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16/03/11

Exposition Rétrospective ARMAN Bale 2011 - Musée Tinguely


Exposition rétrospective : ARMAN 
Musée Tinguely, Bâle 
Commissaire de l'exposition : Jean-Michel Bouhours 
Jusqu'au 15 mai 2011 

Le MUSEE TINGUELY, BALE, expose jusqu'au 15 mai 2011 une importante RETROSPECTIVE ARMAN (1928-2005). L’exposition (qui a débutée le 16 février) a été réalisée en collaboration avec le Centre Pompidou de Paris où elle a recontrée un beau succès (22 septembre 2010 - 17 janvier 2011). Avec quelques 80 œuvres provenant de musées et collections particulières ainsi qu’une sélection de films projetés en grand format, de bandes sonores et de documents divers, cette deuxième étape de l’exposition à Bâle propose en sept volets un regard unique sur le travail de l’artiste, du début des années 1950 jusqu’à sa période tardive dans les années 1990. Cinq ans après la mort de l’artiste, c’est la première fois qu’un musée suisse lui consacre une telle rétrospective. Après Yves Klein (1999), Daniel Spoerri (2001) et Niki de Saint Phalle (2003), le Musée Tinguely présente désormais un autre membre des Nouveaux Réalistes. 

En sept parties l’exposition montre les principaux groupes d’œuvres de l’artiste, à commencer par ceux peut-être moins connus que sont les Cachets et les Allures d’Objets, réalisés sur papier et sur toile dans la deuxième moitié des années 1950. Au cœur de l’exposition figurent les formulations artistiques provocantes avec lesquelles Arman réagit à la société de consommation : ce sont ses célèbres Poubelles et Accumulations, dans lesquelles il érige en œuvres d’art des détritus et autres objets quotidiens usagés, placés sous verre ou plexiglas. On retrouvera également des travaux issus de la série des Coupes et des Colères, ainsi que des Combustions et des Inclusions dans lesquelles, à partir du début des années 1960, l’artiste aborde sous des angles divers les notions de destruction, de déconstruction et de transformation des objets quotidiens. L’exposition propose enfin une sélection des monumentales Accumulations Renault, commandées par Renault et réalisées à la fin des années 1960 à partir de pièces automobiles sorties d’usine, ainsi que quelques peintures d’Arman lui-même et des inclusions de tubes de peinture. Celles-ci exprimeront de la fin des années 1960 jusqu’à son œuvre tardive à la fin des années 1990, ses questionnements sur la peinture abstraite et informelle.  

Ses réalisations des années 1960 et 1970 sont d’une actualité frappante, dans la mesure où les Accumulations, les Colères (qui procèdent à la destruction d’un objet), mais surtout les Poubelles peuvent être comprises comme les traces archéologiques de notre société de consommation – avant même que la dégradation de la planète ne devienne, depuis les années 1990, l’un des thèmes majeurs de notre époque. 

ARMAN ET LE NOUVEAU REALISME 

Arman comptait parmi les membres fondateurs des Nouveaux Réalistes, groupe d’artistes d’après-guerre sans doute le plus important, qui influencera longtemps l’art contemporain. Les artistes de la génération de Tinguely et d’Arman se situent en effet à un tournant où l’abstraction moderne dans la peinture est proclamée révolue. Aussi le MANIFESTE DE NOUVEAU REALISTE (1960) se dresse en des termes incisifs contre l’Informel et l’Expressionnisme abstrait, qui sont les tendances artistiques alors dominantes dans le monde de l’art parisien. Dans ce manifeste formulé par RESTANY, on peut lire entre autres : « Ce fut la peinture de chevalet qui accusa le coup, faisant s’évanouir les dernières illusions subsistantes quant au monopole des moyens d’expression traditionnels ». Le Nouveau Réalisme quant à lui prône « la passionnante aventure du réel perçu en soi », or cette aventure, toujours selon Restany, consiste en :
« l’introduction d’un relais sociologique au stade essentiel de la communication. La sociologie vient au secours de la conscience et du hasard, que ce soit au niveau de la ferraille compressée, du choix ou de la lacération de l’affiche, de l’allure d’un objet, d’une ordure de ménage ou d’un déchet de salon, du déchaînement de l’affectivité mécanique, de la diffusion de la sensibilité chromatique au-delà des limites logiques de sa perception. » RESTANY, 1960
Arman lui-même qualifiait l’objet et le geste comme ses principaux moyens d’expression : 
« J’affirme que l’expression des détritus, des objets, possède sa valeur en soi, directement, sans volonté d’agencement esthétique les oblitérant et les rendant pareils aux couleurs d’une palette ; en outre, j’introduis le sens du geste global sans rémission ni remords. »  ARMAN, 1960 
ARMAN, SON OEUVRE DANS LES ANNEES 1950 

Au sein de l’œuvre qu’Arman réalise à ses débuts (dans la deuxième moitié des années 1950, peu considérée jusqu’à présent), apparaissent déjà les principaux procédés artistiques qui détermineront tout son travail : le geste répétitif ainsi que l’utilisation systématique d’objets manufacturés. 

L’intérêt qu’Arman porte à l’objet lui vient d’abord de la peinture et de la musique concrète, qu’il étudia en profondeur. Il est également influencé par des artistes des années 1920, notamment comme Kurt Schwitters, Hendrik Nicolaas Werkman ou Marcel Duchamp. Vers le milieu des années 1950, il est proche d’Yves Klein, l’inventeur de l’« International Klein Blue » et lui aussi originaire de Nice ; il conçoit alors des œuvres sur papier et sur toile, les fameux Cachets et Allures d’objets. Dans ses Cachets, il renonce à la peinture de l’Ecole de Paris et couvre sa toile d’empreintes tamponnées, à la manière du « all-over » et de l’« écriture automatique ». Dans les Allures d’objets – l’expression renvoie à la musique de Pierre Schaeffer –, il jette avec élan sur la toile des objets plongés dans la peinture, formant ainsi au hasard des tracés de compositions plastiques et abstraites. Avec ses Cachets et ses Allures d’objets, Arman apporte en quelque sorte une réponse provocante à l’informel et à l’expressionnisme abstrait alors prééminents.   

L'OBJET CHEZ ARMAN : ACCUMULATIONS, INCLUSIONS, COMBUSTIONS...

Au cours du XXe siècle, l’histoire de l’art assiste à une esthétisation et muséalisation de l’objet quotidien. Ce phénomène est étroitement lié à l’évolution de la société de consommation et à la transformation de plus en plus rapide de nos univers visuels et virtuels. 

Considérablement influencé par MARCEL DUCHAMP et son concept du READY-MADE, Arman fait des objets quotidiens son vecteur d’expression artistique ; il sonde au niveau esthétique les différences et analogies qui existent entre l’objet et la peinture. Les Poubelles et les Accumulations sont des entassements d’objets usés, inutilisés et jetés dans des contenants transparents auxquels l’artiste donne des titres poétiques et souvent polysémiques. Avec Le Plein, Arman réalise en 1960 une action-déchets révolutionnaire à la Galerie d’Iris Clert, dont les salles sont remplies jusqu’au plafond de détritus et d’objets courants. Dans les Coupes et les Colères, là aussi, il coupe, détruit et démonte l’objet quotidien. Les objets qu’il choisit (bien souvent des instruments de musique) relèvent clairement du mode de vie bourgeois. Comme dans les Accumulations, il met en scène le principe même de la présentation, de la chose montrée. Les couches superposées de ces objets qui nous sont familiers révèlent la teneur de ces derniers sous un angle étrange et nouveau. 

Dans ses Inclusions, Arman coule pour l’éternité des objets dans de la résine ; dans les Combustions, ils sont calcinés et figés, comme les symboles de la fugacité. L’artiste donne ainsi une représentation matérialisée du temps qui s’arrête : l’acte de la création, de la destruction et de la déconstruction ne sont plus qu’un seul et même geste. L’œuvre d’Arman illustre à la perfection l’art de la destruction des années 1960 ; après les dadaïstes, cette rupture avec la tradition artistique au XXe siècle est sans doute la plus radicale. 

L’œuvre d’Arman montre le revers du consumérisme et du « tout jetable ». Son art marque un refus fondamental des principes artistiques courants que sont à cette époque la reproduction et la représentation de la réalité. Même aujourd’hui, alors que les limites de la notion d’art sont encore repoussées, il nous arrive d’être troublés à la vue dans un musée d’œuvres puisant dans les éléments familiers de l’univers quotidien, présent ou passé : instruments de musique, rasoirs, chaussures à talon, masques à gaz, vieilles machines à écrire Underwood ou tubes de radio, voire le contenu d’une poubelle – tout cela, Arman le présente sous forme d’œuvres d’art et le met en vitrines. 

Arman lui-même insiste sur le fait que ses Accumulations ne visent pas à isoler un objet quotidien de son contexte fonctionnel habituel pour lui conférer une signification autre. Au contraire, par l’entassement et la multiplication d’un seul et même objet, il entend révéler la corrélation entre son procédé artistique et les méthodes du monde industriel : « Automation, travail à la chaîne et aussi mise au rebut en série, créant des strates et des couches géologiques pleines de toute la force du réel. »   

ARMAN : CONCEPTS ARTISTIQUES ET ACTIONS FILMEES

Parmi les points forts de l’exposition, il convient de mentionner la projection grand format de films comme Objets animés (1959-1960, de Jacques Brissot) ou Sanitation (1972, de Jean-Pierre Mirouze), tous deux basés sur des idées d’Arman. Ces films entretiennent un dialogue captivant avec les différentes œuvres exposées et constituent à la fois une parenthèse importante dans la conception de l’exposition. Non seulement ils nous montrent l’intérêt obsessif qu’Arman voue à l’objet, avec tout ce que celui-ci a d’intrinsèque, mais ils éclairent en outre les positions spirituelles qui sous-tendent le travail de l’artiste. Sanitation retrace le mouvement des objets de consommation dans le Manhattan des années 1970 : la caméra suit des marchandises, du lieu d’achat jusqu’au gigantesque dépôt d’ordures sur Staten Island, avec la Statue de la Liberté se dressant au fond. Le visiteur peut ainsi reconstituer dans le temps, et de façon tangible, le procédé artistique d’Arman, de la fonctionnalité initiale de l’objet trouvé au sein de notre société de consommation jusqu’à l’accomplissement de séries telles que Poubelles et Ordures organiques. L’extrait montré au ralenti de NBC Rage (1961), une des actions de Colère où l’artiste fracasse une contrebasse sur une planche en bois, permet par ailleurs de mieux saisir la signification essentielle du geste physique virulent et éphémère qui s’exprime dans l’œuvre. Un autre film, Conscious Vandalism, montre une Colère réalisée en 1975 à la John Gibson Gallery de New York avec la destruction d’un intérieur bourgeois, dont les restes sont montrés à Bâle dans une salle à part. Ces actions spectaculaires font l’effet d’un épisode cathartique au sein de l’œuvre d’Arman. 

CATALOGUE DE L'EXPOSITION

A l’occasion de cette exposition paraît une monographie richement illustrée (en allemand et français), avec des contributions de Jean-Michel Bouhours, Umberto Eco, Barbara Rose, Emmanuelle Ollier, Jaimey Hamilton, Renaud Bouchet, Marcelin Pleynet, Michel Giroud, Marion Guibert et Olivier Cinqualbre, 364 pages, 52 CHF/ 43 € 

Exposition réalisée par le Centre Pompidou, Paris. Alain Seban, Président du Centre Pompidou / Alfred Pacquement, Directeur du MNAM/CCI / Jean-Michel Bouhours, Commissaire de l’exposition, en collaboration avec le Musée Tinguely, Bâle. L’exposition « Arman » a été réalisée avec le soutien de l’INA, Institut national de l’audiovisuel. 

MUSEE TINGUELY, BALE 
MUSEUM TINGUELY, BASEL
Paul Sacher-Anlage 1 
4002 Basel

Horaires d’ouverture : tous les jours, sauf le lundi, de 11h à 18h 

08/12/96

Arman et l’Art Africain, Exposition au Musée National des Arts d'Afrique et d'Océanie, Paris

Arman et l’Art Africain
Musée National des Arts d'Afrique et d'Océanie, Paris
4 décembre 1996 - 17 février 1997

Cette exposition, réalisée par le Musée d'Arts Africains, Océaniens, Amérindiens de Marseille, est organisée à Paris par la Réunion des Musées Nationaux et le musée national des Arts d’Afrique et d’Océanie.

Le sculpteur Arman (Armand Fernandez, né en 1928) s’intéresse aux arts dits “primitifs” depuis les années 50, au moment où il les découvre dans deux expositions, à Paris et à Cannes ; c’est à cette époque qu’il achète, aux Puces à Nice, son premier objet africain, un masque dan. Il commence alors sa collection, qui compte aujourd’hui quelques centaines de pièces, une collection composée, dit Arman, “de plusieurs parties : des coups de coeur, c’est-à-dire des pièces qui m’ont intéressé esthétiquement, dont j’ai eu envie ; mais aussi des sortes de gestes systématiques, d’accumulations, avec l’idée de mettre des choses du même type ensemble, en suivant toujours ce dessein, qui est le mien dans beaucoup de mes oeuvres, celui de l’accumulation”.

Arman collectionne également des oeuvres d’art océanien et divers objets : des armures japonaises, des radios des années cinquante, des voitures anciennes, des couteaux, des stylos... On voit ainsi que, chez lui, la notion de collection rejoint bien celle d’accumulation, pour autant que l’on accorde à cette dernière une fonction qualitative et esthétique, et pas seulement quantitative. La collection-accumulation révèle à la fois le regard toujours plus aigu de l’amateur et celui de l’artiste en quête d’une approche nouvelle de l’oeuvre d’art, où la notion de série joue un rôle important.

La collection d’art africain d’Arman réunit plusieurs ensembles exceptionnels :

- une série de pièces du Gabon, que l’artiste dit être celles qu’il préfère : des masques fang et des figures de reliquaire kota ;
- des fétiches à clous kongo (provenant de la région de l’embouchure du fleuve Zaïre) qui évoquent, d’une certaine façon, le travail du sculpteur français ; 
- des masques-heaumes mendé (Sierra Leone et Liberia) dont l’intérêt n’est sans doute pas assez reconnu aujourd’hui.

A ces ensembles s’ajoutent de nombreuses et remarquables pièces isolées : masque kuba-kété (Zaïre), statue dogon (Mali), statue mumuyé (Nigéria)... 

En tout l’exposition présente 183 oeuvres, avec 63 ethnies représentées : Anang, Baga, Bamana, Bamiléké, Baoulé, Basikasingo, Beembé, Bété, Bijogo, Bobo, Bwa, Dan, Dogon, Fang, Guro, Hemba, Ibibio, Idoma, Igbo, Kongo, Konso, Kota, Kota-Mahongwé, Kuba, Kulango, Kuyu, Kwélé, Lobi, Luba, Lulua, Makonbé, Mama, Mambila, Mau, Mayombé, Mbala, Mbembé, Mbolé, Mboyé, Mendé, Mossi, Mumuyé, Nuna, Ovimbundu, Owé, Pendé, Pounou, Sakalava, Salampasu, Sénoufo, Songyé, Tabwa, Téké, Tetela, Toma, Tshokwé, Tsogho, Urhobo, Wongo, Yaka, Yaouré, Yoruba, Zulu.
“Quand j’ai découvert les chefs-d’oeuvre d’autres cultures, des cultures dites “primitives”, j’ai été soulagé d’avoir la confirmation de cette idée que l’homme est partout le même : un bébé né dans une certaine culture mais élevé dans une autre l’absorbe comme une éponge, il appartient à la nouvelle culture dans laquelle il est élevé. Nous avons donc tous à peu près le même matériel de base, que ce soit dans la peinture ou dans la statuaire [...]” (Arman, entretien avec Monique Barbier-Mueller, dans le catalogue de l’exposition).
L'exposition a d’abord été présentée à Marseille, au musée d'Arts Africains, Océaniens et Amérindiens (Chapelle de la Vieille Charité) du 23 juin au 30 octobre 1996. Après Paris, la prochaine étape sera Cologne du 13 mars au 15 juin 1997.

Commissaires à Marseille : Alain Nicolas, directeur du Musée d’Arts Africains, Océaniens, Amérindiens, Marianne Sourrieu, attachée de conservation
Commissaires à Paris : Etienne Féau, conservateur au musée des Arts d’Afrique et d’Océanie, chef de la section Afrique, Hélène Joubert, section Afrique

Arman et l'Art Africain
ARMAN ET L’ART AFRICAIN
Catalogue de l’exposition
Coédition RMN/Musées de Marseille
279 pages, 264 illustrations noir et blanc, 180 illustrations couleur

Sommaire du catalogue

• Alain Nicolas, L'art Africain et la manière
• Jean-Hubert Martin, La sagacité de l'artiste
• Jacques Kerchache, Amateur, accumulateur, collectionneur, connaisseur
• Interview : Arman / Alain Nicolas
• Une rencontre : Monique Barbier-Mueller / Arman
• Catalogue des oeuvres : Photos de Gérard Bonnet
• Notices : Textes de Anne-Marie Bouttiaux-Ndiaye, Luc de Heusch, Els De Palmenaer, Hélène Joubert, Jacques Lombard, Alain Nicolas, Louis Perrois, Christopher Roy, Gustaaf Verswijver. Historique et bibliographie des objets par Marianne Sourrieu
• Bibliographie des auteurs
• Biographie d’Arman
• Liste des oeuvres exposées

CD-Rom : Arman, Collection d'Art Africain

Un CD-Rom a également été réalisé à l'occasion de l'exposition. Ce CD-Rom présente les 300 pièces de la collection d’art africain d’Arman. Accessible interactivement, chacune de ces pièces peut être admirée et étudiée à partir d’images fixes et de vidéos, accompagnés de notices en hypertexte. Un module spécifique est consacré aux réflexions d’Arman sur les relations qu’il entretient, dans son travail, avec l’art africain, et sur son parcours de collectionneur. Le programme inclut aussi un historique du primitivisme dû à Alain Nicolas, conservateur en chef au musée d’Arts Africains, Océaniens et Amérindiens de Marseille : on y apprend que Dürer fut le premier amateur d’arts dits “primitifs”, on y découvre le cabinet de curiosités de François 1er et les grandes collections d’artistes et d’écrivains du XXème siècle (Braque, Derain, Léger, Breton, Tzara, Eluard)...

Composition du CD-Rom 
• plus de 10 000 photographies 
• plus de 2 heures de commentaires d’Arman 
• 10 minutes d’extraits de films ethnographiques en vidéo
• plus de 2000 pages de texte
Coédition ARTE Editions / Hypervision
Coproduction Hypervision / ARTE Editions / Musée d’Arts Africains, Océaniens et Amérindiens de Marseille / Office Régional de la Culture-Région Provence-Alpes-Côte d’Azur / avec le soutien de la Traditional Art Foundation de New York, du Centre Européen de Recherche et Développement Multimédia de Marseille, de l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales et de la Ville de Marseille
Distribution : Réunion des musées nationaux
Format : MacIPC
Langues : Français, anglais et allemand sur le même CD-Rom

MUSÉE NATIONAL DES ARTS D’AFRIQUE ET D’OCÉANIE
293 avenue Daumesnil, 75012 Paris