Showing posts with label FLV. Show all posts
Showing posts with label FLV. Show all posts

04/04/25

David Hockney @ Fondation Louis Vuitton, Paris - Une exposition majeure avec plus de 400 oeuvres de 1955 à 2025

David Hockney, 25
Fondation Louis Vuitton, Paris
9 avril - 31 août 2025

David Hockney - Fondation Louis Vuitton
David Hockney
"Winter Timber" 2009
Oil on 15 canvases (36 x 48" each)
274.32 x 609.6 cm (108 x 240 Inches)
© David Hockney
Photo Credit: Jonathan Wilkinson

La Fondation Louis Vuitton invite DAVID HOCKNEY, l’un des artistes les plus influents des XXe et XXIe siècles, à investir l’ensemble de ses espaces d’exposition. Cette présentation, inédite par son contenu comme par son ampleur, de plus de 400 œuvres de 1955 à 2025 rassemble, outre un fonds majeur provenant de l’atelier de l’artiste et de sa fondation, des prêts de collections internationales, institutionnelles ou privées. L’exposition réunit des créations réalisées avec les techniques les plus variées – des peintures à l’huile ou à l’acrylique, des dessins à l’encre, au crayon et au fusain, mais aussi des œuvres numériques (dessins photographiques, à l’ordinateur, sur iPhone et sur iPad) et des installations vidéo.

David Hockney s’est totalement impliqué dans la réalisation de cette exposition. Il a lui-même choisi, en collaboration avec son compagnon et studio manager, Jean-Pierre Gonçalves de Lima, de centrer l’exposition sur les vingt-cinq dernières années de son œuvre sans omettre les œuvres « mythiques » de ses débuts, proposant ainsi une immersion dans son univers, couvrant sept décennies de création. Il a voulu suivre personnellement la conception de chaque séquence et de chaque salle, dans un dialogue continu avec son assistant Jonathan Wilkinson. 
David Hockney déclare : « Cette exposition est particulièrement importante pour moi, car c’est la plus grande que j’aie jamais eue – les onze galeries de la Fondation Louis Vuitton ! Quelques-unes de mes toutes dernières peintures, auxquelles je suis en train de travailler, y seront présentées. Ça va être bien, je crois. »[ 1]
L’exposition « David Hockney, 25 » montre combien ces dernières années témoignent du renouvellement permanent de ses sujets et de ses modes d’expression. La capacité de l’artiste à toujours se réinventer à travers des nouveaux media est en effet exceptionnelle. D’abord dessinateur, passé maître dans toutes les techniques académiques, il est aujourd’hui un des champions des nouvelles technologies.

David Hockney - Fondation Louis Vuitton
David Hockney
"Portrait of My Father" 1955
Oil on canvas
50.8 x 40.6 cm (20 x 16 Inches)
© David Hockney
Photo Credit: Richard Schmidt
The David Hockney Foundation

David Hockney - Fondation Louis Vuitton
David Hockney
"A Bigger Splash" 1967
Acrylic on canvas
242.5 x 243.9 x 3 cm (96 x 96 x 1.181 Inches)
© David Hockney
Tate, U.K.

David Hockney - Fondation Louis Vuitton
David Hockney
"Portrait of an Artist (Pool with Two Figures)" 1972
Acrylic on canvas
213.36 x 304.8 cm (84 x 120 Inches)
© David Hockney
Photo Credit: Art Gallery of New South Wales / Jenni Carter

David Hockney - Fondation Louis Vuitton
David Hockney
"Christopher Isherwood and Don Bachardy" 1968
Acrylic on canvas
212.09 x 303.53 cm (83.5 x 119.5 Inches)
© David Hockney
Photo Credit: Fabrice Gibert

Sont réunies au rez-de-bassin des œuvres emblématiques des années 1950 aux années 1970 – depuis ses débuts à Bradford (Portrait of My Father, 1955), puis à Londres, jusqu’en Californie. La piscine, thème emblématique, apparaît avec A Bigger Splash, 1967 et Portrait of An Artist (Pool with Two Figures), 1972. Sa série de doubles portraits est représentée par deux peintures majeures : Mr. and Mrs. Clark and Percy, 1970-1971 et Christopher Isherwood and Don Bachardy, 1968.

Puis la nature prend une place toujours plus importante dans le travail de David Hockney à partir de la décennie 1980-1990 – comme en témoigne A Bigger Grand Canyon, 1998 – avant que l’artiste ne regagne l’Europe pour y poursuivre l’exploration de paysages familiers.

David Hockney - Fondation Louis Vuitton
David Hockney
"May Blossom on the Roman Road" 2009
Oil on 8 canvases (36 x 48" each)
182.88 x 487.7 x 0 cm (72 x 192 x 0 Inches)
© David Hockney
Photo Credit: Richard Schmidt

David Hockney - Fondation Louis Vuitton
David Hockney
"Bigger Trees near Warter or/ou Peinture sur 
le Motif pour le Nouvel Age Post-Photographique" 2007
Oil on 50 canvases (36 x 48" each)
457.2 x 1219.2 cm (180 x 480 Inches)
© David Hockney
Photo Credit: Prudence Cuming Associates
Tate, U.K.

Ensuite le cœur de l’exposition renvoie aux 25 dernières années, passées principalement dans le Yorkshire où il redécouvre les paysages de l’enfance, ainsi qu’en Normandie et à Londres. On y assiste à une célébration du Yorkshire, l’artiste faisant d’un buisson d’aubépine une explosion spectaculaire du printemps (May Blossom on the Roman Road, 2009). L’observation du rythme des saisons le mène au paysage hivernal monumental peint sur le motif, exceptionnellement prêté par la Tate de Londres, Bigger Trees near Warter or/ou Peinture sur le Motif pour le Nouvel Âge Post-Photographique, 2007.

David Hockney - Fondation Louis Vuitton
David Hockney
27th March 2020, No. 1
iPad painting printed on paper, mounted on 5 panels
Exhibition Proof 2
364.09 x 521.4 cm (143.343 x 205.276 Inches)
© David Hockney

Dans le même temps, David Hockney poursuit le portrait de ses proches, à l’acrylique ou sur iPad, ponctué de plusieurs autoportraits. L’exposition en compte une soixantaine en galerie 4, associés à des « portraits de fleurs » réalisés à l’iPad mais insérés dans des cadres traditionnels, créant un trouble dont on retrouve l’effet dans le dispositif qui les réunit au mur, 25th June 2022, Looking at the Flowers (Framed), 2022.

Tout le 1er étage – galeries 5 à 7 - est consacré à la Normandie et à ses paysages. La série 220 for 2020, exécutée uniquement sur iPad, est présentée dans une installation inédite en galerie 5. David Hockney y capte, jour après jour, saison après saison, les variations de la lumière. En galerie 6, faisant suite à cet ensemble, on notera une série de peintures acryliques et le traitement très singulier du ciel animé de touches vibrantes, lointaine évocation de Van Gogh. En galerie 7, un panorama composé de vingt-quatre dessins à l’encre (La Grande Cour, 2019) fait écho à la Tapisserie de Bayeux.

Enfin, le dernier étage est introduit par une série de reproductions remontant au Quattrocento constituant des références importantes pour l’artiste (The Great Wall, 2000). La peinture de David Hockney, qui se nourrit de l’histoire universelle de l’art depuis l’Antiquité, est centrée ici sur la peinture européenne, de la première Renaissance et des peintres flamands jusqu’à l’art moderne. La première partie de la galerie 9 témoigne de ce dialogue avec Fra Angelico, Claude le Lorrain, Cézanne, Van Gogh, Picasso... Puis, le public est invité à traverser l’espace de cette galerie-atelier transformée en salle de danse et de musique, comme David Hockney le fait régulièrement, accueillant chez lui musiciens et danseurs.

Passionné par l’opéra, David Hockney a souhaité réinterpréter ses réalisations pour la scène depuis les années 1970 dans une création polyphonique à la fois musicale et visuelle, en collaboration avec 59 Studio, enveloppant le visiteur dans la salle la plus monumentale de la Fondation Louis Vuitton (galerie 10).

David Hockney - Fondation Louis Vuitton
David Hockney
"After Munch: Less is Known that People Think" 2023
Acrylic on canvas
48 x 72"
© David Hockney
Photo Credit: Jonathan Wilkinson

David Hockney - Fondation Louis Vuitton
David Hockney
"After Blake: Less is Known that People Think" 2024
Acrylic on canvas
72 x 48"
© David Hockney
Photo Credit: Jonathan Wilkinson

L’exposition se clôt par une salle intimiste où seront révélées les œuvres les plus récentes peintes à Londres, où l’artiste réside depuis juillet 2023 (galerie 11). Celles-ci, particulièrement énigmatiques, s’inspirent d’Edvard Munch et de William Blake : After Munch: Less is Known than People Think, 2023, et After Blake: Less is Known than People Think, 2024, où l’astronomie, l’histoire et la géographie rencontrent une forme de spiritualité, selon les propres mots de l’artiste. Il a souhaité y inclure son tout dernier autoportrait.

[1] “This exhibition means an enormous amount because it is the largest exhibition I’ve ever had – 11 rooms in the Fondation Louis Vuitton. Some of the most recent paintings I’m working on now will be included in it, and I think it’s going to be very good.” -- David Hockney

Commissariat de l'exposition :

Suzanne Pagé, directrice artistique de la Fondation Louis Vuitton et commissaire générale
Sir Norman Rosenthal, commissaire invité
François Michaud, conservateur à la Fondation Louis Vuitton, commissaire associé
Assisté par Magdalena Gemra
Avec la collaboration de Jean-Pierre Gonçalves de Lima et de Jonathan Wilkinson, pour le studio David Hockney

Publication

DAVID HOCKNEY
Édité par Norman Rosenthal

Contributions de Suzanne Pagé, Norman Rosenthal, James Cahill, Magdalena Gemra, Anne Lyles, François Michaud, Simon Schama, Donatien Grau, Eric Darragon, Théo de Luca, Fiona Maddocks et Philippe-Alain Michaud. Publié par Thames & Hudson et la Fondation Louis Vuitton. Relié, 25,9 x 30,5 cm, 328 pages, 484 illustrations, ISBN: 9780500030325

FONDATION LOUIS VUITTON
8, avenue du Mahatma Gandhi,
Bois de Boulogne, 75116 Paris

14/11/24

Pop Forever, Tom Wesselmann &... @ Fondation Louis Vuitton, Paris

Pop Forever, Tom Wesselmann &...
Fondation Louis Vuitton, Paris
17 octobre 2024 - 24 février 2025

Scroll down for English version

La Fondation Louis Vuitton présente « Pop Forever, Tom Wesselmann &... » une exposition consacrée au Pop Art, l’un des mouvements artistiques majeurs des années 1960 dont la présence n’a cessé, jusqu’à aujourd’hui, de s’affirmer sur tous les continents et pour toutes les générations. L’exposition est centrée autour de Tom Wesselmann (1931-2004), une des figures de proue du mouvement, au travers d’une sélection de 150 peintures et oeuvres de divers matériaux. Elle regroupera, en outre, 70 oeuvres de 35 artistes de générations et nationalités différentes qui partagent une sensibilité « Pop », allant de ses racines dadaïstes à ses prolongements contemporains, des années 1920 à nos jours.

Outre les travaux de Tom Wesselmann, l’exposition comprend les oeuvres de Derrick Adams, Ai Weiwei, Njideka Akunyili Crosby, Evelyne Axell, Thomas Bayrle, Frank Bowling, Rosalyn Drexler, Marcel Duchamp, Sylvie Fleury, Lauren Halsey, Richard Hamilton, David Hammons, Jann Haworth, Barkley L. Hendricks, Hannah Höch, Jasper Johns, KAWS, Kiki Kogelnik, Jeff Koons, Yayoi Kusama, Roy Lichtenstein, Marisol, Tomokazu Matsuyama, Claes Oldenburg, Meret Oppenheim, Eduardo Paolozzi, Robert Rauschenberg, Martial Raysse, James Rosenquist, Kurt Schwitters, Marjorie Strider, Do Ho Suh, Mickalene Thomas, Andy Warhol, Tadanori Yokoo...
Débordant le cadre d’une simple rétrospective, « Pop Forever, Tom Wesselmann &... contextualisera l’oeuvre de Tom Wesselmann dans l’histoire de l’art et offrira des perspectives passionnantes sur le Pop Art, au passé, au présent et même au futur », selon les commissaires invités de l’exposition Dieter Buchhart et Anna Karina Hofbauer.
À la fin des années 1950, le Pop Art déferle des deux côtés de l’Atlantique, en Amérique du Nord comme en Europe. La bande dessinée, la publicité, le cinéma, les célébrités, les robots ménagers et la presse à scandale deviennent des sujets de peinture, quand ils ne sont pas des peintures en soi, des images photographiques collées ou reproduites mécaniquement sur des toiles. Les oeuvres Pop célèbrent non sans ambiguïté les noces de l’art et de la culture populaire, des musées, des galeries et de l’industrie culturelle.

Sans manifeste et sans frontière, le Pop désigne bien au-delà de la sphère artistique une esthétique qui prévaut encore aujourd’hui. Il est difficile de dire quand commence le Pop et assurément impossible d’en fermer le chapitre. C’est cette hypothèse d’un Pop qui traverse les époques, « Pop Forever », qui sera présentée tout au long d’une exposition double, à la fois rétrospective et exposition thématique. Tom Wesselmann y est plongé dans le climat intellectuel et esthétique du Pop qui a vu émerger son oeuvre et la porte encore aujourd’hui.

Né en 1931, Tom Wesselmann débute la peinture à la fin des années 1950. S’il est admiratif de l’impact visuel des peintres abstraits américains, il embrasse le vocabulaire iconographique de son temps, incorporant la publicité, des panneaux d’affichage, des images et des objets dans son oeuvre. Il poursuit volontairement les genres classiques de la peinture (la nature morte, le nu, le paysage) tout en élargissant l’horizon de son art, tant par ses sujets que par ses techniques. À mi-chemin entre peintures et sculptures, ses oeuvres incorporent aussi des éléments multimédias (lumière, mouvement, son, vidéo). Quant à ses immenses et spectaculaires Standing Still Lifes, à la croisée de la ,peinture et de l’installation, elles ont imposé un format jusque-là inédit. Des premiers collages de Wesselmann en 1959 à ses vastes natures mortes en relief, ses paysages à la lisière de l’abstraction et ses Sunset Nudes de 2004, l’exposition se déploie sur les quatre étages du bâtiment de la Fondation.

Attachée chronologiquement à l’oeuvre de Wesselmann et à ses thématiques, elle développe à partir de son travail un propos plus général sur le Pop Art. Aux Great American Nudes de Wesselmann répondent les icônes américaines de ses contemporains (Evelyne Axell, Jasper Johns, Roy Lichtenstein, Marisol, Marjorie Strider, Andy Warhol). En amont de ses grands collages, on trouve les racines Dada du Pop (Marcel Duchamp, Kurt Schwitters). Quant à sa mise en scène des biens de consommation, elle devance celle des marchandises à l’ère de la mondialisation par Jeff Koons ou Ai Weiwei. Enfin comme en miroir de ses nus et scènes intimes et domestiques figurent les travaux d’une nouvelle génération, dont certains (Derrick Adams, Tomokazu Matsuyama, Mickalene Thomas) réalisés spécifiquement pour l’exposition.

L’exposition bénéficie du soutien de l’Estate Tom Wesselmann ainsi que des prêts d’institutions internationales et de collections privées.

Commissaire générale
Suzanne Pagé, Directrice artistique de la Fondation Louis Vuitton

Commissaires de l'exposition
Dieter Buchhart et Anna Karina Hofbauer, assistés de Tatjana Andrea Borodin

Commissaire associé
Olivier Michelon, Conservateur à la Fondation Louis Vuitton, assisté de Clotilde Monroe

Pop Forever, Tom Wesselmann &...
Gallimard & FONDATION LOUIS VUITTON
Catalogue sous la direction de Dieter Buchhart
et Anna Karina Hofbauer. Préface de Suzanne Pagé,
avec les participations d’Isabelle Dervaux, Olivier
Michelon, Brenda Schmahmann et les entretiens de
Derrick Adams, Tomokazu Matsuyama, Monica Serra,
Mickalene Thomas et Danièle Thompson.
Postface de Jeffrey Sturges.
Format : 25 x 29 cm
Prix : 45€ TTC - ISBN : 9782073068323

Fondation Louis Vuitton presents “Pop Forever, Tom Wesselmann & ...”, an exhibition dedicated to Pop Art, one of the major artistic movements of the 1960s, whose influence continues to be felt across all continents and amongst all generations. The exhibition is centered around Tom Wesselmann (1931-2004) - one of the leading figures of the movement - with a selection of 150 paintings and works in various materials. The exhibition also features 70 works by 35 artists of different generations and nationalities who share a common sensibility for “Pop” - from its Dadaist roots to its contemporary manifestations, and from the 1920s to the present day.

In addition to works by Tom Wesselmann, the exhibition includes works by Derrick Adams, Ai Weiwei, Njideka Akunyili Crosby, Evelyne Axell, Thomas Bayrle, Frank Bowling, Rosalyn Drexler, Marcel Duchamp, Sylvie Fleury, Lauren Halsey, Richard Hamilton, David Hammons, Jann Haworth, Barkley L. Hendricks, Hannah Höch, Jasper Johns, KAWS, Kiki Kogelnik, Jeff Koons, Yayoi Kusama, Roy Lichtenstein, Marisol, Tomokazu Matsuyama, Claes Oldenburg, Meret Oppenheim, Eduardo Paolozzi, Robert Rauschenberg, Martial Raysse, James Rosenquist, Kurt Schwitters, Marjorie Strider, Do Ho Suh, Mickalene Thomas, Andy Warhol and Tadanori Yokoo...
According to the exhibition’s guest curators Dieter Buchhart and Anna Karina Hofbauer, more than just a retrospective, “Pop Forever, Tom Wesselmann &... will contextualize Tom Wesselmann’s work within art history, and offer fascinating perspectives on Pop Art, past, present and even future”. 
In the late 1950s, Pop Art surged on both sides of the Atlantic, in North America and Europe. Comic strips, advertising, cinema, celebrities, food processors and tabloids all became painting subjects. When they were not paintings in themselves, they were photographic images glued or mechanically reproduced onto the canvas. Pop Art celebrates, with a degree of ambiguity, the marriage of art and popular culture, of museums and galleries and the cultural industry. With no manifesto and no boundaries, Pop Art denominates an aesthetic that extends far beyond the artistic realm and prevails to this day. It is difficult to say when Pop Art begins, and certainly impossible to close the chapter on it. It is this premise of a timeless Pop Art, “Pop Forever,” that is presented in a two-pronged exhibition which is simultaneously a retrospective and a thematic show.

Tom Wesselmann is immersed in the intellectual and aesthetic climate of the “Pop” era from which his work emerged, and which continues to frame it to this day. Born in 1931, Tom Wesselmann began painting in the late 1950s. Though an admirer of the visual impact of American abstract painters, he embraced the iconographic vocabulary of his time, incorporating advertising, billboards, images, and objects in his work. He consciously pursued the classical genres of painting (still life, nude, landscape) while broadening the horizons of his art, both in terms of subject matter and technique. Halfway between painting and sculpture, his works also incorporate multimedia elements (light, movement, sound and video). As for his huge, spectacular Standing Still Lifes, at the crossroads between painting and installation, they introduce a format hitherto unseen.

With works ranging from Tom Wesselmann’s first collages in 1959 to his large-scale embossed still lifes, his landscapes - which lie on the fringes of abstraction - and his 2004 Sunset Nudes, the exhibition spans across all four floors of the Fondation’s building. The exhibition, which is chronologically linked to Wesselmann’s works and themes, uses the artist’s work as a starting point to develop a more general presentation of Pop Art. His Great American Nudes in dialogue with the American icons of his contemporaries (Evelyne Axell, Jasper Johns, Roy Lichtenstein, Marisol, Marjorie Strider and Andy Warhol). The Dadaist roots of Pop Art (Marcel Duchamp, Kurt Schwitters) the precursors to his large collages. As for his depictions of consumer goods, they prefigure the representations of merchandise in the age of globalization by Jeff Koons or Ai Weiwei. Finally, his nudes and intimate domestic scenes mirrored by new works from a new generation, some of which (Derrick Adams, Tomokazu Matsuyama and Mickalene Thomas) have been created specifically for the exhibition.

The exhibition is supported by the Estate of Tom Wesselmann and features loans from international institutions and private collections.

FONDATION LOUIS VUITTON - FLV
8, Avenue du Mahatma Gandhi, Bois de Boulogne, 75116 Paris