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23/12/23

Souleymane Keïta @ Galerie Cécile Fakhoury, Paris - Exposition "Signes"

Souleymane Keïta : Signes
Galerie Cécile Fakhoury, Paris
14 décembre 2023 - 27 janvier 2024
« J’écoute, regarde, danse, plonge, vole. Peindre est un état d’âme, une balade dans les grands fonds bleus couleur pastel »
Souleymane Keïta
Souleymane Keïta (1947 - 2014) est un artiste sénégalais qui a parcouru la deuxième moitié du XXe siècle, entre art moderne et art contemporain. Figure tutélaire de l’art sénégalais de cette époque, il est d’abord identifié à la première génération de l’Ecole de Dakar, avant de s’éloigner dès 1975 des courants artistiques de son temps, traçant en écho une trajectoire singulière, mue par ses voyages (Mali, New York) ; ses origines mandingues ; son lieu à soi, l’île de Gorée ; et une quête d’osmose avec la nature et l’univers.  
       
La Galerie Cécile Fakhoury présente sa première exposition personnelle en France. La représentation du travail de Souleymane Keïta est réalisée en collaboration étroite avec la famille de l’artiste, afin de valoriser au mieux cet héritage inestimable. Cette exposition marque un tournant dans l’histoire de la galerie qui étend ici son champ d’action à l’art moderne ouest-africain dont l’histoire et les apports esthétiques restent encore sous-évalués et peu représentés.  
 
L’œuvre de Souleymane Keïta est énigmatique et pleine de signes. Essentiellement abstraite, elle joue pourtant des possibilités offertes par la figuration pour s’inscrire dans un univers sensible. La palette de Keïta ne semble se confronter à l’obscurité que pour mieux laisser percer la lumière, qui évoque les reflets puissants du soleil qui luit au fond de l’eau ou l’éclat des astres dans un ciel nocturne. Son œuvre semble à certains égards relever du mystique, c’est-à-dire d’une force supérieure, qu’on ne peut qu’approcher, jamais traduire ou expliquer, seulement faire éprouver. Les œuvres de Keïta vont d’ailleurs au-delà de la peinture, la plupart étant composées d’éléments matériels comme des clés, du bois, du sable, des coquillages, des pierres, mais surtout du fil et du tissu cousus directement sur la toile – qu’on retrouve dans presque toutes ses œuvres à partir des années 1990.
 
Les œuvres présentées à l’occasion de cette première exposition ont été réalisées entre 1994 et 2005. Souleymane Keïta travaillant essentiellement de manière sérielle, les séries majeures de l’artiste sont ici représentées, comme Chemise du chasseur, Scarifications, Criquet, Gorée ou Synthèse. Il est néanmoins marquant de voir à quel point toutes les toiles de Keïta dialoguent entre elles, certains signes, certaines techniques ou nuances créant ainsi des ponts entre les œuvres et les différentes périodes de l’artiste.
 
Souleymane Keïta peint la présence, la lumière, le poids des choses, « les messages de l’espace, des fonds sous-marins, des plantes et de la musique » ; semblant ainsi atteindre par la peinture le mystère des lois physiques de la nature. Dans des séries comme Scarification ou Chemise du chasseur, Keïta semble se faire l’héritier et le gardien d’une tradition mandingue, évoquant le rituel de scarification de la peau par le fil cousu, ou encore le vêtement traditionnel du chasseur mandingue du nord du Mali par la trame graphique et l’ajout de petits objets rappelant des amulettes, vêtement qui fonctionne alors comme une allégorie dont l’essence symbolique seule semble être conservée. 
 
L’exposition présente aussi quelques toiles de la série Criquet, reconnaissables par les petits aplats de couleurs abstraits sur fond sombre, qui imitent le mouvement de ces insectes, et une maîtrise remarquables des effets de mouvement et de lumière. Les œuvres de Souleymane Keïta possèdent à certains égards une force synesthésique, transportant avec elles les odeurs des embruns et des terres brûlées par le soleil, le vertige de l’éclat éblouissant du soleil ou encore le bruit sourd et inquiétant d’un nuage de criquet à l’horizon. Ses œuvres proposent ainsi une abstraction charnelle, sensorielle, habitée, que l’on pourrait même dire, en assumant le paradoxe, imagée. Une abstraction qui ne serait pas à l’opposé du figuratif, mais plutôt son envers, son essence, sa trame. 
 
Cette première exposition personnelle de Souleymane Keïta est une invitation à se plonger dans son univers, à s’initier aux symboles de la culture mandingue, à se laisser toucher par les associations magistrales de forme, de couleurs et de matières qui font de son œuvre un art singulier et puissant.    

CECILE FAKHOURY
29 avenue Matignon, 75008 Paris

10/12/23

Révélation ! Art contemporain du Bénin @ Fondation Clément, Le François, Martinique - Exposition - 42 artistes

Révélation ! Art contemporain du Bénin
Fondation Clément, Le François, Martinique
15 décembre 2023 - 31 mars 2024

Louis Vidjannagni Oké-Agbo
Louis Vidjannagni Oké-Agbo
Sun of Africa 2, 2020
Superposition, 90 x 60 cm
© Collection nationale du Bénin

Moufouli Bello
Moufouli Bello
Tassi Hangbé, 2020
Acrylique sur toile, 250 x 200 cm
© Collection particulière

Lieu de diffusion favorisant l’accessibilité de la culture à une diversité de publics de la Martinique et le soutien aux artistes de la Caraïbe, la Fondation Clément présente l’exposition « Révélation ! Art contemporain du Bénin » en partenariat avec l’Agence de développement des arts et de la culture du Bénin (ADAC), opérateur culturel dédié au développement de l’action culturelle internationale.

Après les expositions « Hervé Télémaque », « Afriques. Artistes d’hier et d’aujourd’hui » ou encore « Pascale Marthine Tayou. Black Forest », fruits d’une collaboration avec de prestigieuses institutions telles que le Centre Pompidou et la Fondation Dapper, cette exposition consacrée à l’art contemporain du Bénin vient renforcer la volonté de rencontres artistiques entre les scènes africaines et caribéennes.

L’exposition « Révélation ! Art contemporain du Bénin » réunit 42 artistes contemporains (liste ci-dessous) et plus d’une centaine d’œuvres, déployant toute la vitalité de la scène artistique du Bénin et de sa diaspora à travers une diversité de médiums et de supports : peinture, sculpture, installation, art vidéo, dessin, art numérique, performance…

Nobel Koty
Nobel Koty
Torsion 1, 2, 3, 4 (détail), 2021
Acrylique sur toile, 65 x 55 x 4 cm
© Collection nationale du Bénin

Romuald Hazoumé
Romuald Hazoumé
Pantalonnade, 2014
Plastique, talons de chaussures et cuivre, 28 x 25 x 18 cm
© Courtesy Galerie Magnin-A, Paris

Présentée initialement en deux volets dans le cadre de l’exposition diptyque « Art du Bénin d’hier et d’aujourd’hui, de la restitution à la révélation : Trésors royaux et Art contemporain du Bénin » au Palais de la Marina à Cotonou (20 février - 22 mai 2022), elle offrait un parcours entre art classique et art contemporain du Bénin sur 3 siècles d’histoire de l’art du Bénin. Cette exposition-évènement à Cotonou est venue célébrer le retour des, vingt-six trésors royaux après 130 années d’exil et mis un coup de projecteur inédit sur la création contemporaine des artistes majeurs et émergents du Bénin.

Liste des artistes : Aston, Georges Adéagbo, Laeïla Adjovi, Louis Oké Agbo, Euloge Ahanhanzo Glèlè, Eliane Aïsso, Ishola Akpo, Charly d’Almeida, Edwige Aplogan, Youss Atacora, Francois Aziangué, Moufouli Bello, Simonet Biokou, Sébastien Boko, Sènami Donoumassou, Kifouli Dossou, Ludovic Fadaïro, Dimitri Fagbohoun, Meschac Gaba, Dominique Gnonnou « Kouas », Romuald Hazoumè, King Houndekpinkou, Nobel Koty, Marcel Kpoho, Eric Médéda, Emo de Medeiros, Roméo Mivekannin, Thierry Oussou, Yves Apollinaire Pèdé, Chloé Quenum, Gérard Quenum, Rémy Samuz, Julien Sinzogan, Hector Sonon, Tchif, Epaphras Dégnon Toïhen, Cyprien Tokoudagba, Julien Vignikin, Didier Viodé, Nathanaël Vodouhè, Ponce Zannou, Dominique Zinkpè.

FONDATION CLÉMENT
Habitation Clément, 97240 Le François, Martinique

22/11/21

Barthélémy Toguo, Monographie par Philippe Dagen, Skira

Barthélémy Toguo
Texte de Philippe Dagen
Editions Skira, 2021

Barthélémy Toguo
BARTHÉLÉMY TOGUO
« Mon travail est toujours un lieu où la violence côtoie le plaisir, où le plaisir côtoie la douleur, la sexualité côtoie la guerre, qui côtoie à son tour la solitude. La nature est célébrée, l’être humain est violenté par le monde. »
Coïncidant avec les expositions que lui consacrent cette année le musée du Quai Branly - Jacques Chirac et la Galerie Lelong & Co., cet ouvrage est la première monographie encore jamais dédiée à l’un des artistes africains les plus importants de notre époque : Barthélémy Toguo, né en 1967 à Mbalmayo au Cameroun.

Artiste protéiforme, se partageant entre Paris et Bandjoun au Cameroun, Barthélémy Toguo a recours dans son travail au dessin, à la sculpture et à la peinture mais aussi à la performance et à l’installation, en fonction du message qu’il souhaite transmettre et selon le médium qui lui semble le plus adapté.

Barthélémy Toguo s’intéresse particulièrement aux flux, qu’ils soient de marchandises ou d’êtres humains, ainsi qu’à ceux qui les animent, comme dans sa série Urban Requiem présentée en 2015 à la Biennale de Venise, ou dans l'installation Road to Exile, une barque remplie de baluchons sur une mer en bouteilles de verre. Artiste engagé, Barthélémy Toguo est aussi au coeur du projet Bandjoun Station, un lieu de création artistique pluridisciplinaire, autonome et autarcique, proposant des activités pédagogiques, expositions, rencontres, ateliers et résidences d’artistes.

Ses oeuvres sont aujourd’hui conservées par de grandes institutions internationales dont le MoMA et le Studio Museum de Harlem à New York, le Centre Pompidou à Paris, la Tate Modern à Londres, les Kunstsammlungen der Stadt de Düsseldorf.

Cette publication de 280 pages et 350 illustrations, bilingue français/anglais, réalisée en étroite collaboration avec l’artiste et la Galerie Lelong & Co., s’enrichit d’un essai de Philippe Dagen, historien de l'art, chercheur, critique d'art et écrivain et chroniqueur pour le quotidien Le Monde.

Édition reliée, bilingue français/anglais, au format 27 x 30 cm - 280 pages - 350 illustrations
ISBN 978-2-37074-144-8 - 49 € - Cette édition comprend également trente exemplaires numérotés de 1 à 30 enrichis d’une oeuvre originale signée Barthélémy Toguo.

09/10/12

Festival International du Film PanAfricain 2013, Cannes


Le prochain Festival International du Film PanAfricain à Cannes aura lieu du 17 au 21 avril 2013. Organisé par l'association Nord-Sud Développement, ce festival qui met le cinéma africain à l'honneur depuis 2004 en sera à sa 10e édition. Un appel à projet a été lancé pour cette édition 2013. La date de clôtures des inscriptions de films est fixée au 31 janvier 2013. Les genres de  films admis sont très larges : Fiction, animation, expérimental, documentaires... Catégorie : Long, moyen et court métrage. Une compétition est organisée pour le Dikalo Award (Prix) Long, moyen, court, prix du jury (documentaire, fiction, animation). La fiche d'inscription est a téléchargée sur le site web du festival.


Festival International du Film PanAfricain
Nord-Sud Développement 
32, rue louis Périssol - 06400 Cannes

24/11/11

Bamako 2011 Expo Photo Panafricaine, Musée national du Mali - National Museum of Mali

9e RENCONTRES DE BAMAKO
BIENNALE AFRICAINE DE LA PHOTOGRAPHIE
Bamako, 1er novembre 2011 - 1er janvier 2012

Exposition Panafricaine au Musée national du Mali / Pan-African Exhibition at National Museum of Mali

L’exposition panafricaine, au sein des salles d’expositions temporaires du Musée National du Mali, réunit 45 photographes et 10 vidéastes, issus de 27 pays. Elle présente un panorama de la création contemporaine en Afrique, avec environ 280 photographies exposées.

The Pan-African Exhibit, in the temporary exhibition rooms of the National Museum of Mali, brings together 45 photographers and 10 videographers from 27 countries. The exhibit presents a panorama of contemporary photography in Africa, with about 280 photographs.

Commissaires de l'exposition / Curators : Michket Krifa & Laura Serani

PHOTOGRAPHIE / PHOTOGRAPHY

Nana Kof ACQUAH, Ghana
Akintunde AKINLEYE, Nigeria
Uzoma ANYANWU, Nigeria

Photo Uzoma ANYANWU 

Uzoma Anyanwu
Série « Log Jam »
© Uzoma Anyanwu


Sophia BARAKET, Tunisie / Tunisia
Arturo BIBANG, Guinée Equatoriale / Equatorial Guinea
Lien BOTHA, Afrique du Sud / South Africa
Drissa COULIBALY, Mali
Raymond DAKOUA, Côte d’Ivoire / Ivory Coast

Photo Raymond Dakoua Raymond Dakoua
La grande période de la traversée des animaux
Série « Djoliba et les gens du fleuve », 2009
© Raymond Dakoua

Emmanuel B DAOU, Mali-Côte d’Ivoire / Mali-Ivory Coast
Fatoumata DIABATE, Mali
Omar Victor DIOP, Senegal

Photo Victor Omar Diop Victor Omar Diop
Soif, série « Fashion 2112, L’élégance du 22e siècle », 2011
© Victor Omar Diop


Calvin DONDO, Zimbabwe

Hichem DRISS, Tunisie / Tunisia

Photo Hichem Driss Hichem Driss
Série « Le grand parcours », 2009-2010
© Hichem Driss


Hasan et Husain ESSOP, Afrique du Sud / South Africa

Photo Hasan et Husain Essop Hasan et Husain Essop
Fast Food, série « Hallal Art 2008 »
© Hasan et Husain Essop

Ymane FAKHIR, Maroc / Morocco
Amr FEKRY, Egypte / Egypt

Photo Amr Fekry Amr Fekry
Série « Cairo flying patterns »
© Amr Fekry

Elise FITTE-DUVAL, Martinique
Faten GADDES, Tunisie / Tunisia
François-Xavier GBRE, Côte d’Ivoire / Ivory Coast
Lotf GHARIANI, Tunisie / Tunisia
Bruno HADJIH, Algérie / Algeria
Nermine HAMMAM, Egypte / Egypt
Pieter HUGO, Afrique du Sud / South Africa
Délio JASSE, Angola
Mouna KARRAY, Tunisie / Tunisia

Photo Mouna KARRAY Mouna Karray
Série « L’équilibre précaire », 2006 et 2011
© Mouna Karray


Kiripi KATEMBO, Congo
Francis KODIA, Congo
Mamadou KONATE, Mali
N’Krumah LAWSON DAKU, Togo

Photo N’Krumah Lawson Daku N’Krumah Lawson Daku
Série « Kraftwerk made in Cotonou », 2009
© N’Krumah Lawson Dakou

Armel LOUZALA, Congo
Mário MACILAU, Mozambique
Sabelo MLANGENI, Afrique du Sud / South Africa
Fabrice MONTEIRO, Bénin / Benin
Tsvangirayi MUKWAZHI, Zimbabwe
Daniel NAUDE, Afrique du Sud / South Africa

Photo Daniel NAUDE Daniel Naudé
Quagga. Elsenburg, Stellenbosch, Western Cape
Série « Animal farm » 2010
© Daniel Naudé

Khalil NEMMAOUI, Maroc / Morocco

Jehad NGA, Libye / Libya

Photo Jehad Nga Jehad Nga
Série « Turkana », 2009
© Jehad Nga

Charles OKEREKE, Nigeria
Adolphus OPARA, Nigeria

Photo Adolphus Opara Adolphus Opara
Série « Neglect », 2010
© Adolphus Opara

Nyaba Léon OUEDRAOGO, Burkina Faso
Nyani QUARMYNE, Ghana
Jo RACTLIFFE, Afrique du Sud / South Africa
Roberto STEPHENSON, Haiti
Michael TSEGAYE, Ethiopie / Ethiopia
Thandile ZWELIBANZI, Afrique du Sud / South Africa

Photo Thandile ZWELIBANZI  Thandile Zwelibanzi
Market Photo Workshop, série « Still Existence 2010 »
© Thandile Zwelibanzi

VIDEO

Bakary DIALLO, Mali
Dimitri FAGBOHOUN, Benin
Em’Kal EYONGAKPA, Cameroun / Cameroon
Khaled HAFEZ, Egypte / Egypt
Katia KAMELI, Algérie / Algeria
Amal KENAWY, Egypte / Egypt
Brent MEISTRE, Afrique du Sud / South Africa
Grace NDIRITU, Kenya
Rina RALAY-RANAIVO, Madagascar
Ahmed SABRY, Egypte / Egypt

 

BAMAKO 2011 WEBSITE: www.rencontres-bamako.com

05/04/11

Cinémas Afrique Angers 2011 Festival Une sélection diversifiée et de qualité

Festival des Cinémas d'Afrique Angers 
13e édition, 12 - 17 avril 2011

Affiche du Festival
Conception graphique : Richard Devid

C'est le film La mosquée de Daoud Aoulad-Syad, Maroc, 2010, qui ouvre le festival sous les auspices de l'humour. Nothing but the Truth de John Kani, Afrique du Sud, 2008, donc de l'autre bout du continent africain clôture ce festival, mais aussi sur un ton drôle. Mais que l'on ne s'y trompe pas les deux films, comme les autres films de ce festival, sont le fait de réalisateurs à l'esprit d'analyse aiguisé, qui ont une parfaite intelligence de la (ou des) culture(s) de leurs contemporains. Et l'on doit à ces réalisateurs la façon dont ils sont capables de nous rendre plus intelligibles ces cultures qui nous sont plus ou moins proches suivant notre histoire personnelle. 

Les films en sélection 

Du côté des longs métrage fiction :

Da monzon, la conquête de Samanyana de Sidy Fassara Diabaté, Mali, 2010
Le poids du serment de Kollo Daniel Sanou, Burkina Faso, 2011 
Teza de Haïlé Gerima, Ethiopie, 2007 
Le voyage à Alger de Abdelkrim Bahloul, Algérie, 2010

Du côté des courts métrage fiction :

Blissi Ndiaye ou la visite de la dame de Nicolas Sawalo Cissé, Sénégal, 2010 
Garagouz de Abdenour Zahzah, Algérie, 2010 
Lobolo de Michele Mathison, Mozambique, 2010 
L’or blanc de Adama Sallé, Burkina Faso, 2010 
Tiraillement de Najwa Slama, Tunisie, 2010 
Vivre de Walid Tayaa, Tunisie, 2010 

Du côté des documentaires : 

Gatan Yara de Abdou Malah et Anna Coendet, Niger, 2010 
Histoire d’une haine manquée de Eddy Munyaneza, Burundi, 2010 
Koukan Kourcia, le cri de la tourterelle de Sani Elhadji Magori, Niger, 2010 
Maam Kumba de Alioune Ndiaye, Sénégal, 2008 
Parcours de réfugiés de Ali Benjelloun, Maroc, 2009 
Sibi, l’âme du violon de Michel K. Zongo, Burkina Faso, 2010 

A l'image du film d'ouverture, les films en sélections sont des réalisations très récentes. Outre le soucis de la qualité, le choix des films traduit, comme lors des précédentes éditions, le soucis d'offrir un éventail diversifié de films traduisant la richesse du cinéma africain. Le soucis de présenter des oeuvres cinématographiques réalisées dans différents pays d'Afrique est aussi un des intérêts de ce festival. De même qu'il présente l'avantage de présenter à la fois des longs mais aussi des courts métrages. Les réalisateurs des films en compétition ont bien entendu des profils variés. On pourrait multiplier les raisons qui expliquent le choix du nom de ce festival des cinémas d'Afrique. Et on retrouve bien sûr les mêmes grandes variables qui font la pluralité des autres cinémas qu'ils soient asiatiques, européens ou américains. Mais loin d'une image trop simplificatrice d'une globalisation culturelle, les films de réalisateurs d'Afriques, conservent des traits et des attraits qui leur sont propres, même s'ils se traduisent différemment d'un réalisateur à un autre, à un moment donné de leur création. 

Le festival Cinémas d'Afrique à Angers propose également un programme destiné aux enfants qui visionnent le film dans le cadre scolaire (Cinéma Gaumont Variétés). Les professeurs peuvent ainsi intégrer des séquences pédagogiques autour du film que vont voir ensemble les enfants. 

Au programme :

Deux films courts métrages pour les enfants de la Grande Section maternelle à la Sixième :

La moisson magique, de Anis Lassoued, Tunisie, 2005, 18 minutes, en VO sous titrée en français (VOSTF)

L’oeuf, de Mustapha Dao, Burkina Faso, 1995, 20 min., en VF

Deux films pour les collégiens à partir de la Cinquième :

Le Fleuve Niger se meurt, de Kandine Adam Aborak, Niger, 2006, court métrage documentaire de 7 min. en VOSTF

Mascarades, de Lyes Salem, Algérie, 2007, long métrage d'1h32 en VOSTF

Association Cinémas et Cultures d'Afrique

Le festival est organisé par l'association Cinémas et Cultures d’Afrique a pour objectif de faire connaître les cultures d’Afrique en France notamment par le biais d'expositions d'artistes d'Afrique, un centre de documentation, des conférences et formations. Les activités autour du cinéma tiennent une place importante avec :

•  des rendez-vous réguliers autour des cinémas d’Afrique : projections suivies de débats et d’échanges, de rencontres avec les réalisateurs  
•  une fois par mois, séance projection-débat à l’Espace Culturel de l’Université d’Angers 
•  soutien aux sorties de flms en partenariat avec le cinéma les 400 coups à Angers 
•  des conseils et un appui au montage de projets autour des cultures d’Afrique. Appui à la programmation de flms d’Afrique, contacts et renseignements sur les films.

Cinémas et Cultures d’Afrique : 22, bd Ayrault - 49100 Angers 
Site internet : www.cinemasdafrique.asso.fr