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04/04/25

David Hockney @ Fondation Louis Vuitton, Paris - Une exposition majeure avec plus de 400 oeuvres de 1955 à 2025

David Hockney, 25
Fondation Louis Vuitton, Paris
9 avril - 31 août 2025

David Hockney - Fondation Louis Vuitton
David Hockney
"Winter Timber" 2009
Oil on 15 canvases (36 x 48" each)
274.32 x 609.6 cm (108 x 240 Inches)
© David Hockney
Photo Credit: Jonathan Wilkinson

La Fondation Louis Vuitton invite DAVID HOCKNEY, l’un des artistes les plus influents des XXe et XXIe siècles, à investir l’ensemble de ses espaces d’exposition. Cette présentation, inédite par son contenu comme par son ampleur, de plus de 400 œuvres de 1955 à 2025 rassemble, outre un fonds majeur provenant de l’atelier de l’artiste et de sa fondation, des prêts de collections internationales, institutionnelles ou privées. L’exposition réunit des créations réalisées avec les techniques les plus variées – des peintures à l’huile ou à l’acrylique, des dessins à l’encre, au crayon et au fusain, mais aussi des œuvres numériques (dessins photographiques, à l’ordinateur, sur iPhone et sur iPad) et des installations vidéo.

David Hockney s’est totalement impliqué dans la réalisation de cette exposition. Il a lui-même choisi, en collaboration avec son compagnon et studio manager, Jean-Pierre Gonçalves de Lima, de centrer l’exposition sur les vingt-cinq dernières années de son œuvre sans omettre les œuvres « mythiques » de ses débuts, proposant ainsi une immersion dans son univers, couvrant sept décennies de création. Il a voulu suivre personnellement la conception de chaque séquence et de chaque salle, dans un dialogue continu avec son assistant Jonathan Wilkinson. 
David Hockney déclare : « Cette exposition est particulièrement importante pour moi, car c’est la plus grande que j’aie jamais eue – les onze galeries de la Fondation Louis Vuitton ! Quelques-unes de mes toutes dernières peintures, auxquelles je suis en train de travailler, y seront présentées. Ça va être bien, je crois. »[ 1]
L’exposition « David Hockney, 25 » montre combien ces dernières années témoignent du renouvellement permanent de ses sujets et de ses modes d’expression. La capacité de l’artiste à toujours se réinventer à travers des nouveaux media est en effet exceptionnelle. D’abord dessinateur, passé maître dans toutes les techniques académiques, il est aujourd’hui un des champions des nouvelles technologies.

David Hockney - Fondation Louis Vuitton
David Hockney
"Portrait of My Father" 1955
Oil on canvas
50.8 x 40.6 cm (20 x 16 Inches)
© David Hockney
Photo Credit: Richard Schmidt
The David Hockney Foundation

David Hockney - Fondation Louis Vuitton
David Hockney
"A Bigger Splash" 1967
Acrylic on canvas
242.5 x 243.9 x 3 cm (96 x 96 x 1.181 Inches)
© David Hockney
Tate, U.K.

David Hockney - Fondation Louis Vuitton
David Hockney
"Portrait of an Artist (Pool with Two Figures)" 1972
Acrylic on canvas
213.36 x 304.8 cm (84 x 120 Inches)
© David Hockney
Photo Credit: Art Gallery of New South Wales / Jenni Carter

David Hockney - Fondation Louis Vuitton
David Hockney
"Christopher Isherwood and Don Bachardy" 1968
Acrylic on canvas
212.09 x 303.53 cm (83.5 x 119.5 Inches)
© David Hockney
Photo Credit: Fabrice Gibert

Sont réunies au rez-de-bassin des œuvres emblématiques des années 1950 aux années 1970 – depuis ses débuts à Bradford (Portrait of My Father, 1955), puis à Londres, jusqu’en Californie. La piscine, thème emblématique, apparaît avec A Bigger Splash, 1967 et Portrait of An Artist (Pool with Two Figures), 1972. Sa série de doubles portraits est représentée par deux peintures majeures : Mr. and Mrs. Clark and Percy, 1970-1971 et Christopher Isherwood and Don Bachardy, 1968.

Puis la nature prend une place toujours plus importante dans le travail de David Hockney à partir de la décennie 1980-1990 – comme en témoigne A Bigger Grand Canyon, 1998 – avant que l’artiste ne regagne l’Europe pour y poursuivre l’exploration de paysages familiers.

David Hockney - Fondation Louis Vuitton
David Hockney
"May Blossom on the Roman Road" 2009
Oil on 8 canvases (36 x 48" each)
182.88 x 487.7 x 0 cm (72 x 192 x 0 Inches)
© David Hockney
Photo Credit: Richard Schmidt

David Hockney - Fondation Louis Vuitton
David Hockney
"Bigger Trees near Warter or/ou Peinture sur 
le Motif pour le Nouvel Age Post-Photographique" 2007
Oil on 50 canvases (36 x 48" each)
457.2 x 1219.2 cm (180 x 480 Inches)
© David Hockney
Photo Credit: Prudence Cuming Associates
Tate, U.K.

Ensuite le cœur de l’exposition renvoie aux 25 dernières années, passées principalement dans le Yorkshire où il redécouvre les paysages de l’enfance, ainsi qu’en Normandie et à Londres. On y assiste à une célébration du Yorkshire, l’artiste faisant d’un buisson d’aubépine une explosion spectaculaire du printemps (May Blossom on the Roman Road, 2009). L’observation du rythme des saisons le mène au paysage hivernal monumental peint sur le motif, exceptionnellement prêté par la Tate de Londres, Bigger Trees near Warter or/ou Peinture sur le Motif pour le Nouvel Âge Post-Photographique, 2007.

David Hockney - Fondation Louis Vuitton
David Hockney
27th March 2020, No. 1
iPad painting printed on paper, mounted on 5 panels
Exhibition Proof 2
364.09 x 521.4 cm (143.343 x 205.276 Inches)
© David Hockney

Dans le même temps, David Hockney poursuit le portrait de ses proches, à l’acrylique ou sur iPad, ponctué de plusieurs autoportraits. L’exposition en compte une soixantaine en galerie 4, associés à des « portraits de fleurs » réalisés à l’iPad mais insérés dans des cadres traditionnels, créant un trouble dont on retrouve l’effet dans le dispositif qui les réunit au mur, 25th June 2022, Looking at the Flowers (Framed), 2022.

Tout le 1er étage – galeries 5 à 7 - est consacré à la Normandie et à ses paysages. La série 220 for 2020, exécutée uniquement sur iPad, est présentée dans une installation inédite en galerie 5. David Hockney y capte, jour après jour, saison après saison, les variations de la lumière. En galerie 6, faisant suite à cet ensemble, on notera une série de peintures acryliques et le traitement très singulier du ciel animé de touches vibrantes, lointaine évocation de Van Gogh. En galerie 7, un panorama composé de vingt-quatre dessins à l’encre (La Grande Cour, 2019) fait écho à la Tapisserie de Bayeux.

Enfin, le dernier étage est introduit par une série de reproductions remontant au Quattrocento constituant des références importantes pour l’artiste (The Great Wall, 2000). La peinture de David Hockney, qui se nourrit de l’histoire universelle de l’art depuis l’Antiquité, est centrée ici sur la peinture européenne, de la première Renaissance et des peintres flamands jusqu’à l’art moderne. La première partie de la galerie 9 témoigne de ce dialogue avec Fra Angelico, Claude le Lorrain, Cézanne, Van Gogh, Picasso... Puis, le public est invité à traverser l’espace de cette galerie-atelier transformée en salle de danse et de musique, comme David Hockney le fait régulièrement, accueillant chez lui musiciens et danseurs.

Passionné par l’opéra, David Hockney a souhaité réinterpréter ses réalisations pour la scène depuis les années 1970 dans une création polyphonique à la fois musicale et visuelle, en collaboration avec 59 Studio, enveloppant le visiteur dans la salle la plus monumentale de la Fondation Louis Vuitton (galerie 10).

David Hockney - Fondation Louis Vuitton
David Hockney
"After Munch: Less is Known that People Think" 2023
Acrylic on canvas
48 x 72"
© David Hockney
Photo Credit: Jonathan Wilkinson

David Hockney - Fondation Louis Vuitton
David Hockney
"After Blake: Less is Known that People Think" 2024
Acrylic on canvas
72 x 48"
© David Hockney
Photo Credit: Jonathan Wilkinson

L’exposition se clôt par une salle intimiste où seront révélées les œuvres les plus récentes peintes à Londres, où l’artiste réside depuis juillet 2023 (galerie 11). Celles-ci, particulièrement énigmatiques, s’inspirent d’Edvard Munch et de William Blake : After Munch: Less is Known than People Think, 2023, et After Blake: Less is Known than People Think, 2024, où l’astronomie, l’histoire et la géographie rencontrent une forme de spiritualité, selon les propres mots de l’artiste. Il a souhaité y inclure son tout dernier autoportrait.

[1] “This exhibition means an enormous amount because it is the largest exhibition I’ve ever had – 11 rooms in the Fondation Louis Vuitton. Some of the most recent paintings I’m working on now will be included in it, and I think it’s going to be very good.” -- David Hockney

Commissariat de l'exposition :

Suzanne Pagé, directrice artistique de la Fondation Louis Vuitton et commissaire générale
Sir Norman Rosenthal, commissaire invité
François Michaud, conservateur à la Fondation Louis Vuitton, commissaire associé
Assisté par Magdalena Gemra
Avec la collaboration de Jean-Pierre Gonçalves de Lima et de Jonathan Wilkinson, pour le studio David Hockney

Publication

DAVID HOCKNEY
Édité par Norman Rosenthal

Contributions de Suzanne Pagé, Norman Rosenthal, James Cahill, Magdalena Gemra, Anne Lyles, François Michaud, Simon Schama, Donatien Grau, Eric Darragon, Théo de Luca, Fiona Maddocks et Philippe-Alain Michaud. Publié par Thames & Hudson et la Fondation Louis Vuitton. Relié, 25,9 x 30,5 cm, 328 pages, 484 illustrations, ISBN: 9780500030325

FONDATION LOUIS VUITTON
8, avenue du Mahatma Gandhi,
Bois de Boulogne, 75116 Paris

14/11/24

Pop Forever, Tom Wesselmann &... @ Fondation Louis Vuitton, Paris

Pop Forever, Tom Wesselmann &...
Fondation Louis Vuitton, Paris
17 octobre 2024 - 24 février 2025

Scroll down for English version

La Fondation Louis Vuitton présente « Pop Forever, Tom Wesselmann &... » une exposition consacrée au Pop Art, l’un des mouvements artistiques majeurs des années 1960 dont la présence n’a cessé, jusqu’à aujourd’hui, de s’affirmer sur tous les continents et pour toutes les générations. L’exposition est centrée autour de Tom Wesselmann (1931-2004), une des figures de proue du mouvement, au travers d’une sélection de 150 peintures et oeuvres de divers matériaux. Elle regroupera, en outre, 70 oeuvres de 35 artistes de générations et nationalités différentes qui partagent une sensibilité « Pop », allant de ses racines dadaïstes à ses prolongements contemporains, des années 1920 à nos jours.

Outre les travaux de Tom Wesselmann, l’exposition comprend les oeuvres de Derrick Adams, Ai Weiwei, Njideka Akunyili Crosby, Evelyne Axell, Thomas Bayrle, Frank Bowling, Rosalyn Drexler, Marcel Duchamp, Sylvie Fleury, Lauren Halsey, Richard Hamilton, David Hammons, Jann Haworth, Barkley L. Hendricks, Hannah Höch, Jasper Johns, KAWS, Kiki Kogelnik, Jeff Koons, Yayoi Kusama, Roy Lichtenstein, Marisol, Tomokazu Matsuyama, Claes Oldenburg, Meret Oppenheim, Eduardo Paolozzi, Robert Rauschenberg, Martial Raysse, James Rosenquist, Kurt Schwitters, Marjorie Strider, Do Ho Suh, Mickalene Thomas, Andy Warhol, Tadanori Yokoo...
Débordant le cadre d’une simple rétrospective, « Pop Forever, Tom Wesselmann &... contextualisera l’oeuvre de Tom Wesselmann dans l’histoire de l’art et offrira des perspectives passionnantes sur le Pop Art, au passé, au présent et même au futur », selon les commissaires invités de l’exposition Dieter Buchhart et Anna Karina Hofbauer.
À la fin des années 1950, le Pop Art déferle des deux côtés de l’Atlantique, en Amérique du Nord comme en Europe. La bande dessinée, la publicité, le cinéma, les célébrités, les robots ménagers et la presse à scandale deviennent des sujets de peinture, quand ils ne sont pas des peintures en soi, des images photographiques collées ou reproduites mécaniquement sur des toiles. Les oeuvres Pop célèbrent non sans ambiguïté les noces de l’art et de la culture populaire, des musées, des galeries et de l’industrie culturelle.

Sans manifeste et sans frontière, le Pop désigne bien au-delà de la sphère artistique une esthétique qui prévaut encore aujourd’hui. Il est difficile de dire quand commence le Pop et assurément impossible d’en fermer le chapitre. C’est cette hypothèse d’un Pop qui traverse les époques, « Pop Forever », qui sera présentée tout au long d’une exposition double, à la fois rétrospective et exposition thématique. Tom Wesselmann y est plongé dans le climat intellectuel et esthétique du Pop qui a vu émerger son oeuvre et la porte encore aujourd’hui.

Né en 1931, Tom Wesselmann débute la peinture à la fin des années 1950. S’il est admiratif de l’impact visuel des peintres abstraits américains, il embrasse le vocabulaire iconographique de son temps, incorporant la publicité, des panneaux d’affichage, des images et des objets dans son oeuvre. Il poursuit volontairement les genres classiques de la peinture (la nature morte, le nu, le paysage) tout en élargissant l’horizon de son art, tant par ses sujets que par ses techniques. À mi-chemin entre peintures et sculptures, ses oeuvres incorporent aussi des éléments multimédias (lumière, mouvement, son, vidéo). Quant à ses immenses et spectaculaires Standing Still Lifes, à la croisée de la ,peinture et de l’installation, elles ont imposé un format jusque-là inédit. Des premiers collages de Wesselmann en 1959 à ses vastes natures mortes en relief, ses paysages à la lisière de l’abstraction et ses Sunset Nudes de 2004, l’exposition se déploie sur les quatre étages du bâtiment de la Fondation.

Attachée chronologiquement à l’oeuvre de Wesselmann et à ses thématiques, elle développe à partir de son travail un propos plus général sur le Pop Art. Aux Great American Nudes de Wesselmann répondent les icônes américaines de ses contemporains (Evelyne Axell, Jasper Johns, Roy Lichtenstein, Marisol, Marjorie Strider, Andy Warhol). En amont de ses grands collages, on trouve les racines Dada du Pop (Marcel Duchamp, Kurt Schwitters). Quant à sa mise en scène des biens de consommation, elle devance celle des marchandises à l’ère de la mondialisation par Jeff Koons ou Ai Weiwei. Enfin comme en miroir de ses nus et scènes intimes et domestiques figurent les travaux d’une nouvelle génération, dont certains (Derrick Adams, Tomokazu Matsuyama, Mickalene Thomas) réalisés spécifiquement pour l’exposition.

L’exposition bénéficie du soutien de l’Estate Tom Wesselmann ainsi que des prêts d’institutions internationales et de collections privées.

Commissaire générale
Suzanne Pagé, Directrice artistique de la Fondation Louis Vuitton

Commissaires de l'exposition
Dieter Buchhart et Anna Karina Hofbauer, assistés de Tatjana Andrea Borodin

Commissaire associé
Olivier Michelon, Conservateur à la Fondation Louis Vuitton, assisté de Clotilde Monroe

Pop Forever, Tom Wesselmann &...
Gallimard & FONDATION LOUIS VUITTON
Catalogue sous la direction de Dieter Buchhart
et Anna Karina Hofbauer. Préface de Suzanne Pagé,
avec les participations d’Isabelle Dervaux, Olivier
Michelon, Brenda Schmahmann et les entretiens de
Derrick Adams, Tomokazu Matsuyama, Monica Serra,
Mickalene Thomas et Danièle Thompson.
Postface de Jeffrey Sturges.
Format : 25 x 29 cm
Prix : 45€ TTC - ISBN : 9782073068323

Fondation Louis Vuitton presents “Pop Forever, Tom Wesselmann & ...”, an exhibition dedicated to Pop Art, one of the major artistic movements of the 1960s, whose influence continues to be felt across all continents and amongst all generations. The exhibition is centered around Tom Wesselmann (1931-2004) - one of the leading figures of the movement - with a selection of 150 paintings and works in various materials. The exhibition also features 70 works by 35 artists of different generations and nationalities who share a common sensibility for “Pop” - from its Dadaist roots to its contemporary manifestations, and from the 1920s to the present day.

In addition to works by Tom Wesselmann, the exhibition includes works by Derrick Adams, Ai Weiwei, Njideka Akunyili Crosby, Evelyne Axell, Thomas Bayrle, Frank Bowling, Rosalyn Drexler, Marcel Duchamp, Sylvie Fleury, Lauren Halsey, Richard Hamilton, David Hammons, Jann Haworth, Barkley L. Hendricks, Hannah Höch, Jasper Johns, KAWS, Kiki Kogelnik, Jeff Koons, Yayoi Kusama, Roy Lichtenstein, Marisol, Tomokazu Matsuyama, Claes Oldenburg, Meret Oppenheim, Eduardo Paolozzi, Robert Rauschenberg, Martial Raysse, James Rosenquist, Kurt Schwitters, Marjorie Strider, Do Ho Suh, Mickalene Thomas, Andy Warhol and Tadanori Yokoo...
According to the exhibition’s guest curators Dieter Buchhart and Anna Karina Hofbauer, more than just a retrospective, “Pop Forever, Tom Wesselmann &... will contextualize Tom Wesselmann’s work within art history, and offer fascinating perspectives on Pop Art, past, present and even future”. 
In the late 1950s, Pop Art surged on both sides of the Atlantic, in North America and Europe. Comic strips, advertising, cinema, celebrities, food processors and tabloids all became painting subjects. When they were not paintings in themselves, they were photographic images glued or mechanically reproduced onto the canvas. Pop Art celebrates, with a degree of ambiguity, the marriage of art and popular culture, of museums and galleries and the cultural industry. With no manifesto and no boundaries, Pop Art denominates an aesthetic that extends far beyond the artistic realm and prevails to this day. It is difficult to say when Pop Art begins, and certainly impossible to close the chapter on it. It is this premise of a timeless Pop Art, “Pop Forever,” that is presented in a two-pronged exhibition which is simultaneously a retrospective and a thematic show.

Tom Wesselmann is immersed in the intellectual and aesthetic climate of the “Pop” era from which his work emerged, and which continues to frame it to this day. Born in 1931, Tom Wesselmann began painting in the late 1950s. Though an admirer of the visual impact of American abstract painters, he embraced the iconographic vocabulary of his time, incorporating advertising, billboards, images, and objects in his work. He consciously pursued the classical genres of painting (still life, nude, landscape) while broadening the horizons of his art, both in terms of subject matter and technique. Halfway between painting and sculpture, his works also incorporate multimedia elements (light, movement, sound and video). As for his huge, spectacular Standing Still Lifes, at the crossroads between painting and installation, they introduce a format hitherto unseen.

With works ranging from Tom Wesselmann’s first collages in 1959 to his large-scale embossed still lifes, his landscapes - which lie on the fringes of abstraction - and his 2004 Sunset Nudes, the exhibition spans across all four floors of the Fondation’s building. The exhibition, which is chronologically linked to Wesselmann’s works and themes, uses the artist’s work as a starting point to develop a more general presentation of Pop Art. His Great American Nudes in dialogue with the American icons of his contemporaries (Evelyne Axell, Jasper Johns, Roy Lichtenstein, Marisol, Marjorie Strider and Andy Warhol). The Dadaist roots of Pop Art (Marcel Duchamp, Kurt Schwitters) the precursors to his large collages. As for his depictions of consumer goods, they prefigure the representations of merchandise in the age of globalization by Jeff Koons or Ai Weiwei. Finally, his nudes and intimate domestic scenes mirrored by new works from a new generation, some of which (Derrick Adams, Tomokazu Matsuyama and Mickalene Thomas) have been created specifically for the exhibition.

The exhibition is supported by the Estate of Tom Wesselmann and features loans from international institutions and private collections.

FONDATION LOUIS VUITTON - FLV
8, Avenue du Mahatma Gandhi, Bois de Boulogne, 75116 Paris

22/10/23

Exposition Mark Rothko @ Fondation Louis Vuitton, Paris

MARK ROTHKO
Fondation Louis Vuitton, Paris
18 octobre 2023 - 2 avril 2024

Mark Rothko - Fondation Louis Vuitton
Mark Rothko
Exposition à la Fondation Louis Vuitton, Paris

Première rétrospective en France consacrée à MARK ROTHKO (1903-1970) depuis celle du musée d’Art moderne de la Ville de Paris en 1999, l’exposition présentée à la Fondation Louis Vuitton réunit quelque 115 œuvres provenant des plus grandes collections institutionnelles et privées internationales, notamment de la National Gallery of Art de Washington, de la famille de l’artiste et de la Tate de Londres. Se déployant dans la totalité des espaces de la Fondation, selon un parcours chronologique, elle retrace l’ensemble de la carrière de l’artiste depuis ses premières peintures figuratives jusqu’à l’abstraction qui définit aujourd’hui son œuvre.
“Je ne m’intéresse qu’à l’expression des émotions humaines fondamentales...”
- Mark Rothko
L’exposition s’ouvre sur des scènes intimistes et des paysages urbains – telles les scènes du métro new-yorkais –, qui dominent dans les années 1930, avant de céder la place à un répertoire inspiré des mythes antiques et du surréalisme à travers lesquels s’exprime, pendant la guerre, la dimension tragique de la condition humaine.  

À partir de 1946, Mark Rothko opère un tournant décisif vers l’abstraction dont la première phase est celle des Multiformes, où des masses chromatiques en suspension tendent à s’équilibrer. Progressivement, leur nombre diminue et l’organisation spatiale de sa peinture évolue rapidement vers ses œuvres dites « classiques » des années 1950 où se superposent des formes rectangulaires suivant un rythme binaire ou ternaire, caractérisées par des tons jaunes, rouges, ocre, orange, mais aussi bleus, blancs...  

En 1958, Mark Rothko reçoit la commande d’un ensemble de peintures murales destinées au restaurant Four Seasons conçu par Philip Johnson pour le Seagram Building – dont Ludwig Mies van der Rohe dirige la construction à New York. Rothko renonce finalement à livrer la commande et conserve l’intégralité de la série. Onze ans plus tard, en 1969, l’artiste fera don à la Tate Gallery de neuf de ces peintures qui se distinguent des précédentes par leurs teintes d’un rouge profond, constituant une salle exclusivement dédiée à son travail au sein des collections. Cet ensemble est présenté exceptionnellement dans l’exposition.  

En 1960, la Phillips Collection consacre au peintre une salle permanente, la première « Rothko Room », étroitement conçue avec lui, qui est également présentée ici. L’année suivante, le MoMA organisera la première rétrospective de son œuvre qui voyagera dans plusieurs villes européennes (Londres, Bâle, Amsterdam, Bruxelles, Rome, Paris). Au cours des années 1960, il répond à de nouvelles commandes, dont la principale est la chapelle voulue par John et Dominique de Menil à Houston, inaugurée en 1971 sous le nom de Rothko Chapel.

Si depuis la fin des années 1950, Mark Rothko privilégie des tonalités plus sombres, des contrastes sourds, l’artiste n’a pourtant jamais complètement abandonné sa palette de couleurs vives, comme en témoignent plusieurs toiles de 1967 et le tout dernier tableau rouge demeuré inachevé dans son atelier. Même la série des Black and Grey de 1969-1970 ne peut mener à une interprétation simpliste de l’œuvre associant le gris et le noir à la dépression et au suicide.

Ces œuvres sont réunies dans la plus haute salle du bâtiment de Frank Gehry aux côtés des grandes figures d’Alberto Giacometti, créant un environnement proche de ce que Mark Rothko avait imaginé pour répondre à une commande de l’UNESCO restée sans lendemain. 

La permanence du questionnement de Mark Rothko, sa volonté d’un dialogue sans mots avec le spectateur, son refus d’être vu comme un « coloriste », autorisent à travers cette exposition une lecture renouvelée de son œuvre – dans sa vraie pluralité.

Commissariat :
Suzanne Pagé et Christopher Rothko
avec
François Michaud
et
Ludovic Delalande, Claudia Buizza, Magdalena Gemra, Cordélia de Brosses

Catalogue

Mark Rothko - Fondation Louis Vuitton - Catalogue
Mark Rothko
Fondation Louis Vuitton
316 pages (dont 2 dépliants de 6 pages) - 220 ill. couleur
31,5 × 29 cm - Reliure cartonnée avec bandeau argenté
ISBN : 978 2 85088 929 5 - Hachette : 7 725 127
Parution : 18 octobre 2023 - Prix : 45 €
Un catalogue sous la direction de Suzanne Pagé et Christopher Rothko avec une préface de Suzanne Pagé, deux essais introductifs de Christopher Rothko et de Riccardo Venturi, et les contributions sur différentes périodes chronologiques de Harry Cooper, Ludovic Delalande, François Michaud, Nancy Spector et Jeffrey Weiss ainsi que celle d’Annie Cohen-Solal. Claudia Buizza, Cordélia de Brosses et Magdalena Gemra ont documenté des points précis.
Mark Rothko, une rétrospective
Le Journal de la Fondation Louis Vuitton n° 16, Octobre 2023
64 pages - 32 x 23 cm - Prix : 7 euros
Editeur : Fondation Louis Vuitton
Bilingue français et anglais

Mark Rothko - Christopher Rothko
Mark Rothko
L’intériorité à l’oeuvre
Christopher Rothko
Co-édition Fondation Louis Vuitton et Hazan
312 pages - 81 illustrations
Cet ouvrage réunit près d’une vingtaine d’essais écrits ces dernières décennies par Christopher Rothko, psychologue et fils de l’artiste. S’appuyant sur sa connaissance intime de l’oeuvre et sa compréhension instinctive de l’homme qu’était son père, l’auteur articule, dans des textes sensibles, percutants et pleins d’humour, les différentes périodes et l’évolution des moyens - couleurs, formats, mises en contexte... - par lesquelles Mark Rothko a cheminé dans sa quête incessante d’un partage avec le spectateur.
Ce livre permet également de comprendre la cohérence artistique et intellectuelle de l’oeuvre, depuis les peintures figuratives précédant le passage à l’abstraction jusqu’aux toiles dites « classiques » des années 1950 et 1960, devenues iconiques.
Ce faisant, Christopher Rothko libère l’oeuvre des interprétations erronées et des préconceptions qui nuisent à la compréhension du peintre, dont l’ambition première était de transmettre son expérience intime de la condition humaine.
Mark Rothko - Photographie
Mark Rothko 
devant Slow Swirl at the Edge of the Sea, 1944
© 1998 Kate Rothko Prizel & Christopher Rothko

Documentaire
Mark Rothko, la peinture vous regarde
Diffusion : Dimanche 12 novembre 2023 à 17h45
Sur arte.tv du 5/11/2023 au 9/02/2024
Documentaire de Pascale Bouhénic
Coproduction : ARTE France, Cinétévé, Fondation Louis Vuitton
(France, 2023, 52min)
Légende incontournable du XXe siècle, Mark Rothko s’est fixé comme tâche de créer, avec la peinture la plus abstraite qui soit, une représentation du drame humain. Déclarant qu’il n’était pas abstrait mais « matériel », qu’il n’était pas un coloriste mais un peintre d’idées, que la sensualité était essentielle à son art, Mark Rothko n’a voulu être limité par aucune définition. Ce film documentaire propose d’entrer dans l’énergie d’un peintre moderne, et d’en comprendre le regard exigeant, abstrait et sensuel.
FONDATION LOUIS VUITTON
8 avenue du Mahatma Gandhi, Bois de Boulogne, 75116 Paris

02/08/22

Simon Hantaï @ Fondation Louis Vuitton, Paris - Simon Hantaï (1922-2008). L'exposition du centenaire

Simon Hantaï (1922-2008)
L'exposition du centenaire
Fondation Louis Vuitton, Paris
18 mai - 29 août 2022

A l’occasion du centenaire de la naissance de Simon Hantaï (1922-2008), la Fondation présente une exposition rétrospective, sous le commissariat d’Anne Baldassari et organisée en collaboration avec la famille Hantaï, rassemblant environ 150 oeuvres de l’artiste dont près de la moitié jamais exposées, pour la plupart de grands formats et centrée sur les années 1957-2004. Ce panorama impressionnant de l’oeuvre de l’artiste est présenté sur trois niveaux du bâtiment de Frank Gehry totalisant une surface d’environ 2 700 m2.

Pour cette rétrospective, le fonds d’atelier, en grande partie inédit, de l’oeuvre de Simon Hantaï est montré de manière exceptionnelle. A ce fonds d’atelier sont jointes une quinzaine d’oeuvres à caractère historique, emblématiques de sa démarche des années 1957-1960, dont l’artiste fit le plus souvent don à des institutions publiques ou issues de grandes collections particulières en France ou à l’étranger. Enfin, sept oeuvres de Simon Hantaï conservées dans la collection de la Fondation Louis Vuitton complètent cet ensemble.

L’exposition prend comme point de départ de son parcours didactique la peinture Écriture rose (1958 - 1959, donation de l’artiste à l’Etat. Musée national d’art moderne / CNACGP) et couvre les grandes périodes successives de son oeuvre depuis les Peintures à signes, Monochromes, Mariales, Catamurons, Panses, Meuns, Études, Blancs, Tabulas, Peintures polychromes, Sérigraphies, Laissées, Suaires et Buées (H.B.L). Le parcours inclut une salle dédiée au « dernier atelier » (après 1982) photographié par Edouard Boubat.

Les influences artistiques décisives au développement de Simon Hantaï sont mises en valeur à travers la présentation d’oeuvres de Henri Matisse et de Jackson Pollock. Enfin, les relations d’amitié et de travail nouées au début des années 1960 entre Simon Hantaï et les jeunes artistes de son entourage à la Cité des Fleurs, Michel Parmentier et Daniel Buren sont évoquées dans l’exposition par une confrontation. Une intervention monumentale intitulée Mur(s) pour Simon, travaux in situ et en six mouvements a été conçue par Daniel Buren comme un hommage à Hantaï, est présentée dans le parcours de l’exposition.

Artiste français d’origine hongroise, Simon Hantaï (1922-2008), s’est installé à Paris en 1948 et y a réalisé l’ensemble de son oeuvre. Reconnu par André Breton dès 1953 qui lui consacre sa première exposition personnelle parisienne à la galerie surréaliste « À l’Etoile scellée », Simon Hantaï accomplit une oeuvre d’une originalité et d’une fécondité exceptionnelle qui le conduira à recevoir le premier prix de la Fondation Maeght en 1967, puis le Grand Prix national des arts plastiques en 1980, ainsi qu’à représenter la France à la 40ème Biennale de Venise en 1982. Simon Hantaï est représenté par 139 oeuvres dans les collections publiques françaises et par une cinquantaine d’oeuvres dans les collections publiques à l’étranger.

Commissariat général : Anne Baldassari, Conservateur général honoraire du Patrimoine, assistée de Anne-Emmanuelle Laurent.

Simon Hantaï
Simon Hantaï (1922-2008)
L’exposition du centenaire
Le catalogue de l’exposition, publication scientifique de 220 pages, est coédité par la Fondation Louis Vuitton et les Éditions Gallimard, en version française et anglaise. Contributions de Zsuzsa Hantaï, Anne Baldassari, Jean-Luc Nancy, Georges Didi-Huberman, Jean-Louis Schefer et Daniel Buren
FONDATION LOUIS VUITTON
8 avenue du Mahatma Gandhi, Bois de Boulogne, 75116 Paris

15/10/21

La Collection Morozov @ Fondation Louis Vuitton, Paris - Icones de l'art moderne

LA COLLECTION MOROZOV 
ICÔNES DE L’ART MODERNE 
Fondation Louis Vuitton, Paris
Jusqu'au 22 février 2022

FONDATION LOUIS VUITTON
LA COLLECTION MOROZOV 
ICÔNES DE L’ART MODERNE 

La Fondation Louis Vuitton présente LA COLLECTION MOROZOV, l’une des plus importantes collections au monde d’art impressionniste et moderne. L’exposition rassemble 200 chefs-d’œuvre de la collection d’art moderne français et russe des frères Mikhaïl et Ivan Morozov. C’est la première fois depuis sa création, au début du 20ème siècle, que LA COLLECTION MOROZOV voyage hors de Russie.
 
Cette exposition constitue le second volet du thème ICÔNES DE L’ART MODERNE, organisée par la Fondation Louis Vuitton en partenariat avec le Musée d’État de l’Ermitage (Saint-Pétersbourg), le Musée d’État des Beaux-Arts Pouchkine (Moscou) et la Galerie nationale Trétiakov (Moscou). Elle fait suite à l’exposition LA COLLECTION CHTCHOUKINE, qui connut un immense succès public puisqu’elle a réuni, il y a 4 ans, 1.3 millions visiteurs. Après Sergueï Chtchoukine et Samuel Courtauld, la Fondation Louis Vuitton poursuit ainsi son cycle de manifestations dédiées aux grands collectionneurs - mécènes pionniers de l’art moderne.
 
Déployée dans l’ensemble des salles du bâtiment de Frank Gehry, l’exposition LA COLLECTION MOROZOV à la Fondation Louis Vuitton rassemble un ensemble d’œuvres d’artistes français et russes parmi les plus iconiques de cette Collection : 

ANISFELD Boris
BONNARD Pierre
CÉZANNE Paul
CLAUDEL Camille
COROT Jean-Baptiste Camille
DEGAS Edgar
DENIS Maurice
DERAIN André
FRIESZ Emile Othon
GALLEN-KALLELA Akseli
GAUGUIN Paul
GOLOVINE Alexandre
GONTCHAROVA Natalia
GUERIN Charles
KONENKOV Sergueï
KONTCHALOVSKI Piotr
KOROVINE Konstantine
LARIONOV Mikhaïl
MACHKOV Ilia
MAILLOL Aristide
MAKOVSKI Konstantin
MALEVITCH Kazimir
MANET Édouard
MANGUIN Henri Charles
MANZANA-PISSARRO Georges
MARQUET Albert
MATISSE Henri
MELNIKOV Dmitri
MONET Claude
MUNCH Edvard
OUTKINE Piotr
PICASSO Pablo
PISSARRO Camille
PUY Jean
RENOIR Pierre-Auguste
RÉPINE Ilia
RODIN Auguste
ROUSSEL Ker-Xavier
SARIAN Martiros
SÉROV Valentin
SISLEY Alfred
TOULOUSE-LAUTREC Henri-Marie-Raymond de
VALTAT Louis
VAN GOGH Vincent
VLAMINCK Maurice de
VROUBEL Mikhaïl
ZORN Anders Leonard

Conçue par Anne Baldassari, commissaire générale, l’exposition réserve d’étonnantes découvertes et de mémorables émotions. Elle se déploie dans une muséographie originale évoquant références historiques et intemporalité d’œuvres emblématiques de la modernité artistique naissante de la fin du 19ème siècle et du début du 20ème siècle.
 
Le « Salon de musique » de l’hôtel particulier moscovite d’Ivan Morozov, constitué d’un ensemble décoratif monumental composé de 7 panneaux commandés par Ivan Morozov en 1907 à Maurice Denis sur le thème de l’Histoire de Psyché (1908-1909), et de 4 sculptures créées par Aristide Maillol, est présenté pour la première et seule fois hors du musée de l’Ermitage dans une scénographie spécifique qui termine le parcours de présentation des œuvres Morozov.
 
LA COLLECTION MOROZOV 
ICONES DE L’ART MODERNE
Catalogue de l'exposition
S’appuyant sur l’étude des importants fonds d’archives inédits de Mikhaïl et Ivan Morozov conservés au Musée Pouchkine et à la Galerie Trétiakov, l’important ouvrage dédié à l’exposition rassemble des textes et documents inédits témoignant de la singulière histoire de la famille Morozov avec l’objectif d’établir le catalogue général des fonds d’œuvres français de leurs collections. Le catalogue LA COLLECTION MOROZOV - ICONES DE L’ART MODERNE, publication scientifique de 520 pages est coédité par la Fondation Louis Vuitton et les Éditions Gallimard.

FONDATION LOUIS VUITTON
8 avenue du Mahatma Gandhi, Bois de Boulogne, 75016 Paris

25/09/20

Jean Claracq @ Fondation Louis Vuitton, Paris - Open Space #7

Jean Claracq - Open Space #7
Fondation Louis Vuitton, Paris
23 septembre 2020 - 3 janvier 2021

Jean Claracq
JEAN CLARACQ
Propaganda, L'ouïe, 2020
Huile sur bois, 12,1 x 6 cm 
© Jean Claracq

JEAN CLARACQ entretient depuis l’enfance une fascination pour l’histoire de l’art dans laquelle il continue de puiser son inspiration de l’enluminure médiévale à la photographie en passant par la peinture de la Renaissance. 
 
Privilégiant le format miniature, ses peintures procèdent d’un collage numérique dans lequel se mêlent des sources variées. Malgré les limites imposées par le format, ses œuvres foisonnent d’une multitude de détails et offrent des récits multiples où se croisent différentes temporalités et espaces selon une iconographie très contemporaine.  
 
Inspiré par la tradition des scènes de genre, Jean Claracq met en scène des personnages masculins, jeunes, absorbés dans des mondes virtuels, isolés dans des espaces intérieurs ou extérieurs offrant différents points de vue sur la ville périphérique et ses bâtiments mais aussi sur le paysage urbain ou naturel. 

A l’occasion de sa première exposition personnelle, il conçoit Propaganda cinq œuvres inédites enchâssées dans un dispositif de maquette architecturale conviant le visiteur à tourner autour des peintures. 
 
JEAN CLARACQ vit et travaille à Paris. Diplômé de l’Ecole Nationale Supérieur des Beaux-Arts de Paris en 2017, en 2018 il reçoit le 2eme prix Antoine Marin et le Prix de peinture Roger Bataille. Ses récentes expositions collectives incluent : « Umbilicus », Sultana, Paris (2019), "Les fleurs de l’été sont les rêves de l’hiver racontés le matin à la table des anges", Praz-Delavallade, Paris (2019), « Mais pas du tout, c’est platement figuratif ! Toi tu es spirituelle mon amour ! », Jousse Entreprise, Paris (2019) et Artagon IV, Heading East, Magasins Généraux, Paris (2018).
 
Les commissaires de l'exposition : 
Ludovic Delalande et Claire Staebler

FONDATION LOUIS VUITTON
8 Avenue du Mahatma Gandhi, Bois de Boulogne, 75116 Paris

Updated 15.10.2021

22/09/20

Cindy Sherman à la Fondation Louis Vuitton - Une rétrospective (de 1975 à 2020) + Crossing Views : La Collection, regards sur un nouveau choix d’œuvres

Cindy Sherman à la Fondation Louis Vuitton
Une rétrospective (de 1975 à 2020)
Crossing Views : La Collection, regards sur un nouveau choix d’œuvres
Fondation Louis Vuitton, Paris
23 septembre 2020 - 3 janvier 2021

Premier événement consacré en France à Cindy Sherman depuis l’exposition du Jeu de Paume de 2006, « Cindy Sherman à la Fondation Louis Vuitton » réunit, d’une part, une rétrospective composée de quelque 170 œuvres de l’artiste et, d’autre part, l’exposition Crossing Views, un choix de quelque cinquante œuvres de la Collection, d’une vingtaine d’artistes français et internationaux, arrêté avec Cindy Sherman.

I. Une rétrospective (de 1975 à 2020)

Tout au long de sa carrière, Cindy Sherman a bouleversé la notion de portrait en développant une œuvre à la frontière de la réalité et de la fiction. Au fil de ses séries, elle n’a cessé de produire des images aussi saisissantes que complexes qui se jouent des stéréotypes allant de la déconstruction des archétypes féminins à des interrogations d’une profonde actualité sur la fluidité des genres. Cette exposition rétrospective se déploie dans trois galeries (1, 2 et 4) sur deux niveaux du bâtiment de la Fondation. Les 170 œuvres réunies ici et articulées en dix-huit séries, offrent un panorama de sa pratique artistique de 1975 à aujourd’hui, allant des premières œuvres de jeunesse à ses productions les plus récentes, dont certaines sont inédites. À cette occasion, un important corpus de 60 œuvres appartenant à la Collection de la Fondation est présenté.

II. Crossing views : La Collection, regards sur un nouveau choix d’œuvres

Résultant d’un regard croisé sur la Collection, ce nouvel accrochage, intitulé Crossing Views (galeries 5 à 11) propose un choix de 50 œuvres issues de la Collection de la Fondation, arrêté avec Cindy Sherman. À travers des approches et des supports différents (peinture, sculpture, photographie, vidéo, installation), il rassemble quelque vingt artistes français et internationaux, autour de l’idée fédératrice du portrait avec un ensemble d’œuvres des années 1960 à nos jours. Le portrait est ainsi conçu comme un espace permettant d’interroger les archétypes féminins et masculins, l’enfance et l’adolescence, la mémoire intime et collective, la fiction et l’allégorie, l’identité sociale et le renouveau formel du genre via les nouveaux médias et les réseaux sociaux.

Artistes exposés :

Adel Abdessemed (1971, Algérie/France), Marina Abramović (1946, Serbie), Ziad Antar (1978, Liban), Dara Birnbaum (1946, États-Unis), Christian Boltanski (1944, France), Louise Bourgeois (1911-2010, États-Unis), Clément Cogitore (1983, France), Rineke Dijkstra (1959, Pays-Bas), Samuel Fosso (1962, Cameroun), Gilbert & George (1942, Royaume-Uni), Damien Hirst (1965, Royaume-Uni),  Annette Messager (1943, France), Zanele Muholi (1972, Afrique du Sud), Albert Oehlen (1954, Allemagne), Rob Pruitt (1964, États-Unis), Torbjørn Rødland (1970, Norvège), Wilhelm Sasnal (1977, Pologne), Cindy Sherman (1954, États-Unis), Wolfgang Tillmans (1968, Allemagne), Rosemarie Trockel (1952, Allemagne), Andy Warhol (1928-1987, États-Unis), Ming Wong (1971, Singapour).

• Cindy Sherman est présente à deux reprises dans Crossing Views, en galerie 5, non loin des archives de Christian Boltanski et en galerie 9, où ses tapisseries récentes (2019) sont montrées en résonance avec The Evil Eye (2017-2018) de Clément Cogitore.

• La continuité entre les deux séquences de cet événement est assurée par des paysages tirés des murals (2010) de Cindy Sherman qui sont exposés sur les murs extérieurs des trois niveaux de la Fondation.

• À l’écart, tirant partie de la spécificité acoustique de la galerie 10 (dite « La Cathédrale ») et de son accès indépendant, L’Expédition scintillante (Acte II) (2002) de Pierre Huyghe, œuvre hypnotique et contemplative, est présentée pour la première fois à la Fondation.

Commissariat général : Suzanne Pagé, Directrice artistique

Commissaires : 

Une rétrospective (de 1975 à 2020)
Marie-Laure Bernadac et Olivier Michelon, Conservateur
avec Ludovic Delalande, Commissaire d’exposition associé

Crossing Views : La Collection, regards sur un nouveau choix d’œuvres
Angeline Scherf, Conservatrice, Nathalie Ogé, Chargée de recherche pour la Collection, Ludovic Delalande
assistés de Claudia Buizza

FONDATION LOUIS VUITTON
8 avenue du Mahatma Gandhi, Boisde Boulogne, 75016 Paris

14/09/14

Fondation Louis Vuitton, Paris : Ouverture au Public

Fondation Louis Vuitton, Paris
Ouverture au public le 27 octobre 2014

La Fondation Louis Vuitton ouvrira ses portes au public le lundi 27 octobre 2014. Son bâtiment, conçu par l’architecte Frank Gehry, constitue à Paris un nouveau lieu pour la création artistique contemporaine française et internationale.

Le groupe LVMH annonce l’ouverture au public, le lundi 27 octobre 2014, de la Fondation Louis Vuitton. Elle se déploie au sein d’un bâtiment conçu, à l’initiative de Bernard Arnault, par l’architecte américain Frank Gehry. Véritable nuage de verre, la Fondation s’intègre au site du jardin d’Acclimatation à Paris, au nord du Bois de Boulogne.

La Fondation Louis Vuitton a pour ambition de soutenir et de promouvoir la création artistique contemporaine auprès des Parisiens et d’un public international. Elle inscrit sa collection et sa programmation dans la lignée des mouvements historiques de l’art et la création des XXe  et XXIe siècles.

Le bâtiment de la Fondation Louis Vuitton comprend des galeries d’exposition dédiées aux collections permanentes, aux expositions temporaires et aux commandes artistiques. Il se complète d’un Auditorium modulable destiné à accueillir des manifestations pluridisciplinaires.

Les terrasses du bâtiment offrent des points de vue inédits sur Paris et sur l’environnement boisé du jardin d’Acclimatation dont Frank Gehry s’est inspiré pour créer une architecture de verre et de transparence.

Dans le cadre de son programme artistique d’ouverture, la Fondation Louis Vuitton présentera une exposition consacrée au projet architectural de Frank Gehry pour la Fondation. L’exposition dialoguera avec la première rétrospective européenne que le Centre Pompidou consacrera à l’œuvre de Frank Gehry à partir d’octobre 2014.

La Fondation Louis Vuitton est une fondation d’entreprise, une initiative culturelle privée, dédiée à l’art et aux artistes. Elle constitue une étape nouvelle du mécénat pour l’art et la culture engagé par LVMH en France et dans le monde depuis plus de vingt ans.

FONDATION LOUIS VUITTON
8 Avenue du Mahatma Gandhi, Bois de Boulogne, 75116 Paris