15/07/14

Jean-Pierrre Laffont, Le Paradis d’un Photographe. Tumultueuse Amérique 1960-1990

Jean-Pierrre Laffont, Le Paradis d’un Photographe. Tumultueuse Amérique 1960-1990

JEAN-PIERRE LAFFONT, Le Paradis d'un Photographe 
Publié par Glitterati Incorporated, New-York 
Sortie Automne 2014 
Reliure Cartonnée, 25 x 34 cm, 392 pages, 359 photos noir et blanc et couleur

Photojournaliste: une profession qui sent l'aventure. Animé par le désir d'être témoin de son temps, le photographe JEAN-PIERRE LAFFONT est parti à la découverte du monde en toute liberté. Couvrir l'actualité, raconter des histoires, voilà ce qu'il veut faire. Une liberté qui va lui permettre de documenter sans censure les maux de la société américaine. Dans aucun autre pays Laffont aurait pu photographier les événements si controversés de cette époque. Pour Jean-Pierre Laffont, l'Amérique était et continue d'être "Le Paradis d'un Photographe".

Libre, passionné, persévérant, curieux de tout, constamment en quête d'histoires, Jean-Pierre Laffont va tout photographier: les crises, les faits divers, la politique à la Maison-Blanche et aux Nations Unies. Jean-Pierre aime travailler seul, il fait ses propres itinéraires, choisit ses histoires, construit ses reportages, prend ses rendez-vous, avance ses frais, développe ses films, édite ses photos, écrit ses textes.

Il n'aime pas travailler en commande et travaille en spéculation. Les besoins du marché n'entrent jamais dans ses décisions de couvrir telle ou telle histoire et l'aspect financier ne l'intéresse pas.

Jean-Pierre Laffont, Bronx, New York City / été 1966 
Les voitures abandonnées deviennent le terrain de jeux des enfants en attendant que la fourrière passe ramasser l’épave, ce qui peut prendre des semaines. 

Jean-Pierre Laffont, Bronx, New York City, New York / 20 juillet 1972
A tous les coins de rue, il y a des espaces de jeux grillagés avec des panneaux de basket-ball. Le gang Savage Skulls adore grimper au grillage et réincarner les héros du film West Side Story. Les jeunes membres du gang sont d’origine portoricaine et, comme dans tous les gangs, aiment être en groupe pour se sentir forts.
Motivé par une curiosité insatiable, Jean-Pierre Laffont a parcouru tous les Etats-Unis pour documenter un large éventail de la société américaine. Il saisit l'Amérique dans sa période la plus turbulente faite de moments charnière qui peuvent sembler évidents à nos yeux aujourd'hui, mais qui furent des moments importants de notre histoire. Du gang des Savages Skulls dans le Bronx, à la chaise électrique de Sing Sing, des funérailles de Robert F. Kennedy aux protestations de l'Université de Kent State, ou encore des V.I.Ps à la sortie du match Ali contre Frazier au Madison Square jusqu'au KKK chez lui, Jean-Pierre Laffont est en même temps à l'avant et au centre de l'histoire au moment où elle se déroule.

Jean-Pierre Laffont voyait les Etats-Unis comme le paradis des photojournalistes. Reporter ou artiste ? Comme beaucoup de photographes de cette génération, Il ne se prenait pas pour un artiste et pourtant, comme un artiste, il a suivi son inspiration. Plus sensible au contenu qu'à la forme, il développe son propre style, puissant et cru.

“Jean-Pierre Laffont, photojournaliste reconnu depuis longtemps, nous donne une revue kaléidoscopique de ce qui s’est passé en Amérique entre 1960 et 1980. Son oeil ne s’arrête pas, il est moins attiré par le ballet politique de Washington que par l’importance des turbulences urbaines et du stoïcisme des fermiers.” -- Sir Harold Evans

Jean-Pierre Laffont a été diplômé de l'Ecole des Arts et Métiers de Vevey (Suisse) avant de servir dans l'armée française pendant la Guerre d'Algérie (il a été décoré de la Croix de la Valeur Militaire pour ses actions humanitaires). Il est membre fondateur des agences Gamma USA et Sygma Photo News. Pendant plus de quarante ans, il a parcouru le globe et il a été publié par les magazines les plus connus: Le Figaro, London Sunday Times, Newsweek, Paris Match, Stern et Time. Son travail a été récompensé par de nombreux prix prestigieux, notamment le Madeline Dane Ross Award de l'Overseas Press Club of America, le World Press Photo General Picture Award de l'Université de Missouri, le World Understanding Award et le 1er Prix du New York Newspaper Guild Award. En 1996, il a été fait Chevalier de l'Ordre des Arts et des Lettres. Il vit à New York avec sa femme Eliane.

Sir Harold Matthew Evans signe la préface du livre. Ancien directeur de la rédaction du Sunday Times et du Times, il est l'auteur de deux livres historiques acclamés par la critique, The American Century et They Made America. Son ouvrage sur le photojournalisme, Pictures on a Page publié au sein d'une série en cinq volumes sur l'édition et le design, est toujours en circulation comme la référence de ce métier. Ses essais sur la photographie comprennent War Stories, Shots in the Dark et Eye Witness to History. En 1978, Harold Evans a reçu la Hood Medal de la Royal Photographie Society pour ses services rendus au photojournalisme et en 1986, la Press Photographers Association of Great Britain lui a décerné le Battlefield Camera pour service exceptionnel rendu au photojournalisme. En 1999, il a été récompensé par le Lifetime Achievement Award de l'International Center of Photography. Harold Evans est actuellement éditeur "at large" de Thomson Reuters.

Photos de Jean-Pierre Laffont extraites de Le Paradis d’un Photographe : Tumulteuse Amérique 1960-1990 par Jean-Pierre Laffont © 2014, publié par Glitterati Incorporated, www.Glitteratiincorporated.com

Panasonic Lumix GH4 - Appareil photo-vidéo à objectif interchangeable

Panasonic LUMIX GH4 - Appareil photo-vidéo à objectif interchangeable

Panasonic LUMIX GH4
Image © Courtesy Panasonic

Un appareil photo-vidéo taillé pour le reportage

Avec le LUMIX GH4, Panasonic propose un appareil photo-vidéo qui offre un rendu d'image exceptionnel et une fidèle reproduction des couleurs, quelles que soient les conditions de prise de vue.

Avec un boitier en alliage de magnésium et tropicalisé, le LUMIX GH4 est adapté aux photographes et vidéastes professionnels de terrain.

Panasonic LUMIX GH4
Image © Courtesy Panasonic

Une image 4K fluide et détaillée

Le LUMIX GH4 est équipé d’un nouveau capteur Digital Live MOS de 16.05 Mpx et d’un nouveau processeur d'image Venus Engine quad-core. Il est capable d’enregistrer des vidéos en 4K (jusqu’à 100 Mbps) ou en 1080p (jusqu’à 200 Mbps en All-intra).

Vitesse et précision

Précision, contrôle et vitesse sont des éléments essentiels pour saisir des images et vidéos de qualité. Avec 0.07 seconde au compteur et 49 collimateurs, le LUMIX GH4 fait la mise au point quasi instantanément pour des images toujours nettes. Combiné à un mode rafale à 12 images par seconde et à un obturateur à 1/8000 sec, l’utilisateur ne rate aucune action, aussi rapide soit-elle.

Le LUMIX GH4 dispose d’un écran OLED orientable et tactile de 3’’ (1 040 000 points) et d’un viseur OLED couvrant 100% du champ de vision (2 360 000 points), très fin et très précis qui offrent un confort et un contrôle total de la prise de vue.

Panasonic LUMIX GH4
Image © Courtesy Panasonic

Créativité et connectivité

Le LUMIX GH4 est l’appareil photo-vidéo le plus complet des Lumix G et dispose d'une variété de paramètres et modes qui permettent de laisser libre cours à sa créativité avant même toute post-production. L’utilisateur peut enregistrer des vidéos en Full HD à la fois au ralenti ou en accéléré - de 2 à 96 images/sec ou encore réaliser des vidéos time lapse.

Pour les professionnels, le LUMIX GH4 est compatible 4 :2 :2 / 10 bits mais il intègre aussi time code ou des courbes de luminance typées Cinéma pour un travail plus qualitatif en post-production. De plus, le zebra pattern permet d’affiner parfaitement l’exposition de l’image et ainsi détecter les zones trop claires lorsqu‘on filme. Côté son, le GH4 est doté d’une entrée et sortie au format jack 3.5mm.

Et pour une plus grande souplesse d’utilisation, le LUMIX GH4 intègre une connectivité Wi-Fi et NFC qui permet de piloter l’appareil directement depuis son smartphone ou sa tablette afin d’ajuster le zoom (powerzoom), la mise au point, l’ouverture ou l’exposition. Et pour les smartphones dépourvus de NFC, le GH4 affiche un QR code afin de coupler les appareils.

Panasonic LUMIX GH4
Image © Courtesy Panasonic

Une unité d’interface A/V professionnelle optionnelle

Pour les professionnels de l’image, Panasonic propose une unité d’interface A/V complète (optionnelle) qui intègre de nombreuses connectiques ; sorties HD-SDI, HDMI, entrées XLR, une alimentation externe 12V et une entrée pour le Time Code.

Une gamme d’objectifs hybride très complète

Avec 22 objectifs Lumix allant du 7 au 300 mm, Panasonic propose une gamme d’objectifs variée qui répond à tous les besoins dont les 12-35mm F2.8, le 35-100 F2.8 ou encore le 42.5mm LEICA F1.2.

PANASONIC FRANCE

Updated 19/11/2024

12/07/14

Laura Larson @ Lennon, Weinberg, NYC - Photographs 1996 – 2012

Laura Larson: Photographs 1996 – 2012 
Lennon, Weinberg, Inc, New York 
July 10 – September 13, 2014 

This exhibition includes selections from several series of photographs that Laura Larson has taken since she completed the Whitney Museum Independent Study Program in 1995. The curatorial selection is intended to explore the ways in which her approach to subject and theme has evolved in her work.

The earliest series, begun in 1996, is called Domestic Interiors. These small format gelatin silver prints are pictures of the interiors of exquisite dollhouses and focus on the suggestive traces of hypothetical inhabitants as clues to the narratives that these spaces invoke.

The period rooms and historic homes of the next series, Well Appointed (1998-99), are, in a way, very much like the dollhouses. They are carefully constructed tableaux that embody the taste and lifestyle of various places and times long passed. These spaces are associated with specific, often famous, former occupants and the rooms reverberate as much with their absence as much as the presence of their historic possessions. Laura Larson’s medium size black and white photographs evidence a keen eye for subtle detail and a formidable command of technique.

A darker side of the crafted domestic environment is explored in the following series, My Dark Places (1999), in which Larson photographed a collection of scalemodeled crime scenes. Built by an amateur sleuth and based on actual events, they were used to train forensic pathologists at Harvard during the 1940s. Unlike the idealized dollhouses and period rooms that project the comforts of social standing, these rooms are disordered and disturbing. But rather than exploit tabloid-style views of these strange dioramas, Larson distances the viewer from the characters of the dramas and the grisly traces they leave behind through her use of focus and depth of field, and what is by now a signature use of mirrors, doors and windows to investigate the framing and flattening of the photographed space.

Laura Larson then takes the theme of what is left behind to a completely different simulation of a domestic environment – the hotel room. For the series, Complimentary (2000), she travelled to hotels in various cities and photographed certain rooms after the guests had departed but before the rooms were cleaned. She captured not only the reassuring conventions of these transient spaces, but also the inscrutable narratives suggested by the specifics of disarray in which the rooms were left.

The next three series are closely related. In Apparition (2003), Laura Larson took on for the first time a theme that has long been of interest to her. Situated in dense forest, she used these photographs to explore the idea of the spirit photographer as a performer who conjures an image before the viewer’s eyes, recalling how magic and truth became indistinguishable in photography for 19th Century audiences. 

The photographs of the Asylum (2005) series capture apparently paranormal events in the cells and hallways of the former Athens Lunatic Asylum in Athens, Ohio, where she is on the faculty of Ohio University. Working analog with film and props, as opposed to the readily available digital manipulation of images with software, she created ghostly presences in these mysterious and dramatically deteriorating spaces.

Her Ectoplasm (2003-05) photographs restage historical photographs of female spirit mediums, capturing the power of their theatrical performances while acknowledging the barely disguised fraud. For Larson there is a strong connection between these images and early feminist performance art. As she describes in the interview with Margaret Sundell published in the booklet that accompanies the show:
As a young artist, I struggled to find my identity within the legacies of first and second wave feminism. First wave, or 1970’s feminism, emphasized the inherent power of women and its rootedness in the female body, which was celebrated artistically. The second, postmodern, wave theorized feminine identity and its representation as cultural and psychological constructs rooted in patriarchal society. This raised the question of how to picture the female body critically, without reinforcing those constructs…. Ectoplasm became a way for me to return to those pioneering works—Hannah Wilke’s Starification series, Carolee Schneeman’s Interior Scroll, Yoko Ono’s Cut—and to cast these artists as latter day mediums, acknowledging both the force and poignance of their gestures.
Laura Larson’s video Electric Girls and the Invisible World (2008) brought these themes into the present. She cast a group of pubescent girls as friends who share an obsession with the spirit medium Eusapia Palladino and explore their own psychic powers. Three portrait photographs of the girls evidence their capacity to produce physical evidence of the extraordinary and reinforce a coming-of-age narrative of female identity.

The most recent work in the show is a small ambrotype, a mid-nineteenth century wet collodion process. The image shows a woman’s arm resting on the type of neck brace that would have been used at the time to stabilize a subject of a photographic portrait during the long exposures needed at the time. Laura Larson developed an interest in how the early photographic technologies were used and how they shaped the resulting image. Cabinet magazine published an article she wrote about “hidden mother” photographs and she has also curated an exhibition of these fascinating images.

LAURA LARSON’s work is represented by Lennon, Weinberg, Inc. and this is her fourth solo exhibition with the gallery. Laura Larson is a photographer who has exhibited her work both nationally and internationally, including Art in General, Bronx Museum of the Arts, Metropolitan Museum of Art, Museum of Fine Arts, Houston, SFCamerawork, Susanne Vielmetter/L.A. Projects, and Wexner Center for the Arts. She recently was awarded an Ohio Arts Council Excellence Award for Creative NonFiction for her manuscript “Hidden Mother.” She earned a BA in English from Oberlin College, a MFA in Visual Art from Mason Gross School of the Arts at Rutgers University, and participated in the Whitney Museum of American Art Independent Study Program. She lives in Brooklyn, New York, and Athens, Ohio, where she teaches photography in the School of Art at Ohio University.

LENNON, WEINBERG
514 West 25 Street, New York, NY 10001

10/07/14

Stephan Balkenhol : Hommage Jean Moulin, Metz

Inauguration à la Gare de Metz de la commande publique de Stephan Balkenhol en hommage à Jean Moulin, le 10 juillet 2014

A l'occasion de la célébration du 70e anniversaire de la mort de Jean Moulin, le 8 juillet 2013, une commande publique a été faite par la Préfecture de la Moselle et la Ville de Metz en mémoire de ce grand serviteur de l'État, plus jeune Préfet de son époque, héros de la Résistance. Très naturellement, la gare de Metz, protégée au titre des monuments historiques et traversée quotidiennement par 20 000 personnes, a été choisie pour écrin de ce projet artistique puisque c'est là que Jean Moulin fut officiellement déclaré mort, le 8 juillet 1943.

La création d'une oeuvre pérenne et monumentale permet non seulement de rendre hommage à l'une des grandes figures de l'histoire contemporaine de la France mais aussi de promouvoir un patrimoine historique national et de participer pleinement à l'enrichissement du cadre de vie des Lorrains. Cette commande, en offrant l'opportunité à un artiste, sélectionné pour son talent et sa renommée internationale, de réaliser une oeuvre de grande ampleur s'inscrit pleinement dans l'engagement de la ministre de la Culture et de la Communication, Aurélie Filippetti, de diffuser de l'art dans l'espace public afin de favoriser sa rencontre avec le plus grand nombre.

En confiant la réalisation de l'œuvre "Hommage à Jean Moulin" à un artiste allemand, dont le père s'était très tôt impliqué dans la réconciliation, le comité de pilotage de la commande publique a souhaité mettre en lumière l'amitié qui lie la France et l'Allemagne aujourd'hui.

Le monument créé par Stephan Balkenhol dresse un portrait empathique de Jean Moulin en abordant le personnage sous son aspect humain et en évitant toute survalorisation pathétique. Sa proposition relève d'une installation, dans le hall principal de la gare de Metz, d'un ensemble sculptural surélevé (pour des raisons de flux de voyageurs, aucune œuvre ne peut être installée au sol), avec cette simplicité apparente qui caractérise l'ensemble de son oeuvre .

Placée sur une traverse au coeur d'une arche, la figure de Jean Moulin est ainsi sacralisée. En limitant la hauteur de l'installation (2m70 environ), l'artiste évite la distance communément attribuée aux héros, perçus comme intouchables. Stephan Balkenhol a choisi d'entourer le personnage principal de trois sculptures (le tout en bronze) qui incarnent à la fois des passants ordinaires (une foule anonyme à laquelle les gens pourront s'identifier) et qui représentent également, de manière implicite, "l'armée des ombres" de Jean Moulin.

Cette commande publique de la Ville de Metz et de la Préfecture de la Moselle a reçu le soutien du ministère de la Culture et de la Communication et de nombreux mécénes. Elle est inaugurée le jeudi 10 juillet 2014 en présence de plusieurs personnalités.

STEPHANE BALKENHOL, sculpteur allemand né le 10 février 1957 à Fritzlar (Hesse), a fait ses études auprès d'Ulrich Rückriem à l'École des Beaux-Arts de Hambourg et enseigne aujourd'hui la sculpture à l'Académie des Beaux-Arts de Karlsruhe. Ses oeuvres ont été mises à l'honneur lors d'expositions à fort retentissement, dans les plus grands musées du monde.

Au début des années 1980, Stephan Balkenhol réinvente la sculpture figurative. Ses œuvres suivent la technique traditionnelle de la sculpture en bois polychrome. Grand passionné de la matière, c’est l'un des plus grands sculpteurs contemporains. Stephan Balkenhol taille le bois brut, en laissant apparentes les traces de ciseau, les imperfections, les fissures, les nœuds. Sans polissage, rendues très rugueuses par la taille, les sculptures sont ensuite partiellement recouvertes de couleurs vives. Le support reste visible puisque les parties correspondant à la peau ne sont pas traitées. Personnage et socle font corps, taillés dans un même morceau. Pour ses oeuvres en extérieur, l'artiste réalise des modèles en terre glaise ou plâtre, qui sont alors coulés en bronze et repeints.

Les sculptures de Stephan Balkenhol représentent des personnages contemporains aux visages inexpressifs, dans des poses presque hiératiques empreintes de sérénité. Sans effets grandiloquents, le travail formel accompli par Balkenhol les rend à la fois puissants et massifs, fragiles et élancés.

Ce sculpteur allemand a acquis une renommée internationale. Des liens forts unissent l'artiste à la France ; il y a ainsi un atelier à Meisenthal (Moselle) où il officie également comme directeur artistique de la halle verrière programmant des d'artistes réputés tels que Jan Fabre, Daniel Buren, Panaramenko mais également prochainement Erwin Wurm (29 juin) et Richard Long (2015).

Gare de Metz
1 place Général-de-Gaulle, 57000 Metz

Ministère de la Culture et de la Communication
www.culture.gouv.fr

06/07/14

Les années 50, La mode en France, 1947-1957, Palais Galliera, Paris

Les années 50, La mode en France, 1947-1957
Palais Galliera, Paris
12 juillet - 2 novembre 2014

Guêpières, jupons, jupes à corolle, escarpins pointus, imprimés fleuris ou rayés de couleurs vives, tailleurs à jupe « crayon » et taille de guêpe, robes bustiers-fourreaux, robes de cocktail, broderies rocailles de cristaux : telle est la couture des années 1950. A la même époque, une mode décontractée – pulls moulants, pantalon corsaires et jeans – est portée par la génération du baby-boom.

Début 1947, Christian Dior lance la première collection de sa maison de couture. Il jette aux orties l’image de la « femme-soldat à la carrure de boxeur » : la guerre est finie ! Apparaissent, chics et féminines, les femmes fleurs à la poitrine marquée, à la taille soulignée et au ventre creusé, aux hanches arrondies et à la jupe ample… Aussitôt, Carmel Snow, rédactrice en chef de Harper’s Bazaar, baptise cette collection « New Look ». Cette silhouette « sablier » si généreuse en tissu fait scandale en même temps qu’elle connaît un succès fulgurant et devient emblématique de la décennie.

D’autres styles concurrents sont tout aussi remarquables : la ligne Balenciaga, dite « tonneau », au volume s’évasant dans le dos et autour de la taille ou encore, à l’opposé du New Look, la ligne Chanel au tailleur droit et strict qui crée la rupture dès 1954.

Ces années 1950 sont décisives pour la haute couture française qui, fragilisée depuis la crise de 1929 et la guerre, renaît pour devenir éternelle… Il suffit d’égrener le chapelet mythique des noms de maisons parisiennes devenues « patrimoine national » : Jacques Heim, Chanel, Schiaparelli, Balenciaga, Jacques Fath pour les plus anciennes ; Pierre Balmain, Christian Dior, Jacques Griffe, Hubert de Givenchy, Pierre Cardin nouvellement apparues... Paradoxalement, cette puissance de la mode française repose autant sur le prestige de ces noms synonymes de luxe, d’élégance et d’innovation que sur la capacité de la profession à se convertir au révolutionnaire prêt-à-porter. Dès 1950, « Les Couturiers Associés » – Jacques Fath, Robert Piguet, Paquin, Carven et Jean Dessès – fondent la première société spécialisée dans la diffusion sous licence de prêt-à-porter de couturiers.

Issues des collections du Palais Galliera, griffées des plus célèbres couturiers ou de maisons aujourd'hui tombées dans l'oubli (Jean Dessès, Madeleine Vramant, Lola Prusac), les pièces exceptionnelles de cette exposition retracent, en quelque 100 modèles et accessoires, l'évolution de la silhouette de 1947 à 1957, de la naissance du New Look à la disparition de Christian Dior et l’avènement d’Yves Saint Laurent.

Dans les années 1950, couture et prêt-à-porter sont non seulement l’un des premiers secteurs économiques en France mais aussi un laboratoire de la mode. C’est l’âge d’or de la haute couture et Paris regagne son titre de capitale mondiale de la mode.

Commissariat de l'exposition :
Olivier Saillard, directeur du Palais Galliera
Alexandra Bosc, conservateur du patrimoine

PALAIS GALLIERA
MUSÉE DE LA MODE DE LA VILLE DE PARIS
10 avenue Pierre Ier de Serbie, 75016 Paris

04/07/14

Concours Photo SNCF 2014 : Ma ville vue du train

Concours Photo SNCF été 2014 


SNCF organise, du 1er juillet au 15 septembre 2014, l’opération « Ma ville vue du train », un concours photo national mettant à l’honneur les gares de plusieurs villes de France. Pour cette 4ème édition, SNCF donne un coup de projecteur aux villes de Clermont-Ferrand (63), Reims (51) et Toulouse (31). 

Depuis 2011, l’opération « Ma Ville Vue du Train » s’est imposée comme l'un des concours photo incontournables de l’été. Comme chaque année, SNCF invite les habitants et les voyageurs de passage dans l’une des trois 
villes partenaires à immortaliser des scènes en gare ou dans le train sur le site mavillevuedutrain.com. Les occasions ne manqueront pas ! 

Avec « Ma Ville Vue du Train », l’objectif de SNCF est de promouvoir le patrimoine historique et culturel des villes de France. L’occasion également pour le public de devenir ambassadeur de chacune des 3 villes le temps d’un concours photo national. 

Pour participer, rien de plus simple. Il suffit de s’inscrire sur le site mavillevuedutrain.com et de déposer un ou plusieurs clichés de scènes en gare ou dans le train, de voyageurs ou de paysages. La seule condition 
est d’intégrer un élément de l’univers ferroviaire. Qu’elles soient récentes ou plus anciennes, les photos devront être des productions personnelles. 

A l’issue du concours, deux prix seront décernés dans chacune des trois villes : le prix des internautes, grâce aux votes en ligne, et le prix du jury. Les meilleurs photographes remporteront 500€ de bons voyage. Leur photo sera également exposée dans l’un des lieux emblématiques de la ville lors de l’exposition photographique organisée pour clôturer l’événement. 

01/07/14

Kazimir Malevich at Tate Modern, London

Malevich
Tate Modern, London
16 July – 26 October 2014

Kazimir Malevich (1878–1935) was a radical, mysterious and hugely influential figure in modern art, who lived and worked through one of the most turbulent periods in twentieth century history. Tate Modern will present the first major Malevich retrospective for almost twenty-five years. This groundbreaking exhibition will draw on the world’s greatest collections of his work to offer an expansive view of his career in its entirety.

Having come of age in Tsarist Russia, Malevich witnessed the October Revolution first-hand. His early experiments as a painter led him towards the cataclysmic invention of Suprematism, a bold visual language of abstract geometric shapes and stark colours, epitomised by the Black Square. A definitively radical gesture, it was revealed to the world after months of secrecy and was hidden again for almost half a century after its creator’s death. It sits on a par with Duchamp’s ‘readymade’ as a game-changing moment in twentieth century art and continues to inspire and confound viewers to this day.

Starting from his early paintings of Russian landscapes, agricultural workers and religious scenes, visitors will see Malevich’s journey towards abstract painting and his iconic Suprematist compositions, including almost all the surviving paintings from the legendary 0.10 exhibition. The show will explore his collaborative involvement with architecture and theatre, including his designs for the avant-garde opera Victory over the Sun. The exhibition will also follow his temporary abandonment of painting in favour of teaching and writing, and his much-debated return to figurative painting in later life.

Malevich’s work tells a fascinating story about the dream of a new social order, the successes and pitfalls of revolutionary ideals, and the power of art itself. This exhibition will, for the first time, offer visitors a chance to trace his groundbreaking developments not only through well-known masterpieces but also through earlier and later work, sculpture, design objects, and rarely-seen prints and drawings.

Tate Modern’s exhibition is made possible by a unique collaboration between the Stedelijk Museum and Khardzhiev Foundation in Amsterdam and the Costakis Collection in Thessaloniki, enriched with key loans from public and private collections around the world, including the State Russian Museum, St Petersburg; State Tretyakov Gallery, Moscow; MoMA, New York; and the Centre Pompidou, Paris. It will also bring together the largest number of Malevich’s works on paper ever to be displayed. Unprecedented in scope, the exhibition will shed new light on his career, from his participation in the quest for a new society to his confrontation with the Stalinist regime.

Malevich is curated at Tate Modern by Achim Borchardt-Hume, Head of Exhibitions and Iria Candela, Curator, International Art, with Fiontan Moran, Assistant Curator. The exhibition is accompanied by a fully-illustrated catalogue from Tate Publishing and a programme of talks and events in the gallery. It is organised by Tate Modern in collaboration with the Stedelijk Museum, Amsterdam and the Art and Exhibition Hall of the Federal Republic of Germany, Bonn, with each venue presenting different aspects of Malevich’s remarkable career from October 2013 to October 2014.

TATE MODERN
www.tate.org.uk