31/10/10

St-Art 2010 Strasbourg - Foire européenne d’art contemporain

ST-ART 2010 à Strasbourg
Parc des Expositions de Strasbourg, Wacken
26 - 29 novembre 2010

St-Art Strasbourg 2010

 

Pour cette 15e édition, ST-ART – foire européenne d’art contemporain – rassemble une vingtaine de pays à travers une sélection de galeries et d’artistes confirmés ou à découvrir. Expositions et événements alternatifs donnent de l’art contemporain d’aujourd’hui et de ces cinquante dernières années une vision renouvelée à travers la vidéo, la photographie, la peinture, la sculpture, le verre contemporain et l’estampe.

ST-ART 2010 met la création roumaine à l’honneur en invitant la ville de Bucarest. Cette invitation permettra de découvrir ainsi les galeries et la nouvelle création artistique roumaine à travers plusieurs expositions organisées par Apollonia.

Cette édition verra une forte présence de la création catalane avec la présence de plusieurs galeries barcelonaises et de la région et une exposition d’un ensemble d’artistes de la Fundació Vila Casas.

La présence de  l’axe artistique rhénan est renforcée avec davantage de galeries et d’artistes allemands, suisses et luxembourgeois. Les pays représentés cette année sont l’Allemagne, la Belgique, la Corée du Sud, le Danemark, l’Espagne, la France, l’Italie, le Japon, le Luxembourg, la République Tchèque, la Roumanie, la Suisse.

Avec plus de 30.000 visiteurs pour l’édition 2009, ST-ART a été l’année dernière l’un des principaux salon d’art contemporain de dimension régionale.

ST-ART 2010 : LES EXPOSITIONS (Sélection)

ATIG, Art Transfer International Gallery (Allemagne) expose des peintures de jeunes artistes allemands avec Christian von Grumbkow, Christine Müller, Jürgen Schmiedekampf, Michael Utz, Claudia Hillemanns, Stefanie Wollenhaupt.

La Galerie Arnoux (27 rue Guénégaud - 75006 Paris) présente une exposition de peintures de David Malkin (Odessa, Russie, 1910 - Paris, 2002). Deux sources d’inspiration, mystique et musique, qui étaient aussi les fondements de sa vie, ont été la source de son travail de peintre jusqu’à sa mort. David Malkin a été, pendant les 17 dernières années de sa vie, en exclusivité à la galerie Arnoux qui continue aujourd’hui à diffuser et soutenir son œuvre.

 DAVID MALKIN,  1970

DAVID MALKIN, c. 1970
Huile, 35 x 27 cm
Courtesy Galerie Arnoux, Paris

DAVID MALKIN, 1980s

DAVID MALKIN, années 80
Huile, 27,5 x 44,5 cm
Courtesy Galerie Arnoux, Paris

 

Colorfield Gallery (Paris) présente des oeuvres de deux artistes : des sculptures de Alice Balloy et des photographies de Cyrille Charro. Alice Balloy développe des sculptures « froides et humaines » à partir de blocs de résine enfermant des trophées cannibales, tentant de répondre au questionnement de Voltaire au sujet de la pratique cannibale  : « Faut-il alors admettre qu’elle n’est pas absolument si opposée à la nature humaine qu’elle le paraît ? ». Cyrille Charro réalise des photographies "étranges et cruelles. Son œuvre insolente et provocante pousse le spectateur dans ses retranchements intimes".

Covart Gallery (Luxembourg) présente une exposition de Miodrag. L’Op art ou art optique doit beaucoup à Miodrag qui, depuis quelques années, se réclame du surréalisme lyrique. “Sa maîtrise absolue de la matière, sa virtuosité à jouer avec lumières et couleurs, libèrent une dynamique à multiples entrées dans chacune de ses créations. L’un des derniers Grands Maîtres de la peinture contemporaine” -- Philippe Coupellier, Covart Gallery. La galerie présente également des œuvres de François Ghisleri.

Laurence Esnol Gallery (Paris) expose des peintures de H. Craig Hanna. Né en 1967 à Cleveland aux USA, H. Craig Hanna est un peintre New-Yorkais de formation – Fine Arts Syracuse University, Fine Arts School of Visual Arts, New-York Academy of Figurative Art. Il expose son travail dès l’âge de 29 ans et très rapidement, ses oeuvres rencontrent un vif succès. En 1998, un étage entier lui est réservé chez Bergdorf Goodman, puis il expose à Londres, à Hong-Kong, à Malte où il vécut une période de sa vie. Il s’installe ensuite à Londres et expose actuellement à Paris où Laurence Esnol Gallery présente ses œuvres en permanence et en exclusivité mondiale. H. Craig Hanna est un des peintres les plus talentueux de sa génération. Déjà primé à deux reprises de la National Portrait Gallery à Londres et plébiscité par de nombreux conservateurs, ses œuvres sont entrées dans d’importantes collections privées et publiques.

 

H. CRAIG HANNA, Tina, 2010

H. CRAIG HANNA, Tina, 2010
Pastel gras sur papier, 53 x 53 cm
Courtesy Laurence Esnol Gallery, Paris

 

H. CRAIG HANNA, Georgina with He Cape, 2010

H. CRAIG HANNA, Georgina with He Cape, 2010
Encre et Acrylique sur Perspex,
120 x 240 cm
Courtesy Laurence Esnol Gallery, Paris

 

La Galerie Bayart (Compiègne et Le Touquet) expose des oeuvres de Christophe Charbonnel. Né à Nantes en 1967, il réalise sa première sculpture en bronze en 1995. Ce sont notamment ses sculptures monumentales de guerriers ou de colosses qui ont attiré l’attention de collectionneurs et qui lui valent une notoriété grandissante.

 

CHRISTOPHE CHARBONNEL, Orphée 

CHRISTOPHE CHARBONNEL, Orphée, Bronze 41 x 26 x 16 cm 
Courtesy Galerie Bayart, Compiègne/Le Touquet

 

La Galerie Laurent Strouk (Paris) présente des oeuvres de Philippe Pasqua. « Dans les songes de Philippe Pasqua apparaissent toujours les gens, citoyens de son monde, sans police, ni passeport. Ses personnages explosent le curseur de la normalité, brouillent les cartes de la bienséance, affolent les compteurs de l’honorabilité bien pensante » -- Jean Corbu pour l’exposition Palimpsestes présentée à la galerie Laurent Strouk, septembre 2010. La Galerie présente également des oeuvres de Gérard Schlosser, Peter Klasen, Antonio Segui, FC Sofia, Thierry Trives, Eric Liot, Ivan Messac.

 

PHILIPPE PASQUA, Vanité, 2010

PHILIPPE PASQUA, Vanité, 2010
Technique mixte sur papier, 40 x 30 cm
Courtesy Galerie Laurent Strouk, Paris

 

Le Soleil sur la Place, galerie de Michèle et Michel Roux-Levrat (4 rue Antoine de Saint Exupéry, 69002 Lyon), présente des oeuvres de Eric Roux-Fontaine, peintre, dessinateur, photographe et grand voyageur, du sculpteur Laurent Chabolle (né en 1955), de la peintre Bénédicte Plumey (née en  1956) et de Alain Chevrette (né en 1947) qui est l’un des artistes les plus brillants de la peinture lyonnaise.

 

ERIC ROUX-FONTAINE, Les fantaisies d'Origène, 2010 

ERIC ROUX-FONTAINE, Les fantaisies d'Origène, 2010
Courtesy Galerie Le Soleil sur la Place, Lyon

ERIC ROUX-FONTAINE, Les eaux de la Waigunga, 2010 

ERIC ROUX-FONTAINE, Les eaux de la Waigunga, 2010
technique mixte sur toile, 60 x 120 cm
Courtesy Galerie Le Soleil sur la Place, Lyon

 

LAURENT CHABOLLE, Pétales

LAURENT CHABOLLE, Pétales
Métal, 46,5 x 32 cm
Courtesy Galerie Le Soleil sur la Place, Lyon

ALAIN CHEVRETTE, La ronde des poissons

ALAIN CHEVRETTE, La ronde des poissons, 2009, Huile sur toile 130 x 162 cm
Courtesy Galerie Le Soleil sur la Place, Lyon

 

BENEDICTE PLUMEY, Cascade turquoise

BENEDICTE PLUMEY, Cascade turquoise, 2009, Huile sur toile, 146 x 114 cm
Courtesy Galerie Le Soleil sur la Place, Lyon

 

La Galerie Marie-Claude Goinard (Paris) présente la première exposition en France de l'artiste Ott Neuens. Ce peintre « crée des atmosphères sensibles, dans des matières qui s’épaississent, aux tactilités différentes. » -- Patrick-Gilles Persin, Ott Neuens, 2008. Le particularisme d’Ott Neuens se révèle également dans sa technique de peinture, à partir de cire d’abeille, et par l’utilisation de l’encre de Chine.

 

OTT NEUENS, Sans titre, 2010

OTT NEUENS, Sans titre, 2010
Huile, cire d'abeilles, pigments, 150 x 150 cm
Courtesy Galerie Marie-Claude Goinard, Paris

 

La Galerie Michel Miltgen (Luxembourg) expose des oeuvres de Daniel Gastaud. Né en 1958, celui-ci débute la peinture très tôt mais s’arrête en 1978. Il ouvre une galerie avant de reprendre ses pinceaux en 1993. Depuis 1997, il a entreprit une œuvre sérielle jouant sur la transparence de l’image, sans peinture, mais avec comme médium de substitution, la plume. Son univers parle d’anges, d’oiseaux, d’apesanteur…

ST-ART 2010 : BUCAREST / ROUMANIE

Depuis 2005, l’association Apollonia se charge de faire découvrir la vitalité artistique d’une capitale européenne à travers un cycle d’expositions et de manifestations annuelles intitulé « Rencontrer l’Europe ». Cette année, la Roumanie et sa capitale Bucarest, seront représentées à St-art à travers trois événements :

MULTIPLICITÉS - PHOTOGRAPHIE ROUMAINE CONTEMPORAINE (1990-2010) - Cette exposition est une première en France. Elle présente une sélection de photographies réunies par Irina Cios, critique d’art et directrice du Centre International pour les Arts Contemporains de Bucarest, co-auteur de l’ouvrage  La photographie dans l’art contemporain – tendances roumaines après 1989. On peut y détecter les protagonistes d’un art qui avait été muselé sous la dictature de Nicolae Ceausescu. Depuis 1989, la photographie roumaine s’est ouverte à la création artistique avec des incursions dans le passé, des interrogations quant à l’espace urbain et à l’espace intime. Autant de visions éclectiques réunies dans l’exposition Multiplicités.

REGARDS PROJETÉS - ROUMANIE - La vidéo dans la création contemporaine roumaine sera traitée par Erwin Kessler, correspondant roumain d’Apollonia qui a réuni une sélection d’artistes vidéastes dans le cadre du projet itinérant d’art vidéo européen créé en 2001.

IMAGES EN MOUVEMENT : LES FRÈRES MANAKI - Premiers cinéastes européens, les frères Manaki seront présentés à travers une sélection de documents, de photographies et d’images animées réunies par Erwin Kessler.

ST-ART 2010 bénéficie du soutien de la Ville de Strasbourg et la Communauté Urbaine de Strasbourg.

ART VIDEO : LE CRAC MEDIAS FORUM  AU ST-ART 2010

Pour la troisième année, le CRAC Médias Forum anime dans le cadre de la Foire Européenne ST-ART 2010, un espace dédié à la création vidéo et aux techniques de création numérique tant photographiques que picturales : les Arts Video Forum.

LES ARTS-VIDEO FORUM sont constitués de deux salles de projection vidéo sur grand écran reliées entre elles par un espace d'accueil, de médiation artistique et d’exposition. Dans la salle de projection N°1, le CRAC Médias Forum présente chaque jour une sélection d'œuvres vidéo réalisées par des artistes français et étrangers. Dans la salle de projection N° 2, le CRAC Médias Forum accueille des créations vidéo supportées par des galeries d'art participant à St-Art, en présence éventuellement des concepteurs de ces vidéos.

LE CRAC MEDIAS FORUM - Le CRAC Médias Forum a été créé en 1984 et soutient la création artistique sous des formes multiples et a notamment organisé plus de 400 expositions d'artistes (individuelles et collectives) ou thématiques (pour des musées et des collectivités) tant en France qu'à l'étranger. De par l'expérience de ses fondateurs dans le domaine de l'audiovisuel et de la réalisation vidéo, le CRAC Médias Forum a eu l'idée voici quelques années de recenser, visionner et sélectionner des œuvres vidéo de jeunes artistes d'origines diverses et de les présenter notamment dans des foires d'art contemporain, et aussi dans des Forums d’Art Actuel. Présent particulièrement dans le Sud de la France, mais aussi en Région Parisienne, le CRAC Médias Forum participe pour la troisième fois à ST-ART.

TROIS INTERVENTIONS  «  VERRIÈRES  » A ST-ART 2010

Mathilde Caylou présentera une photographie murale de cinq mètres de long devant laquelle seront disposés des néons reliés les uns aux autres à la façon d’une ligne d’horizon lumineuse. J’ai formé cinq tubes de verre de chacun 1,50 m de long. Je les ai fait remplir de xénon par un néoniste, comme pour la fabrication d’enseignes lumineuses, qu’on appelle couramment «  néon  ». La ligne d’horizon se trouve sous une ligne haute tension. Par le champ électrique qu’elle génère, le tube s’allume sans aucun branchement, la pièce inter-agit avec son environnement, la ligne est lumineuse.

Marie-Anne Baccichet installera ses ballons gonflés sur lesquels elle a inséré des verres. Peu à peu l’air s’échappe des ballons, les verres tombent, se brisent, créant au sol une seconde œuvre aléatoire.

Silvi Simon est une artiste plasticienne, cinéaste qui réalise ses images en super 8 et 16 mm depuis 1993. Elle travaille ses films noir et blanc tout en utilisant différentes techniques traditionnelles et expérimentales de prise de vue et de développement chimique. Dans ses performances et ses installations, elle manipule la projection cinématographique, les jeux optiques et les ombres. Son film sera projeté à ST-ART 2010 sur un grand mobile en verre tournant dont le cristal renverra les images démultipliées.

INFORMATIONS PRATIQUES

➡ LIEU
Parc des Expositions de Strasbourg, quartier du Wacken
7 place Adrien Zeller BP 256 R7 - 67007 Strasbourg cédex
➡ SITE INTERNET : www.st-art.com
➡ OUVERTURE AU PUBLIC
Vendredi 26 novembre : 11h - 21h
Samedi 27 novembre : 11h - 20h
Dimanche 28 novembre : 11h - 20h
Lundi 29 novembre : 11h - 19h
➡ TARIFS : Entrée : 12 € / Tarif réduit : 10 €
➡ VERNISSAGE OFFICIEL : Jeudi 25 novembre de 18h à 22h

Expo Michal Batory Arts Décoratifs Paris

Michal Batory. Artisan de l'Affiche 
Les Arts Décoratifs, Paris 
Commissaires de l'exposition : Amélie Gastaut et Michal Batory
20 janvier - 22 mai 2011


Michal Batory, Affiche de l'exposition rétrospective que lui consacre le musée des Arts décoratifs, Paris, 2011.
Affiche de l’exposition aux Arts Décoratifs, signée… Michal Batory ©

Les Arts décoratifs proposent une rétrospective de l'oeuvre de l'artiste affichiste Michal Batory à travers une exposition rassemblant une sélection d'une centaine d'affiches.

Né en Pologne en 1959, MICHAL BATORY  est diplômé de l’Ecole Nationale des Arts Plastiques de Lodz. Après ses études, à la fin des années 1980, il s’installe à Paris et travaille quelques années en agence. Il gagne son indépendance en 1994, année au cours de laquelle il commence sa collaboration avec le théâtre de la Colline dont signe la ligne graphique, les publications et les affiches. Cette collaboration va durer trois ans. S’enchaîne ensuite toute une série de commandes issues des plus grandes institutions culturelles : l’Ircam et l’Ensemble Inter contemporain (de 1996 à  2002) dont il réalise les affiches, l’identité visuelle des CD et des publications. La Cité des sciences et de l’industrie pour laquelle il imagine les affiches et la scénographie de plusieurs expositions.  Le Centre Pompidou, le théâtre de Chaillot avec lesquels, là encore, il tisse des liens réguliers de 2001 à 2009. Michal Batory collabore avec les éditions  Flammarion,  Belin et Drzewo Babel, ou encore Radio France et le Centre des Arts à Enghien-les-Bains. Son vocabulaire plastique s’affiche alors dans les rues de Paris et s’impose plus largement dans la culture visuelle française.

Affiche de Michal Batory, 2006
© MICHAL BATORY / Théâtre de Chaillot, Saison 06/07, affiche, 2006

L’art de Michal Batory se situe à la croisée de deux univers artistiques : les affiches polonaises et le surréalisme. De sa formation et de ses origines, il n’a pu échapper à l’art des artistes constructivistes tels que Rodchenko, Lissitzky ou Strzeminski, dont étaient issus ses professeurs. Plus que les systèmes de composition, c’est l’art du collage, du photomontage, et le travail sur la lettre qu’il regarde avec attention. Avec cette technique, il applique à l’affiche cette conception de la beauté émise par Lautréamont et reprise par André Breton : « Beau comme la rencontre fortuite d’un parapluie et d’une machine à coudre sur une table de dissection ». Très souvent, ces images reposent sur cette association incongrue de deux objets, ou de deux idées, engendrant la surprise, l’insolite, l’humour, la poésie, l’émotion.

Mais une fois dépassé ce ciment référentiel, ce qui caractérise le langage graphique de Michal Batory est qu’il est en lien étroit avec son univers mental, fait de rêverie et de poésie, où les éléments les plus simples de son quotidien sont métamorphosés en images poétiques.  

Affiche de Michal Batory, 1994
© MICHAL BATORY / La femme sur le lit de Franco Brusati,
Théâtre national de la Colline, affiche, 1994

Ainsi sous l’effet conjugué de l’assemblage et du travail photographique, le coton tige prolonge les branches d’un diapason (Saison musicale de l'Ircam, 1997-1998), un sac plastique évoque un visage (Tamerlan le Grand, Théâtre de Chaillot, 2001), un oreiller devient « buste de femme sur le lit » pour le Théâtre national de la Colline, une plume Sergent Major danse sur la couverture du livre de Paulo Coelho « Zahir », un triangle musical se met à bourgeonner  dans l’affiche  pour la saison musicale 2001-2002  de l’Ircam…  les éléments du corps sont aussi très présents : œil, pied, main, subissent le même détournement. Par cette étrangeté, Michal Batory invite le passant à un jeu de décodage ludique, essayant d’établir un dialogue entre le public et l’institution culturelle pour laquelle il travaille.

Affiche de Michal Batory, 2001
© MICHAL BATORY / Ircam, saison musicale 2001/2002, affiche, 2001

Pour cette première grande rétrospective dans un musée français, Michal Batory a choisi de partager sa création graphique et d’en révéler la genèse. Dès son entrée dans l’exposition, le visiteur est plongé dans l’intimité de son atelier.  la première salle en est une évocation. On y découvre une fleur fanée utilisée pour la carte de vœux 2008 de l’Adami, une sculpture de chaise faite avec des allumettes pour l’affiche « ligne de fuite  » pour le Théâtre de Chaillot, des appareils photo, un ordinateur, des livres, de la musique en fond, des cartes postales punaisées, des essais photographiques pour un futur projet. 

Affiche de Michal Batory, 1997
© MICHAL BATORY Bertolt Brecht. The blind talk of a way out. I see., affiche, 1997

De grands albums de travail seront également présentés, permettant au visiteur d’appréhender les différentes étapes de sa création : à la commande, suit la réflexion, dont l’idée se traduit systématiquement par un dessin, puis vient le travail plastique, sculpture et assemblage d’objets, que Batory photographie. L’image obtenue est parfois retravaillée par ordinateur, parfois non, puis est mise en page. Dans les autres salles, le visiteur pourra découvrir ou revoir 75 affiches grands formats regroupées par thèmes : la danse, la musique, le théâtre. Les trois dernières salles sont consacrées : l’une au Théâtre de la Colline et deux autres au Théâtre de Chaillot.

MUSEE DES ARTS DECORATIFS 107, rue de Rivoli - 75001 PARIS
www.lesartsdecoratifs.fr

30/10/10

Expo photos de Peter Lindbergh et Stanley Greene… Polka Galerie Paris

La Vie en Face - Dixième édition de Polka
Peter Lindbergh, Et les femmes
Stanley Greene, Enfer et Réalité
Polka Galerie, Paris
Jusqu'au 10 novembre 2010

Polka Galerie à Paris expose jusqu'au 10 novembre 2010 des photographies de Peter Lindbergh, Stanley Greene, Brenda Ann Kenneally, William Daniels, Alain Loison et Mi Zhou.

 

PETER LINDBERGH, ET LES FEMMES

PETER LINDBERGH. Kate Moss, New York, 1994

© PETER LINDBERGH. Kate Moss, New York, 1994 / courtesy Polka Galerie

Les magazines féminins et internationaux, du « Vogue » américain au « Elle » français, ont fait de lui le plus grand photographe de mode… qui ne photographie pas la mode. Peter Lindbergh immortalise les femmes telles qu’elles sont, en toute vérité. Son regard sur leur beauté a propulsé au premier plan de la scène avant qu’elles ne deviennent célèbres, les plus grands top models. A l’occasion de sa grande exposition au C/O de Berlin, Polka Galerie accueille ce maître incontesté de la photographie. Vingt et un tirages de Peter Lindbergh sont présentés dans une rétrospective qui reprend les incontournables portraits de Kate Moss, Milla Jovovich, Linda Evangelista ou Jeanne Moreau... toutes ses photos qui ont fait le tour du monde. Mais aussi des tirages, moins connus, qui montrent l’amour et le respect que porte le photographe envers les femmes, leur corps, leur silhouette, leur élégance et leur sensualité.

 

STANLEY GREENE, ENFER ET REALITE

STANLEY GREENE. Haïti, 2010

© STANLEY GREENE. Haïti, 2010 / courtesy Polka Galerie

 

Ancien Black Panther né à New York en 1949, Stanley Greene participe à la création de l’agence Noor avec une spécialité, le retour à l’essai photographique comme genre à part entière. Le photographe a déjà remporté trois World Press. C’est la deuxième fois que Polka Galerie l’expose. Pour cette nouvelle exposition, Polka a choisi de reprendre dix tirages de son dernier travail sur Haïti, réalisé en juillet dernier, six mois après le tremblement de terre. Des photos en couleur qui témoignent du calvaire que vivent les rescapés. Dans cette série, le photographe capte avec humanité la réalité et le quotidien de ces survivants. Dix autres tirages issus de son livre à succès Black Passport poursuivent l’exposition. Photos emblématiques, de l’Afrique à la Tchétchénie en passant par Israël. Des photos qui rappellent le travail et le talent de Stanley Greene, ce photographe de guerre hors norme qui n’a qu’un but : photographier pour ne jamais oublier.

 

La dixième édition de Polka, « La vie en face », présente aussi les travaux de BRENDA ANN KENNEALLY, des portraits de femmes américaines emprisonnées par la misère sociale ; ceux de MI ZHOU, photographe chinois vivant à San Francisco, avec des tirages panoramiques en noir et blanc sur l’un des festivals le plus déjantés des Etats-Unis, « Burning Man ». Ainsi que des photos inédites de Steve McQueen par ALAIN LOISON et un reportage sur le Kirghizistan, ce pays méconnu, par WILLIAM DANIELS.

La Vie en Face - Dixième édition de Polka
10 septembre - 10 novembre 2010

Polka Galerie
Cour de Venise
12, rue Saint Gilles
75003 Paris

www.polkagalerie.com 

Mar-Sam 11h00-19h30
Entrée libre
Métro Chemin Vert (ligne 8) ou Saint Paul (ligne 1)

21/10/10

RCA Secret 2010 London Art Exhibition and Sale

RCA Secret 2010
Royal College of Art, London
12 & 14 - 20 November 2010

Last update for this post: 11.11.2010

 

 

RCA Secret is an annual contemporary art exhibition and sale consisting of around 2,500 original postcard-sized artworks, made and donated by professional artists, designers and illustrators, plus up-and-coming students and alumni from the Royal College of Art.  The cards are all sold to the public in a huge sale, with every postcard costing just £45, regardless of whether it has been made by a famous name or a young art student.

 

 

What’s the Secret?  Each postcard is signed on the back, so collectors don’t know the identity of the artist until they have made their purchase. Although it can help to know the difference between a drawing by Tracey Emin and a watercolour by David Hockney, a lot of it is down to pure luck and many collectors don’t realise whose work they have chosen until they hand over their cash on the sale day.

 

All images are a random selection from RCA Secret 2010
©
 ‘Secret Artists’ / Royal College of Arts. Courtesy of the RCA

The RCA is grateful to receive enormous support from hundreds of leading international artists and designers who contribute to the event each year. Artists may choose to paint, draw, sketch or even produce a 3-d sculpture as long as it’s postcard-sized.

 

 

This year the RCA has received a record 2,800 original postcard-sized artworks, the most the event has received in its 17 year history, among the bigger names this year are:

artists Grayson Perry, Tracey Emin, Olafur Eliasson, Jake Chapman, Sir Anthony Caro, John Baldessari, Yoko Ono, Franz West, Yinka Shonibare, Richard Wentworth, Grenville Davey, Harold Offeh, Billy Childish, Andrzej Jackowski, Lawrence Weiner, Anthony Frost, Maggi Hambling and Mary Fedden, photographer David Bailey, illustrator Quentin Blake, fashion designers Mary Quant, Paul Smith, Stella McCartney, Manolo Blahnik, Erdem, Julien Macdonald, Eley Kishimoto, Andrew Fionda and Hardy Blechman, designers Ron Arad, Sir Kenneth Adam, Sir James Dyson, John Pawson, Sir Terence Conran and Ross Lovegrove, architect Will Alsop, filmmaker Mike Leigh and graphic designers Milton Glaser and Margaret Calvert.

 

 

Potential collectors will be able to view all the postcards in person at the RCA in London or on-line from 12 November 2010.  All postcards go up for sale for one day only on Saturday 20 November at the RCA.  Postcards can only be bought on a first come, first served basis, with no sealed bids or reservations in advance. There will also be a raffle for collectors to win a position in the first fifty places in the queue.

 

 

As well as being a fundraiser for the Fine Art students at the College, RCA Secret has a loyal following of supporters including regular collectors and art-lovers some of whom have been visiting the show since it began in 1994. It is not only one of the most popular events at the RCA, but has now become an established date in the British art calendar. 

 

As in previous years all monies raised goes to the Royal College of Art Fine Art Student Award Fund. To date, sales of postcards have raised over £1 million, helping hundreds of emerging artists at a formative stage in their careers.

 

 

Exhibition days & hours: 12 & 14-19 November, 11am-6pm daily, free admission.
Sale day & hours: Saturday 20 November, 8am-6pm.
Royal College of Art, Kensington Gore, London SW7 2EU

www.rca.ac.uk/secret

Tube: South Kensington/High Street Kensington 
Buses: 9,10, 52, 452       

RCA Secret 2010 is sponsored by Stewarts Law LLP.

Exposition Paysages sensibles. Alger, Beyrouth, Marseille, Naples…, MuCEM, Marseille

Paysages sensibles. 
Alger, Beyrouth, Marseille, Naples… 
MuCEM, Marseille
5 novembre - 19 décembre 2010

Affiche Exposition Paysages sensibles. Alger, Beyrouth, Marseille, Naples...

Exposition Paysages sensibles. 
Alger, Beyrouth, Marseille, Naples…
MuCEM, Marseille 

Cette exposition du MuCEM à Marseille a lieu dans le cadre de la 17e édition des rencontres d'Avarroès. Elle rassemble des oeuvres de 21 artistes sur le thème classique du paysage. Mais l'originalité de cette exposition réside dans la volonté de présenter des oeuvres qui, pour être appréciées pleinement, supposent de délaisser un moment les éléments objectifs qu’elles représentent afin de mieux en sentir la dimension sensible.

Autrement dit, c'est plus ce qu'évoque en nous l'image qui importe ici que l'image telle qu'elle peut être appréhendée dans un premier temps, au premier degrés, en se limitant à ce qui est représenter en soi, en oubliant ce que cela évoque pour soi, l'émotion qu'elle suscite.

D'où le titre de cette exposition Paysages sensibles qui rassemble des photographies, des installations vidéo, des dessins et des cartographies d'espaces méditerranéens : Alger, Beyrouth, Marseille, Naples…

Le Musée des Civilisations de l’Europe et de la Méditerranée devrait attiré pas mal de visiteurs du fait de la qualité des artistes que nous proposent les commissaires de cette exposition, Thierry Fabre, Erick Gudimard, Pascal Neveux et Mathias Poisson sur une scénographie soignée et originale de Martial Prévert. Sont en effet à découvir ou à redécouvir le caractère sensible des oeuvres des artistes Yto Barrada, Belkacem Boudjellouli, Jean-Marc Bustamante, Monique Deregibus, Pauline Fondevila, Jean-Louis Garnell, Valérie Jouve, Andréa Keen, Johann Maheut, Joachim Mogarra, BP, Mathias Poisson, André Mérian, Franck Pourcel, Sophie Ristelhueber, Zineb Sedira, Stalker, Bertrand Stofleth, Virginie Thomas, Gérard Traquandi et Akram Zaatari.

Une très belle exposition en perspective donc et dont l'entrée est gratuite. Vernissage le jeudi 4 novembre à 18h

Elle est co-produite par le MuCEM, Espaceculture_Marseille et l’association –able, en collaboration avec le FRAC – Fonds Régional d’Art Contemporain Provence-Alpes-Côte d’Azur & les Ateliers de l’Image.

MuCEM - 13002 MARSEILLE
www.mucem.eu
Site des rencontres d'Averroès : www.rencontresaverroes.net
Site de l'Espace Culture de Marseille : www.espaceculture.net

30 Years of Photography at NYPL

Recollection: Thirty Years of Photography
at The New York Public Library
The New York Public Library, NYC
Through January 2, 2011

 

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Photo shows opening day for the New York Public Library at Fifth Avenue in New York City. Bain News Service, publisher N.Y. Library on Opening Day [1911 May] Bain News Service,, publisher. 1 negative : glass ; 5 x 7 in. or smaller. Call Number: LC-B2- 2202-2

The New York Public Library’s Photography Collection is celebrated with Recollection: Thirty Years of Photography at The New York Public Library, a multi-media exhibition featuring the work of over 90 prominent photographers, including Diane Arbus, Richard Avedon, Robert Capa, Henri Cartier-Bresson, André Kertész, Duane Michals, August Sander, Cindy Sherman, and Willam Wegman.

Opening on September 29, Recollection shares work from the Library’s Photography Collection in a physical exhibition in the Print Gallery & Stokes Gallery at the Stephen A. Schwarzman Building (42nd Street at 5th Avenue in Manhattan); through an online exhibition at http://exhibitions.nypl.org/recollection; and via short and long-form music videos viewed at the Library and online.

“This exhibition is not only an attempt to show another, perhaps less well-known side of the Photography Collection, it’s meant also as an homage to the first ‘recollection’ of photographs at NYPL thirty years ago,” says Stephen Pinson, exhibition curator, Assistant Director for Arts, Prints, and Photographs and Robert B. Menschel Curator of the Photography Collection. “I have gathered together these photographs under the broad category of portraiture in order to celebrate their diverse origins as well as their shared destiny, a destiny that I think Cartier-Bresson had in mind when he described portraits as ‘visual reverberations.’ Photographs make us remember, they remind us and recall things, but they also recall one another.”

Recollection is not a survey exhibition of photographic history and processes but rather a carefully curated work loosely based on the genre of “portraiture”. People and human nature are the subjects of the work featured in Recollection. The earliest work, for example, is Zaida Ben-Yusuf’s “Grover Cleveland” from 1901; the latest portraits, by Stephen Dupont and Robin Bowman, are both from 2004. Dorothea Lange documents “Woman of the High Plains” (1938); Amy Arbus photographed “Ann Magnuson on Park Avenue” (1981); Penny Diane Wolin’s “That’s His Mother, He Never Married” (1985) is also included. Famous and anonymous faces mingle in the exhibition; happiness, regret, and melancholy interact. The exhibition sequencing links the diverse works in an emotionally intelligent way.

The online exhibition of Recollection displays the images in their curatorial entirety but also allows the viewer to search by photographer and theme and to discover how each image made its way to the Library’s collection (donation, purchase, etc.).

A three-minute video showing each work will be shown in Astor Hall of the Stephen A. Schwarzman Building. A shorter version of this video will be available for online viewing at the exhibition website at http://exhibitions.nypl.org/recollection. Both videos are accompanied by the song “Soak It Up” from Houses, a “Chicago-based bliss pop outfit” (noted by music blog Pitchfork). Houses’ debut album All Night comes out October 19 on Lefse Records; Houses can be found at www.facebook.com/sunhaus. Olgivy & Mather New York and Go Robot Editorial produced the videos. A free download of Houses’ “Soak It Up” is also available from the exhibition’s website.

Photography at NYPL traces its origins back to the opening of the Astor Library in 1849, a decade after Louis Daguerre announced the first commercially viable photographic process to the world. Photographs have been part of the Library ever since, whether collected as supporting reference matter for various divisions or as original source material based on depicted subjects. “Photography” as a distinct research category and collecting division, however, was not formally recognized until thirty years ago, at a time when photography as its own artistic medium was gaining recognition in the larger art world. The Collection today comprises 500,000 photographs by 6,000 photographers.

Recollection: Thirty Years of Photography at The New York Public Library has been made possible by the continuing generosity of Miriam and Ira D. Wallach. Support for The New York Public Library’s Exhibitions Program has been provided by Celeste Bartos, Sue and Edgar Wachenheim III, Mahnaz Ispahani and Adam Bartos Exhibitions Fund, Jonathan Altman, and Pannonia Foundation.

20/10/10

Anna Maria Maiolino, Retrospective exhibition, Fundació Antoni Tàpies, Barcelona

Anna Maria Maiolino
Fundació Antoni Tàpies, Barcelona
15 October 2010 - 16 January 2011

ANNA MARIA MAIOLINO
De Para, 1974
(c) Anna Maria Maiolino

Organized by the Fundació Antoni Tàpies this exhibition the first major retrospective exhibition in Europe of the Italian-born Brazilian artist Anna Maria Maiolino. Curated by Helena Tatay, the exhibition follows the artist’s fifty-year artistic trajectory and includes drawings, photographs, films, sculptures and installations, as well as a series of ephemeral creations in clay, conceived specifically for this exhibition, and realised by the artist in the gallery space during the days prior to the opening. This installation, entitled "Once Again", has been made using 6,000 kg of unfired clay that will be left to deteriorate during the course of the exhibition. These ephemeral sculptures were made by the artist in collaboration with a group of sculpture students from the Escola Massana and a team of professional potters.

ANNA MARIA MAIOLINO (Scalea, Italy, 1942) is a multidisciplinary artist whose work embraces different artistic techniques and a great variety of subjects and interests. In her work, Maiolino uses a series of dichotomies (in-out, positive-negative, absence-presence, etc.) conceived as intrinsically related elements that necessarily establish an idea of movement and transit. In fact, her entire body of work is centred round this idea of transformation.

Anna Maria Maiolino was born in 1942. Soon after, her family emigrated from Italy to Venezuela. At the age of 18 she moved to Brazil, where she still lives, although she spent a number of years in New York and Buenos Aires during the seventies and eighties. These geographical displacements, especially those experienced earlier on in her life, plus the complex experience of facing cultural, social and linguistic environments that were alien to her, are clearly reflected in her work, where we find a constant preoccupation with identity, language and the construction of the subject, formulated for the most part as a reflection on the body. And yet, it is precisely this feeling of having been uprooted that allowed her to break away from certain culturally determining factors and to create her own language: ‘I lost the idea of logic, the need to be coherent, to follow orthodoxy. I gained freedom.’ [Anna Maria Maiolino, “Anthropophagous Banquet: Project for a Conference”, 2009] It also motivated her to see art as a way of compensating for the lack of a clearly-defined identity: ‘Working as an artist allowed me to place my feelings in the world… and to transform this “lack” into compensation through a constant process of elaboration of signs and metaphors… For me, to form myself as a person, to learn to be in the world with its nastiness and beauty, was also a way of forming myself as an artist’. [ ‘A Conversation Between Anna Maria Maiolino and Helena Tatay’, in Anna Maria Maiolino, Fundació Antoni Tàpies, 2010, pp. 38–60]

Although she never belonged to the Neo-Concrete movement, Anna Maria Maiolino participated, together with Hélio Oiticica and Lygia Clark, in some of its exhibitions during the sixties. The movement defended the recuperation of the body and subjectivity in art, as a reaction to the geometric abstraction that was then dominant in Brazilian circles. In April 1967, the artist took part in the exhibition "Nova Objetividade Brasilera" (New Brazilian Objectivity) that took place at the Museum of Modern Art, Rio de Janeiro, and brought together the different national avant-gardes. Maiolino also signed the "Declaração de Principios Básicos da Nova Vanguarda" (Declaration of the Basic Principles of the New Avant-garde) that accompanied the exhibition. The declaration recuperated certain aspects of Oswald de Andrade’s "Manifesto antropófago" (Anthropophagous Manifesto), 1922, which defended a strong, autonomous Brazilian art. It also recuperated a conception of the work of art, not as a machine or an object, but as a ‘quasi-body’, in line with the Neo-Concrete manifesto of 1959.

Anna Maria Maiolino’s work is concerned with language and the body as elements capable of modulating subjectivity and the social dimension of the individual. The artist is interested in the relation between what comes in and out of the body, between the inside and the outside, as exemplified in the connection between food and excrement, or between thought and words. 

ANNA MARIA MAIOLINO
Glu Glu Glu, 1967
(c) Anna Maria Maiolino

This is the subject of Anna Maria Maiolino's early woodcuts and reliefs – the series "Glu Glu Glu", 1966-1967 – and of her two actions of 1978 – "Monumento à Fome" (Monument to Hunger) and "Estado Escatologico" (Scatological State) –, but also of her works from the nineties, such as the sculptures of trays containing forms that can be interpreted either as food or as excrement – "Segmentada nº 1" (Segmented No.1), and "Um, Nenhum, Cem Mil" (One, No One, One Hundred Thousand), both from 1993. The mouth, as the part of the body most directly related to language and food, appears frequently in her work. Most of her works dealing with the body allude to the biological mandate of reproduction, and show an interest in the matriaxial, understood not only as a paradigm of femininity, but also as a reference to the origins, to the primitive form, to seriality and to legacy. Notable in this respect is the presence of images of eggs in her work, as a symbol of life and of the union between feminine and masculine, and the photograph "Por um fío" (By a Thread), 1976, which shows the artist seated between her mother and daughter, with a thread that passes from one mouth to the other.

Many of her works allude to the political situation in Brazil during the military dictatorship (1964-1985). Examples of this are the affective cartographies "Mapas Mentais" (Mental Maps), 1973-1996, especially "Alma Negra da América Latina – Situação Geográfica" (Black Soul of Latin America – Geographical Situation), and the performance "Entrevidas" (Between Lives), 1981, where the artist walks barefoot over a pavement covered in eggs, in reference to the mixture of fear and hope that the country was experiencing at a time when a slow and gradual process of democratisation was beginning to emerge. 

ANNA MARIA MAIOLINO
Entravidas, 1981
(c) Anna Maria Maiolino

Another important aspect of Anna Maria Maiolino’s work is her interest in the most basic materials, such as clay and paper, and the use of unconventional artistic procedures and techniques in the realisation of her works, especially drawings and sculptures. Maiolino does not use a brush in her drawings, rather she lets the ink drip on the paper while she moves it in different directions in a process of mark-making. In her works ‘with paper’ (and not ‘on paper’, as the artist is keen to point out), she often sews, tears and cuts the material, superimposing various layers, giving prominence to the void, the non-space, the hole. In some of her sculptures, the artist recuperates the mould or negative used in the process of creation of the work and gives it the status of a finished work to emphasise her interest in the ‘non-matter’, which is akin to her preoccupation with the body and the residual elements. Since 1994 Anna Maria Maiolino has been making large installations with unfired clay. Here she dispenses with the mould and works the matter directly with her hands. These installations, which demonstrate the artist’s interest in the artisan process, highlight the sensorial aspect of manual work and the physical effort it requires, as well as the ephemeral condition of creation, something that allows her to avoid taking responsibility for the work’s permanence.

Anna Maria Maiolino is also interested in the process of creation – in the physical condition of the work of an artist, as evidenced in the resulting piece – and in making manual works in series to explore the tension between the sameness that comes from the continuous application of the same parameters (in relation to technique, materials, form, etc.) and the difference awarded to the works by the unique and irreproducible character of the human gesture. 

ANNA MARIA MAIOLINO
Indicios, 2002
(c) Anna Maria Maiolino

ANNA MARIA MAIOLINO
Indicios, 2005
(c) Anna Maria Maiolino

Since 1993, Anna Maria Maiolino has been developing different series of works, each made with a specific technique and procedure. Thus, the series "Indicios" (Traces) is made up of drawings done on the front and back of the paper, while "Vestígios" (Vestiges) is composed of drawings created by the common marks left by the artist while drawing on a pile of papers. In an ongoing process of creation, this method of working allows the artist to create open series that continue to grow with the incorporation of new works, each different from one another, although made using the same method. Anna Maria Maiolino establishes a comparison between this seriality and basic tensions: ‘…one thing leads to another, formulates the next, which is repeated but will always be another.’ The artist also finds in this way of working the possibility to escape from the demands of the new currently imposed on artists.

Anna Maria Maiolino’s work is a reference for artists of different generations, whether in Brazil or at an international level.

Coinciding with the exhibition, there will be a seminar by Griselda Pollock, professor of social history and art criticism. Starting with a critical analysis of Anna Maria Maiolino’s work, the seminar will deal more widely with artistic practice and the influence of feminism on the revision of the canon used in art history. 

The catalogue, edited by Helena Tatay, offers a comprehensive survey of the work of Anna Maria Maiolino from 1967 to the present, and includes specialist essays on the work of the artist, plus an interview between her and the editor. Published by Barcelona: Fundació Antoni Tàpies, Santiago de Compostela: Centro Galego de Arte Contemporánea, Malmö Konsthall: Malmö, and London: Koenig Books, 2010.

Organised by Fundació Antoni Tàpies, Barcelona, in collaboration with Centro Galego de Arte Contemporánea, Santiago de Compostela, and Malmö Konsthall, Malmö.

FUNDACIO ANTONI TAPIES, Barcelona
Foundation's website: www.fundaciotapies.org

Updated 2013-08

Zhang Huan: Hope Tunnel at UCCA Beijing

Zhang Huan: Hope Tunnel
Ullens Center for Contemporary Art - UCCA, Beijing
Through October 24, 2010

Zhang Huan’s Hope Tunnel is a curated social project related to the 2008 earthquake in Wenchuan, Sichuan Province.

Hope Tunnel is conceptual art on a grand scale, a monument to hope, a space in which art becomes a vehicle for awareness, philanthropy and the public good. A towering display of destructive power frozen in time, it allows us to reflect on the scale of recent earthquake disasters, commemorate the victims and contemplate the possibility of reconstruction and the challenges that lie ahead.”

UCCA Director Jérôme Sans describes Hope Tunnel as being “conceived by an artist who believes that art has the power not just to move us emotionally, but to galvanize us into positive action. We may be dwarfed by the wreckage of freight train no. 21043 and humbled by the destruction wrought by nature, but as the title reminds us, we still have the power to help—and to hope.”

Artist Zhang Huan calls his train “a witness to history” that should be preserved. “At a time when the whole world is looking toward the future, preserving the past seems more important than ever. Reflecting on the disaster, investigating the causes, mitigating future dangers and finding ways to live in harmony with our environment rather than trying to conquer it—that’s where the real future is, the tunnel of hope that leads us to tomorrow."

Moving beyond “art for the sake of art”

Hope Tunnel is more than just a train, an installation piece or a Memento mori that recalls our own mortality. It is a multi-faceted philanthropic project and an experiment in using art to serve the public good.

“As a non-profit public arts center, UCCA is in a unique position to carry out curated social projects such as Hope Tunnel. Free of the artistic constraints and profit motives that restrict many traditional museums and galleries, UCCA possesses the resources, vision and innovation needed to harness the social and philanthropic power of art.”

“At UCCA, we are committed to engaging not just with the “art world” but with society in general and the world at large. Through exhibitions, films and educational events that reflect what is happening in Beijing, in China and around the globe, we seek to create a forum for dialogue and a place for developing innovative solutions. “

“Art should be about more than just making pretty things and putting on spectacles,” says UCCA Director Jérôme Sans. “It means caring about the world around you and giving something back to society.”

The long journey of freight train no. 21043

When the Sichuan earthquake struck on May 12, 2008, freight train no. 21043 was passing through a tunnel in the border region between Gansu, Sichuan and Shaanxi Provinces. Loaded down with grain and aviation fuel, the train collided with a boulder, caught fire and became trapped in the tunnel's inferno. It took workers six months to dig out the wreckage, clear the tunnel and reopen the railway line to earthquake-damaged areas of Sichuan.

When he heard the news reports and saw the photos of the Sichuan earthquake and the train disaster, Zhang Huan was badly shaken. Realizing that the train had both historical value and emotional resonance, he decided to try to preserve it for posterity. After a long and complicated process, the artist managed to obtain the wreckage and transport it to his studio in Shanghai for selective renovation.

When two large carriages of the train are installed in UCCA's largest exhibition hall amidst railway tracks and quake debris, visitors are able to examine the wreckage and watch a documentary that follows every step of the train’s journey from a salvage company in Xi’an to Zhang Huan’s workshop in Shanghai to UCCA in Beijing. A percentage of ticket sales will go to the Red Cross Society of China Jet Li One Foundation Project to fund disaster relief and reconstruction projects in Yushu, Qinghai Province.

In conjunction with Hope Tunnel, two of Zhang Huan’s large incense-ash sculptures are on display in the UCCA lobby: Military Officer and Cultural Officer.

BIOGRAPHY: ZHANG HUANG

Internationally acclaimed artist Zhang Huan was born in 1965 in Anyang, Henan. He currently lives and works in Shanghai. As an active member of the Beijing art scene in the 1990's, he was involved mainly in performance art and was considered one of the foremost avant-garde artists in China. After relocating to New York in 1998, he became a full-time artist working in a variety of different mediums and giving artistic performances in major cities worldwide.

In 2005, he returned to Shanghai and established the Zhang Huan Studio, where he continues his artistic work, expanding into new realms and developing new forms. The ash-painting technique he created has added another method of painting to the art history books. Zhang Huan has also pioneered a variety of other techniques, such as sculpting in ox-hide, wooden door carvings, and woodcuts with feather additions, to name just a few.

In 2009, Zhang Huan directed and stage-managed the lyric opera Semele, performed at the La Monnaie Royal Theatre in Belgium. He is the first Chinese modern artist to direct a lyric opera. In 2005, Zhang Huan and his wife founded the Gao An Foundation, which establishes "hope elementary schools" in impoverished areas of western China. They have also provided scholarships and study grants to ten major universities in China.

Curators: Jérôme Sans, UCCA Director
Project Coordinators:Paula Tsai, Joy Bloser

UCCA - ULLENS CENTER FOR CONTEMPORARY ART - BEIJING - PR CHINA

www.ucca.org.cn

The Artist’s Museum Exhibition at MOCA, Los Angeles

The Artist’s Museum 
Museum of Contemporary Art, Los Angeles (MOCA) 
October 31, 2010 - January 31, 2011

The Artist's Museum. A logotype by Pae White

Artist PAE WHITE designed the graphic identity for the exhibition 
© Pae White, Courtesy of the MOCA

The Museum of Contemporary Art, Los Angeles (MOCA), presents a showcase of works by over 140 artists who have helped shape the artistic dialogue in Los Angeles since the founding of MOCA over 30 years ago. The Artist’s Museum opened on September 19, 2010, at the Geffen Contemporary at MOCA; and will open on October 31, 2010, at MOCA Grand Avenue. This exhibition represent the diversity and uniqueness of the Los Angeles community, and highlight important works from legendary L.A. artists who remain vital and influential alongside those emerging from renowned local art schools, visionary artists associated with various street cultures and subcultures, and crossover artists connected to performance, music, and film. This special presentation draw from MOCA’s permanent collection, supplemented by key loans from local collectors and artists, featuring over 250 works, including a number of new projects made especially for this occasion. 

“Los Angeles is an incredibly hospitable city for artists to live and make their work in, and, as a result, this city is rich with the most innovative, talented, and groundbreaking artists of our time,” said MOCA Associate Curator Rebecca Morse. 

The three decades represented within The Artist’s Museum touch on several generations of artists whose careers parallel and intersect with MOCA’s own development as a major contemporary art institution. The exhibition underlines the museum’s important role in shaping and supporting the artistic landscape of Los Angeles while looking beyond the museum’s own history to embrace artists who have helped transform the city into an internationally recognized center for artists from all over the world. It is possible to trace lines of influence and association within the exhibition, as it encompasses a range of relationships—from teachers and students, to mentors, friends, and collaborators.

“The Artist’s Museum pays tribute to the breadth of immense talent in this city, tracing an evolution possible only in Los Angeles, where there is such an active intersection of disciplines,” commented MOCA Director Jeffrey Deitch. 

Based on a nickname that has been used to describe MOCA from its inception, The Artist’s Museum also honors artists’ ongoing involvement with MOCA, which was founded in 1979 on the premise that it should exist for the benefit of contemporary artists. During the late 1970s, a group of 150 artists came together to discuss the creation of a new museum dedicated to contemporary art in Los Angeles. As a result, an Artist’s Advisory Council of 15 members was formed to make recommendations on all of the issues associated with building a museum. As part of the exhibition, two galleries will feature works by artists on the Advisory Council, including Lita Albuquerque, Peter Alexander, Karen Carson, Vija Celmins, Guy Dill, Fred Eversley, Sam Francis, Robert Heinecken, Robert Irwin, Gary Lloyd, Peter Lodato, Joe Ray, Roland Reiss, Alexis Smith, DeWain Valentine, and Tom Wudl.

MOCA has continued to honor the legacy of that original group by appointing artists to its Board of Trustees, including current Trustees John Baldessari, Barbara Kruger, Catherine Opie, and Edward Ruscha. The museum has consistently aimed to be a major resource for local artists, bringing the Los Angeles arts community into dialogue with nationally and internationally renowned artists—not only through its exceptional collection, but also through a diverse array of exhibitions and programs. 

The Artist’s Museum spans both of MOCA’s downtown Los Angeles buildings. Works at The Geffen Contemporary at MOCA will comprise primarily sculpture and installation, and MOCA Grand Avenue will feature painting, photography, and works on paper. Doug Aitken’s Electric Earth, (1999) a hyperkinetic fable of modern life in the form of an 8-channel video installation, will be on view for the first time ever at MOCA as part of The Artist’s Museum. Also included in the exhibition will be work by artist Robbie Conal ; Thomas Houseago’s monumental sculpture Sprawling Octopus Man (2009), a new acquisition; Mike Kelley’s large-scale installation Pay for Your Pleasure (1999); an installation by Amanda Ross-Ho based on Double Tragedy Wall (2007) from MOCA’s collection; and a performance by Vaginal Davis. Jim Isermann will create a new project for the Eli and Edythe L. Broad Reception Hall at MOCA Grand Avenue. Artist Pae White designed the graphic identity for the exhibition.

The exhibition is organized for MOCA by Associate Curator Rebecca Morse, in collaboration with a curatorial team that includes Director Jeffrey Deitch, Director of Publications Lisa Gabrielle Mark, Curator Alma Ruiz, and Associate Curator Bennett Simpson. The Artist’s Museum expands on a collection show originally conceived by Chief Curator Paul Schimmel, that considered the work of Los Angeles artists in a local context, following Collection: MOCA’s First Thirty Years, which presented Los Angeles artists in an international context.

Support: The Artist's Museum is made possible by endowment support from the Sydney Irmas Exhibition Endowment. The exhibition is generously supported by Mandy and Cliff Einstein. Major support is provided by The Eli and Edythe Broad Foundation.

FEATURED ARTISTS 
Amy Adler
Doug Aitken
Lita Albuquerque
Peter Alexander
Carlos Almaraz
Edgar Arceneaux
Ron Athey
Judy Baca
John Baldessari
Devendra Banhart
Uta Barth
Vanessa Beecroft
Larry Bell
Billy Al Bengston
Cindy Bernard
Walead Beshty
Jeremy Blake
Jonathan Borofsky
Andrea Bowers
Mark Bradford
Chris Burden
Karen Carson
Vija Celmins
Guy de Cointet
Robbie Conal
Meg Cranston
Vaginal Davis
Devo
Guy Dill
John Divola
Roy Dowell
Sam Durant
Fred Eversley
Morgan Fisher
Judy Fiskin
Simone Forti
Llyn Foulkes
Sam Francis
Charles Gaines
Harry Gamboa Jr.
Charles Garabedian
Frank O. Gehry
Jack Goldstein
Piero Golia
Joe Goode
Robert Graham
Alexandra Grant
Katie Grinnan
Gronk
Mark Grotjahn
Richard Hawkins
Tim Hawkinson
Wayne Healy
Robert Heinecken
George Herms
David Hockney
Patrick Hogan
Evan Holloway
Thomas Houseago
Douglas Huebler
Elliott Hundley
Robert Irwin
Jim Isermann
Richard Jackson
Cameron Jamie
Larry Johnson
William E. Jones
Miranda July
Glenn Kaino
Craig Kauffman
Mike Kelley
Mary Kelly
Martin Kersels
Toba Khedoori
Edward Kienholz and Nancy       
Reddin Kienholz 
John Knight
Barbara Kruger
Lisa Lapinski
Liz Larner
William Leavitt
Gary Lloyd
Sharon Lockhart
Peter Lodato
Liza Lou
Machine Project
Florian Maier-Aichen
Kerry James Marshall
Daniel Joseph Martinez
Paul McCarthy
John McCracken
Rodney McMillian
Matthew Monahan
Ivan Morley
Ed Moses
Dave Muller
Kori Newkirk
Ruben Ochoa
Catherine Opie
Rubén Ortiz-Torres
Kaz Oshiro
John Outterbridge
Laura Owens
Jorge Pardo
Helen Pashgian
Jennifer Pastor
Raymond Pettibon
Lari Pittman
Monique Prieto
Stephen Prina
Charles Ray
Joe Ray
Roland Reiss
Jason Rhoades
Amanda Ross-Ho
Nancy Rubins
Sterling Ruby
Allen Ruppersberg
Edward Ruscha
Mark Ryden
Betye Saar
Kenny Scharf
Lara Schnitger
Allan Sekula
Jim Shaw
Peter Shelton
Paul Sietsema
Alexis Smith
Frances Stark
Jennifer Steinkamp
Henry Taylor
Diana Thater
Robert Therrien
DeWain Valentine
Jeffrey Vallance
Bill Viola
Marnie Weber
James Welling
Eric Wesley
Charlie White
Pae White
Christopher Williams
Robert Williams
Tom Wudl
Bruce Yonemoto
Andrea Zittel

MOCA - THE MUSEUM OF CONTEMPORARY ART
LOS ANGELES, CALIFORNIA

www.moca.org

Atelier Culture Développement durable au musée d’Orsay

Lancement de l’Atelier de la culture et du développement durable
Musée d’Orsay, Paris
28 octobre 2010

A partir de cette fin 2010, le musée d’Orsay met en place une structure originale : l’Atelier de la culture et du développement durable. Le musée considère en effet que les apports de l’art, la culture, trop peu pris en compte aujourd’hui, sont essentiels au développement durable. Le musée d’Orsay souhaite palier à cela et montrer leurs implications avec l’environnement, l’économie, le social, la marche de la société contemporaine en général. Voici le texte de présentation communiqué par le musée afin de présenter sa nouvelle initiative :

LES COLLECTIONS DU MUSEE D’ORSAY AU SERVICE DU DEVELOPPEMENT DURABLE

L’Atelier s’appuie sur le cœur même du musée d’Orsay, ses collections, dont la période s’étend de 1848 à 1914. Les questionnements et prises de position de très nombreux artistes face aux progrès techniques, aux transformations des villes, à l’émergence de nouveaux rapports sociaux, à la mise en place d’une économie moderne, aux rapports avec la nature, avec l’espace, apparaissent plus que jamais d’actualité.

Les arts, la culture, quelles qu’en soient les formes et les époques, permettent de construire du sens et doivent  faire entendre leurs voix dans les débats sur les questions de développement durable. On ne peut concevoir et mettre en œuvre de façon responsable une action de développement durable sans prendre en compte le rôle que joue la culture en la matière.

Approches culturelles, artistiques, scientifiques et réalisations concrètes constituent les lignes de force du projet. La vocation de l’Atelier est de susciter réflexion et débat. Ses actions déclineront tant auprès du grand public, que des étudiants et de la communauté scientifique. “

SOIREE DE LANCEMENT DE L’ATELIER : 28 octobre 2010

Le  jeudi 28 octobre prochain, le musée organise une nocturne dédiée au développement durable, au cours de laquelle sera officiellement lancé l’Atelier de la culture et du développement durable. A l’occasion du lancement, un  parcours de présentation d’œuvres sur la thématique du développement durable sera proposé gratuitement au grand public, de 19h à 21h30. 

Parallèlement, une  Table ronde sera organisée dans l’auditorium du musée, sur invitation. Quatre intervenants animeront une discussion sur les liens qui réunissent art, culture, et développement durable :  
-  Gilles Berhault, président du Comité 21 et président de l’Association Communication et Information sur le Développement Durable ;
-  Bettina Laville, membre du Conseil d’Etat, avocate, fondatrice du Comité 21 ;
-  Laurence Madeline, conservateur, chef du service culturel et éducatif du musée d’Orsay ; 
-  Kenneth White, poète, écrivain, essayiste, président-fondateur de l’Institut International de Géopoétique.

Cet événement est co-organisé par les musées d’Orsay et de l’Orangerie, le Comité 21, les Ateliers de la Terre et l’Association Communication et Information pour le Développement Durable, partenaires de l’Atelier. 

MUSEE D’ORSAY, PARIS

http://www.musee-orsay.fr

19/10/10

Expo Photo Helene Schmitz, Paris, Galerie Maria Lund

Exposition de photographies : Helene Schmitz 
Jardins engloutis & Carnivores 
Mois de la Photo OFF 
Galerie Maria Lund, Paris 
22 octobre - 4 décembre 2010 

Tout un volet de l’art et de la littérature occidentale attribue à la nature une « bonté innocente ». Ainsi, quand elle prend la forme du jardin, elle est souvent la métaphore du Paradis perdu… Dans les séries Jardins engloutis et Carnivores, HELENE SCHMITZ place la trame symbolique au cœur de sa démarche. Mais, loin de cette vision idyllique, elle s’est penchée sur le côté plutôt obscur de la nature, sur ce qu’elle a d’insatiable, de menaçant, - parfois - de cruel, et traite des représentations que nous nous en faisons, des projections que nous lui associons.

Avec la poésie des Jardins engloutis et la beauté réaliste des Carnivores, l’artiste interroge ces espaces fascinants où nature et culture s’embrassent et s’imbriquent. Elle nous emporte vers des univers secrets, captivants, faisant naître un sentiment mêlé d’attirance et d’angoisse. L’ambiguïté qui émane de ses photographies se manifeste dans l’approche formelle, à travers la coexistence d’un grand dépouillement et d’une exaltation par la couleur et la lumière. 

HELENE SCHMITZ : PROJET JARDINS ENGLOUTIS

Ce projet est né durant un voyage qu’Helene Schmitz a fait dans la jungle du Surinam, sur les pas d’un naturaliste suédois du 18ème siècle. Il traite de quelque chose qui s’est perdu : les rares traces qui évoquent la présence humaine sont dominées, voire absorbées, par une nature sauvage. Ainsi, dans ses photographies, nous contemplons des lieux partiellement recouverts par la végétation où nous avons le sentiment d’être les témoins de quelque chose qui a été. 

HELENE SCHMITZ - PROJET CARNIVORES

Pendant deux ans Helene Schmitz a travaillé sur le projet les Carnivores. L’artiste a été fascinée par ces végétaux prédateurs qui vont à l’encontre de nos idées reçues sur la belle plante paisible et passive : au contraire, elles attirent, attrapent et dévorent leurs victimes. Dans le but de mieux saisir ces particularités, l’artiste a fait le choix de sortir les carnivores de leur élément naturel pour les photographier sous l’éclairage artificiel de l’atelier. 

HELENE SCHMITZ - BIOGRAPHIE

Helene Schmitz est née en 1960 en Suède, elle vit et travaille actuellement à Stockholm. 
Diplômée en histoire de l’art et en cinéma, elle enseigne la photographie puis se consacre à ses propres créations dans les années 1990. Depuis lors, elle montre régulièrement son oeuvre, principalement en Scandinavie. En France, ses photos ont déjà fait l’objet de plusieurs expositions : dans le cadre du Mois de la photo (1996), le Centre Culturel Suédois a montré la très émouvante série Livingrooms sur sa maison d’enfance dévastée par un incendie. En 2007, à Paris, le Jardin des Plantes a accueilli une exposition en plein air de ses œuvres. Ce printemps, le Palais Rameau de Lille, dans le cadre de Transphotographiques, a exposé sa série Blow Up - un portrait de fleurs en très gros plans où semble se révéler la personnalité de chaque spécimen. Des présentations du travail d’Helene Schmitz ont également eu lieu aux USA, en Amérique du Sud et au Japon. 
Une partie de son activité est consacrée à la publication d’ouvrages ; le livre A passion for Systems (System och passion - Linné och drömmen om Naturens Ordning, 2007) a été récompensé par la Bibliothèque Royale de Suède et le Publishing Prize de Suède.

L’exposition Jardins engloutis et Carnivores présentée à la GALERIE MARIA LUND du 22 octobre au 4 décembre 2010 a été sélectionnée pour participer au Mois de la Photo et a reçu le soutien de l’Institut Suédois.

GALERIE MARIA LUND 
LA GALERIE DANOISE
48, rue de Turenne
75003 PARIS - France

www.marialund.com

Précédente exposition à la Galerie Maria Lund : sculptures de Bente Skjottgaard, Dans les nuages, 2 sept.-16 oct. 2010 

Jean-Michel Basquiat Film Documentaire de Tamra Davis

Jean-Michel Basquiat : The Radiant Child
Présentation du film documentaire de Tamra Davis
 

Photo de Jean-Michel Basquiat dans le film de Tamra Davis

Photo de JEAN-MICHEL BASQUIAT extraite du documentaire réalisé par Tamra Davis. On est en 1983, à Los Angeles. © Pretty Pictures

 

C’est sur le début du parcours de Jean-Michel Basquiat en tant que peintre reconnu que se penche Tamra Davis dans son documentaire qui vient de sortir dans les salles en France, le 13 octobre 2010. Un film que ne manqueront pas de voir les amateurs et passionnés de cet artiste. On est au début des années 1980. La réalisatrice a alors l’opportunité de filmer Jean-Michel Basquiat, un jeune peintre que Larry Gagosian va exposer dans sa galerie de Los Angeles. Les images datent de 1983 et, bien que le peintre soit déjà connu, Tamra Davis ne peut se rendre compte du caractère assez exceptionnel du documentaire qu’elle est en train de réaliser. Elle le rencontre à nouveau en 1985 et filme l’entretien que Becky Johnston fait avec lui. Ce film repose également sur de nombreux autres interviews de personnalités qui ont joué un rôle dans le parcours de Jean-Michel Basquiat, tels que Fred Brathwaite alias Fab 5 Freddy, Julian Schnabel, Diego Cortez, Glenn O'Brien, Larry Gagosian, Bruno Bischofberger, Tony Shafrazi, Kai Eric, Jeffrey Deitch, Maripol, Rene Ricard, Nicholas Taylor, Fred Hoffmann, Suzanne Mallouk, Michael Holman, Annina Nosei…

 

Affiche du film Basquiat de Tamra Davis

Affiche du film JEAN-MICHEL BASQUIAT. THE RADIANT CHILD © Pretty Pictures

Tamra Davis nous présente dans ce film une plongée dans la création d’un grand nom de l’art contemporain. Un documentaire long métrage présenté en compétition au Festival de Sundance 2010 et du Festival de Deauville 2010. Il est distribué en France par Pretty Pictures qui est également le distributeur, entre autres, du documentaire de Christina Clausen consacré à Keith Haring (2007), du documentaire de Marion Cajori et Amei Wallach sur Louise Bourgeois (2009).

Jean-Michel Basquiat a produit une œuvre des plus riches en un temps très court. Après Bâle, à la Fondation Bayeler, l’exposition rétrospective qui lui est consacrée, est actuellement au Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris. C’est une exposition exceptionnelle. Plus d’informations sur cette exposition et sur le parcours de Jean-Michel Basquiat.

 

Photo de Jean-Michel Basquiat dans le film de Tamra Davis

JEAN-MICHEL BASQUIAT est à ce moment un artiste reconnu. Photo du film © Pretty Pictures

 

Photo de Jean-Michel Basquiat dans le film de Tamra DavisPhoto de Jean-Michel Basquiat dans le film de Tamra Davis

Photos de JEAN-MICHEL BASQUIAT en 1983, extraites du film de Tamra Davis. Il réalise alors les peintures destinées à l’exposition à la Galerie Larry Gagosian © Pretty Pictures

Tamra Davis raconte dans quelles conditions elle a pu rassembler le contenu de son documentaire :  “ En 1983, je travaillais dans une galerie d’art à Los Angeles tout en étudiant le cinéma au Los Angeles City College. A cette époque, Jean-Michel Basquiat, jeune peintre, était à LA pour sa première exposition à la Galerie Larry Gagosian. Il vint rendre visite à un ami avec qui je travaillais. Notre amour du cinéma nous a tout de suite réunis. J’ai alors commencé à le filmer en train de peindre pour l’exposition à venir. Puis, lors de ses passages à Los Angeles, je le filmais dès que j’en avais l’occasion, quand bien même nous ne faisions que traîner ensemble. Enfin en 1985, alors qu’il avait 25 ans et beaucoup de succès, j’ai réalisé un entretien très long avec lui. Notre amie commune, Becky Johnston, posait les questions “ – TAMRA DAVIS.

 

Photo de Jean-Michel Basquiat dans le film de Tamra Davis

Photo du film © Pretty Pictures

BIOGRAPHIE DE TAMRA DAVIS - Après des études au Los Angeles City College, elle a réalisé de nombreux clips vidéos pour des groupes très connus, tels que Sonic Youth, N.W.A, Depeche Mode. “Wild Thing“ de Tone Loc a été l’une des vidéos les plus diffusées dans les années 80 sur MTV. Son premier long-métrage, Guncrazy, valut à Drew Barrymore une nomination aux Golden Globes. Elle retrouva par la suite l’actrice dans Best Men. Après quelques flms, elle décida de se retirer momentanément pour s’occuper de ses enfants, qu’elle a eus avec Mike D. des Beastie Boys. Elle a réalisé ensuite quelques épisodes de séries TV comme Grey’s Anatomy ou My Name is Earl. En 2005, elle se replonge dans l’entretien réalisé en 1985 avec Jean-Michel Basquiat et décide de s’en servir comme point de départ pour ce documentaire qui fut d’abord un court métrage A conversation with Basquiat (2006) avant de devenir un film long métrage de 1 h 28 tel qu’on peut le voir aujourd’hui.

FILMOGRAPHIE SELECTIVE DE TAMRA DAVIS

2010 - Jean-Michel Basquiat : the Radiant Child
2006 - A conversation with Basquiat (court métrage)
2002 - Crossroads
2000 - Skipped Parts
1998 - Half Baked
1997 - Best Men
1995 - Billy Madison
1993 - CB4
1992 - Guncrazy

 

Photo de Jean-Michel Basquiat dans le film de Tamra Davis

Photo de JEAN-MICHEL BASQUIAT que l’on retrouve sur l’affiche du film documentaire réalisé par Tamra Davis © Pretty Pictures.