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16/01/19

Urs Fischer: Images @ Gagosian, Beverly Hills

Urs Fischer: Images
Gagosian, Beverly Hills
January 11 – February 9, 2019

Urs Fischer
Urs Fischer, 2 Socks, 2018
Aluminium composite panel, aluminium honeycomb, two-component adhesive, primer, gesso, and solvent-based screen printing ink, 227.3 x 171.5 cm
© Urs Fischer, Courtesy Gagosian

Art is an after-reflection.
—Urs Fischer

Gagosian presents Images, an exhibition of new paintings and sculptures by Urs Fischer.

In Urs Fischer’s work, images emerge from an odd liminal space between the real and the imagined, between what does, and could, exist. Over the past year, he has been creating paintings digitally, inventing things, rooms, and spaces using color and light. On a screen, as opposed to paper or canvas, Fischer is able to paint with light itself—moving illuminated pixels around, juxtaposing clean lines and gradients, and reflecting on the subtle atmospheric changes across day and night, summer and winter, Los Angeles and New York.

Silkscreened onto aluminum panels, the paintings in this exhibition—vertical compositions broken up into multiple rectangular passages—take on the scale of modern abstraction, yet they all describe imaginary interior and exterior worlds. Windows appear often: one glows behind a gauzy white curtain, looking onto swaying palm trees; another reflects a sunrise or sunset, with a still life on a table barely visible through fingerprints on the glass; and another frames a building across the street, where nine more windows reveal smeared and fragmented California views. In other paintings, Urs Fischer imagines canvases hanging on walls, hit with swathes and squares of light pouring in from an unseen source. The fictional paintings and sculptures depict animals, food, city streets, or messy brushstrokes, but they—like the light—only exist within Urs Fischer’s constructed environments; they need not adhere to any history, law, or logic.

Urs Fischer presents characters and drawings that seem capable of disappearing at any moment. In one painting, a small orange bird sits on a branch, floating in a dark gray sky. Though its legs are in sharp focus, its body becomes a vaporous orb, glowing within the surrounding clouds. And in an uncanny sculptural ecosystem below, two motorized snails slowly wander through the gallery, leaving trails of slime in their wake. These gleaming lines, which evaporate over time, wind across the floor, uniting the other sculptures—a smoking volcano, a snowman, a palm tree—within a swirling, ephemeral landscape. Looming over the scene, the surrounding paintings form vivid, even cinematic, backdrops: a montage of disparate settings for a small, peculiar world.

URS FISCHER was born in Zurich in 1973 and lives and works in New York. Collections include the Museum of Modern Art, New York; Museum of Contemporary Art, Los Angeles; Vanhaerents Art Collection, Brussels; FRAC Provence-Alpes-Côte d’Azur, Marseille, France; Fondation Carmignac, Paris; Kunstmuseum Basel; Migros Museum für Gegenwartskunst, Zurich; and Museo d’arte della Svizzera Italiana, Lugano, Switzerland. Recent exhibitions include Marguerite de Ponty, New Museum, New York (2009–2010); 54th Biennale di Venezia (2011); Skinny Sunrise, Kunsthalle Wien, Vienna (2012); Madame Fisscher, Palazzo Grassi, Venice (2012); Museum of Contemporary Art, Los Angeles (2013); YES, DESTE Foundation Project Space, Slaughterhouse, Hydra, Greece (2013); Small Axe, Garage Museum of Contemporary Art, Moscow (2013); Mon cher..., Fondation Vincent Van Gogh, Arles, France (2016); and The Public & the Private, Legion of Honor, Fine Arts Museums of San Francisco (2017).

GAGOSIAN
456 North Camden Drive, Beverly Hills, CA 90210
gagosian.com

09/04/11

Musée Rodin : L'invention de l'oeuvre, Rodin et les ambassaseurs. 100 oeuvres de Rodin confrontées à celles de grands maîtres de l'art moderne et contemporain

L’Invention de l’oeuvre, Rodin et les ambassadeurs 
Musée Rodin, Paris
6 mai - 4 septembre 2011

Jean Arp, Marcel Duchamp, Joan Miro, Jean Fautrier, Lucio Fontana, Jean Dubuffet, Alberto Giacometti , Willem de Kooning, Joseph Beuys, Marcel Broodthaers, Eduardo Paolozzi, Anthony Caro, Cy Twombly, Eric Cameron, Richard Serra, Bruce Nauman, Haim Steinbach, Sophie Ristelhueber, Ugo Rondinone, Douglas Gordon, Urs Fischer.

L’Invention de l’oeuvre, Rodin et les ambassadeurs s’intéresse à la réception de l’oeuvre de Rodin avec l’ambition de témoigner de son évolution, de la relecture dont elle a été et demeure l’objet. L’exposition propose de confronter une centaine d’oeuvres de AUGUSTE RODIN (1840-1917) à une trentaine d’oeuvres modernes et contemporaines, postérieures à 1945. 

AUGUSTE RODIN
Assemblage : Masque de Camille Claudel et main gauche de Pierre de Wissant 
Photo Christian Baraja. Courtesy Musée Rodin, Paris.

Une approche inédite de l'oeuvre de Rodin

Cette approche inédite situe l’oeuvre du sculpteur dans le contexte du regard critique qui lui a été porté depuis l’après-guerre. Elle considère aussi bien les oeuvres reconnues tels que L’Âge d’airain, Le Baiser, Balzac, L’Homme qui marche que la présentation des nombreux modèles, qui figuraient dans l’atelier à la mort de l’artiste et dont l’étude a largement progressé depuis cette époque. Une telle relecture procède évidemment d’un travail de critiques, d’historiens de l’art et de conservateurs qui ont permis de découvrir et de valoriser le corpus de l’oeuvre en l’élargissant aux plâtres, aux figures partielles et aux assemblages. Sorte de work in progress, la création chez Rodin se nourrit d’une tradition dont l’artiste fait sa propre histoire en même temps que le sculpteur fait de son atelier un vaste chantier de recyclage, de réactivation, et de sa propre oeuvre une matrice qui vient s’alimenter elle-même, se reproduire, se répéter, s’assembler et se recomposer.

Le renouvellement du regard sur l'oeuvre de Rodin

Le renouvellement du regard sur l’oeuvre de Rodin est aussi le fait du travail artistique, c’est-à-dire de la production de certains artistes de l’immédiat après-guerre jusqu’à aujourd’hui. Leurs préoccupations - pour la matière et le modelé mais aussi la valorisation du fragment ou le recours à la combinaison d’éléments - ont eu des répercussions sur la façon de regarder Rodin comme sur la manière d’envisager la création contemporaine. De MARCEL DUCHAMP (1887-1968) à URS FISCHER (né en 1973), chacun de ses artistes se fait « l’ambassadeur » d’un regard sur le monde, sur son oeuvre, et sur les oeuvres du présent comme du passé.

Un parcours de l'exposition en 11 sections

En se plaçant au niveau des procédés de la sculpture, comme le matériau, le lisse et le poli, l’assemblage ou la série, pour ne prendre que ces quelques catégories, l’exposition se donne pour enjeu non pas d’établir des filiations ou des descendances mais d’interroger des permanences, des variations, des glissements. Les choix effectués, aussi bien concernant les onze sections qui structurent l’exposition, que dans la sélection des oeuvres présentées, celles de Rodin et celles des 21 autres artistes visent à susciter un écart, une tension, entre les unes et les autres, sans chercher de justifications historiques ou formelles.

On en veut pour seuls exemples le vis à vis entre les assemblages de Rodin et Butt To Butt de BRUCE NAUMAN, le face à face entre La Robe de chambre de Balzac et La Peau de JOSEPH BEUYS, ou bien encore dans le chapitre « séries et variations » la confrontation entre les 28 bustes exécutés pour le portrait de Georges Clemenceau et les 64 sculptures en cire moulées Diary of Clouds d’UGO RONDINONE

L’exposition se prolonge dans la cour d’honneur de l’Hôtel Biron où, entre Le Penseur et La Porte de l’Enfer, sont présentées pour la première fois en extérieur trois oeuvres monumentales en fonte d’aluminium d’URS FISHER.

Laissant aux oeuvres le pouvoir de dialoguer entre elles, cette exposition devrait permettre au spectateur de développer son propre parcours et de libres associations.

Un prolongement à l’hôtel Biron : DOUGLAS GORDON

Et de poursuivre sa visite au sein des collections, à l’hôtel Biron, au premier étage duquel sera présentée l’oeuvre de Douglas Gordon, Predictable Incident in Unfamiliar Surroundings (1995), réalisée à partir de scènes de « baisers » extraites de la célèbre série télévisée américaine Star Trek. Par son principe de reprise et de répétition, cette installation vidéo vient en écho, et comme point d’orgue à l’exposition L’invention de l’oeuvre, Rodin et les ambassadeurs.

MUSEE RODIN 
79, rue de Varenne
75007 PARIS