10/01/05

Drouot Bilan Encheres 2005

Marché de l’art > Enchères > Résultats de ventes > Drouot > Bilan définitif année 2005

DROUOT vient d’annoncer les résultats de son bilan définitif pour l’année 2005. Avec une progression des ventes de 18 % Drouot est l’un des acteurs les plus dynamiques d’une place parisienne en pleine croissance. Ce résultat concerne l’ensemble des ventes mais les oeuvres d’art y tiennent une place très largement prépondérante. A Paris, 60 % des ventes publiques d’oeuvres d’art ont été réalisées à Drouot en 2005.

- 162 enchères supérieures à 150 000 €, dont 12 supérieures à 1 million €
- une année 2005 marquée par la dispersion de collections prestigieuses à DROUOT
- grand succès des arts décoratifs du XXe siècle, des arts premiers, des bijoux, de la porcelaine et des dessins anciens

Le produit des ventes aux enchères dans les lieux de ventes de DROUOT en 2005 (DROUOT-Richelieu, DROUOT-Montaigne, DROUOT-Nord et DROUOT-Véhicules) s’élève à 428 millions d’euros, frais compris.

Si l’on prend en compte uniquement les ventes d’oeuvres d’art (c’est à dire les ventes de DROUOT-Richelieu et DROUOT-Montaigne), le produit s’élève à 420 millions d’euros, frais compris.

Ces chiffres marquent une très nette progression par rapport à 2004 (+18%), et même par rapport à 2003 (+12%), considérée alors comme une saison exceptionnelle avec la vente André Breton.

Georges Delettrez, président de DROUOT-Holding, déclare :
« Avec un produit de vente en très nette augmentation cette année (+18%), DROUOT est l’un des intervenants les plus dynamiques du marché et contribue largement à la forte progression de la place parisienne. DROUOT maintient ses parts de marché en réalisant, cette année encore, plus de 60% des ventes publiques d’oeuvres d’art à Paris.
Cette performance a été atteinte grâce à plusieurs collections prestigieuses de niveau international, dont certaines venues de l’étranger, qui ont choisi DROUOT pour être dispersées. Les commissaires-priseurs de DROUOT ont réalisé un travail formidable pour susciter l’intérêt des acheteurs du monde entier et ont enregistré de nombreuses enchères records ».
Après un premier semestre 2005 en nette progression (+15%), surtout grâce à un mois de juin particulièrement dynamique (+43% par rapport à juin 2004), le second semestre confirme la tendance avec une augmentation de + 18% par rapport à la fin de l’année 2004, due surtout aux performances enregistrées aux mois d’octobre et de novembre (respectivement +27% et +46% par rapport aux même mois 2004).

162 enchères ont dépassé 150 000 € à DROUOT au cours de l’année 2005 (30% de plus qu’en 2004), dont 12 supérieures à 1 million €.

Sur les 10 plus hautes enchères réalisées à Paris en 2005, la moitié l’a été à DROUOT, dans des spécialités différentes.

Après avoir occupé le devant de la scène parisienne pendant tout le 1er semestre 2005, des sculptures précolombiennes de Gérard Geiger aux statues d’art africain de Béla Hein et des robes de Paul Poiret aux fauteuils d’Eileen Gray, DROUOT s’est particulièrement illustré au second semestre avec des collections et des enchères de haut niveau pour les bijoux, la porcelaine et les dessins anciens.

DROUOT a accueilli un nombre particulièrement important de collections prestigieuses, réalisant des produits de ventes élevés.

La plus importante collection en terme de produit de vente à DROUOT est la dispersion du fonds de la librairie Pierre Bérès : en trois ventes (juillet, 28 octobre et 16 décembre , SVV Pierre Bergé & Associés) un produit de près de 12 millions € a déjà été atteint, et les vacations se poursuivront en 2006.

Les six fauteuils « à la sirène » d’Eileen Gray provenant de la chanteuse Damia et dispersés le 1er juin 2005 à DROUOT (SVV Camard & Associés) ont totalisé un montant historique de 8 950 000 €, l’un d’eux atteignant à lui seul 1 744 728 € et devenant le fauteuil le plus cher du monde en ventes publiques. L’ensemble de la vente d’arts décoratifs du XXe siècle a totalisé un produit de 13,6 millions €, le plus important en France au premier semestre 2005.

Le succès des artistes d’origine russe et le dynamisme des collectionneurs de ce pays se sont confirmés cette année. La collection des tableaux de Mstislav DOBUZHINSKI, provenant de la succession de son fils, ont surpassé les attentes les plus optimistes avec un produit de plus de 7 millions € en deux vacations, et plusieurs records du monde pour cet artiste très connu en Russie et aux Etats-Unis (24 juin et 23 novembre 2005 , SVV Le Roux, Morel , Mathias , Baron, Ribeyre).

La collection Gérard GEIGER (14 et 15 mars 2005 - SVV Binoche) a totalisé pour sa part un produit vendu de 6,2 millions €, record mondial pour une vente d’art précolombien, avec plusieurs records mondiaux, notamment pour un sculpture Pucara à 912.000 €, pour un masque Téotihuacan à 480 000 € et pour une figure Mezcala à 198 000 €.

L’ancienne collection Béla HEIN (6 juin 2005 - SVV Fraysse) a réalisé un produit de près de 5,7 millions € et enregistré plusieurs records du monde, notamment pour un masque LEGA à 2,4 millions €.

L’écrin extraordinaire de Madame Simone del Duca a été célébré par des enchères à la hauteur de la qualité exceptionnelle des bijoux (23 novembre 2005 , Coutau-Bégarie) : avec un produit vendu de 5,4 millions €, la vente a enregistré plusieurs très hautes enchères, dont les 2 025 380 € portés sur la bague en platine ornée d’un diamant de 43,82 carats, record français pour un diamant blanc.

Autre belle collection dispersée à DROUOT, celle de Marcel Jeanson (25 novembre , SVV Doutrebente), qui a totalisé près de 2 865 000 € pour les 17 aquarelles de Jacques BARRABAND, dont la plus importante, « Perroquet Lori à collier jaune » a été adjugée 389 000 €, record mondial pour l’artiste.

Les 11 œuvres provenant du château de Vaux-le-Vicomte ont totalisé un produit de 1 370 000 €, au cours des vacations du 17 juin et du 2 décembre (SVV Beaussant, Lefèvre). A retenir notamment la paire de faisans en porcelaine de la Chine adjugée 530 800 € et les trois tapisseries classées Monuments Historiques, dont la plus importante adjugée 131 000 €.

Sans oublier également la garde-robe de Denise et Paul POIRET mise en vente par la petite fille du célèbre couturier (10 et 11 mai 2005 , SVV PIASA) qui avait enregistré un produit historique de 1 883 814 € et plusieurs records mondiaux, la collection d’un grand amateur français d’art asiatique (18 novembre 2005 , SVV Beaussant Lefèvre) qui a totalisé un produit de 2 027 770 €, la collection du professeur Jean-Claude Binet qui a atteint 1 596 000 € (14 décembre , SVV PIASA), ou encore la collection de la fondation Veranneman dispersée à l’occasion de la FIAC pour un montant de 1 403 867 €, dans une vente totalisant plus de 3,5 millions € (8 octobre 2005 , SVV Cornette de Saint-Cyr).

A côté de ces collections, plusieurs belles provenances ont fait flamber les enchères, notamment pour la céramique : 105 800 € pour la marronnière et son plateau ayant appartenu à Madame de Pompadour, préemptés par le Louvre (Drouot , 9 décembre , Millon & Associés), 165 000 € pour le service en porcelaine de la duchesse de Berri (Drouot , 25 novembre , Doutrebente), ou encore 439 000 € encore pour un extraordinaire service en porcelaine de Naples, record du monde (Drouot , 5 décembre , PIASA).