EYE - Exposition Photo de Hervé Samzun
18 décembre - 9 janvier 2009
18 décembre - 9 janvier 2009
- Lieu : Espace 29
- Adresse : 29, rue Fernand Marin - 33000 Bordeaux
- Dates : 18 décembre 2008 au 9 janvier 2009
- Ouvert du lundi au vendredi de 14h à 18h
- Vernissage le 18 décembre à 19h00
La série Eye présentée par le photographe
Les images de la série Eye sont des photographies : unité de lieu, unité d’action. Cependant l’unité de temps ne s’y réduit pas au seul instant mais à une juxtaposition d’instants successifs, assemblés pour obtenir la synthèse d’une durée, d’un moment.
Circulaires, les tirages définitifs, d’un mètre de diamètre sont rendus rotatifs par un micromoteur. La rotation n’est pas continue. De façon aléatoire l’œuvre tourne pour offrir au spectateur une vue différente. En tournant sur elle-même, l’image à la fois une et changeante restitue à celui qui la contemple la durée de sa conception.
Pourquoi des images circulaires ? Par convention, et en imitation de la forme dominante en peinture, la photographie est depuis ses débuts enfermée dans un parallélépipède, au point que nous associons sans nous poser la question la représentation de l’instant au rectangle ou au carré. Exprimer la durée, le moment plutôt que l’instant ne me semble pas culturellement possible dans ce format. Par ailleurs dans notre esprit, les souvenirs, représentations intimes de moments, n’adoptent pas de formes précises. Les rêves ont-ils un début, une fin ? Emaillés de répétitions, surgis des limbes, se terminant souvent, pour ceux qui nous réveillent, dans un vertige spiralique, ils évoquent plus la forme circulaire que la rectangulaire C’est la raison qui m’a fait choisir le cercle, plus proche, selon moi, de l’image mentale dans son continuum.
Méthode - Comme dans ma série précédente, « L’enfer du décor », je me suis libéré du sujet pour faire place à l’intuition, à l’impulsion.
- Sortir du périmètre routinier, se laisser dériver dans le flot du hasard.
- Saisir la première aventure. Photographier sans se demander pourquoi, même sous les regards intrigués des passants, déclencher sans compter jusqu’à en être repu.
- Rentrer sans retard, assembler les photos pour voir naître l’image dans l’ordinateur, comme elle naissait autrefois dans le révélateur.
- Ne pas calculer, retrouver l’intuition première, la connexion-fusion entre l’ âme et le réel.
- Etre fidèle au moment vu, y compris dans ce qu’il contient d’indicible
L’âme du monde - Ce n’est pas parce que ces photos n’ont pas de sujet défini au préalable qu’elles sont purement formelles. Au contraire, la pratique d’une photographie instinctive (et non narrative), révèle des pans mystérieux de la réalité. Toute photo a un coté magique. En épurant l’image de l’anecdote ou du témoignage, c’est cette magie que je tente de mettre au premier plan. En fait, j’ai un sujet, l’âme du monde, qui est au coeur du hasard et qui, jouant des multiples reflets d’une réalité kaléidoscopique, s’impose à moi pour, je l’espère, captiver le regard du spectateur.
Un regard sur la ville - La photographie souvent capte l’ailleurs et le photographe cherche dans l’exotisme (à prendre au sens large) du sujet la fraîcheur du regard qui imprègne bien des œuvres. Dans ma démarche, je ne capture des morceaux d’espace temps que dans la proximité de mon univers. Ainsi mes images représentent la ville où je vis, Bordeaux. Son architecture, son urbanisme, son patrimoine, globalement tous les signes qui forgent son identité visuelle, je m’en sers comme d’un langage afin de reconstruire d’elle son image mentale en des visions qui sont autant de fragments de son âme. Même sous cette forme surprenante, ces photographies sont des témoignages rigoureux d’un moment de la vie dans la cité. C’est dans cet esprit que je m’interdis de mélanger des clichés pris dans des temps ou des lieux différents pour conserver la pureté de l’impression première.
Hervé SAMZUN
Vendredi 19 décembre soirée Big-band de rue avec le groupe Contreband “Inperformance” de Katia Leroi-Godet et Laurent Chiffoleau
CONTREBAND Big-Band est né en 2001 dans la tête et le coeur d’une quinzaine de copains musiciens bordelais. C’est au coeur du quartier des Capucins que débute et s’écrit toujours l’histoire de Contreband. Agés de 20 à 60 ans, nous sommes ébéniste, étudiants, régisseur de spectacle, assistante-sociale, feignant, journaliste, parqueteur, médecins, secrétaire, électricien, futurs musiciens professionnels et caressons un rêve commun : faire résonner nos trompettes, saxophones et percussions dès qu’une occasion se présente. Swing, funk, mambo, jazz, reggae… Notre répertoire sait faire guincher, zouker, swinguer, jusqu’au bout de la nuit
Espace 29 - Communiqué de presse - 04.12.2008 - Affiche (c) Espace 29/Hervé Samzun - Tous droits réservés