29/06/16

Lore Krüger Une photographe en exil, 1934-1944, Musée d'art et d'histoire du Judaïsme, Paris

Lore Krüger
Une photographe en exil, 1934 - 1944

Musée d'art et d'histoire du Judaïsme, Paris
Jusqu'au 17 juillet 2016












Florence Henri
Portrait de Lore Krüger, Paris, 1937
© Galleria Martini & Ronchetti












Lore Krüger
Sans titre [autoportrait]
vers 1935
© Succession Lore Krüger






La pratique de la photographie chez Lore Krüger emprunte les chemins de l’exil. Née Lore Heinemann à Magdebourg (Saxe-Anhalt) en 1914, elle a 19 ans lors de la prise de pouvoir par Hitler en 1933, et c’est à Londres, puis à Barcelone et à Palma de Majorque, qu’elle commence à photographier. Venue vivre en 1935 à Paris pour suivre l’enseignement de Florence Henri (1893-1982), Lore Krüger est inspirée par l’esthétique du Bauhaus et de la « nouvelle vision » dans ses nombreux portraits, ses natures mortes et paysages. En 1940, elle est internée quelques mois dans le camp de Gurs, avant de fuir à New York, où elle s’installe. En 1946, elle revient vivre à Berlin, en zone soviétique. Abandonnant la photographie pour des raisons de santé, elle se consacre désormais à la traduction de grands auteurs de la littérature anglo-saxonne.

Son oeuvre aurait pu rester dans l’oubli. Conservés dans une simple valise, quelques cent tirages d’époque résument, hélas de façon trop lacunaire, le travail d’une décennie ; découvrant l’ensemble chez l’artiste en 2008, deux chercheuses berlinoises, Cornelia Bästlein et Irja Krätke, décident de le faire connaître. Lore Krüger, décédée en 2009, ne pourra voir l’exposition finalement présentée à Berlin en 2015 à la galerie C/O.

Les tirages révèlent une photographe originale, à la palette variée : scènes de rue et paysages savamment construits, portraits dynamiques et vivants, reportages à l’humanité profonde – telle sa description du pèlerinage gitan aux Saintes-Maries-de-la-Mer en 1936 – et riches explorations formelles révélées dans des natures mortes et des photogrammes, qui la hissent au niveau des grands photographes de l’entre-deux guerres.

L’exil est aussi pour Lore Krüger le moment d’un engagement politique résolu, au sein de la communauté des réfugiés allemands installés en France après 1933, artistes ou intellectuels, qu’ils soient juifs ou opposants politiques. Lore Krüger milite activement contre le franquisme et le nazisme, et son autobiographie, publiée après sa mort, illustre d’abord le désir de témoigner, qui l’occupa après la guerre.

A l'occasion de l'exposition, le mahJ coédite un album avec Télérama (64 pages, 10,90 €).

28/06/16

Moyen format Hasselblad X1D

Hasselblad X1D

Hasselblad présente son tout nouveau X1D – deux fois plus léger qu’un moyen format numérique classique, l’appareil 50MP mirrorless révolutionne le monde de la photographie.


Hasselblad X1D
Hasselblad X1D

Ergonomique et compact, inspiré du design qui signe la marque, cet appareil procure à ses utilisateurs une expérience inégalée. Fabriqué à la main en Suède, le X1D associe sensibilité scandinave, beauté et performances.

Comme l’iconique Système V, le X1D combine avec fluidité la portabilité et l’excellence optique, qui a fait la réputation de la marque. Pour la toute première fois, Hasselblad a ingénieusement introduit la technologie mirrorless dans le moyen format numérique, créant ainsi un appareil de précision ultraperformant qui tient dans le creux de la main. Le capteur CMOS 50MP saisit les plus petits détails en préservant leurs couleurs naturelles.

Voici ce qu’en dit Perry Oosting, CEO de Hasselblad: « Le X1D marque un tournant dans l’histoire de Hasselblad, qui a débuté voici 75 ans. Avec cet appareil qui propulse la photographie vers de nouveaux sommets, le moyen format devient accessible à une nouvelle génération d’utilisateurs Hasselblad.

Une gamme inédite d’objectifs autofocus dédiés a été développée pour prendre en charge la qualité optique et la portabilité, offrant un vaste éventail de vitesses d’obturation et une synchronisation totale du flash atteignant 1/2000 s.


Hasselblad X1D
Hasselblad X1D


Pesant à peine 725 g et doté de la vidéo HD, du Wi-Fi et d’un GPS intégré, le X1D est un partenaire de confiance et un compagnon de voyage idéal. Le robuste boîtier étanche à la poussière et aux intempéries garantit la durabilité de l’équipement, quelles que soient les conditions d’utilisation.

Le X1D a été créé pour les photographes passionnés et pour rendre les Hasselblad accessibles à une nouvelle génération de créateurs. C’est l’appareil idéal pour ceux qui veulent produire des images moyen format de qualité supérieure avec un appareil simple et pratique, qui tient dans le creux de la main.

Le Hasselblad X1D est vendu au prix de 7900 EUR / 8995 USD. HT.

www.hasselblad.com

22/06/16

Bas Jan Ader @ Simon Lee Gallery, London

Bas Jan Ader
Simon Lee Gallery, London
24 June - 26 August 2016

Simon Lee Gallery presents a solo exhibition of work by Dutch conceptual artist Bas Jan Ader, one of the most influential artists of his generation. Forty years after the end of his brief career, his concise body of some thirty-five works created between 1969 and 1975 continues to inspire artists, writers, curators and critical thinkers.

This exhibition includes five of Ader’s short ‘falling’ films, shown in their original 16mm format, alongside the key film from 1974, Primary Time. It also includes related photo works and the seminal work, I’m too Sad to Tell You, (1971). The works exhibited reveal the depth of Ader’s investigation into questions of control and its surrender to the forces of nature, particularly in relation to the creative process and strategies of composition.

“When I fell off the roof of my house, or into the canal, it was because gravity made itself master over me”.

In the film Fall 1, Los Angeles, (1970), the camera is focused on the front of Ader’s home in Claremont, with the artist sitting on a chair straddled across the top of the roof before falling and crashing into the garden. In Fall 2, Amsterdam, (1970), Ader framed for camera a section of the Reguliersgracht canal, a canal bridge, path and trees, with the wall of the canal bisecting the picture to provide a horizon line. Ader appears in the frame from a side street, gripping his handlebars with a bunch of flowers clutched in one hand before appearing to lose control of his bicycle and plunge into the water, along with the bike and flowers. The composition, and Ader’s precisely timed action reveals the tension between will and determinism, literally destabilising the subject in an attempt to extend the material limits of art.

Ader also found in Mondrian, as the venerated patron saint of Modernism in the Netherlands, fertile ground for an interrogation of formal and compositional systems and strategies. Several works in this exhibition reflect his enquiry into Mondrian’s theories, and analysis of the modernist project. The film Broken fall (geometric), Wekstkapelle, Holland, (1971) sees Bas Jan Ader standing next to a black sawhorse, on a brick path leading to the Westkapelle lighthouse in Zeeland, the subject of an early series of Mondrian paintings. Ader’s position aligns him directly parallel to the lighthouse in the background. He momentarily staggers, then falls sideways against the sawhorse and into the bushes. The act recalls slapstick but also sees Ader literally embodying Mondrian’s black line, the sawhorse a reference to Mondrian’s fellow De Stijl member Theo van Doesburg, who introduced the diagonal into the neoplasticism debate. The film reveals a particularly concise opposition between the forces of nature and the logic of compositional control.

The film Primary Time, (1971) begins with a vase holding a bouquet of primary colour red, yellow and blue carnations. After a few seconds Ader appears dressed in black, (with his head never appearing in the frame) and systematically begins to add and remove flowers until he has arranged an exclusively red, then yellow and finally blue bouquet, literally revealing his hand as an artist constructing and deconstructing the image. Between arranging each he disappears briefly and the film ends with a return to the three coloured bouquet.

The series of twenty one photographs Untitled (Flower Work), (1974) utilises the same camera position as the film but comprises three series of seven framed images, with the final image an exclusively blue bouquet. In mixing these man-made natural forms, (a Dutch national symbol) as a painter mixes paint, Ader challenges Mondrian’s radical abstraction and suggests that it might never live up to the beauty of nature.

SIMON LEE GALLERY
www.simonleegallery.com

19/06/16

Autoportrait en peinture - Musée des Beaux-Arts de Quimper : Autoportraits du Musée d’Orsay

Autoportraits du musée d’Orsay 
Musée des Beaux-Arts de Quimper 
17 juin - 2 octobre 2016 

Le musée d’Orsay s’est associé au musée des Beaux-Arts de Nancy, au musée d’art Roger-Quilliot de Clermont-Ferrand et au musée des Beaux-Arts de Quimper pour concevoir une exploration de ses collections, de la seconde moitié du XIXe siècle au début du XXe siècle, autour du thème original de l’autoportrait en peinture.

Cette manifestation exceptionnelle invite à porter un regard nouveau sur des oeuvres célèbres et à découvrir d’autres peintures moins connues. Elle pose la question de la succession et de la concomitance de styles et d’écoles qui s’opposent ou se répondent.

Le parcours, en illustrant l’évolution d’un genre, offre une compréhension de la diversité des courants qui remettent en cause ou renouvellent la tradition de la peinture au XIXe siècle, créant par les avant-gardes successives le contexte d’émergence de la peinture moderne.

La question de l'autoportrait

Exercice d’introspection, l’autoportrait met en jeu depuis la Renaissance la vision de l’artiste par lui-même. Au-delà de sa propre image et de l’utilisation de son visage comme modèle premier d’exercice, le peintre s’interroge sur son art et sa place dans la société.

Au XIXe siècle, période de bouleversements esthétiques et de rejet de l’académisme, l’autoportrait fait parfois office de manifeste et permet de revendiquer une manière de peindre ou un positionnement à l’égard de la tradition. Certains peintres comme Courbet mettent en avant l’image de l’artiste dans son atelier et affirment par ce biais la reconnaissance de leurs oeuvres. D’autres, comme Carpeaux, Redon, Gauguin ou Cézanne mêlent subtilement quête picturale et observation psychologique.

La seconde moitié du XIXe siècle est en effet marquée par l’essor des sciences humaines et la découverte progressive de la psychologie : à des jeux de mise en scène, de travestissement parfois, succèdent ainsi de véritables introspections. Leur profondeur trouve un aboutissement dans des démarches comme celle de Van Gogh qui livre à travers les représentations successives de lui-même un véritable récit autobiographique dont l’équivalent est à chercher dans la littérature de l’époque. Au-delà de la dimension sociale déterminante pour le réalisme, une plus grande subjectivité se fait jour, questionnant l’ambiguïté ente le « je » de l’artiste se livrant à l’exercice de l’autoportrait et sa personnalité propre.

ARTISTES DE L'EXPOSITION

Alexis AXILETTE – Jules BASTIEN–LEPAGE – Emile BERNARD – Pierre BONNARD – Léon BONNAT – Adolphe Félix CALS – Jean–Baptiste CARPEAUX – Eugène CARRIERE – Paul CEZANNE – Gustave COURBET – Alfred DEHODENCQ – Maurice DENIS – Marcellin DESBOUTIN – Clémentine-Hélène DUFAU – Jean–Louis FORAIN – Paul GAUGUIN – Ernest HEBERT – Pierre Georges JEANNIOT – Charles LAVAL – Henri MARTIN – Ernest MEISSONIER – Claude MONET – Daniel de MONFREID – Emile MOTTE – Camille PISSARRO – René Xavier PRINET – Odilon REDON – Théodule RIBOT – Gustave RICARD – Paul SERUSIER – Félix VALLOTTON – Vincent VAN GOGH – Antoine VOLLON – Edouard VUILLARD

Commissariat

Xavier Rey, conservateur du Patrimoine, directeur des collections du musée d’Orsay
Guillaume Ambroise, conservateur en chef du Patrimoine, directeur du musée des Beaux-Arts de Quimper
Sophie Kervran, conservatrice adjointe, musée des Beaux-Arts de Quimper
Charles Villeneuve de Janti, conservateur du Patrimoine, directeur du musée des Beaux-Arts de Nancy 
Amandine Royer, conservatrice au musée d’Art Roger-Quilliot de Clermont-Ferrand

Un catalogue, coédité par le musée d’Orsay et Flammarion, accompagne l’exposition avec un essai de présentation, des reproductions de toute les oeuvres en pleine page, et des textes de Guillaume Ambroise, Claire Bernardi, Guy Cogeval, Flore Collette, Isabelle Gaetan, Sophie Kervran, Edouard Papet, Sylvie Patin, Sylvie Patry, Paul Perrin, Isolde Pludermacher, Xavier Rey, Marie-Paule Vial et Charles Villeneuve de Janti.

MUSEE DES BEAUX-ARTS
40, place Saint-Corentin, 29000 Quimper

Antonio Saura : De l’écriture à la peinture, Fondation Jan Michalski, Montricher

Antonio Saura : De l’écriture à la peinture
Fondation Jan Michalski, Montricher
19 juin - 25 septembre 2016

Artiste espagnol majeur du XXe siècle, grande figure de l’art contemporain, Antonio Saura (1930-1998) a créé un œuvre peint, illustré, gravé, sculpté et écrit aussi prolifique que formellement inventif, aujourd’hui représenté dans les collections d’institutions muséales du monde entier.

Adolescent alité par la maladie, Antonio Saura découvre le monde d’abord par les livres et les images, et expérimente, en autodidacte, à la fois l’écriture et les arts plastiques. Si l’artiste s’inscrit initialement dans le mouvement surréaliste, il poursuit rapidement sa propre voie picturale, marquée par l’abstraction lyrique et la primauté de la gestualité. Antonio Saura est notamment l’un des fondateurs du groupe avant-gardiste El Paso (1957-1960), introducteur en Espagne de l’art informel dans un esprit libertaire en réaction au climat délétère du franquisme.

L’exposition Antonio Saura │ De l’écriture à la peinture explore les liens multiples de l’artiste avec l’écriture, la littérature et le livre. Très tôt, et sa vie durant, Antonio Saura invente des personnages et des mondes imaginaires au fil d’une construction artistique où le portrait joue un rôle prépondérant.

L’illustration est l’une des faces majeures de l’œuvre d’Antonio Saura tant par son ampleur que par sa créativité et sa diversité. Son oeuvre d’illustrateur commence en 1962 avec une série d’eaux-fortes et d’aquatintes qui accompagnent les Songes de Quevedo. Elle se poursuit avec l’illustration de textes dont Don Quichotte de la Manche de Cervantès, 1984 de Orwell, le Journal de Kafka, ou encore les Aventures de Pinocchio dans la version de Christine Nöstlinger, pour s’achever avec l’illustration de son propre journal Nulla dies sine linea, construit telle une histoire à partir de saisissants commentaires imagés de la presse quotidienne.

Puisant dans son immense collection d’images, extraites de revues, de journaux ou de livres d’art, transformées par des superpositions peintes, Antonio Saura écrit visuellement des histoires sans texte, ainsi que le reflètent les séries Narrations ou La Quinta del Sordo, créée comme un « roman imaginaire sans début ni fin ».

Par son esthétique, le livre est aussi pour Saura un espace de jeu formel et un support matériel à la création : dans la série Autodafé, il investit de visages peints des couvertures arrachées.

A travers un choix de peintures, d’oeuvres sur papier et d’estampes, ainsi que de livres uniques conçus par Antonio Saura, l’exposition offre à regarder – et à imaginer avec l’artiste – des fictions visuelles peuplées de figures d’une grande richesse expressive. Raconteraient-elles, en écho au commentaire d’Antonio Saura lui-même, que « tout ce que réalise le peintre est de toute façon un autoportrait » ?

En collaboration avec la fondation archives antonio saura www.antoniosaura.org

Commissariat : Natalia Granero et Olivier Weber-Caflisch

FONDATION JAN MICHALSKI
En Bois Désert 10
Route de Chardève 2
CH-1147 Montricher
fondation-janmichalski.com

18/06/16

Sony World Photography Awards 2016 : Liste des candidats sélectionnés dont 14 français

Sony World Photography Awards 2016 : Liste des candidats sélectionnés dont 14 français

L’édition 2016 des Sony World Photography Awards, le plus grand concours photo du monde organisé par la World Photography Organisation, a annoncé la liste des candidats retenus dans les catégories Professionnel, Ouvert et Junior. Cette année quatorze français figurent sur la liste des photographes sélectionnés. Dix d’entre eux concourent dans la compétition professionnelle jugée sur une série d’images et quatre participent à la compétition ouverte, jugée cette fois sur un seul cliché.

Cette année, la sélection de candidats se caractérise par sa portée résolument internationale, avec plus de 270 photographes provenant de 60 pays, un record en neuf ans d’existence. L’augmentation des participations au concours Professionnel représente l’autre fait marquant avec un bond de 45 % en 2015. C’est également +148% de candidatures pour les seuls photographes français

Le nombre d’images soumises franchit également un nouveau cap, avec un total de 230 103 images provenant de 186 pays pour les concours Professionnel, Ouvert et Junior. Le nombre total d'inscriptions reçues par les Sony World Photography Awards depuis son lancement dépasse maintenant le million d'images, confortant ainsi la position unique des Awards parmi les concours photographiques les plus respectés et influents du monde.

Reconnaissant le meilleur de la photographie contemporaine en 2015, le jury d'honneur, présidé par Dominique Green (consultant, Royaume-Uni) et Sue Steward (écrivaine/ conservatrice, Royaume-Uni) a noté un travail exceptionnel aussi bien chez les nouveaux talents que les photographes chevronnés des quatre coins du monde.

Pour les candidats en lice, les juges ont surtout été marqués par l’originalité et le fort sentiment d'empathie émanant des clichés. Parmi les milliers de candidatures, les juges ont vu des thèmes plus subtils se révéler – la capacité du photographe à gérer en délicatesse les moments intimes et privés ; l’appropriation des principales causes publiques qui dominent l’actualité, du conflit en Ukraine aux files interminables de réfugiés à la recherche d'une vie meilleure en Europe, mais aussi l’utilisation des nouvelles technologies comme sources génératrices de nouveaux projets (ex. : drones ou photographie sous-marine).

Parmi les français sélectionnés :

La catégorie professionnelle Étapes a sélectionné deux photographes : dans un premier temps, Pierre Adenis, qui vit à Berlin, pour sa promenade nocturne dans Venise intitulée « La nuit des masques » et ensuite, Juliette Blanchard, pour le « Philosophe », une série haute en couleur décrite par l’auteur comme « une expression de l’absurdité dans un monde absurde ».

Dans la catégorie professionnelle Campagne, le travail d’Antoine Repessé présente un volet d’un projet développé sur quatre ans pour lequel le photographe a arrêté de se débarrasser de ses déchets recyclables pour au contraire les conserver, les trier et les photographier. Et Antoine de déclarer : « #365, Unpacked (Déballé) nous rappelle que les meilleurs déchets sont ceux que nous, humains, ne produisons pas. »

Quant à Antoine Bruy de Lille, il s’agit d’un photographe maintes fois récompensé qui a déjà exposé ses œuvres dans le monde entier. Grâce à sa série sélectionnée dans la catégorie professionnelle Sport, il nous ouvre les portes de l’un des rodéos professionnels les mieux payés d’Australie, le festival Curry Merry Muster de l’état du Queensland.

Deux séries participant aux catégories Pris sur le vif et Conceptuel commencent par des concepts amusants et originaux. Alexandre Pruvost, dans la catégorie professionnelle Pris sur le vif, photographie « Les Bronzeurs » qui se placent sur les berges de la Seine en quête de la meilleure place pour prendre le soleil. Par ailleurs, spécialisé dans la photographie scénographique, cinématographique et narrative, Julien Mauve concourt dans la catégorie professionnelle Conceptuel et nous envoie ses meilleurs « Vœux de Mars ». Selon Julien Mauve, sa série « a pour thème l’exploration et la découverte spatiale. Mais elle n’en reste pas moins une étude de notre comportement face aux paysages et de notre manière de créer des images pour partager notre histoire personnelle avec le monde ».

Les cassettes sont dans l’objectif de Julien Roubinet et de sa série participant à la catégorie professionnelle Nature morte. Le photographe installé aux États-Unis se penche sur la matérialité évolutive de la musique et sa mutation en un atout invisible.

Installé àHong Kong, Patrick Willocq est un photographe autodidacte dont le travail intitulé « Walé, 2ème regard » présente des mères primipares (Walé) pygmées Ekondas de la République démocratique du Congo à la période la plus cruciale de leur vie et à un moment extrêmement concurrentiel au cours duquel ces jeunes femmes doivent imposer leur prestige et leur pouvoir.

Prise dans le Sud de l’Italie, la série d’Amélie Labourdette intitulée «L’empire de la poussière » concourt dans la catégorie professionnelle Architecture et témoigne des crises et détournements financiers contemporains du pays en mettant en lumière l’architecture inachevée de la région. Un autre pays est exposé à travers l’objectif d’Aurélien Maréchal dans la catégorie professionnelle Paysage. Sa série « BLOCK » sélectionnée est une exploration urbaine des nouveaux quartiers résidentiels des mégapoles chinoises.

Dans la catégorie Les gens du concours ouvert, Elie Kauffmann, qui est installé à Paris, a immortalisé deux touristes posant par inadvertance avec des oiseaux lors d’une croisière en Namibie. Actuellement installé à Houston (Etats-Unis), le photographe amateur mais néanmoins passionné Mickael Szymanski est désormais en lice dans la catégorie Accru.

Dans la catégorie Sourire, la photo noir et blanc de l’architecte Julien Taub exprime la joie immense d’enfants jouant avec leurs serviettes sur une plage. Enfin, Franck Tridon de Paris a été sélectionné dans la catégorie Fraction de seconde du concours ouvert pour sa photographie surprenante d’une grenouille plongeant dans l’eau.

Parmi les candidats retenus pour 2016, certains sont des habitués : Christian Aslund (Suède, vainqueur 2013) ; Ed Kashi (USA, sélection 2013) ; David Chancelier (Royaume-Uni, sélection 2011 et 2e place 2012) ; Espen Rasmussen (Norvège, sélection 2010 et 2011) ; Jonathan Carvajal (Colombie, sélection 2015) ; Julia Fullerton-Batten (Royaume-Uni, finaliste 2015) ; Ruben Salgado Escudero (Espagne, vainqueur 2015) et Fan Li (Chine, lauréat 2015).

Les photographes sélectionnés dans les trois compétitions sont énumérés ci-dessous.

Scott Gray, directeur général de la World Photography Organisation et organisateur du concours de commenter : « Nous sommes absolument ravis des choix de notre jury cette année. Malgré l’augmentation du nombre de photographes et le volume d’images proposées, cette année, plus que toute autre, nous avons pu être témoins d’une abondance d’images extraordinairement riches aussi bien dans les catégories documentaires classiques à caractère fortement sociologique que dans les projets artistiques et conceptuels. Une telle diversité témoigne de la richesse de ce médium au potentiel merveilleux. »

Les photographes des catégories professionnelles concourent désormais pour un prix de 25 000 $ et dans l’espoir de décrocher L'Iris d'Or ou le titre de Photographe de l'année. Le lauréat, ainsi que les gagnants des compétitions Professionnel, Junior et Etudiants mais aussi celui du Photographe de l'année du concours Ouvert, qui recevra un prix de 5 000 $, seront tous annoncés lors de la cérémonie de gala des Sony World Photography Awards à Londres, le jeudi 21 Avril. Tous les gagnants recevront les derniers équipements d'imagerie numérique de Sony.

Les images gagnantes et présélectionnées seront exposées à la Somerset House de Londres du 22 avril au 8 mai et publiées dans l'édition 2016 de l’album des Sony World Photography Awards.

L'exposition accueillera également la première grande exposition européenne du couple d’artistes et de photographes accomplis RongRong & INRI, récipiendaire du prix 2016 de la Contribution exceptionnelle à la photographie. RongRong (Chine) et INRI (Japon) ont façonné la photographie contemporaine en Asie et sont reconnus aussi bien pour leur parcours artistique que pour leur influence majeure sur la photographie asiatique. L'exposition présentera de nouvelles œuvres de leur série Tsumari Story acclamée par la critique.

Juges 2016
Le concours professionnel des Sony World Photography Awards est jugé chaque année par le Jury d'honneur. Les concours Ouvert et Junior comme les prix nationaux sont jugés par des jurys différents composés de professionnels de l'industrie.

Concours Professionnel
Jury Art (catégories Architecture, Pris sur le vif, Conceptuel, Paysage, Portrait, Etapes et Nature morte)

    Sue Steward (Présidente), écrivaine et conservatrice, Royaume-Uni
    Karen Knorr, photographe et professeur à l’université Creative Arts, USA/Royaume-Uni
    Jean Jacques Naudet, rédacteur en chef de L’Œil de la Photographie, France
    Mariko Takeuchi, critique photo, conservatrice et maître de conférences à l'Université d'art et de design de Kyoto, Japon

Jury Documentaire (catégories Campagne, Actualités, Problèmes contemporains, Vie quotidienne, Environnement, Personnes et Sport)

    Dominique Green (Présidente), consultante, Royaume-Uni
    Emma Lynch, responsable photo du site Web BBC Global News, Royaume-Uni
    Julien Jourdes, co-fondateur et directeur général de Blink.la, USA
    Fiona Rogers, responsable du développement commercial mondial chez Magnum Photos, Royaume-Uni

Concours Ouvert

    Jael Marschner (Président), ancien responsable photo du groupe Time Outet Sunday Times Travel Magazine, Royaume-Uni

PHOTOGRAPHES EN LICE

CONCOURS PROFESSIONNEL

Les photographes ont été invités à envoyer une série de 3 à 10 images dans l'une des 14 catégories suivantes. Les juges avaient pour mission d’en présélectionner jusqu'à 10. Les photographes sont classés par ordre alphabétiques.

Architecture

    Petr Antonov, Russie
    Jonathan Carvajal, Colombie
    Werner Elmer, Autriche
    Amélie Labourdette, France
    Paul Störm, Australie
    Jonathan Tan, Singapour
    Hui Zhang, Chine
    Stephan Zirwes, Allemagne

Pris sur le vif

    Valerio Bispuri, Italie
    Yvonne Brandwijk, Pays-Bas
    Giancarlo Ceraudo, Italie
    Liu Chengliang, Chine
    Fan Li, Chine
    Nick Ng, Malaysie
    Alexandre Pruvost, France
    Andrea Rossato, Italie
    Kirstin Schmitt, Allemagne
    Constantinos Xenoulis, Grèce

Conceptuel

    Alejandro Beltran, Venezuela
    Simon Brann Thorpe, Royaume-Uni
    Kate Davis, Royaume-Uni
    Vladimir Frumin, USA
    Barbaros Kayan, Turquie
    Julien Mauve, France
    Poya Raissi, Iran
    Lawrence Sumulong, Philippines
    Manuel Velasquez Tobar, Honduras

Paysage

    Maoyuan Cui, Chine
    Peter Franck, Allemagne
    Max Knight, Royaume-Uni
    Maroesjka Lavigne, Belgique
    Aurélien Maréchal, France
    Florian Mueller, Allemagne
    James Reeve, Royaume-Uni
    Stefan Schlumpf, Suisse
    Prakash Singh, Inde

Portrait

    Dmitri Beliakov, Russie
    Marcello Bonfanti, Italie
    Ruben Salgado Escudero, Espagne
    Fauzan Ijazah, Indonésie
    Corinna Kern, Allemagne
    Armand Tamboly, Egypte
    Patrick Willocq, France

Etapes

    Pierre Adenis, France
    Alberto Alicata, Italie
    Juliette Blanchard, France
    Kristoffer Eliassen, Norvège
    Julia Fullerton-Batten, Royaume-Uni
    Dina Goldstein, Canada
    Photographer Hal, Japon
    Kumi Oguro, Japon
    Oana Stoian, Roumanie
    Cristina Vatielli, Italie

Nature morte

    Francesco Amorosino, Italie
    Ilva Beretta, Suède
    Kiliii Fish, USA
    Simone da Lima, Pays-Bas
    Daniele Robotti, Italie
    Julien Roubinet, France
    Oliver Schwarzwald, Allemagne
    Hiroshi Watanabe, Japon
    Bibiana Omar Zajtai, Espagne

Campagne

    Antoine Repessé, France
    Christian Aslund, Suède
    David Chancellor, Royaume-Uni
    Hernan Churba, Argentine
    Giles Clarke, Royaume-Uni
    Rob Gregory, USA
    Jetmir Idrizi, Kosovo
    Ed Kashi, USA

Problèmes contemporains

    Laura Aggio Caldon, Italie
    Yong An He, Chine
    Kevin Frayer, Canada
    Simona Ghizzoni, Italie
    Asghar Khamseh, Iran
    Fan Li, Chine
    Kiki Streitberger, Allemagne
    Marielle Van Uitert, Pays-Bas

Actualités

    Andrew Burton, USA
    Gabriele Micalizzi, Italie
    Amnon Gutman, Roumanie
    Brendan Hoffman, USA
    Jason Koxvold, Royaume-Uni
    Aleksandra Kulak, Russie
    Andrea and Magda, Italie
    Alessandro Penso, Italie
    Angelos Tzortzinis, Grèce

Vie quotidienne

    Jean-Marc Caimi, Italie
    Peter Dench, Royaume-Uni
    Sandra Hoyn, Allemagne
    Espen Rasmussen, Norvège
    Tiplea Remus, Roumanie
    Stephanie Sinclair, USA
    Anton Unitsyn, Russie

Environnement

    Kevin Frayer, Canada
    Li Feng, Chine
    Lucy Nicholson, Royaume-Uni
    Alexander Semenov, Russie
    Mohammed Yousef, Koweït
    Zhe Zhu, Chine

Personnes

    Alessandro D'Angelo, Italie
    Daniel Berehulak, Australie
    Denise Felkin, Royaume-Uni
    Francesco Fratto, Italie
    Kevin Frayer, Canada
    Liz Hingley, Royaume-Uni
    Jordi Pizarro, Espagne
    Filippo Venturi, Italie

Sport

    Antoine Bruy, France
    Annick Donkers, Belgique
    Matthias Hangst, Allemagne
    Michael Hanke, République tchèque
    Jens Juul, Danemark
    Nikolai Linares Larsen, Danemark
    Patrick Sinkel, Allemagne

CONCOURS OUVERT

Jugé sur la base d’un cliché unique et ouvert aux photographes de tout niveau ; les juges pouvaient sélectionner jusqu’à dix images par catégorie.

Architecture

    Laurian Ghinitoiu, Roumanie
    Radosław Goździelewski, Pologne
    Attila Balogh, Hongrie
    Javad Rooein, Iran
    Martin Seraphin, Allemagne
    Max van Son, Pays-Bas
    Nils Olof Wendel, Suède
    Filip Wolak, Pologne
    Zoltan Kasza, Hongrie

Arts et Culture

    Kyaw Bo Bo Han, Birmanie
    José Alberto Sotomayor Jiménez, Pérou
    Amir Hoosein Kamali, Iran
    Swee Choo Oh, Malaisie
    Mohammad Ponir Hossain, Bangladesh
    MD Tanveer Rohan, Bangladesh
    Nader Saadallah, Egypte
    Minh Ngo Thanh, Vietnam
    Kamil Wojtyła, Pologne
    Longxiang Xie, Chine

Accru

    Nathalie Capitan, Suisse
    Seandel Edwards, Trinité-et-Tobago
    Sang Kill Kim, Corée du Sud
    Luca Laghetti, Italie
    Pedro Diaz Molins, Espagne
    Aslan Nahich, Iran
    Dan Novak, Allemagne
    Christian Spreng, Suisse
    Mickael Szymanski, France

La faible luminosité

    Theng Sin Chong, Malaisie
    Yiorgos Doukanaris, Chypre
    Vincent Frascello, USA
    Stefan Liebermann, Allemagne
    Lijun Wang, Chine
    Sai Aung Main, Birmanie
    Egor Nikiforov, Russie
    Kei Nomiyama, Japon
    Sanghamitra Sarkar, Inde
    Tino Solomon, Royaume-Uni

Nature et Vie Sauvage

    Valter Bernardeschi, Italie
    Nick Kontostavlakis, Grèce
    Eric Madeja, Suisse
    Christian Massari, Italie
    Andrey Narchuk, Russie
    Imre Potyó, Hongrie
    Michaela Šmídová, République tchèque
    Simona Tedesco, Italie
    Dennis Vandermeersch, Belgique
    Steiner Wang, Taïwan

Panoramique

    Maurizio Casula, Italie
    Daniel Fleischhacker, Allemagne
    Stefano Guerrini, Italie
    Markus van Hauten, Allemagne
    Dikky Oesin, Indonésie (deuxième présélection)
    Christian Ringer, Allemagne
    Grant Ritchie, Royaume-Uni
    Claude Roy, Canada
    Carlos F. Turienzo, Espagne

Les Gens

    Karolis Janulis, Lituanie
    Elie Kauffmann, France
    Michele Liberti, Italie
    Borodkina Mariia, Russie
    Alexandre Meneghini, Brésil
    Daniel Arranz Molinero, Espagne
    Lewis Outing, Royaume-Uni
    Nikunj Rathod, Inde
    Marius Vieth, Allemagne

Sourire

    Gultekin Alkurt, Turquie
    Atif Amin, Afghanistan
    Jaydip Bhattacharya, Inde
    Alex Ingle, Royaume-Uni
    Jack Lawson, Royaume-Uni
    Kajan Madrasmail, Singapour
    Hendra Permana, Indonésie
    MD Tanveer Rohan, Bangladesh
    Julien Taub, France

La Fraction de Seconde

    Khairel Anuar Che Ani, Malaisie
    Chaiyot Chanyam, Thaïlande
    Mark Fulinara, USA
    Dmitry Ivanov, Russie
    Philip Joyce, Royaume-Uni
    Franck Tridon, France
    Petra Van Borm, Belgique
    Cheung Yin Fang, Malaisie

Voyages

    Abhijit Banerjee, Inde
    Tugo Cheng, Hong Kong
    Simone Cmoon, Suisse
    Ralph Gräf, Allemagne
    Lesley Hall, Royaume-Uni
    Nick Kontostavlakis, Grèce
    Anasuya Mandal, Inde
    Adriano Neves, Portugal
    Andrej Tarfila, Slovénie
    Tan Jia Yi, Malaisie

CONCOURS JUNIOR

Ouvert aux photographes âgés de moins de 19 ans dont les clichés seront jugés par la World Photography Organisation.

La Culture

    Zhu Lin Ch'ng, Malaisie
    Sepehr Jamshidi Fard, Iran
    Julia Golubov, Canada
    Anna Jolly, Royaume-Uni
    Jason Liu, Canada
    Leena Meyers, Allemagne
    Ramadhan Sinclair, Malaisie
    Zohaib Tariq, Pakistan
    Agung Krisna Wibawa, Indonésie (présélectionné deux fois dans la même catégorie)

L’Environnement

    Charlie Burr, USA
    Giorgio Granata, Italie
    Jiaye Li, Chine
    Lake Lewis, USA
    Kumail Rizvi, Pakistan
    Anais Stupka, Italie
    Michael Theodric, Indonésie
    Ekaterina Yashchenko, Russie
    Hongbo Zhu, Chine

Le Portrait

    Wai Lam Cheng, Hong Kong
    Sam Delaware, USA
    Ahmed Gaber, Egypte
    Arno Goetz, USA
    Thomas Hanks, Royaume-Uni
    Gina Ienopoli, USA
    Shahzad Khan, Pakistan
    Ivana Pejak, Serbie
    Talia Rudofsky, Royaume-Uni
    Aaliyah Snider, USA

12/06/16

photokina LightArt Congress 2016

Premiere at photokina: LightArt Congress 2016

 

The photokina LightArt Congress 2016 (phoLAC 2016) will take place for the first time from 23 to 24 September 2016 as a cooperative event in the context of photokina 2016. The phol LAC 2016 is a cooperative event realised jointly by the German Light Painting Union (GLPU) and the renowned light art photographer and artist JanLeonardo Wöllert and his team.

Light art photography and light painting have become trend themes. Corporations, camera manufacturers and advertising have already discovered the magic and fascination of the theme of light. photokina 2016 sets the interplay of light, performance and photography on the agenda with the phoLAC 2016 for light art photographers and trade fair visitors. With leading art photographers from Canada, China, USA, the UK, France, Belgium and Spain, as well as Germany, the congress will feature international speakers and artists. In addition to lectures and workshops revolving around the themes of LightArt photography, term exposure and light painting, which will take place on Friday and Saturday in the Congress Centre East, an international light painting screen exhibition and light painting photoBOX will be presented on the fair grounds. Already in advance of photokina, the organisers are planning outdoor events, public workshops and flash mobs to present the theme effectively for the media. Further information on the programme and the application form can be found at http://www.glpu.de/congress/:

About JanLeonardo Wöllert
JanLeonardo Wöllert has for many years been one of the most renowned international light art photographers. His works enjoy a great deal of international respect and recognition. The artist has realised global campaigns for corporations like the computer manufacturer Lenovo, Japan Tobacco, Nike, the Japanese Automotive Assocaiation or the band Coldplay. He is the organiser of the International Light Painting Award and has created a major international stage for light painting through his considerable commitment.
www.lightart-photography.de

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11/06/16

Farah Atassi, Galerie Xippas, Paris

Farah Atassi
Galerie Xippas, Paris
11 juin - 30 juillet 2016

La galerie Xippas présente la troisième exposition personnelle de Farah Atassi. L’exposition comprend deux nouvelles familles d’œuvres qui s’inscrivent dans la continuité de sa démarche tout en annonçant de nouvelles orientations.

Chaque composition s’articule autour du binôme fond–figure ou fond–objet. Un motif universel qui se décline dans des formes vernaculaires se déploie en all-over. Grâce à une grille au scotch qui accuse la perspective du tableau, les lignes se cassent et se distordent créant une géométrie labyrinthique. Le fond est alors habité par des objets et des corps fabriqués à partir de formes synthétiques et de quasi-signes. Des interstices pleins de tension dynamisent la composition qui est rythmée par l’utilisation d’une palette chromatique élaborée.

Dans la première partie de l’exposition, Farah Atassi se penche sur l’aspect graphique du cubisme pour y prélever des formes, les revisiter et les intégrer dans son univers pictural. Puisant dans l’héritage des grands maîtres, elle s’approprie quelques uns des thèmes classiques de la peintures tels que la nature morte, le nu ou l’atelier et les réactive en appliquant son propre protocole au sein des displays. Dans les toiles Painter et Carnival, des éléments issus des chefs d’œuvre de la peinture sont librement réinterprétés et traduits dans un langage graphique.

Pour la deuxième famille d’œuvres, Farah Atassi s’inspire de l’esthétique psychédélique des années 1970 ainsi que de la théorie du musicalisme tel qu’il a été développé par Henry Valensi. A l’instar de l’op art, ses compositions saturées et complexes génèrent des effets d’illusions optiques où espace et objets fusionnent. Les toiles se transforment ainsi en surfaces vibrantes qui invitent à une expérience immersive.

Farah Atassi développe une peinture figurative à partir d’un vocabulaire de peintre abstrait. Ses tableaux sont chargés d’une matière épaisse et de repentirs qui contrastent avec la rigueur de ses lignes droites. Ils combinent méticuleusement, à la manière de collages, des formes anachroniques et d’apparence contradictoires, empruntées à la sculpture, la peinture ou le design. Par son attachement absolu à son médium, Farah Atassi invente une peinture à la fois conceptuelle et jubilatoire.

FARAH ATASSI
Farah Atassi est née en 1981 à Bruxelles. Elle vit et travaille à Paris.
Diplômée de ENSBA de Paris (2005), elle a été en résidence à l’International Studio & Curatorial Program (ISCP) à New York (2013).
Farah Atassi a été lauréate du prix Jean-François Prat en 2012 et nominée pour le prix Marcel Duchamp en 2013.
Parmi ses expositions personnelles citons : Extra City Kunsthal, Anvers (2015), Le Portique, Centre d’art contemporain, Le Havre (2014), Le Grand Café, Centre d’art contemporain (2014), Les Eglises, Centre d’art contemporain, Chelles (2011).
Son oeuvre a été également exposée au Centre Pompidou, au Palais de Tokyo, au FRAC Centre, au MAC/VAL, au Musée d'Aquitaine, au Musée des Beaux Arts de Libourne, au Musée Régional d’art contemporain Languedoc-Roussillon, à la Ferme du Buisson, à Grimm Gallery (Amsterdam), au Bureau (New York)…
Ses oeuvres figurent dans des collections publiques et privées telles que: ENSB-A, MNAM - Centre Pompidou, Fondation Louis Vuitton pour la création, FMAC, FNAC, FRAC Aquitaine, Société Générale…

GALERIE XIPPAS
 108, rue Vieille du Temple, 75003, Paris, France
www.xippas.com