15/12/96

Harold E. Edgerton Photography Exhibition

 

A Gallery For Fine Photography, presents

 

Stopping Time,

the original photographs of

Dr. Harold E. Edgerton

 

Harold E. Edgerton (1903, Fremont, Nebrasca – 1990, Boston), professor at MIT, is the inventor of the electronic flash. He was also a photographer. Harold Edgerton devoted his career to recording what the unaided eye cannot see. His photographs illustrate such moments as: a bullet seen the instant it explodes through an apple or a perfect coronet formed by a milk-drop splash. These photographs have become classics of modern art and science.

Dr. Harold Edgerton was the first to take high-speed color photographs and was a pioneer of multiflash and microsecond imagery, which he used to take detailed photographs of humming birds in motion, as well as the progression of athletes' movements. These wondrous images have shown nobody was never able to see before in photographs that are as remarkable for their precision as for their beauty.

December 26, 1996 - January 31, 1997

 

A GALLERY FOR FINE PHOTOGRAPHY

322 Royal Street

New Orleans, LA 70117

www.agallery.com

08/12/96

Arman et l’Art Africain, Exposition au Musée National des Arts d'Afrique et d'Océanie, Paris

Arman et l’Art Africain
Musée National des Arts d'Afrique et d'Océanie, Paris
4 décembre 1996 - 17 février 1997

Cette exposition, réalisée par le Musée d'Arts Africains, Océaniens, Amérindiens de Marseille, est organisée à Paris par la Réunion des Musées Nationaux et le musée national des Arts d’Afrique et d’Océanie.

Le sculpteur Arman (Armand Fernandez, né en 1928) s’intéresse aux arts dits “primitifs” depuis les années 50, au moment où il les découvre dans deux expositions, à Paris et à Cannes ; c’est à cette époque qu’il achète, aux Puces à Nice, son premier objet africain, un masque dan. Il commence alors sa collection, qui compte aujourd’hui quelques centaines de pièces, une collection composée, dit Arman, “de plusieurs parties : des coups de coeur, c’est-à-dire des pièces qui m’ont intéressé esthétiquement, dont j’ai eu envie ; mais aussi des sortes de gestes systématiques, d’accumulations, avec l’idée de mettre des choses du même type ensemble, en suivant toujours ce dessein, qui est le mien dans beaucoup de mes oeuvres, celui de l’accumulation”.

Arman collectionne également des oeuvres d’art océanien et divers objets : des armures japonaises, des radios des années cinquante, des voitures anciennes, des couteaux, des stylos... On voit ainsi que, chez lui, la notion de collection rejoint bien celle d’accumulation, pour autant que l’on accorde à cette dernière une fonction qualitative et esthétique, et pas seulement quantitative. La collection-accumulation révèle à la fois le regard toujours plus aigu de l’amateur et celui de l’artiste en quête d’une approche nouvelle de l’oeuvre d’art, où la notion de série joue un rôle important.

La collection d’art africain d’Arman réunit plusieurs ensembles exceptionnels :

- une série de pièces du Gabon, que l’artiste dit être celles qu’il préfère : des masques fang et des figures de reliquaire kota ;
- des fétiches à clous kongo (provenant de la région de l’embouchure du fleuve Zaïre) qui évoquent, d’une certaine façon, le travail du sculpteur français ; 
- des masques-heaumes mendé (Sierra Leone et Liberia) dont l’intérêt n’est sans doute pas assez reconnu aujourd’hui.

A ces ensembles s’ajoutent de nombreuses et remarquables pièces isolées : masque kuba-kété (Zaïre), statue dogon (Mali), statue mumuyé (Nigéria)... 

En tout l’exposition présente 183 oeuvres, avec 63 ethnies représentées : Anang, Baga, Bamana, Bamiléké, Baoulé, Basikasingo, Beembé, Bété, Bijogo, Bobo, Bwa, Dan, Dogon, Fang, Guro, Hemba, Ibibio, Idoma, Igbo, Kongo, Konso, Kota, Kota-Mahongwé, Kuba, Kulango, Kuyu, Kwélé, Lobi, Luba, Lulua, Makonbé, Mama, Mambila, Mau, Mayombé, Mbala, Mbembé, Mbolé, Mboyé, Mendé, Mossi, Mumuyé, Nuna, Ovimbundu, Owé, Pendé, Pounou, Sakalava, Salampasu, Sénoufo, Songyé, Tabwa, Téké, Tetela, Toma, Tshokwé, Tsogho, Urhobo, Wongo, Yaka, Yaouré, Yoruba, Zulu.
“Quand j’ai découvert les chefs-d’oeuvre d’autres cultures, des cultures dites “primitives”, j’ai été soulagé d’avoir la confirmation de cette idée que l’homme est partout le même : un bébé né dans une certaine culture mais élevé dans une autre l’absorbe comme une éponge, il appartient à la nouvelle culture dans laquelle il est élevé. Nous avons donc tous à peu près le même matériel de base, que ce soit dans la peinture ou dans la statuaire [...]” (Arman, entretien avec Monique Barbier-Mueller, dans le catalogue de l’exposition).
L'exposition a d’abord été présentée à Marseille, au musée d'Arts Africains, Océaniens et Amérindiens (Chapelle de la Vieille Charité) du 23 juin au 30 octobre 1996. Après Paris, la prochaine étape sera Cologne du 13 mars au 15 juin 1997.

Commissaires à Marseille : Alain Nicolas, directeur du Musée d’Arts Africains, Océaniens, Amérindiens, Marianne Sourrieu, attachée de conservation
Commissaires à Paris : Etienne Féau, conservateur au musée des Arts d’Afrique et d’Océanie, chef de la section Afrique, Hélène Joubert, section Afrique

Arman et l'Art Africain
ARMAN ET L’ART AFRICAIN
Catalogue de l’exposition
Coédition RMN/Musées de Marseille
279 pages, 264 illustrations noir et blanc, 180 illustrations couleur

Sommaire du catalogue

• Alain Nicolas, L'art Africain et la manière
• Jean-Hubert Martin, La sagacité de l'artiste
• Jacques Kerchache, Amateur, accumulateur, collectionneur, connaisseur
• Interview : Arman / Alain Nicolas
• Une rencontre : Monique Barbier-Mueller / Arman
• Catalogue des oeuvres : Photos de Gérard Bonnet
• Notices : Textes de Anne-Marie Bouttiaux-Ndiaye, Luc de Heusch, Els De Palmenaer, Hélène Joubert, Jacques Lombard, Alain Nicolas, Louis Perrois, Christopher Roy, Gustaaf Verswijver. Historique et bibliographie des objets par Marianne Sourrieu
• Bibliographie des auteurs
• Biographie d’Arman
• Liste des oeuvres exposées

CD-Rom : Arman, Collection d'Art Africain

Un CD-Rom a également été réalisé à l'occasion de l'exposition. Ce CD-Rom présente les 300 pièces de la collection d’art africain d’Arman. Accessible interactivement, chacune de ces pièces peut être admirée et étudiée à partir d’images fixes et de vidéos, accompagnés de notices en hypertexte. Un module spécifique est consacré aux réflexions d’Arman sur les relations qu’il entretient, dans son travail, avec l’art africain, et sur son parcours de collectionneur. Le programme inclut aussi un historique du primitivisme dû à Alain Nicolas, conservateur en chef au musée d’Arts Africains, Océaniens et Amérindiens de Marseille : on y apprend que Dürer fut le premier amateur d’arts dits “primitifs”, on y découvre le cabinet de curiosités de François 1er et les grandes collections d’artistes et d’écrivains du XXème siècle (Braque, Derain, Léger, Breton, Tzara, Eluard)...

Composition du CD-Rom 
• plus de 10 000 photographies 
• plus de 2 heures de commentaires d’Arman 
• 10 minutes d’extraits de films ethnographiques en vidéo
• plus de 2000 pages de texte
Coédition ARTE Editions / Hypervision
Coproduction Hypervision / ARTE Editions / Musée d’Arts Africains, Océaniens et Amérindiens de Marseille / Office Régional de la Culture-Région Provence-Alpes-Côte d’Azur / avec le soutien de la Traditional Art Foundation de New York, du Centre Européen de Recherche et Développement Multimédia de Marseille, de l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales et de la Ville de Marseille
Distribution : Réunion des musées nationaux
Format : MacIPC
Langues : Français, anglais et allemand sur le même CD-Rom

MUSÉE NATIONAL DES ARTS D’AFRIQUE ET D’OCÉANIE
293 avenue Daumesnil, 75012 Paris