09/08/24
Oeuvres de Philippe de Champaigne @ Musée de Grenoble - Exposition "La Grâce et le silence. Autour de Philippe de Champaigne (1602 - 1674)"
28/04/13
Exposition Keith Haring, Paris, MAM, Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris et au CentQuatre
Keith Haring, The Political Line
Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris
CentQuatre, Paris
19 avril - 18 août 2013
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Keith Haring |
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Mardi au dimanche de 10h à 18h (fermeture des caisses à 17h15)
Nocturne le jeudi de 18h à 22h (seulement les expositions) (fermeture des caisses à 21h15)
Fermeture le lundi et les jours fériés
01/03/12
Expo Tobeen à Bordeaux au Musée des Beaux-arts
Tobeen - Un poète du cubisme
Musée des Beaux-arts de Bordeaux
8 juin - 16 septembre 2012
L'oeuvre de Félix-Elie Bonnet dit TOBEEN (Bordeaux, 1880-1938, Saint-Valery-sur-Somme) est celle d'un peintre fortement imprégné de ses origines bordelaise qui participe activement au renouvellement artistique mené par les avant-gardes qui sont les acteurs de la naissance de l’art moderne.
Né à Bordeaux en 1880, Tobeen fait partie du cercle du collectionneur et mécène Gabriel Frizeau. Il gardera des liens d'amitié avec certains de ces intellectuels et artistes entourant l'esthète bordelais, comme le critique Olivier Hourcade et surtout André Lhote avec qui il partage très vite un grand intérêt pour le cubisme.
TOBEEN (1880-1938)
La nageuse, Collection privée
Courtesy Musée des Beaux-arts de Bordeaux
Il s'établit à Paris en 1907 et fréquente les artistes regroupés à Montparnasse, à la Ruche, foyer de l’avant-gardisme parisien, où il trouve un premier atelier. Cette même année, Pablo Picasso peint Les demoiselles d'Avignon et sonne le coup d'envoi du cubisme. Tobeen est aussi un proche du cercle de Puteaux, côtoyant Jacques Villon, Metzinger, Gleizes et prêche, comme eux, pour un art dont le "sujet devenait le métier" (Jacques Villon).
Dès 1911, il expose à Paris, au Salon des Indépendants dans la salle des cubistes. Mais c'est en 1912 qu'il se fait remarquer, au Salon de la Section d'Or où il présente onze oeuvres en compagnie du groupe qui, sous l'impulsion de Picabia, déferle rue de La Boétie, avec les grands noms de l’art moderne que sont Metzinger, Juan Gris, Gleizes, Marcel Duchamp, Marcoussis, Picabia, Fernand Léger, André Lhote ou encore Jacques Villon et Alexandra Exter.
Son oeuvre qui rencontre alors un grand succès est Les Pelotaris, déjà présentée au Salon des Indépendants de 1912 et acquise par le critique d'art Théodore Duret. Quant au critique du Mercure de France, Gustave Kahn, il juge le peintre "compréhensif, robuste, sculptural, dans ses Pelotaris".
Autre oeuvre remarquable, Le bassin dans le parc de 1913, acquise par Gabriel Frizeau et donnée au musée des Beaux-Arts de Bordeaux par son fils Jean en 1947. Tobeen pousse le cubisme jusqu'à l'abstraction, tout en suggérant, grâce à une touche légèrement mouchetée, les variations de lumière irisant un point d'eau. Guillaume Apollinaire, dans ses commentaires du Salon des Indépendants de 1913, note ses « efforts fervents vers le beau ».
La même année, Tobeen est sélectionné avec trois oeuvres à l’Armory show de New York, Chicago et Boston.
De cette phase cubiste, Tobeen conservera une vision synthétique de la nature qu'il appliquera aussi à la scène de genre et aux portraits. Il ne se départira pas de cette vision de constructeur, qu’il adoucit d’une touche mouchetée qui confère à ses oeuvres, notamment à ses bouquets, un aspect velouté captant la lumière dans une douce sensualité.
La fracture de la première Guerre mondiale entraîne, comme chez beaucoup de ses confrères, un abandon de l’avant-garde artistique. Mais l’adoption d’une figuration qui doit au cubisme une structuration de l’espace et une synthèse des formes maintient l’oeuvre de Tobeen dans la modernité.
Cette exposition rétrospective constitue un événement important dans la mesure où il s'agit de la première consacrée à l'artiste. Elle comprend une centaine d’œuvres, paysages, portraits, scènes de genre et natures mortes. Ces oeuvres proviennent d’institutions publiques ou de collections particulières de France, des Pays-Bas et de Belgique. Tobeen - Un poète du cubisme ne manquera pas de séduire par les thèmes mêmes que l'artiste aborde, notamment sa série consacrée au Pays Basque. Dans des gestes rituels, les pêcheurs ramènent le poisson, les femmes ravaudent les filets alors que dans le lointain brille le petit port de Socoa. Aucune mièvrerie dans cette peinture, mais une construction rigoureuse de rythmes géométriques que couleurs et matière harmonisent selon un songe intérieur. "La peinture doit être architectonique, décorative d'une surface sans recherche imitative, mais suggestive" écrit le peintre.
L'exposition Tobeen a été proposée au Musée des Beaux-Arts de Bordeaux par deux chercheurs néerlandais, Edo et Rosella Uber. Les Musées des Pays-Bas sont en effet riches en oeuvres de l'artiste qui, de son vivant même, a exposé tant à Amsterdam, Rotterdam qu'à La Haye. Après sa présentation cet été à Bordeaux à la galerie des Beaux-Arts, Tobeen - Un poète du cubisme sera exposée cet automne 2012 au musée Flehite à Amersfoort, aux Pays-Bas.
MUSEE DES BEAUX-ARTS DE BORDEAUX : www.bordeaux.fr
17/02/12
Expo Vidéo Vintage, Beaubourg, Centre Pompidou, Paris. L'art vidéo de 1963 à 1983
Centre Pompidou, Beaubourg, Paris
Jusqu'au 7 mai 2012
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Vidéo Vintage - Couverture du Catalogue de l'exposition |
Ce qui m'intéresse au sujet de la vidéo, c'est la possibilité de l'utiliser comme une sorte de compagnon domestique, c'est le lieu du gros plan - Vito Acconci
MUSEE NATIONAL D'ART MODERNE
CENTRE GEORGES POMPIDOU
BEAUBOURG, PARIS
WEB : www.centrepompidou.fr
22/05/11
Kristina Bength: Within Cuts and Bends - L MD galerie, Paris
Within Cuts and Bends
L MD Galerie, Paris
31 mai - 16 juillet 2011
L MD GALERIE
56 rue Charlot
75003 Paris - France
www.lmd-art.com
L MD galerie : Silent Significance - Expo collective - Group Show
L MD Galerie, Paris
Jusqu'au 28 mai 2011
English version below
L MD Galerie
56 rue Charlot
75003 Paris - France
www.lmd-art.com
24/12/10
Expo BigMinis, CAPC Bordeaux - Musée d’art contemporain / Museum of Contemporary Art of Bordeaux, France
BigMinis, Fétiches de crise
CAPC, Musée d'art contemporain, Bordeaux
Commissaire d'exposition : Alexis Vaillant
Jusqu'au 27 février 2011
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DAVID MUSGRAVE (artiste anglais né en 1973), Animal, 1998
Courtesy de l’artiste et de la galerie greengrassi, Londres © David Musgrave
Le mini est-il un signe avant-coureur de crise, ou bien un reflet, une conséquence de celle-ci ? Serait-il aussi une réponse efficace et décalée à LA crise ? Avec l’expo BigMinis, le CAPC se propose d’explorer la fascination singulière qu’exerce l’objet « réduit » à l’heure de la récession. Alors que la miniaturisation peut évoquer une réduction des coûts, du temps et de l’espace, la production du mini, elle, est stratégique. Le mini résiste à la réduction. Il existe depuis sa petite taille. Une petitesse insolente qui révèle, dans le contexte économico-culturel actuel, quelques-unes des pathologies capitalistes dans lesquelles le mini s’origine et auxquelles il répond. Le mini, un objet régulateur ?
L’exposition BigMinis regroupe les oeuvres d’une cinquantaine d’artistes contemporains prêtées par des collections publiques françaises et étrangères, des fondations et collections privées, des galeries et les artistes eux-mêmes. Son propos qui s’origine dans la conjoncture économique actuelle, se déploie sur fond de récession, et interroge, notamment, la notion de « fétiches de crise ».
On pense à tort que dans le mini, tout est proportionnel-lement réduit : il en irait ainsi de l’idée qui l’anime, comme de son impact. Or l’expérience démontre le contraire. Le mini perdure et marque. Il résisterait même à la crise. L’exposition est pensée dans cette perspective.
Pour rendre le propos dialectique et piquant, des oeuvres de grande taille animées par des mini-idées sont aussi montrées, signifiant ainsi que l’impact d’une idée véhiculée par un objet n’est pas proportionnelle à la taille de ce dernier. Autrement dit, que les oeuvres de grande taille sont loin d’avoir le monopole des « grandes » idées et que les idées courtes ne sont pas nécessairement proportionnelles à la taille des objets qui les véhiculent.
Compte-tenu des proportions maximalistes du CAPC auxquelles l’exposition répond en partie, un dispositif a dû être inventé, les "bigminis" ne s’exposant pas vraiment comme des standards. La galerie new formula du rez-de-chaussée du musée ressemblera à un terrain de jeu mental. Et c’est dans une forêt de socles aux allures post-Tetris qu’il faudra parfois chercher les oeuvres. Les minis ignorent les canons de l’époque. Uniques, les oeuvres d’art minis, si tant est qu’elles soient ainsi catégorisables, sont comme mûes par la vie. Qu’elles soient belles et laides importe peu. Leurs dimensions, leurs matériaux, leurs prouesses techniques et conceptuelles les rendent enviables et attachantes, stimulantes pour l’oeil et l’esprit. Elles surprennent et s’imposent. On ne peut rien leur retirer. Elles impactent jusqu’à réveiller la cleptomanie qui sommeille en nous.
Contrairement au king size, le mini doit se voir de près. Il présuppose une mise au point, d’où l’emprise qu’il exerce sur la sphère du désir. En même temps, le petit fait le vide autour de lui car pour être vu, il a besoin de plus d’espace. Il prend donc plus de place que ce que sa taille laissait supposer, d’où sa capacité à devenir fétiche. Le rapport qu’il entretient avec l’environnement (la ville pour la voiture, l’espace d’exposition pour l’objet d’art, la poche pour le tamagotchi, ...) et avec nous, devient alors politique.
Après avoir incarné le boom-object des pays industrialisés, quand le raccourcissement des jupes et des voitures avait pris la dimension d’un phénomène de société, créant la vogue du mot « mini » en Occident, l’objet compact se mesure aujourd’hui à l’aune du mignon (objet léché superflu, symptomatique), de l’inquiétant (objet sériel, culte, fétichisé) et du résistant (objet critique, Pear to Pear, individualiste). On déteste l’aimer et on aime le détester. On le veut en cachette et on ne l’a jamais assez vu.
BigMinis au CAPC
Galerie NEW FORMULA rez-de-chaussée du musée
Exposition conçue par Alexis VAILLANT, responsable de la programmation, CAPC, musée d’art contemporain.de Bordeaux
CATALOGUE DE L’EXPOSITION : BigMinisBook
Sous la direction d'Alexis Vaillant
Contributions de Bruce Hainley, Jennifer Higgie, Claire Moulène, David Musgrave, Aaron Schuster, Alexis Vaillant
Français / Anglais, 10,5 x 7 cm, 300 pages, 160 illustrations quadri, 18 EUR
_______________ English Version _______________
BigMinis
Fetishes of crisis
CAPC, Museum of Contemporary Art of Bordeaux
Exhibition Curator: Alexis Vaillant
Through 27 february 2011
With the exhibition BigMinis, the CAPC is offering a plunge into the heart of the ‘compact’ object, the idea being to explore the fascination that things ‘scaled down’ wield these days, afflicted by the crisis as we all are. If it is possible to see in the mini, a harbinger of crisis, as well as a reflection and a critical consequence of this latter, we must also not overlook the fact that it usually represents an unexpected and off-kilter response to the recession. Because a reduction in size conveys the idea of a reduction in cost, space and time, it likens the production of the compact to an intelligent, reactive production, adapted to its economic and cultural context. A control-production.
The mini is at once near and far. Unlike the King-size which can be seen from afar, the ‘mini’, for its part, has to be seen up close. You have to get near to it in order to get a focus. The small makes a void around it, which is how it takes up all its room. To be well displayed, it needs space, and to be properly seen, a decision has to be made about the distance separating it from us. For the room it takes up is more than its size might have us suppose. And it is by taking up this room that the compact object deploys its capacities. Whence issues the thoroughly special relation that it introduces between the environment (city for car, exhibition venue for art object, pocket for tamagoci…) and us. It is a 1:1 relation of resistance. We think, wrongly, that in the small everything is proportionately scaled down, which also applies to the idea which informs it and its impact. Experience shows the opposite. The small endures. To make things fragrant and spicy, large works are also being shown in the exhibition, insinuating that the mini-idea can be enlarged and last as long as the ‘grand’ idea contained in the mini-object.
The exhibition BigMinis is a dialectical show which brings together a selection of works by some forty contemporary artists, enhanced by several emblematic historical works all coming from French and foreign public collections, private foundations, private collections, galleries and artists. It has come into being in the current economic climate, with the aim, of questioning the fascinating attraction with what we might call “fetishes of crisis”. The mini artworks, which are surprising and unique in relation to the canons of the day and age, are as if driven by life. Beautiful or ugly, it matters not a lot. Their dimensions, materials and technical and conceptual prowess all make them enviable, engaging and stimulating for eye and mind alike. But today, they provoke and mark. You cannot take anything away from them, and they often bestir the kleptomania that lurks in all of us.
After incarnating the ‘boom object’ of the industrialised nations in the 1950s and 1960s, unaided, the compact object is nowadays regarded at once as cute (minority, superfluous) and disquieting (metaphysical, critical, and mutinous). We hate to love it and love to hate it. The contemporary mini has sex appeal. Even when multiplied, it remains one-off.
Taking into account the maximalist proportions of the CAPC to which the show responds, a unique and seemingly ‘scale-less’ display is arranged, and complemented by a ‘you see it, you want it’ bilingual mini catalogue (7 x 5 cm, 300 pages, colour), Editor Alexis Vaillant, contributions Bruce Hainley, Jennifer Higgie, David Musgrave, Aaron Schuster & Alexis Vaillant, co-edited by CAPC, Bordeaux & Sternberg Press, Berlin, New York.
BigMinisAt the CAPC - Museum of Modern Art of Bordeaux
gallery NEW FORMULA (ground floor)
Other exhibitions
Robert Breer, through 27 February 2011
CAPC
Musée d'art contemporain / Museum of Contemporary Art of Bordeaux
Entrepôt Lainé. 7 rue Ferrère
33000 BORDEAUX - FRANCE
14/12/10
Expo Giraud Siboni Paris Galerie Loevenbruck
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Ross BERTEIG, Caryatide Image sous licence Ceative Commons 2.0 via la Galerie Loevenbruck |
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Y. TENNEVIN, Barrage de Malpasse Image sous licence Ceative Commons 2.0 via la Galerie Loevenbruck |
« Nous n’avons pas grandi dans une époque mais dans une condition. Le temps était un processus. Les espaces étaient des dispositifs. La Condition est le nom par défaut de ce présent d’avant. Parfois il était 15h22 et le clapot contre le rivage faisait des formes blanches. L’eau, la roche et l’air se mêlaient dans une écume crémeuse et on se demandait si ce désordre était rejoué. L’effroi, on le plaçait autant dans l’éternelle redistribution de ce brouillon que dans la possible répétition de son dessin. La torpeur de cet après-midi là se confondait souvent avec d’autres que nous n’avions pas vécus. Notre moment, c’était le récit d’une autre après-midi, l’image d’un autre soleil, l’emprise des sensations sur d’autres corps. Tout était recouvert. Chaque instant, chaque lieu se drapait dans un autre. Et une bombe explosait sur le quai du RER B. Et on découvrait la planète Pegasi B. Le monde n’avait plus lieu. Tout était fluide. »