30/06/13

Starting from Scratch: The Art of Etching from Dürer to Dine, Philadelphia Museum of Art

Starting from Scratch: The Art of Etching from Dürer to Dine
Philadelphia Museum of Art 
Through August 11, 2013

The exhibition Starting from Scratch: The Art of Etching from Dürer to Dine showcases some of the Philadelphia Museum of Art’s finest etchings and includes major acquisitions and masterworks, many on display at the Museum for the first time. The exhibition spans five centuries and features prints by major artists—from Rembrandt and Goya to Brice Marden and Kara Walker—that illustrate the many ways artists have embraced this medium to create original and inventive work.

The development of etching is traced from its first use in metal workshops in fifteenth-century Germany to its application by contemporary American artists. Multimedia and interactive elements demonstrate the characteristics of various etching techniques and offer insight into the artist’s process.

Six works by Rembrandt showcase the innovations he brought to the use of the technique, and include Christ Crucified between Two Thieves (The Three Crosses) (1653-55), an important recent acquisition by the Museum. The great French artist Jacques Callot, a seminal figure in the history of etching, is represented by The Siege of Breda (1627), a grand battle map and landscape that is on view at the Museum for the first time.

Rare first edition prints from Giovanni Battista Piranesi’s portfolio Imaginary Prisons (about 1749) illustrate the effects of combining several techniques to create haunting images of mysterious architecture. Other virtuoso displays of technique are presented in Francisco Goya’s series The Proverbs (Los Proverbios) (1819-23), which showcases his revolutionary use of aquatint in imagery that ranges from whimsical to satirical. A series of dark expressionistic images of World War I by Otto Dix exploits the corrosive qualities of the medium to communicate violence and decay.

Etchings by James Abbott McNeill Whistler and Camille Pissarro demonstrate subtle qualities of light and atmosphere. A sense of nineteenth-century Parisian life is captured in prints by Edgar Degas and Mary Cassatt, who shared a mutual interest in experimental etching. Works on display include Edgar Degas’ Mary Cassatt at the Louvre: The Paintings Gallery (1879–80), an etching that he continually reworked and reprinted, creating more than twenty variations of the image.

EDGAR DEGAS
Mary Cassatt at the Louvre: The Paintings Gallery, 1879-80
Hilaire-Germain-Edgar Degas, French, 1834 - 1917. Etching, soft-ground etching, aquatint, and drypoint, Plate: 11 7/8 x 4 15/16 inches (30.2 x 12.5 cm) Sheet: 14 3/16 x 8 3/16 inches (36 x 20.8 cm). 
Philadelphia Museum of Art, Purchased with the John D. McIlhenny Fund, 1941.
Image courtesy of the Philadelphia Museum of Art

Noted artists have often used etching to explore variations on a theme. Featured in the exhibition are four prints from Pablo Picasso’s Vollard Suite (1930-37), in which the artist repeatedly explores themes of attraction and voyeurism through allegories of the mythological Minotaur, the artist’s alter ego. John Marin’s multiple abstract studies of New York’s Woolworth Building from 1913 show his fascination with what was at the time the world’s tallest building. Several versions of the famous skyscraper are on view from the Museum’s master set of Marin prints, the most complete collection in the world. A selection from the Museum’s unparalleled collection of Edward Hopper prints illustrates the development of the artist’s distinctive style.

Jim Dine's Braid (1972), Brice Marden’s Cold Mountain Series, Zen Study 5 (1990), and a print from Kara Walker's 2010 series An Unpeopled Land in Uncharted Waters trace the medium's enduring legacy through to the present day.

Curators: James R. Wehn, Margaret R. Mainwaring Curatorial Fellow of Prints, Drawings, and Photographs; and Shelley R. Langdale, Associate Curator of Prints and Drawings.

Philadelphia Museum of Art 
Muriel and Phillip Berman Gallery
Museum's website: www.philamuseum.org

29/06/13

Geneviève Asse, Centre Pompidou, Beaubourg, Paris

Geneviève Asse
Centre Pompidou, Beaubourg, Paris
26 juin - 9 septembre 2013

Le Centre Pompidou consacre une importante exposition à l’une des artistes majeures de la scène artistique française de l’après-guerre, GENEVIÈVE ASSE (née en 1923), « peintre de la lumière et de l’espace », identifiée aujourd’hui par le « bleu Asse », couleur emblématique de l’artiste d’origine bretonne.

L’exposition s’organise autour de la donation faite par l’artiste au Centre Pompidou en 2012, constituée de onze peintures datées de 1948 à 1999, qui permettent de présenter son oeuvre à différentes époques de son parcours. Cet ensemble est complété par une sélection d’oeuvres, de grand format pour la plupart, appartenant déjà aux collections nationales. Un large choix de carnets peints à partir de 1970 sera présenté pour la première fois, ainsi que des peintures de petit format, elles aussi inédites.

Dans une scénographie qui ne manquera pas de susciter une stimulante réflexion sur la notion d’échelle picturale, l’exposition déroulera, à travers 68 oeuvres, l’ensemble de la recherche créatrice de l’artiste, depuis les premières natures mortes des années 1940 jusqu’aux abstractions rigoureuses des années 1990, en passant par l’exploration de l’espace, rendu par les seules vibrations atmosphériques de la lumière, des années 1960. Geneviève Asse qui a régulièrement illustré l’oeuvre d'écrivains tels que Samuel Beckett, Yves Bonnefoy, Francis Ponge ou Jorge Luis Borges, exprime en poète l’apparence du monde : « Derrière l’horizon, l’aube, les gris ombrés, bleus noirs d’outremer transparent, des blancs qui disparaissent dans le grain de la toile, rien d’extérieur en dehors du temps » (Notes de travail, 1974).

Geneviève Asse
GENEVIÈVE ASSE, PEINTURES
Catalogue de l’exposition sous la direction de Christian Briend
Coproduction Somogy-Centre Pompidou
160 pages, 170 illustrations couleurs

L’exposition est accompagnée d’un catalogue publié par les Éditions du Centre Pompidou en co-édition avec les Éditions Somogy, sous la direction de Christian Briend, conservateur au cabinet d'art graphique du MNAM-CCI, commissaire de l’exposition.

CENTRE POMPIDOU
BEAUBOURG, PARIS

maj 07.01.2021

Expo Impressionnistes, MBA Caen : Un été au bord de l’eau : loisirs et impressionnisme

Un été au bord de l’eau : loisirs et impressionnisme
Musée des Beaux-Arts de Caen
Jusqu'au 29 Septembre 2013

C'est l'une des plus grandes expositions de l'été 2013. Il suffirait pour s'en convaincre de jeter un coup d'oeil à la liste des artistes exposés (reproduite en fin de post) pour s'en convaincre. Les artistes impressionnistes ont bouleversé la peinture, et l'art en général, en la faisant entré dans la modernité. Et cette exposition au musée des Beaux-Arts de Caen nous les présente sur un de leur thème de prédilection. Un vrai bonheur.

Parmi les grandes mutations dont le 19e siècle fut témoin, le prodigieux essor des villégiatures et des loisirs de plein air est un phénomène qui concerne également l’histoire de l’art. Toute une société, qui se déplace volontiers en train, part à la conquête de nouveaux territoires : la côte, la plage, la mer… La Normandie mais bien d’autres régions également, vont prendre une part essentielle à cet engouement. Pour la première fois l’atelier du peintre quitte la ville, se transposant dans la nature même, signe marquant et prometteur. Désormais, avec les Impressionnistes, le sujet des tableaux ne se trouve plus dans les livres ou dans l’imaginaire des peintres mais au cœur de la réalité et de la vie, dans ces territoires nouvellement conquis, ces lieux de détente et de loisirs qu’offrent en si grand nombre les bords de l’eau.

L’exposition Un été au bord de l’eau : loisirs et impressionnisme décline son propos en quatre chapitres qui illustrent les différents modes d’exploration de ces thèmes par le peintre, depuis les scènes de plage, les paysages de bord de mer et leurs infinies variations atmosphériques, jusqu’à l’incursion des corps dévêtus dans un paysage marin ; devenus sujets exclusifs d’étude du peintre, ces corps solaires consacrent la métamorphose du nu académique, conjuguant tradition et modernité.

Les impressionnistes sur le sable

La plage devient naturellement un espace privilégié par les premiers vacanciers à la découverte des plaisirs de la mer. Sous le Second Empire, les villages de pêcheurs deviennent en quelques années de mondaines stations balnéaires, voyant apparaître riches villas et luxueux hôtels. A la recherche de dépaysement et de pittoresque, les vacanciers s'appliquent paradoxalement à reconstituer la société parisienne sur les plages normandes qui deviennent bientôt le « boulevard d'été de Paris ». 

MARY CASSATT
Enfants jouant sur la plage, 1884
Huile sur toile ; 97,4 x 74,2 cm
Washington, National Gallery of  Art, Alisa Mellon Bruce Collection
© National Gallery of Art, Washington

PAUL-CESAR HELLEU
Madame Helleu lisant sur la plage, 1896
Huile sur toile ; 81 x 65 cm
Bayonne, Musée Bonnat-Helleu, legs Howard-Johnston 2009
© Musée Bonnat-Helleu, Bayonne / photo A. Vaquero

JOAQUIN SOROLLA
Instantanea, Biarritz, 1906
Huile sur toile ; 62 x 93,5 cm
Madrid, Musée Sorolla
© Fondation Museo Sorolla, Madrid

Lors de leurs séjours, Edouard Manet, Claude Monet, Berthe Morisot, Edgar Degas, vont réaliser des scènes de plages suggestives, conçues comme des esquisses libres et spontanées. Sous l'influence de Boudin, Claude Monet peint les plages de Trouville et de Sainte-Adresse, inaugurant un genre enrichi par les expériences de Manet à Boulogne ou Gauguin en Bretagne… Cette séquence évoquera aussi les peintres réalistes et descriptifs tels Prinet, Blanche, Helleu, qui mènent aux interprétations lumineuses de Maurice Denis, séduisant metteur en scène de sa famille lors de ses séjours réguliers à Perros-Guirec. Gardons-nous aussi d’oublier les importantes contributions des peintres étrangers tels que Kroyer, Liebermann, et l’espagnol Joaquin Sorolla…

Les impressionnistes et le spectacle de l’eau
Sous l’effet du tourisme, la côte se transforme et les plages se couvrent de cabines de bain, abri indispensable pour se préparer à affronter les vagues. On se baigne et on se promène vêtu, avec une ombrelle, par décence mais aussi parce que le teint clair demeure la fierté des classes aisées. Les peintres plantent leur chevalet le long des promenades ou directement sur la plage, à l’affut de sensations nouvelles. On a retrouvé du sable dans la pâte des tableaux de Monet. Le genre qu’est devenue la marine se régénère avec la présence de promeneurs en quête de panoramas dégagés. La promenade en mer offre des points de vue inédits, certains peintres comme Monet ou Bonnard, représentent des scènes depuis les embarcations elles-mêmes.

BERTHE MORISOT
Vue du petit port de Lorient, 1869
Huile sur toile ; 43,5 x 73 cm
Washington, National Gallery of Art, Alisa Mellon Bruce Collection
© National Gallery of Art, Washington

Les impressionnistes : Barques et voiles

Simples barques, voiliers, yachts, vont captiver les peintres, pour eux-mêmes mais surtout pour les activités qu’ils permettent, courses, régates, promenades. L’installation de Monet à Argenteuil, au bord de la Seine, en 1871, est décisive ; les nombreux artistes qui le rejoignent vont offrir à l’impressionnisme l’un de ses chapitres les plus créatifs. 

FRANCOIS BOCION
La promenade devant Chillon, 1868
Huile sur bois ; 29,5 x 45 cm
Lausanne, Fondation de soutien à l’Hermitage, Don du Dr Michel Bugnion, 2000
© Fondation de l’Hermitage, Lausanne / photo Arnaud Conne, Lausanne

CLAUDE MONET
Voiliers en mer, 1868
Huile sur toile ; 50 x 61 cm
Lausanne, Musée cantonal des Beaux-Arts, Legs de Mlle Edwige Guyot
© Musée cantonal des Beaux-Arts, Lausanne / photo J-C. Ducret

JOHN SINGER SARGENT 
Deux femmes endormies dans une barque sous les saules, 1887
Huile sur toile ; 58 x 68,5 cm
Lisbonne, Museu Calouste Gulbenkian
© Musée Calouste Gulbenkian / photo Catarina Gomes Ferreira

Les impressionnistes au bain… A l'eau !

Cette dernière section, point d'orgue de l'exposition, rassemblera de grandes illustrations du thème, aux compositions souvent ambitieuses. Cette séquence nous éloignera des rivages normands, rappelant que l’Impressionnisme possède un volet méditerranéen. En cherchant la confrontation avec le grand genre et sa tradition séculaire, les peintres s’approprient le traitement académique du nu pour le transcender et peindre les corps en pleine lumière, sous le soleil, au sein d'une nature triomphante. On retrouve là Frédéric Bazille, Edgar Degas avec ses étranges Petites paysannes se baignant à la mer vers le soir, baigneuses nues privées de toute inhibition, Georges Seurat (remarquable série d’ébauches pour son chef-d’œuvre, Baignade à Asnières), Henri-Edmond Cross, un inattendu Frantisek Kupka, et bien sûr Auguste Renoir, Paul Cézanne, les plus assidus dans ce genre. Tous deux s’efforcent de placer la figure au centre de leur pensée et de leur esthétique: plénitude solaire et voluptueuse chez Renoir, recherches de structures et de rythmes chez Cézanne. Souvenons-nous qu’avec ses séries des Baigneurs, ce dernier allait marquer un jalon essentiel dans l’aventure de la modernité, passant magistralement le relais à Matisse, Picasso…

EDGAR DEGAS
Petites paysannes se baignant à la mer, vers le soir, 1875-1876
Huile sur toile ; 65 x 81 cm 
Collection privée 
© Photography Bryan Rutledge B.A.

FREDERIC BAZILLE
Pêcheur à l’épervier, 1868
Huile sur toile ; 134 x 83 cm 
Arp Museum Bahnhof  Rolandsec, collection Rau pour l’UNICEF
© Collection Rau pour l’UNICEF / photo Peter Schälchli, Zurich

AUGUSTE RENOIR
Baigneuse aux cheveux longs, Vers 1895
Huile sur toile ; 82 x 65 cm
Paris, musée de l’Orangerie
© Rmn-Grand Palais / Franck Raux 

Catalogue de l’exposition
22 x 28 cm, 144 pages, 100 illustrations, broché 
Editions de la Réunion des musées nationaux - Grand Palais, Paris 2013

Sommaire du catalogue de l'exposition : 

Essais 
L’atelier du peintre, par André Rauch, professeur émérite de l’Université de Strasbourg
Plages impressionnistes : sujet moderne et tradition, par Sylvie Patry, conservateur en chef du patrimoine, musée d’Orsay
Salons… avec vue sur les plages, par Dominique Lobstein, historien de l’art, ancien responsable de la Bibliothèque du Musée d’Orsay
Oeuvres exposées, catalogue établi par : 
Patrick  Ramade,  commissaire  de  l’exposition  et  directeur  du  Musée  des  Beaux-Arts  de  Caen 
Alice Gandin, conservateur du Patrimoine, Musée de Normandie, Caen 
Christophe Marcheteau, attaché de conservation, Musée des Beaux-Arts, Caen 
    Prélude
    Sur le sable
    Le spectacle de l’eau
    Barques et voiles
    A l’eau !
    Epilogue
Notes
Liste des œuvres exposées
Bibliographie

Commissaire de l'exposition : Patrick Ramade, Directeur du musée des Beaux-Arts de Caen

Liste des peintres exposés :
Louise Abbéma (Etampes, 1853 - Paris, 1927)
Charles Théophile Angrand (Criquetot-sur-Ouville, 1854 - Rouen, 1926)
Frédéric Bazille (Montpellier, 1841 - Beaune-la-Rolande, Loiret, 1870) 
Jacques-Emile Blanche (Paris, 1861 - Offranville, 1942)
François Bocion (Lausanne, Suisse, 1818 - Lausanne, 1890) 
Pierre Bonnard (Fontenay-aux-Roses, 1867 - Le Cannet, 1947)
Eugène Boudin (Honfleur, 1828 - Deauville, 1898)
Mary Cassatt (Allegheny City, Etats-Unis, 1844 - Mesnil-Théribus, 1926)
Paul Cézanne (Aix-en-Provence, 1839 - Aix-en-Provence, 1906) 
Henri-Edmond Cross (Douai, 1856 - Saint-Clair, 1910) 
Edgar Degas (Paris, 1834 - Paris, 1917) 
Maurice Denis (Granville, 1870 - Saint-Germain-en-Laye, 1943)
Louis-Alexandre Dubourg (Honfleur, 1821 - Honfleur, 1891)
Ernest-Ange Duez (Paris, 1843 - Bougival, 1896)
Paul Gauguin (Paris, 1848 - Atuona, îles Marquises, 1903)
Paul-César Helleu (Vannes, 1859 - Paris, 1927)
Peder Severin Krøyer (Stavanger, Norvège, 1851 - Skagen, Danemark, 1909) 
František Kupka (Opočno, République Tchèque, 1871 - Puteaux, 1957)
Lucien Laurent-Gsell, dit Laurent-Gsell (Paris, 1860 - Paris, 1944) 
Eugène-Modeste-Edmond Poidevin, dit Le Poittevin (Paris, 1806 - Auteuil, 1870)
Max Liebermann (Berlin, Allemagne, 1847 - Berlin, 1935)
Edouard Manet (Paris, 1832 - Paris, 1883)
Henri Matisse (Cateau-Cambrésis, 1869 - Nice, 1954)
James Abbott Mc Neill Whistler (Lowell, Etats-Unis, 1834 - Londres, Royaume-Uni 1903)
Claude Monet (Paris, 1840 - Giverny, 1926)
Berthe Morisot (Bourges, 1841 - Paris, 1895)
Charles Mozin (Paris, 1806 - Trouville-sur-Mer, 1862)
Edward Henry Potthast (Cincinnati, Etats-Unis, 1857 - New York, 1927)
René-Xavier Prinet (Vitry-le-François, 1861 - Bourbonne-les-Bains, 1946)
Pierre-Auguste Renoir (Limoges, 1841 - Cagnes, 1919) 
John Singer Sargent (Florence, Italie, 1856 - Londres, Royaume-Uni, 1925) 
Georges Seurat (Paris, 1859 - Paris, 1891) 
Joaquín Sorolla y Bastida (Valence, Espagne, 1863 - Cercedilla, 1923)
Carl Spitzweg (Unterpfaffenhofen, Allemagne, 1808 - Munich, 1885)
Alfred Stevens (Bruxelles, Belgique, 1923 - Paris, 1906)
Félix Valloton (Lausanne, Suisse, 1865 - Neuilly, 1925) 
Théo van Rysselberghe (Gand, Belgique, 1862 - Saint-Clair, 1926)
Jacques-Emile Villon (Damville, 1875 - Puteaux, 1963)
Otto von Thoren (Vienne, Autriche, 1828 - Paris, 1889)
Jens Ferdinand Willumsen (Copenhague, Danemark, 1863 - Cannes, 1958)

Un été au bord de l’eau : loisirs et impressionnisme est organisée par la Ville de Caen / Musée des Beaux-Arts de Caen et la Réunion des musées nationaux - Grand Palais, Paris, dans le cadre du Festival Normandie Impressionniste. Cette exposition est reconnue d’intérêt national par le ministère de la Culture et de la Communication / Direction générale des patrimoines / Service des musées de France. 

Horaires : tous les jours de 10h à 18h.

Musée des Beaux-Arts de Caen
Le Château, 14000 Caen
Site internet : www.mba.caen.fr

Exposition Chagall, Nice, Musée national Marc Chagall - Chagall devant le miroir : autoportraits, couples et apparitions

Chagall devant le miroir : autoportraits, couples et apparitions
Musée national Marc Chagall, Nice
Jusqu'au 7 octobre 2013

Marc Chagall
Chagall devant le miroir : 
autoportraits, couples et apparitions
Affiche de l'exposition
© Affiche de la Réunion des musées nationaux - Grand Palais, Paris 2013

A l’occasion du quarantième anniversaire du musée national Marc Chagall à Nice, une exposition entièrement dédiée à l’artiste, autour du thème de l’autoportrait, réunit près d’une centaine d’œuvres, peintures et dessins, dont de nombreux inédits.

Ce sujet a été le plus traité par MARC CHAGALL au cours de sa très longue carrière. Il reflète, à la manière traditionnelle, ses préoccupations stylistiques et les interrogations sur son identité comme sur son rôle d’artiste, auxquelles Chagall apporte cependant des réponses nouvelles. D'abord simple affirmation de soi comme peintre, il devient vite, dès 1915-1917, le moyen de se présenter comme le passeur d'un message qui le dépasse.

Le peintre réalise également une version écrite de son autoportrait avec sa biographie poétique, Ma Vie, rédigée dès 1922, alors qu’il est âgé seulement de trente-cinq ans, et publiée plus tard, en 1931.

De 1907 à 1985, cette abondante production relève de tous les genres : le plus souvent autoportraits au chevalet, à la palette ou dans l’atelier, donc en artiste ; plus rarement autoportraits méditatifs d’homme se regardant ; et une étonnante série d'autoportraits en Christ dans les années 40 et 50. Mais aussi de nombreux doubles portraits où Marc Chagall se représente avec sa femme, inspiratrice étroitement enlacée au créateur, et enfin, des autoportraits déguisés où l’artiste se montre sous une autre forme, souvent celle d’un animal. Il apparaît également dans ses autres peintures comme témoignant de son travail accompli.

Ces représentations de lui-même, très diversifiées, permettent à l’artiste d’embrasser le monde avec tous ses règnes – le hassidisme, la forme de judaïsme de son enfance, n’est pas étranger à cette vision de la Création - et d’en être le porte-parole.

Le traitement même de ces autoportraits évolue avec le temps : tour à tour réaliste, descriptif, ou mis en scène à la manière des peintres anciens (on y note l’influence de l’Espagne ou des autoportraits de Rembrandt). L’autoportrait devient avec le temps une représentation de plus en plus stylisée, le visage de l’artiste offrant des traits peu individualisés mais reconnaissables à ses cheveux frisés bruns. Lorsqu’il se représente en peintre assis devant un tableau dont on reconnaît la plupart du temps le sujet, Chagall met autant l’accent sur le sujet de la peinture que l’on voit que sur l’autoportrait.

L’exposition permet d’aborder tous les aspects d’une production significative d’abord par la quantité ; de comprendre comment elle est, pour Chagall, le moyen d’affirmer sa différence en tant qu'artiste religieux ; et amène à s’interroger sur l’autoportrait comme voie d’accès privilégiée vers la vérité de l’artiste et la signification de son œuvre.

Publication d'un catalogue de l’exposition aux éditions de la Réunion des musées nationaux - Grand Palais, Paris 2013, 136 pages, 22 x 28 cm, 124 illustrations.

Commissaires de l'exposition : Maurice Fréchuret, conservateur en chef du Patrimoine, directeur des musées nationaux du XXème siècle des Alpes-Maritimes et Elisabeth Pacoud-Rème, historienne de l’art, chargée des collections au musée national Marc Chagall.

Cette exposition est organisée par le musée national Marc Chagall et la Réunion des musées nationaux - Grand Palais.

Musée national Marc Chagall
Avenue Docteur Ménard, 06000 Nice
www.musee-chagall.fr

Egalement sur Wanafoto : 
Exposition Chagall au Musée du Luxembourg Paris
Exposition Chagall au Jewish Museum New York

28/06/13

Expo Chagall, Sénat, Musée du Luxembourg

Chagall, entre guerre et paix
Musée du Luxembourg, Sénat, Paris
Jusqu'au 21 juillet 2013

Chagall, entre guerre et paix. Affiche de l'exposition
© Affiche de la Réunion des musées nationaux - Grand Palais, Paris 2013

MARC CHAGALL meurt en 1985, presque centenaire. Il a traversé le 20e siècle, connu une révolution, deux guerres et l’exil, côtoyé quelques-uns des artistes les plus novateurs, produit une œuvre dans laquelle peuvent se lire son expérience intime de l’Histoire, le souvenir de ses rencontres, de ses voyages et de sa patrie.

Le 20e siècle a, pour une large part, refoulé l’allégorie et le narratif dans les œuvres d’art. Et c’est parce que Chagall a su s’affranchir des règles et des codes – voire des diktats – de la pensée moderniste tout en s’en nourrissant, qu’il a pu rester figuratif et témoigner de son temps. Il emprunte aux mouvements d’avant-garde (cubisme, suprématisme, surréalisme) quelques-unes de leurs formes, semble parfois s’en rapprocher, mais demeure toujours indépendant. Le parallèle entre les images de guerre et les images de paix révèle la complexité d’une œuvre qui ne se réduit jamais à un genre donné, mais intègre les événements, les situations et les émotions de l’artiste. Ainsi, selon les circonstances, Chagall visite et revisite certains thèmes, les enrichissant à chaque fois d’une dimension personnelle : sa ville natale de Vitebsk, les traditions juives de son enfance, les épisodes bibliques dont la Crucifixion, ainsi que le couple et la famille. 

L’exposition qui commence avec la déclaration de la Première Guerre mondiale, s’attache à illustrer quatre moments clés de la vie et de l’œuvre de Marc Chagall :

Chagall et la Russie en temps de guerre
Après un séjour de trois ans à Paris, Chagall part à Vitebsk retrouver sa fiancée Bella qu’il épousera en 1915. Il y est surpris par la déclaration de guerre. Bien que loin du front, il rend compte d’une réalité brute : les mouvements de troupes, les soldats blessés, les populations juives chassées de leurs villages. De la même façon, il s’attache à représenter l’environnement de son enfance dont il pressent la disparition et évoque, dans une série de tableaux, son intimité avec Bella.

Chagall au cours de l’entre-deux-guerres
En 1922, Chagall quitte définitivement la Russie. Après une étape à Berlin, il revient à Paris où il doit à nouveau se forger une identité artistique. Il se consacre, à la demande de l’éditeur Ambroise Vollard, à l’illustration de différents livres dont la Bible – un texte dont il est si familier depuis l’enfance qu’il dira « Je ne voyais pas la Bible, je la rêvais ». Parallèlement aux œuvres consacrées aux paysages, aux portraits et aux scènes de cirque, il réalise des peintures où figurent des personnages hybrides mi-animaux, mi-humains – parfaites illustrations du bestiaire chagallien – ainsi que de nombreuses images du couple comme autant de représentations métaphoriques de son amour de la vie.

L’exil aux Etats-Unis de Chagall
En 1937, les autorités nazies saisissent les œuvres de Chagall dans les collections publiques allemandes et trois de ses toiles sont présentées dans l’exposition « Art dégénéré » à Munich. Les événements politiques obligent Chagall à quitter la France et à s’exiler aux Etats-Unis en 1941. Installé avec Bella et Ida à New York, il retrouve plusieurs artistes et poètes juifs exilés comme lui. Bien qu’éloigné des lieux du conflit, Chagall n’ignore pas les actes de barbarie qui dévastent l’Europe et son pays natal. Guerre, persécutions, exode, villages en flammes hantent alors ses tableaux : désormais, une tonalité sombre envahit sa peinture. Le thème de la Crucifixion s’impose à lui comme symbole universel de la souffrance humaine. Son œuvre, particulièrement créative durant cette période, reflète encore le besoin de revenir à ses racines. Il rend hommage à son épouse Bella, disparue en 1944.

L’après-guerre et le retour en France de Chagall
Chagall rentre définitivement en France en 1949 et s’installe à Orgeval, puis à Vence. Il prend alors de la distance avec le passé. L’artiste se consacre désormais à de grands cycles comme la série des monuments de Paris et explore d’autres techniques (vitrail, sculpture, céramique, mosaïque, techniques diverses de gravure...). Son usage de la couleur se modifie sensiblement et donne naissance à des tableaux où se mêlent à la fois des tonalités expressives et une étonnante luminosité. 

Cette dialectique de la guerre et de la paix, prise dans son sens le plus large, permet de mettre en relief des aspects essentiels de l’œuvre de Chagall. Elle aide à comprendre, au gré des épisodes qui ont marqué sa vie, le lien entre le regard qu’il porte sur la condition humaine et cette technique picturale sincère et sensible dont la nouveauté demeure, trente ans après sa mort, toujours aussi saisissante.

L’exposition comporte une centaine d’œuvres, provenant de musées en France et à l’étranger : Centre Georges Pompidou, Musée national d’art moderne /Centre de création industrielle, Paris ; Musée d’Art moderne de la Ville de Paris ; Musée national Marc Chagall, Nice ; Museum of Modern Art (MoMA), NewYork ; Philadelphia Museum of Art ; Moderna Museet, Stockholm, Galerie nationale Tretyakov, Moscou ; Museum Folkwang, Essen, ou encore l’Albertina de Vienne ainsi que de collections particulières. 

Commissaires de l'exposition : Jean-Michel Foray (1942-2012), conservateur général honoraire du patrimoine et Julia Garimorth-Foray, conservateur au Musée d’Art moderne de la Ville de Paris.

Publication d'un catalogue de l’exposition aux éditions de la Réunion des musées nationaux - Grand Palais, 176 pages, 22,5 x 26 cm, relié.

Cette exposition est organisée par la Réunion des musées nationaux - Grand Palais.

Musée du Luxembourg
19 rue de Vaugirard, 75006 Paris
Renseignements et réservations sur www.museeduluxembourg.fr

Journées nationales de l'Archéologie 2013 : Succès de la 4e édition

Succès des 4e Journées nationales de l’Archéologie 2013

Le ministère de la Culture et de la Communication se félicite dans un communiqué de presse d'hier des résultats de la 4e édition des Journées nationales de l’Archéologie organisées les 7, 8 et 9 juin 2013 dans plus de 559 lieux en France métropolitaine et dans les départements d'outre-mer. Plus de 120 000 visiteurs ont participé à ce rendez-vous culturel et scientifique qui proposait plus de 1150 manifestations dans plus de 440 communes, soit une augmentation de la fréquentation de 31% par rapport à 2012.

Le public a pu découvrir des chantiers de fouilles, des sites archéologiques, des expositions dans les musées ou des laboratoires, et une myriade d’initiatives.

75 chantiers de fouilles étaient exceptionnellement ouverts. Ils ont suscité un grand intérêt. Ainsi, la commune du Bono dans le Morbihan (2 200 habitants) a accueilli 1 350 visiteurs à cette occasion. A Paris, 3 500 visiteurs ont pu découvrir, le chantier de la préfecture de Police de Paris, sur l’île de la Cité. Evénements emblématiques de ces journées, les portes ouvertes sur les fouilles ont, à elles seules, attiré plus de 37 000 visiteurs.

Partenaire des Journées nationales de l’Archéologie 2013, arte a consacré à l’archéologie plus de 7 heures de programmes sur son antenne, le 8 juin. L’audience fut au rendez-vous, en France comme en Allemagne, pour cette journée spéciale « archéologie ». Ainsi, le documentaire de Jean-Jacques Beineix, Les Gaulois, au-delà du mythe, diffusé à 20h50 a réalisé une très belle audience avec 990 000 téléspectateurs et 4,6 % de parts de marché. Il s’agit du record d’audience 2013 du prime-time du samedi (case « L’Aventure humaine »).

Les Journées nationales de l’Archéologie 2013 ont bénéficié du mécénat de la Fondation EDF et de Bouygues Travaux Publics.

27/06/13

Chagall at The Jewish Museum, NYC, 2013-2014: Love, War, and Exile Exhibition

Chagall: Love, War, and Exile
The Jewish Museum, New York
September 15, 2013 - February 2, 2014 

The Jewish Museum in New York will present Chagall: Love, War, and Exile which, for the first time in the U.S., explores a significant but neglected period in the artist's career, from the rise of fascism in the 1930s through 1948, years spent in Paris and then in exile in New York.

MARC CHAGALL (1887-1985), one of the foremost modernists of the 20th century, created his unique style by drawing on elements from richly colored folk art motifs, the Russian Christian icon tradition, Cubism, and Surrealism. Beginning with the evocative paintings from his years in France, Chagall: Love, War, and Exile illuminates an artist deeply responsive to the suffering inflicted by war and to his own personal losses and concerns. Although he never abandoned a poetic sensibility, his art of the 1930s and 1940s reflects the political reality of the time. Most unexpected is the recurring appearance of the figure of the crucified Jesus as a metaphor for war and persecution. By the mid-1940s, Chagall returns to joyful, colorful compositions expressing the power of love. The exhibition includes 30 paintings and 24 works on paper, as well as selected letters, poems, photos, and ephemera. 

Escaping the hardships of Soviet life following the Revolution, Marc Chagall moved to Paris with his wife, Bella, and daughter, Ida. During this productive period, he assimilated the French artistic tradition, creating a series of portrait-like flower paintings, vibrant in color and texture.

Chagall's exile from Russia also inspired work based on memories of his childhood and of the Bolshevik Revolution. He depicted a cathedral that dominated the town of Vitebsk, and drew on a remembered storehouse of symbols meaningful to both Jews and Christians, presaging the Christian imagery-in particular the Crucifixion-in work to come. 

Like many Eastern European Jews who had fled to France, Chagall's world was threatened by the rise of Nazism. In 1941, with an invitation from Alfred Barr of the Museum of Modern Art, he and Bella escaped to New York City. With the onset of the war and this second exile in New York, themes of violence and disruption characterize Chagall's work. 

The most prevalent image used by Chagall during World War II was of Jesus and the Crucifixion. In Chagall's canvases Jesus was often depicted as a Jew. For the artist, the crucified Jesus was a symbol for victims of persecution, and an appeal to conscience that equated the martyrdom of Jesus with the suffering of the Jewish people. While other Jewish artists depicted the Crucifixion, for Chagall it became a frequent theme. 

Unlike his years in Paris, Chagall was never completely comfortable in New York City. The artist felt disconnected from the places he understood best-Russia and Paris. This feeling of alienation was compounded by a devastating personal tragedy-the sudden death of his wife, Bella, in September 1944. 

Marc Chagall soon established a new relationship with Virginia Haggard McNeil, moving with her to High Falls, New York in the mid-Hudson Valley. His work from this time often expresses a tension-between the memory of Bella and the new presence of Virginia-resulting in fraught but revealing compositions. Gradually, as the artist emerged from his sadness, and the horrors of war receded, the work from this period begins to reflect a more familiar Chagall expressed in joy-filled paintings replete with intense color and levitating figures.

The show brings together significant works from major institutions and collections throughout Europe, Israel, South America, and the United States. Chagall: Love, War, and Exile is organized by Susan Tumarkin Goodman, Senior Curator at The Jewish Museum.

Chagall: Love, War, and Exile Exhibition
Exhibition Catalogue
(c) 2013 Yale University Press
Chagall Exhibition Catalogue
In conjunction with the exhibition, The Jewish Museum and Yale University Press are co-publishing a 148-page catalogue by Ms. Goodman, with an essay by Kenneth E. Silver, Professor of Art History at New York University. Goodman and Silver analyze Chagall's complex iconography and phantasmagorical style, tracing the political, literary, and theological sources that inspired his art. Also included are 72 color reproductions, 27 black and white illustrations, and eleven of Chagall's rarely seen poems. 
The Jewish Museum, New York City

26/06/13

Shaun of the Dead Comic Art Steelbook

Comic Art Steelbook





SHAUN OF THE DEAD

SYNOPSIS: There comes a day in every man’s life when he has to get off the couch…and kill some zombies. When flesh-eating zombies are on the hunt for a bite to eat, it’s up to slacker Shaun (Simon Pegg) and his best pal Ed to save their friends and family from becoming the next entrée.

Theatrical Release: 9/24/2004

BD Combo Pack Limited Edition
Universal Studios Home Entertainment
Street Date: June 25, 2013

1 Hour 40 Minutes

BONUS Features:
• Digital Copy of Shaun of the Dead (Subject to expiration. Go to NBCUCodes.com for details.)
• Includes UltraViolet (Subject to expiration. Go to NBCUCodes.com for details.)
• U-Control: Zomb-o-Meter
• U-Control: Storyboards
• Simon Pegg's Video Diary
• Lucy Davis’ Video Diary
• Joe Cornish’s Video Diary
• Casting Tapes
• Edgar & Simon's Flip Chart
• SFX Comparison
• Make Up Tests
• Remembering Z Day
• EPK Featurette
• Funky Pete
• The Man Who Would Be Shaun
• Plot Holes
• Extended Bits
• 2000 Ad Strip
• Poster Designs
• TV Bits
• UK Teaser Trailer
• UK Trailer
• UK TV Spot #1
• UK TV Spot #2
• Fright Fest Trailer
• Feature Commentary with Star Simon Pegg
• Feature Commentary with Cast Members Simon Pegg, Nick Frost, Dylan Moran, Kate Ashfield and Lucy Davis
• Feature Commentary with Bill Nighy and Penelope Wilton
• Feature Commentary with The Zombies
• BD-Live: Basic Download Center

Summer Art Shows at Lehmann Maupin NYC - Hernan Bas, Anne Chu, Mary Corse, Teresita Fernández, Klara Kristalova, Maya Lin

Hernan Bas, Anne Chu, Mary Corse, Teresita Fernández, Klara Kristalova, Maya Lin
Two Summer Group Shows at Lehmann Maupin, New York, 27 June - 16 August 2013

Lehmann Maupin announces the opening of two summer group shows at 540 West 26th Street and 201 Chrystie Street, New York. 

The exhibition at 540 West 26th Street gallery comprises the work of three artists – HERNAN BAS, ANNE CHU, and KLARA KRISTALOVA – connected by a shared interest in the wildly imaginative nature of storytelling, and the visual fusion of fantasy and reality in a narrative context. 

HERNAN BAS
A Private Show, 2012
Acrylic on linen, 60 x 48 inches / 60 x 152.4 x 121.9 cm
Courtesy of the artist Hernan Bas and Lehmann Maupin, New York

The works on view include new drawings by HERNAN BAS, completed during a recent residency at the Chinati Foundation in Marfa, Texas. While all three artists look to literature as a primary source of inspiration, Herman Bas’s fascination with the paranormal and bizarre traces back to his childhood.

ANNE CHU
Putti with Flag, 2011
Ceramic, stone, fabric metal, 76 x 16 x 21 inches / 193 x 40.6 x 53.3 cm
Courtesy of the artist Anne Chu and Lehmann Maupin, New York

ANNE CHU draws from a wide range of cultures and eras, referencing ancient mythological and ritualistic tales. On view are a vibrant series of oil and egg tempera paintings, watercolors and sculptural works by Anne Chu.

KLARA KRISTALOVA
Nature Study, 2010
Porcelain, 11.81 x 7.87 x 6.3 inches / 30 x 20 x 16 cm
Courtesy of the artist Klara Kristalova and Lehmann Maupin, New York

KLARA KRISTALOVA mines the lost territory of childhood dreams, memories and nightmares. The works on view are a selection of glazed stoneware and porcelain sculptures by Klara Kristalova. 

At 201 Chrystie Street gallery, another three-artist exhibition exploring the role of perception and the innovative use of materials and technology to create meaningful experiences showcases new minimalist paintings by MARY CORSE; a variety of wall works by TERESITA FERNANDEZ; and two floor sculptures and a Pin River work by MAYA LIN

MARY CORSE
Untitled (White Multiple Bands With Flat Sides, Beveled), 2012
Glass microspheres in acrylic on canvas, 44 x 44 inches / 111.8 x 111.8 cm
Courtesy of the artist Mary Corse and Lehmann Maupin, New York

MARY CORSE's monochromatic, white paintings reveal the artist’s ongoing exploration with radiant and reflective surfaces and reveal the subjective nature of perception in progress. 

MAYA LIN
Disappearing Bodies of Water: Arctic Ice (detail), 2013
Vermont Danby marble, granite base, 48 x 46 x 52 inches / 121.9 x 116.8 x 132.1 cm 
© Maya Lin Studio, Courtesy Pace Gallery

MAYA LIN’s use of technological methods to study topographical and geographic phenomena presents viewers with the opportunity to experience the natural world through a twenty-first century lens, and demonstrates the artist’s ability to translate the enormity of our world, in this case the Arctic, to a scale that is more relatable. 

TERESITA FERNANDEZ
Night Writing (Tropic of Cancer) (detail), 2011, 
Colored and shaped paper pulp with ink jet assembled with mirror, 17.32 x 198.03 inches / 44 x 503 cm
Courtesy of the artist Teresita Fernández and Lehmann Maupin, New York

TERESITA FERNANDEZ's work engages the surrounding architecture and the optical effects of light and color to create subtle, meticulous works of art that reference the landscape and natural phenomena. 

LEHMAN MAUPIN, NEW YORK

24/06/13

Expo Folie Textile, Palais de Compiègne - Mode et décoration sous le Second Empire

Folie textile, Mode et décoration sous le Second Empire
Musées et domaine nationaux du Palais de Compiègne
Jusqu'au 14 octobre 2013

« Visite » de la princesse Mathilde (détail), 1869, Second Empire
Soie brodée, laine
Musées et domaine nationaux du Palais de Compiègne
© Palais de Compiègne, Marc Poirier

Dans la décoration comme dans la mode, le textile a connu un remarquable engouement sous le Second Empire (1852-1870), encouragé tant par les fastes de la cour de Napoléon III et Eugénie que par le développement sans précédent de l'industrie. Tandis que les robes à crinoline requièrent des mètres de tissu et des accessoires toujours plus nombreux, la décoration intérieure des palais impériaux ou des hôtels particuliers fait elle aussi la part belle aux textiles, qui tapissent les murs et le mobilier comme en attestent les photographies de l'époque. Le textile devient symbole de richesse et de confort... Cette surenchère, portée par les innovations techniques et les premiers grands magasins, est telle que l'on peut parler d'une véritable « folie » textile. L'exposition du Palais de Compiègne se propose d'explorer l'originale profusion de ces textiles du Second Empire, et met en regard de façon inédite les correspondances entre textile d'habillement et textile d'ameublement.

Manufacture Thierry-Mieg & Cie
Robe d’intérieur imprimée, à motif cachemire et fond violet, vers 1865
Laine, sergé imprimé à la planche à dispositions
Mulhouse, Musée de l’Impression sur Etoffes
© Musée de l'Impression sur Etoffes / Photo David Soyer

Manufacture Thierry-Mieg & Cie
Echantillon avec oiseaux, coraux, coquillages et flore
Coton, toile imprimée à la planche
Mulhouse, Musée de l’Impression sur Etoffes
© Musée de l'Impression sur Etoffes / Photo David Soyer

Alors que le Second Empire voit la création des premiers colorants artificiels et la diffusion de l'impression sur étoffe, l'exposition s'attache à faire découvrir les couleurs et les motifs à la mode : fleurs, rayures et ornements orientalistes envahissent le textile. Une évocation des ateliers du tapissier et de la couturière présente les étapes de mise en forme des textiles et leurs indispensables accessoires (passementeries, dentelles, broderies et rubans...). Le visiteur peut aussi découvrir les multiples applications du textile dans la vie des contemporains de la haute société du Second Empire, à travers une série de panoramas mettant en scène les textiles dans la diversité de leurs usages : reconstitution d'un appartement d'un invité de la cour, évocation de la chambre de l'impératrice Eugénie à l'Elysée, autour de son lit somptueux, présenté pour la première fois depuis sa restauration.

Robe du soir, vers 1860
Soie, reps de soie, taffetas imprimé sur chaîne
Château-Chinon, musée du costume
© Conseil Général de la Nièvre

Grand frères (Lyon, 1807-1869)
Rideau d’inspiration chinoise pour l’hôtel de la marquise de Païva, 1865
Soie, satin Rose de Chine, doublé avec bordure brochée à dessin chinois, 293 x 158 cm
Paris, Tassinari et Chatel
© Photo Carole Damour pour Tassinari et Chatel

L'exposition Folie textile, Mode et décoration sous le Second Empire présente près de deux cents œuvres, vêtements, textiles d'ameublement mais aussi peintures, aquarelles et photographies montrant l'attention accordée par les artistes à la représentation du textile. Les visiteurs peuvent découvrir la fascinante collection de vêtements liés à l'impératrice Eugénie et à la princesse Mathilde, cousine de Napoléon III, que le Palais de Compiègne n'expose qu'exceptionnellement pour des raisons de conservation. La création textile du Second Empire est abordée dans toute sa variété et son extraordinaire qualité, grâce aux prêts remarquables consentis notamment par le Musée de l'Impression sur Etoffes de Mulhouse, partenaire de l'exposition, le musée des Tissus de Lyon, le Mobilier national, le château de Fontainebleau, le musée du costume de Château-Chinon, les Arts Décoratifs, Galliera - musée de la Mode de la Ville de Paris, ainsi que les maisons Prelle et Tassinari & Chatel.

L’exposition Folie textile, Mode et décoration sous le Second Empire est organisée par les musées nationaux du Palais de Compiègne et le Musée de l'Impression sur Etoffes de Mulhouse.

Commissariat général : Emmanuel Starcky, directeur des musées et domaine nationaux du Palais de Compiègne et de Blérancourt, et Isabelle Dubois-Brinkmann, conservatrice au musée de l'Impression sur 
Etoffes de Mulhouse.
Commissaires de l'exposition: Brigitte Hedel-Samson, conservateur en chef, Laure Chabanne et Marie-Amélie Tharaud conservateurs du patrimoine, aux musées et domaine nationaux du Palais de Compiègne

Horaires : tous les jours, sauf le mardi, de 10 h à 18 h (dernière admission à 17 h15). 

Catalogue de l’exposition Folie textile, Mode et décoration sous le Second Empire
22 x 28 cm, 144 pages, 180 illustrations, broché
Editions de la Réunion des musées nationaux - Grand Palais, Paris 2013

Sommaire : Introduction, Emmanuel Starcky, Isabelle Dubois-Brinkmann ; Thèmes et motifs des textiles, Isabelle Dubois-Brinkmann ; Du fabricant à l’artiste : la soierie lyonnaise, Maximilien Durand ; L’impression des étoffes, Anne-Rose Bringel ; L’industrie du textile imprimé, Isabelle Dubois-Brinkmann ; Chez la couturière, Françoise Tétart-Vittu ; Luxe, mode et fantaisie. Le textile dans le décor intérieur, Laure Chabanne ; Les textiles des appartements impériaux du palais de Compiègne, Marc Desti ; Le lit à colonnes des appartements de l’impératrice Eugénie au palais de l’Elysée, Laure Chabanne ; L’utilisation des tissus dans l’ameublement des résidences impériales. L’exemple du palais de Fontainebleau, Vincent Cochet ; Les appartements d’invités 33 et 34 du palais impérial de Compiègne, Marc Desti ; S’habiller à la cour, les règles de l’apparence, Marie-Amélie Tharaud ; glossaire ; bibliographie.

Auteurs : Emmanuel Starcky, Directeur des musées et domaine nationaux du palais de Compiègne et de Blérancourt, Isabelle Dubois-Brinkmann, Conservateur au Musée de l’Impression sur Etoffes, Mulhouse, Maximilien Durand, Directeur du Musée des Tissus, Lyon, Anne-Rose Bringel, Restaurateur au Musée de l’Impression sur Etoffes, Mulhouse, Françoise Tétart-Vittu, Historienne de la mode, Laure Chabanne, Conservateur au palais de Compiègne, Vincent Cochet, Conservateur au Château de Fontainebleau, Marc Desti, Conservateur au palais de Compiègne, Marie-Amélie Tharaud, Conservateur au palais de Compiègne.

Du 8 novembre 2013 au 12 octobre 2014, le Musée de l’Impression sur Etoffes de Mulhouse propose une autre version de l’exposition Folie textile. Mode et décoration sous le Second Empire. Elle montre la fabrique de l'Histoire à travers le mouchoir et la toile à personnages rouennais : outre les portraits des souverains, la guerre de Crimée comme la campagne d'Italie, les Expositions universelles comme les travaux haussmanniens contribuent à la mise en scène de l'empire. Par ailleurs, cette deuxième exposition souligne l'importance des productions textiles du Haut Rhin : les « meubles riches », tissus d'ameublement haut de gamme souvent imprimés encore à la main, comme les tissus pour robes connaissent un succès fulgurant auprès d'une classe moyenne désireuse de posséder l'illusion du luxe. Une série de robes d'intérieur en laine à motifs cachemires reflète l'opulence des tenues d'intérieur.

Musées et domaine nationaux du Palais de Compiègne
Place du Général de Gaulle 
60200 - Compiègne

Les Portes du temps 2013, 9e édition Découverte artistique et ludique du patrimoine

Les Portes du temps 2013, 9e édition Découverte artistique et ludique du patrimoine, 27 juin - 27 août 2013


La ministère de la Culture et de la Communication annonce le lancement de la 9e édition des Portes du temps. Du 27 juin au 27 août 2013, cette opération invite les enfants et les adolescents, à une découverte artistique et ludique du patrimoine. Plus de 45 000 jeunes sont attendus cet été dans 69 lieux de patrimoine partout en France.

Aurélie Filippetti, ministre de la Culture et de la Communication, salue le renouvellement de cette opération, conduite en partenariat avec l’Agence nationale pour la cohésion sociale et l’égalité des chances (Acsé). En s'appropriant son patrimoine et développant sa créativité, chaque enfant construit sa personnalité, son rapport à l’autre et son appartenance à la collectivité. Les Portes du Temps sont une opportunité pour les jeunes comme pour les professionnels de renouveler et d’enrichir leur regard sur le monde. Le dynamisme de cette manifestation fait résonner durant l’été le travail formidable que les professionnels de la culture mènent toute l’année auprès des jeunes publics, sur tout le territoire.

28 nouvelles participations de Villeneuve-d’Ascq (Nord) à Marseille (Bouches-du-Rhône) en passant par Basse-Terre (Guadeloupe)
Signe du dynamisme de la manifestation, 28 participations nouvelles viennent enrichir cette année la liste des lieux participants, dont celle du parc archéologique Anaspio de Villeneuve-d’Ascq, du château Borely - musée des arts décoratifs, de la faïence et de la mode à Marseille, de la Cité du Design de Saint-Etienne, de la basilique cathédrale de Saint-Denis, du musée de la Résistance de Blois ou encore du fort Louis Delgrès à Basse-Terre en Guadeloupe.

La créativité à l’honneur
L’ambition des Portes du temps est de proposer des formes inédites d'appropriation des lieux de patrimoine, de leurs histoires comme de leurs collections en mobilisant, selon les sites, les arts vivants, les arts plastiques, le cinéma, les activités numériques ou encore le sport pour proposer un nouveau regard aux jeunes participants. Cette expérience différente des lieux se nourrit d'une rencontre privilégiée avec les équipes patrimoniales et scientifiques, les artistes et les éducateurs pour lesquels, l'enjeu est d'évaluer la capacité de ces lieux de patrimoine magnifiques à s'ouvrir et à séduire encore des nouveaux publics, souvent éloignés des formes culturelles classiques. Cette découverte artistique et ludique des sites permet de vivre les patrimoines dans leur richesse et leur diversité

Aventure :
Au MAC/VAL de Vitry-sur-Seine (Ile-de-France) Le musée d’art contemporain met à contribution les artistes pour proposer aux enfants et aux jeunes de partir à l’aventure, dans une découverte ludique et artistique du patrimoine contemporain. Neuf parcours imaginés et menés par les artistes seront proposés aux jeunes tout au long de l’été.

Danse :
Au musée des Sapeurs-Pompiers de Lyon (Rhône-Alpes) ; au travers d’un parcours dansé, les jeunes explorent tous les recoins du musée, tandis qu’un atelier d’initiation à la danse hip hop leur est proposé sur les thèmes du courage et de la peur.

Randonnée :
Sur le plateau du Larzac (Midi-Pyrénées ; les enfants partiront à la découverte des paysages extraordinaires des Causses et des Cévennes avec ses mégalithes, ses dolmens et ses menhirs, au travers de randonnées thématiques. Cette année, une attention particulière sera portée à l'eau ainsi qu'une sensibilisation au pastoralisme et à la poterie préhistorique.

Photo :
Au château d’Espeyran (Languedoc-Roussillon) ; autour de la thématique « Dans l'atelier de Félix Tournachon, dit Nadar », les familles, les enfants et les adolescents pourront participer à des ateliers autour d'une pratique artistique : photographie, théâtre, arts plastiques et arts multimédias.

Musique :
Au musée de la Grande Guerre du Pays de Meaux (Ile-de-France) ; pour cette 9e édition des Portes du temps, le musée a choisi l’approche musicale pour accompagner les jeunes publics dans une découverte originale des collections du musée.

Bande-dessinée :
Le musée du château de Mayenne (Pays-de-la-Loire) invite les jeunes publics à s’initier à la bande dessinée. Dans le cadre de son exposition d'été, le musée proposera des ateliers où les enfants pourront créer leur propre histoire.

Jeux scientifiques :
à l'occasion de l'exposition « Les mammouths et les hommes », le musée départemental de la Préhistoire d'Ile-de-France propose au jeune public une approche ludique de la préhistoire et de la représentation de cet animal mythique.

Chasse aux trésors :
Le musée d'art et d'industrie de Saint-Etienne (Rhône-Alpes) propose aux enfants et adolescents de partir à la chasse aux trésors et de collecter les objets insolites de son atypique collection.

Lancée en 2005 par le ministère de la Culture et de la Communication, l’opération Portes du temps est organisée en partenariat avec le ministère délégué à la Ville et l’Agence nationale pour la cohésion sociale et l’égalité des chances (Acsé), dans le cadre des objectifs communs en faveur de la cohésion sociale, de l’intégration et de l’accès des publics défavorisés à la culture. Elle bénéficie de l’appui des directions régionales des affaires culturelles (Drac), du soutien des Préfectures au titre de la politique de la ville, des collectivités territoriales, de la Réunion des musées nationaux et du Grand Palais (Rmn – GP), des musées de France, du Centre des monuments nationaux (CMN) et des diverses institutions patrimoniales.

Les Portes du temps reçoit pour la troisième année consécutive le mécénat du fonds MAIF pour l'Education. Les séjours des jeunes sont à l’initiative des centres de loisirs, des centres sociaux, des Maisons des jeunes et de la culture (MJC), de la fédération nationale des Francas, de la Confédération Nationale des Foyers Ruraux (CNFR) ou d’autres structures d'accueil.


Pour le programme complet, rendez-vous sur le site internet : 

Pablo Reinoso Sculptures in Macau

Pablo Reinoso: Living Sculptures 
One Central & Mandarin Oriental, Macau, China
Through July 14, 2013

PABLO REINOSO
Spider Bench, 2011
Painted Steel, 577 x 220 x 95 cm
Courtesy of the artist and Art Plural Gallery, Singapore

A solo exhibition of French-Argentinean artist PABLO REINOSO, presented by Art Plural Gallery, Singapore, is on view in Macau through July 14, 2013. The exhibition of Pablo Reinoso titled Living Sculptures features eleven artworks which are displayed in One Central and Mandarin Oriental in Macau. It was part of the 2013 edition of Le French May (celebrating  French  arts  and  culture) in Hong Kong and Macau which took place from April 17 to June 22, 2013. One of the largest French arts festivals in Asia, Le French May has been held annually in Hong Kong and Macau for more than 20 years. 

This year, French-Argentinean artist Pablo Reinoso has been invited to present his latest sculptures in Macau. Originally a renowned designer but essentially  an artist, Pablo Reinoso  has practiced art in various ways since an early age. Multifaceted  and curious, he navigates through different disciplines; sculpture,  photography, architecture and design, exploring a myriad of techniques  and materials. With his sculptural creations, he tests the  limits of  possibility by using  objects against their  grain, uniting opposites and mixing-up materials such as wood, slate, brass, marble and steel.

Pablo Reinoso focuses his search on the entity, its transference, and the unconscious, using space and time as an environment. A culmination of the artist’s discoveries brought him to use other materials such as air. This medium enabled the energy to flow in all dimensions of his self-orientated link between  art history and psychoanalysis. Today, the material object in Reinoso's work is just a vector to convey his inspiration and thought. The actual study of functionality leads to the inner dialogue between art and design, which transcends into the outer object itself. This is illustrated through the mutation of mirrors, chairs, benches and garments along with the chaos of the unknown using our five senses. 

PABLO REINOSO SHORT BIOGRAPHY

Pablo Reinoso was born in Buenos Aires, Argentina in 1955. He studied architecture at the University of Buenos Aires. Throughout his life, Pablo Reinoso conducted his exploration in a Yin-Yang manner. On one  side,  his  portfolio  features  numerous design projects for the packaging, furniture, interiors and luxury consumer goods world and on the other, the endless quest of the intangible boundaries of the soul through art, and think tanks. 

In the 90’s, Pablo Reinoso created monumental sculptures, some of which initiated the establishment of landmark installations. Pablo Reinoso's international reputation shines, as his rich array of pieces and their  depth blazes the trail for a new dimension of art/design. 

Art Plural Gallery devoted a solo exhibition to the artist in Singapore from January to March 2012. Pablo Reinoso's sculptures were featured in international exhibitions such as the Venice Biennale and Echigo-Tsumari Art Triennial, Japan. Public collections around the world  include: Museu de Arte Moderna de São Paulo; Mamba, Buenos Aires; Macro, Rosario; Société des Amis du MNAM; Fonds National d’Art Contemporain, Paris, Musée des Arts Décoratifs, Paris. The artist’s solo shows were held at the Museo de Arte Latino americano (Malba) Buenos Aires, Museu de Arte Moderna da Bahia (MAM), Brazil. His  group shows include: Centre Pompidou, Paris, Museo Reina Sofia, Madrid, Museum of Art and Design (Mad), New York, to name a few. Pablo Reinoso lives and works in Paris. 

On view at Art Plural Gallery in Singapore through 27 July 2013 is a solo exhibition of Korean artist Chun Kwang Young.

ART PLURAL GALLERY