Exposition Paranoïa - SFR Jeunes Talents Photo à Lille, 13 avril - 15 août 2011
L’initiative SFR JEUNES TALENTS PHOTO s’inscrit dans une démarche d’accompagnement des artistes émergents en leur facilitant l’accès à un réseau professionnel et en leur offrant une forte visibilité. Sélectionnés par un jury de professionnels Charles Carcopino, commissaire de l’exposition Paranoïa, Christian Caujolle, commissaire d’exposition, et Caroline David, directrice des Arts Visuels de lille3000, les trois lauréats du concours verront leurs œuvres exposées à la Gare Saint Sauveur, lors de la programmation lille3000. Cette présentation est organisée en lien avec l’exposition Paranoïa.
Oeuvre de FELICIE D’ESTIENNE D’ORVES, Supernova, présentée à l’exposition Paranoïa à Lille. Courtesy de l’artiste.
Lauréats SFR JEUNES TALENTS PHOTO 2011
LICHTASCHTUN KOLLECTIVE
ZACHARIE GAUDRILLOT-ROY
ERIC MARQUE
ZACHARIE GAUDRILLOT-ROY
ERIC MARQUE
Le communiqué de presse sur l'événement note que les participations ont été de grande qualité et le choix difficile. Cela a conduit à la décision du jury de récompenser deux autres artistes en leur attribuant les "félicitations du Jury": MELINA JAOUEN et BERNARD DEMENGE
Oeuvre de LICHTASCHTUN KOLLECTIVE, Schmidternacht Photo courtesy du collectif d’artistes
LICHTASCHTUN KOLLECTIVE« Ça fambe, ça fash, ça lampe de poche! Lichtaschtun révèle la fantaisie de lieux insolites ou ordinaires. Grâce à ses lumières, à son art de la mise en scène et à ses recettes secrètes, le collectif crée du rêve. Quand, en pleine nuit, s´allument les torches et les ampoules, la cabane de l´aire de jeux devient un monstre brûlant et les animaux en peluche prennent vie dans un monde fantastique. Lichtaschtun propose des oeuvres d´un genre nouveau où la photographie de mise-en-scène et la technique dite du "light-painting" se mèllent dans une esthétique très personnelle. »
Oeuvre de ZACHARIE GAUDRILLOT-ROY, Au bord de la route Photo courtesy de l’artiste
ZACHARIE GAUDRILLOT-ROY« Un jour, je me suis réveillé avec la sensation de ne plus être chez moi. En arpentant la ville et ses environs, je me suis senti comme un touriste, totalement étranger à ce monde, qui ne montrait qu’une partie de lui-même : son apparence. Le décor est là, parfaitement posé, mais l’âme n’y est plus. Ce sont les gens qui, après avoir tout misé sur leur image, se sentent comme des âmes égarées maintenant. Après tout, que connaissons-nous de ceux que l’on croise furtivement dans la rue, si ce n’est qu’une simple façade ?
Oeuvre de ERIC MARQUE, Le cube Photo courtesy de l’artiste
ERIC MARQUE« La modélisation de nos vies engendrée par les nouvelles technologies bouscule nos valeurs fondatrices et nous entraîne dans une confusion généralisée. De nouvelles questions qui concernent l’humanité tout entière portent notre regard au-delà de toutes frontières : « La réalité n’est qu’une illusion, figée par une perception humaine imparfaite » (Philip K. Dick). Les questions m’importent plus que les réponses. »