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10/03/24

Le Sceptre & la Quenouille. Être femme entre Moyen Âge et Renaissance @ Musée des Beaux-Arts de Tours

Le Sceptre & la Quenouille 
Être femme entre Moyen Âge et Renaissance
Musée des Beaux-Arts de Tours
8 mars - 17 juin 2024

Marinus Van Reymerswaele (d’après)
Marinus Van Reymerswaele
(d’après) 
Le banquier et sa femme, 1ère moitié du 16ᵉ siècle
Huile sur bois, 80,5 x 115,2 cm
Musée des Beaux-arts de Valenciennes
© Musée des Beaux-Arts de Valenciennes, Thomas Douvr

Herman Van der Mast (attribué à)
Herman Van der Mast
(attribué à) 
Portrait de famille, 1577
Huile sur bois, 43,8 x 59 cm
Le Puy-en-Velay, musée Crozatier
Photographie © Luc Olivier

Lucas de Leyde (d’après)
Lucas de Leyde
(d’après) 
La Tireuse de cartes, Fin 16ᵉ - début 17ᵉ siècle
Huile sur bois, 24 x 31 cm
Issy-les-Moulineaux, musée français de la Carte à jouer 
(dépôt musée d’Arts de Nantes)
© Musée d’Arts de Nantes - Photographie: Cécile Clos

Le musée des Beaux-arts de Tours présente une exposition exceptionnelle consacrée aux femmes entre la fin du Moyen Âge et la Renaissance, en France et en Europe du Nord.

Plus d’une centaine d’œuvres majeures - peintures, sculptures, manuscrits, estampes, objets du quotidien issues des plus grands musées, sont rassemblées pour mettre en lumière la place, le rôle et l’image des femmes dans la société des 15ᵉ et 16ᵉ siècles.

Cette exposition s’appuie sur les avancées historiques des dernières décennies, ainsi que sur le travail d’un comité scientifique rassemblant d’éminents spécialistes du sujet. Toutes les femmes trouvent leur place au cœur de cette exposition : princesses, nobles et bourgeoises, commerçantes et paysannes, riches et pauvres, heureuses et malheureuses, au pouvoir ou au travail, épouses ou veuves, réelles ou imaginaires.

Ce tableau remet en cause les clichés et les idées reçues. Il propose un regard nouveau sur les femmes des époques médiévale et moderne, abordées dans toute leur profondeur, et offre une remise en perspective historique à un enjeu majeur de nos sociétés contemporaines. 

François Clouet (d'après)
Anonyme, d’après François Clouet 
Dame à sa toilette, Fin du 16ᵉ siècle
Huile sur toile, 105 x 76 cm
Musée des Beaux-arts de Dijon. 
Saisie révolutionnaire, collection Legouz à Dijon, 1792
Photographie © François Jay

Ambrosius Benson (d’après)
Ambrosius Benson
(d’après) 
Judith et Holopherne, 1530-1533
Huile sur bois, 98,2 x 71,1 cm
Ville de Grenoble, musée de Grenoble
© Musée de Grenoble / J.L. Lacroix

L’exposition bénéficie du soutien des plus grandes institutions patrimoniales françaises : la Bibliothèque nationale de France, le musée du Louvre et le musée national de la Renaissance – château d’Écouen ont accordé à ce projet leur participation exceptionnelle. Le musée de Cluny - musée national du Moyen Âge, le château de Versailles ; mais aussi, notamment, les châteaux de Saumur et Langeais, les musées de Dijon, Grenoble, Lille, Orléans, Reims, Rennes ou Valenciennes, ont également confié au musée des Beaux-arts de Tours des œuvres d’exception.

Ainsi, plus de dix ans après l’exposition Tours 1500. Capitale des arts, le musée des Beaux-arts de Tours renoue avec cette période fondamentale qu’est la Renaissance pour l’histoire de la ville et de sa région.

Pour accompagner l’exposition, un catalogue publié aux éditions In Fine sous la direction d’Elsa Gomez, conservatrice du patrimoine au musée des Beaux-arts de Tours, et Aubrée David-Chapy, agrégée et docteure en histoire moderne, toutes deux commissaires de l’exposition, fait le point sur les dernières avancées scientifiques. Pas moins d’une vingtaine d’auteurs sont convoqués pour aborder les différents sujets traités dans l’exposition.

L’exposition du Musée des Beaux-Arts de Tours est reconnue d’intérêt national par le ministère de la culture / direction des musées de France.

Commissariat de l’exposition :
Elsa Gomez, conservatrice du patrimoine au musée des Beaux-arts de Tours
Aubrée David-Chapy, agrégée et docteure en histoire moderne

MUSÉE DES BEAUX-ARTS DE TOURS
18, place François-Sicard, 37000 Tours

25/06/19

L'équilibriste, André Kertész : 1912-1982 @ Jeu de Paume – Château de Tours

L'équilibriste, André Kertész : 1912-1982
Jeu de Paume – Château de Tours
26 juin - 27 octobre 2019

Cet été au Jeu de Paume – Château de Tours, l’exposition rétrospective L'équilibriste, André Kertész : 1912-1982 est consacrée au grand photographe hongrois naturalisé américain (1894-1985). Son oeuvre fut à l’unisson de sa vie et de ses sentiments : de ses débuts en Hongrie à l’épanouissement de son talent en France, de ses années d’isolement à New York à sa reconnaissance internationale. Acteur majeur de la scène artistique parisienne durant l’entre-deux-guerres, André Kertész, dont la carrière s’étend sur plus de soixante-dix ans, est aujourd’hui reconnu comme l’un des photographes les plus marquants du XXe siècle. Cette exposition d’une centaine de tirages retrace le lien que Kertész a tissé tout au long de sa vie entre ses pratiques photographiques et éditoriales.

Autodidacte, André Kertész (Budapest, 1894-New York, 1985) se voit offrir son premier appareil en 1912. Mobilisé en 1914, il photographie la vie quotidienne des soldats, l’attente dans les tranchées, les longues marches. Après la guerre, il cherche à faire de la photographie son métier et publie ses premières images dans la presse en 1925.

Il arrive à Paris et fréquente alors les milieux artistiques d’avant-garde. Dès 1926, il publie dans de nombreux magazines français et allemands comme VU, Art et Médecine ou Uhu. Ses images empreintes d’émotion, aux cadrages imaginatifs, saisissent ses amis hongrois, les ateliers d’artistes de Montparnasse, des scènes de rue et des déshérités. En 1932-1933, il réalise sa célèbre série des Distorsions où les corps nus de deux modèles se reflètent dans un miroir déformant.

En 1936, il signe un contrat avec Keystone, la plus grande agence photographique américaine de portée internationale de l’époque et émigre à New York. Toutefois, il peine à s’imposer sur le marché de la photographie. Les rues, l’enchevêtrement des buildings ou les toits le fascinent et lui offrent de nouveaux sujets.

A partir de 1944, année de sa naturalisation américaine, il collabore avec des revues telles que Vogue et House and Garden. A partir de 1962, André Kertész cesse de répondre à toute commande et voit son oeuvre reconnue par les institutions et le grand public : il est exposé à New York, Paris, Londres, Tokyo et Venise.

Cette exposition d’une centaine de tirages modernes argentiques réalisés en 1995 par Yvon Le Marlec, tireur avec lequel André Kertész collaborait à Paris, est organisée autour des ouvrages majeurs que le photographe a publié de son vivant.

Des maquettes originales comme celle de Distorsions (1976) et des reproductions d’ouvrages issues de Day of Paris (1945), où il avait restitué le Paris des années 1930, Sixty Years of Photography (1972), J’aime Paris (1974), Of New York… (1976) et Hungarians Memories (1982) témoignent de sa réflexion sur son œuvre à la fin de sa vie. Alors qu’il pratique la couleur depuis les années 1940, l’utilisation du Polaroid SX-70 lui offre un nouveau champ d’expérimentation à partir de 1979.

Une sélection d’une quinzaine de tirages modernes en référence à l’ouvrage From My Window (1981) permet de découvrir la dernière série du photographe. Ces tirages respectent le format et la sélection d'une série de reproductions que Kertész a effectuée à la fin de sa vie. 

Un album est édité à l'occasion de l'exposition.

André Kertész
L'équilibriste : André Kertész
Album de l’exposition
Textes de Pia Viewing et Matthieu Rivallin
Broché, 22 × 31 cm ; 48 pages, 43 ill. coul. et n. et b.
Jeu de Paume / Médiathèque de l’architecture et du patrimoine
ISBN : 978-2-915704-87-7

Commissaires de l'exposition : Matthieu Rivallin et Pia Viewing

Cette exposition est coproduite par le Jeu de Paume et la Médiathèque de l'architecture et du patrimoine, en collaboration avec la Ville de Tours. 

JEU DE PAUME - CHATEAU DE TOURS
25 avenue André-Malraux, 37000 Tours
www.jeudepaume.org

14/12/13

Stéphane Calais, en France, CCC, Tours - Centre de Création Contemporaine

Stéphane Calais, en France 
CCC, Centre de Création Contemporaine, Tours 
Jusqu'au 2 février 2014 


Le CCC, Centre de Création Contemporaine, à Tours, présente actuellement la nouvelle exposition personnelle de STEPHANE CALAIS. Considéré comme l’un des artistes français importants de sa génération, Stéphane Calais a multiplié ces dernières années de nombreux projets en France et à l’étranger, en galerie ou dans le cadre de commandes privées comme les peintures murales monumentales réalisées en 2012 pour la Tour Havas. « en France » est la première exposition personnelle qui lui est consacrée depuis 2008 dans une institution française.

C’est l’occasion pour l’artiste de se concentrer sur l’un des multiples aspects de sa pratique : l’exposition est en effet exclusivement consacrée à la peinture. Elle réunit un ensemble de tableaux récents ou inédits ainsi que plusieurs grandes peintures murales. Explorant les possibles de ce medium, Stéphane Calais joue ici de la diversité des formats et des matériaux, accordant une importance égale au papier et aux oeuvres murales, utilisant des cadres épais, des petites toiles achetées dans des bazars ou des toiles-objets d’une forte épaisseur.

Multiple dans ses références, ses styles et ses univers chromatiques, la peinture hybride de Stéphane Calais intègre tout à la fois les codes du décoratif, de l’abstraction et de la représentation. Une ambiguïté à laquelle font écho les seules figures présentes dans l’exposition : les masques. Comme le décor, ils sont des surfaces appliquées sur d’autres, dissimulant tout en se montrant avec évidence.

L’artiste se joue aussi des changements d’échelles, entre extrait et totalité, détail, all over et cadrage. Il repeint les détails de certains tableaux agrandis à la dimension du mur, en accroche d’autres sur les reproductions numériques de leurs propres fragments. Tout au long de l’exposition, Stéphane Calais opère ainsi des glissements, des déplacements de la lecture et de la perception : “tout concourt à placer différents regards sur un même paysage ou créer différents paysages pour un seul regard” (S. Calais)

Le choix d’une exposition de peinture, en deux dimensions, peut avoir un caractère singulier pour qui connaît le travail protéiforme de Stéphane Calais. L’artiste pratique tout autant le dessin, la sérigraphie, la sculpture ou l’installation. Mixant les mediums, il circule tout aussi librement dans l’histoire de l’art et des idées, les références et les champs artistiques, passant du grand art à l’ornement ou la bande dessinée. L’hétérogénéité est pour lui un choix délibéré depuis ses débuts. Un positionnement qui lui offre différents points de vue et lui permet d’exprimer les différents niveaux du réel dont il s’attache à explorer les strates.

Jusqu’à présent, le dessin a toujours été revendiqué par Stéphane Calais comme son langage premier, à la base de tous les autres. L’exposition proposée au CCC fait le point sur la spécificité et le développement de sa pratique picturale qui accède peut-être aujourd’hui à une nouvelle forme de liberté et d’autonomie.

STEPHANE CALAIS est né en 1967 à Arras. Il vit et travaille à Paris. Il est représenté par les galeries Aliceday (Bruxelles), Ziehersmith (New-York) et Bernier-Eliades (Athènes).

Site de l’artiste : www.stephanecalais.net

CENTRE DE CRÉATION CONTEMPORAINE
55 rue Marcel Tribut - 37000 Tours
Ouvert du mercredi au dimanche, de 14h à 18h. Entrée libre.
Site internet : www.ccc-art.com