hybrides, réalisées avec les matériaux les plus divers, du bronze à l’albâtre en passant par le béton et le verre. Œuvre ambiguë, où le paradoxe se mêle au faux-sem- blant, elle constitue une exploration vertigineuse d’un univers parallèle, onirique, où le réel ne se départit jamais du fantasme, où la vérité est double, claire et obscure, douce et cruelle.

Pour le musée de Grenoble, Cristina Iglesias a conçu un parcours, à partir d’un ensemble de travaux réalisés ces quinze dernières années, qui devrait permettre de saisir les enjeux de son œuvre tout en se familiarisant avec l’étrange poésie qui en émane.

En guise d’introduction, plusieurs salles seront ainsi consacrées à la présentation de travaux sur papier, de maquettes, de séri- graphies sur acier qui viendront éclairer les différents modes de travail de l’artiste de même qu’un certain nombre de projets monumentaux, réalisés ou non… L’exposition se poursuivra avec des œuvres de grands formats, qui conduiront le visiteur au cœur même de l’univers de Cristina Iglesias. Ici la vue, mais aussi le toucher, l’odorat ou encore l’ouïe sont convoqués pour vivre littéralement ces sculptures aux apparences d’architectures. On découvrira notamment un Passage suspendu, constitué de nattes en paille tressée, sous lequel on déambule et qui découpe la lumière en mille éclats. Plus loin s’ouvrira un espace végétal, véritable labyrinthe dont les parois sont animées par un lacis de branches et de feuilles, telle une forêt pétrifée de bronze, obscure  et  inquiétante.  Plus  avant  encore,  un  ensemble  de « jalousies », à la fois écrans et paravents de bois ou de métal, se déploiera dans un vaste espace pour former comme autant de cellules, lieux d’entre-deux clos et ouverts, silencieux et bruis- sants de mots…

Univers hybride, où la douleur est contenue et la sensualité affeure dans chaque forme, le monde de Cristina Iglesias est fait de suggestions et de secrets. Intriguer, laisser deviner sont les ressorts de ses dispositifs sculpturaux dont la visée semble être, en défnitive, une manière d’initiation voluptueuse et inquiète des sens à une réalité intermédiaire, à la fois concrète et rêvée, physique et intellectuelle, pure et pervertie.

Guy Tosatto, conservateur en chef, directeur du musée de Grenoble

A lire sur Wanafoto : Jusqu'au 7 février 2016, au musée de Grenoble : Georgia O’Keeffe et ses amis photographes.

Musée de Grenoble
5, place de Lavalette 38000 Grenoble

17/12/15

Art Paris Art Fair 2016, Grand Palais

Art Paris Art Fair 2016
Grand Palais, Paris
31 mars - 3 avril 2016


Art Paris Art Fair est le rendez-vous incontournable pour l’art moderne et contemporain au printemps à Paris qui rassemble 143 galeries d’une vingtaine de pays dont pour la première fois l’Azerbaidjan, la Colombie et l’Iran.

Foire généraliste ouverte à toutes les formes d’expression, Art Paris Art Fair offre un aperçu de l’art d’après-guerre à nos jours, tandis que ses secteurs thématiques favorisent la découverte : un focus sur une scène La Corée à l’honneur, les expositions personnelles d’artistes avec Solo Show, la création émergente avec le secteur Promesses pour les jeunes galeries et l’art numérique avec les projections en façade du Grand Palais.

Art Paris Art Fair 2016 : Une exploration des régions européennes
Art Paris Art Fair accueille les grandes enseignes internationales comme Daniel Templon (Paris), Sundaram Tagore (New York, Hong Kong, Singapour) et Flowers (Londres, New York). Parallèlement, la sélection 2016 privilégie l’exploration des régions de l’Europe, les villes singulières comme Zurich, Munich ou Milan. Art Paris Art Fair tient aussi à mettre en avant les galeries d’auteur dont la ligne artistique reflète la passion, comme un antidote à la tendance d’uniformisation que l’on constate d’une foire à l’autre.
L’édition 2016 maintient un équilibre entre 46% de galeries étrangères et 54% de galeries françaises, avec 58 nouvelles participations. Parmi les nouveaux entrants, on note l’arrivée des galeries Bob Gysin (Zurich), Art Bartschi & Cie (Genève), La Balsa Arte (Bogota), Silk Road (Téhéran), Studio Visconti (Milan) et le retour de Ditesheim & Maffei Fine Art (Neuchatel). Du côté français, Art Paris Art Fair fait la part belle aux galeries en région avec la présence de trois galeries de Marseille (Galerie Didier Gouvernnec Ogor, Béa-Ba et Najuma), deux galeries bordelaises (DX et Xénon), une enseigne lilloise (Cédric Bacqueville), lyonnaise (Françoise Besson), rennaise (Oniris) ou strasbourgeoise (Galerie Jean-Pierre Ritsch Fisch). Parmi les nouvelles enseignes parisiennes, on note l’arrivée des galeries Eric Dupont, RX, Pascal Lansberg et le retour de Sèvres-Cité de la Céramique.

Art Paris Art Fair 2015
Crédit photo : Emmanuel Nguyen Ngoc

Art Paris Art Fair 2016 : Un focus sur une scène de l’Est : La Corée à l’honneur
Confiée à la commissaire d’expositions Sang-A Chun, cette invitation souligne la richesse de la scène artistique du « pays du matin calme », depuis l’émergence d’un art contemporain spécifique dans les années 1960 jusqu’à l’effervescence actuelle avec près de 80 artistes représentés par une dizaine de galeries coréennes venues de Séoul, Daegu et Paju-Si et une vingtaine d’enseignes occidentales.

On retrouve aussi bien la génération des tous premiers modernistes comme Ungno Lee, figure historique qui a su bâtir une oeuvre novatrice au carrefour des traditions orientales et occidentales à qui la Galerie Thessa Herold consacre une exposition personnelle, que les maîtres de l’art abstrait liés à la mouvance de Dansaekhwa, cet art mystérieux et poétique du monochrome coréen dont les ambassadeurs les plus connus seront présents comme Lee Ufan, Myeong-Ro Youn représentés par la Galerie Gana Art.
Les figures contemporaines établies comme Moon-Pil Shim (Galerie Lahumière et Shilla Gallery), Lee Bae (Galerie RX), Kwang Young Chun (Sundaram Tagore Gallery, Omer Tiroche Contemporary Art) ou Boomoon (Flowers Gallery) sont présentes. La génération émergente sera également honorée avec les installations de Kiwon Park (313 Art Project) et de Yun Soo Kim (Soso Gallery), les sculptures oniriques de myeongbeom Kim (Galerie Paris-Beijing) ou encore le travail graphique de Min Jung-Yeon (Galerie Maria Lund).

A l’occasion des célébrations de l’année France-Corée, la scène coréenne investit la capitale française pendant Art Paris Art Fair et s’expose dans de grands lieux parisiens. A l’initiative de la IBU Gallery et en collaboration avec les galeries RX et Hakgojae, l’artiste Chung Hyun présente « L’homme debout », un ensemble de sculptures monumentales disséminées dans le Jardin du Palais Royal. Par ailleurs, le musée Cernuschi expose sa collection d’art coréen contemporain constituée à partir des années 1980 ainsi que des jeunes talents prometteurs. Le Centre culturel Coréen consacre une exposition au peintre Oh Se-Yeol et accueille une conférence « Art Contemporain : tracer le passé, éclairer l’avenir » modérée par Sang-A Chun, commissaire invitée pour la Corée à l’honneur à Art Paris Art Fair (Centre culturel Coréen, 2 avenue d’Iéna, 75116 Paris le vendredi 1er avril à 18h).
La Corée à l’honneur à Art Paris Art Fair 2016 est une manifestation de la programmation officielle de l’année France-Corée 2015-2016.

Art Paris Art Fair 2015
Crédit photo : Emmanuel Nguyen Ngoc

Art Paris Art Fair 2016 : Solo show
Inauguré en 2015, le secteur “Solo Show” offre une vingtaine d’expositions personnelles, disséminées dans la foire, permettent au public de découvrir ou de redécouvrir des artistes modernes, contemporains ou émergents, tels que le syrien Fadi Yazigi chez Tanit, le peintre français Damien Cabanes à la Galerie Eric Dupont, le philippin Ronald Ventura à la Galerie Primae Noctis, ou encore le belge Antoine Roegiers chez Art Bärtschi & Cie dont le travail s’inspire de l’oeuvre du peintre flamand Pieter Brueghel.
Les figures féminines sont mises à l’honneur avec des expositions personnelles consacrées à Claudine Drai (Galerie 111), Jan Haworth (Galerie du Centre), Carmen Perrin (Galerie Bob Gysin), Katinka Limpe (Galerie Les Filles du Calvaire), Ruby Rumie (Galeria NH) ou encore Song Hyun Sook (Galerie Ditesheim & Maffei Fine Art).

Solo Show s’expose sur Bus expo
Du 30 mars au 20 avril 2016, Bus expo propose une exposition itinérante sur les cars Airfrance en s’associant à Art Paris Art Fair pour mettre à l’honneur les oeuvres de cinq artistes sélectionnés parmi les Solo Show de l’édition 2016. Cette initiative a pour objectif de démocratiser l’accès à l’art contemporain en l’amenant à la rencontre du grand public.
Le secteur Solo Show est soutenu par la revue IDEAT.

Art Paris Art Fair 2016 : Promesses
Ce secteur, dédié à la promotion des jeunes galeries et à la création émergente, accueille douze enseignes de moins de cinq ans d’existence et n’ayant jamais participé à la foire. Sélection 2016 : 50 Golborne (Londres), ART’LOFT Lee-Bauwens Gallery (Bruxelles), Bildhalle (Zurich), Galerie Béa-Ba (Marseille), Brandt Gallery (Amsterdam), Espace L (Genève),Galerie Virginie Louvet (Paris) Galerie Gouvernnec Ogor (Marseille), Christine Park Gallery (Londres) Maëlle Galerie (Paris), under construction (Paris), YAY Gallery (Bakou)

Art Paris Art Fair 2016 : L’art numérique en majesté sur la façade du Grand Palais
Ouverte à toutes les formes de création et notamment à l’art numérique, Art Paris Art Fair, en partenariat avec la société Vidélio, propose une programmation d’installations numériques projetées sur la façade du Grand Palais tous les soirs pendant la durée de la foire. La programmation 2016 sera consacrée à la Corée.

Art Paris Art Fair 2015
Crédit photo : Emmanuel Nguyen Ngoc

Daum, partenaire officiel de Art Paris Art Fair
Daum, cristallerie légendaire, entretient depuis plus d’un siècle une relation d’amour avec les plus grands artistes de son temps, offrant à leurs oeuvres une seconde vie de cristal et de couleurs.
De l’Ecole de Nancy, de l’Art Nouveau aux Arts Décoratifs, de Majorelle à Dali, Georges Braque et Arman, Daum n’a manqué aucun des rendez-vous magiques de la création artistique et du savoir-faire moderne, ce mariage toujours renouvelé de l’art et de l’artisanat.
En l’honneur d’Art Paris Art Fair, la maison Daum souhaite illustrer certaines collaborations artistiques autour du street art et ses origines avec Cyril Phan, alias Kongo, l’un des représentants majeurs de l’art graffiti ; Jérôme Mesnager, artiste français dont la rue est le terrain d’expression privilégié ; Hervé di Rosa, pionnier de la Figuration Libre ; Romuald Hazoumé, dénonciateur de l’esclavage moderne ; Gonçalo Mabunda qui utilise les armes comme support de création ; Christophe Nancey, fasciné par le travail du bois et Alain Séchas, influencé par les codes de la bande dessinée.

Le programme VIP « À Paris au Printemps »
Conçu pour les collectionneurs et les professionnels de l’art, le programme met l’accent sur le dynamisme de la scène parisienne fin mars tout en soulignant le nouveau visage du Paris du 21ème siècle. Des expositions phares rythment la semaine d’Art Paris Art Fair, parmi lesquelles « Daido Tokyo, Daido Moriyama » à la Fondation Cartier, « La boite de Pandore, une autre photographie » par Jan Dibbets au MAM de la Ville de Paris, « Corpus, Helena Almeida » au Jeu de Paume, « Le Douanier Rousseau. L’innocence archaïque » au musée d’Orsay, « CERAMIX, Art et Céramique de Rodin à Schütte » à Sèvres–Cité de la céramique et à la maison rouge, non sans oublier la scène artistique chinoise à la Fondation Louis Vuitton ou Miquel Barcelo à la BNF et au musée Picasso.

Art Paris Art Fair 2016 : Informations pratiques :
Vernissage (sur invitation) : mercredi 30 mars 2016 de 18h à 22h
Horaires d’ouverture :
Jeudi 31 mars de 11h30 à 20h
Vendredi 1er avril de 11h30 à 21h
Samedi 2 avril de 11h30 à 20h
Dimanche 3 avril de 11h30 à 19h

ART PARIS ART FAIR

16/12/15

Nicolas Muller @ Galerie Maubert, Paris

Nicolas Muller, Scaphandre
Galerie Maubert, Paris
30 janvier - 27 février 2016

Nicolas Muller
(c) Nicolas Muller
Courtesy de l'artiste et de la Galerie Maubert, Paris

Scaphandre est la première exposition personnelle de Nicolas Muller à la galerie Maubert. Ce mot-titre nous renvoie à l’image d’une combinaison étanche et protectrice, mais aussi à celle d’une antique cuirasse, lourde, encombrante, au hublot grillagé permettant la découverte de territoires subaquatiques inconnus. L’émerveillement et la frénésie du plongeur inspectant un territoire vierge contrastent avec ce camisolage forcé. De dessins en installations, Nicolas Muller conçoit les œuvres de cette exposition comme un duel entre la rigueur de la ligne contrainte et la liberté du geste déployé.

Né en 1983, Nicolas Muller vit et travaille en France et en Suisse.

Galerie Maubert
20 rue Saint-Gilles - 75003 Paris
www.galeriemaubert.com

13/12/15

Francesca Woodman @ Foam, Amsterdam - On Being an Angel

Francesca Woodman. On Being an Angel
Foam, Amsterdam
18 December 2015 – 9 March 2016

Foam presents an overview of the exceptional and intense work of an American photographer who died young, Francesca Woodman (1958-1981). Woodman used photography as an extremely personal means of expression, as if wearing her skin inside out, making herself the only subject of her work. After her untimely death her photographs were shown in a number of major international exhibitions and they have inspired artists all over the world.

Before committing suicide at the age of twenty-two, Francesca Woodman explored themes such as gender, representation, sexuality and corporality. Her oeuvre consists of a large number of self-portraits. A striking aspect of her work is that she is either explicitly naked, or in contrast, attempts to hide her body: squeezed into a cupboard, behind the wallpaper, wrapped in plastic or material, or in a shroud of movement. She photographs herself in interiors punctuated by evidence of decay. Even when other people feature in Francesca Woodman’s photographs, they function purely as a stand-in for the artist. Francesca Woodman’s photographs showcase a range of symbolist and surrealist influences, and in many cases they evoke oppressive feelings.

Francesca Woodman grew up in a family of artists and began taking photographs in her teens. From 1975 to 1978 she studied at the Rhode Island School of Design. Her oeuvre is usually divided into periods: the early work, her work as a student in Providence, work made in Italy (1977-1978) or at the MacDowell Colony and, finally, the work she produced from 1979 in New York until her death in 1981. She left several hundred gelatine silver prints, although she also experimented with other techniques.

The first major travelling exhibition of Francesca Woodman’s work took place in 1986, some years after her death. Her first European exhibitions were held in the early 1990s. The Kunsthal in Rotterdam was the first to present her work in the Netherlands, in 1998.

The exhibition Francesca Woodman. On Being an Angel has been organized by the Moderna Museet in Stockholm in collaboration with the Estate of Francesca Woodman and consists of 102 photographs, mainly gelatine silver prints but including several large-format diazotype prints and six short videos.

FOAM
Keizersgracht 609, 1017 DS Amsterdam 

Rêver d'un autre monde : Représentations du migrant dans l’art contemporain, CHRD, Lyon

Rêver d'un autre monde
Représentations du migrant dans l’art contemporain
Centre d'Histoire de la Résistance et de la Déportation - CHRD, Lyon
4 février - 29 mai 2016

Patrick Zachmann
© Patrick Zachmann - Magnum Photos

Le CHRD présente une exposition collective livrant différentes écritures sur le thème du voyage et de l’exil des migrants extra-européens, à travers une sélection de propositions artistiques.
Phénomène constant dans l’histoire de l’humanité, le fait migratoire est toujours lié au contexte économique ou géostratégique.
Pour aborder ce sujet, le CHRD s’intéresse à la représentation qu’en donnent les artistes et photographes contemporains. Les champs qu’ils explorent, les parcours qu’ils soulignent livrent la chronique sensible, parfois métaphorique, de l’un des faits majeurs de ces trente dernières années.
Le projet s’inscrit dans la continuité des expositions « Voyages pendulaires » (sur une famille de Roms roumains de Lyon) et « Tchétchènes hors sol », qui abordaient le thème du départ, subi ou volontaire.

LE RÊVE D’UN AUTRE MONDE
Le rêve d’une vie meilleure, pour soi et pour ses proches, est une aspiration partagée par tous. Il accompagne le migrant poussé à l’exil et constitue parfois l’impulsion initiale et décisive qui provoque son départ. Ce rêve d’un autre monde est aussi un puissant moteur pour des artistes devenus les témoins privilégiés de situations individuelles ou collectives qui rendent compte de notre temps.

LE PARI DE L’EXPÉRIENCE ARTISTIQUE
Aborder la question des migrants, au sein d’un musée porteur des idéaux de la Résistance, consiste avant tout à parler de l’humanité et de l’humanité depuis ses origines, tant il est vrai que la migration est un sujet vieux comme le monde. Face à l’accélération récente du phénomène, aux drames humains engendrés et à l’incroyable déferlement d’images qui nous submerge, les artistes offrent une réponse à un besoin essentiel, auquel le politique ne pourvoit plus, celui du lien de l’homme à sa communauté, du rapport du singulier à l’universel.

LES COLLECTIONS DU MUSÉE NATIONAL D’HISTOIRE DE L’IMMIGRATION (PARIS)
Il y a dix ans, partant du postulat que l’art a sa place dans un musée d’histoire, tout autant que l’histoire dans un musée des beaux-arts, le Musée de l’histoire de l’immigration à Paris décide d’accueillir dans ses collections les travaux d’artistes, français ou étrangers, résidant et travaillant en France ou ailleurs. Tous placent au centre de leur démarche les problématiques de l’immigration, du territoire, des frontières et des racines. Le CHRD a choisi au sein de cette collection devenue référence les oeuvres de sept artistes, que viennent compléter d’autres travaux retenus pour leurs qualités plastique et réflexive.

ARTISTES ET OEUVRES
Taysir Batniji - Départ, 2003
Bertrand Gaudillère - Des chiffres, un visage, 2010
Karim Kal - Images d’Alger 2002, 2003
Kimsooja - Bottari Truck – Migrateurs, 2007-2009
Mathieu Pernot - Les Migrants, 2009 - La Jungle, 2009-2010
Maureen Ragoucy - Barça mba barzakh ?, 2008-2009
Bruno Serralongue - Manifestations du Collectif de sans-papiers de la Maison des ensembles, 2001-2003
Barthélémy Toguo - Road to exile, 2010-2015
Ad van Denderen - Go No Go, les Frontières de l’Europe, 1998-2002
Patrick Zachmann - Mare Mater, 2009-2013
Philippe Rekacewicz (cartographe) - Mourir aux portes de l’Europe, 2015
Sarah Mekdjian (géographe) et Marie Moreau - Cartographies traverses / Crossing Maps, 2013

CHRD
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