Exposition Antoine Corbineau, The Springboard
Galerie LJ, Paris
Jusqu'au 31 juillet 2013
Pour en savoir plus : www.antoinecorbineau.com
Galerie LJ [Lemarie Jeudy]
12, rue Commines, 75003 PARIS
Site web : www.galerielj.com
Galerie LJ, Paris
Jusqu'au 31 juillet 2013
ANTOINE CORBINEAU
Exposition The Springboard
Courtesy Galerie LJ, Paris
La Galerie LJ présente The Springboard (Le Plongeoir), la première exposition personnelle d'ANTOINE CORBINEAU à Paris.
Né en 1982 et diplômé du Camberwell College of Arts de Londres (BA 2006) et de l’Ecole Supérieure des Arts Décoratifs de Strasbourg (MA 2007), Antoine Corbineau est un illustrateur reconnu qui développe également un travail de peinture. Très jeune, il est attiré par l’art « outsider », le folk art, l’art brut, avant même de découvrir et apprécier la peinture plus institutionnalisée. Ses références deviendront par la suite David Hockey, Raymond Pettibon, Edward Ruscha, ou encore les flamands Jérôme Bosch et Pieter Brueghel.
Les peintures d’Antoine Corbineau proposent une version imagée du concept littéraire de la dystopie (ou contre-utopie), sous la forme d’une pictographie mystique, presque opaque, qui pour autant délivre certaines clefs ouvrant à un panel d’interprétation large, des clefs parfois trompeuses ou des clefs qui n’apparaissent que dans la juxtaposition des travaux entre eux, comme plusieurs carreaux d’une même fenêtre, plusieurs hublots d’un même train, qui offrent un panorama continu souvent ponctué de phrases qui sont autant d’éléments à associer au reste de l’image, telles des clefs supplémentaires de lecture qui l’orientent et la brouillent à la fois. Par le biais de ces phrases Antoine Corbineau s’interesse au décalage entre l’image et sa perception, entre l’image et les mots que l’on pose dessus.
ANTOINE CORBINEAU
Exposition The Springboard
Courtesy Galerie LJ, Paris
Antoine Corbineau : The Springboard
Le point de départ de cette exposition est l’extrait d’un texte d’Henry Miller (The Cosmological Eye, 1939) : « Au moment où je m’étais élancé du plongeoir, j’avais eu l’impression de quitter la terre pour toujours. Je me fichais royalement de me noyer (...) Quel sentiment merveilleux que de s’envoler en laissant derrière soi cet immonde fatras qu’on glorifie du nom de civilisation. A l’instant où j’avais refait surface, il m’avait semblé voir le monde avec un regard neuf. Plus rien n’était pareil. Les gens paraissaient étrangement lointains et détachés; ils étaient posés çà et là, comme des phoques se séchant au soleil. Ce que je voudrais faire comprendre, c’est qu’ils me semblaient totalement dépourvus de signification. Ils faisaient simplement partie du paysage, comme les rochers, les arbres et les vaches dans les prés ».
Ainsi, les peintures présentées dans cette exposition (sur papier et sur toile), tout comme l’ensemble du travail d’Antoine Corbineau, proposent une vision de la nature comme elle est réellement, cosmique, c’est à dire une nature où l’homme n’est qu’un de ses composants. Les personnages représentés, comme dans la vision d’Henry Miller dans les eaux grecques, semblent s’extraire de leur place sur terre. C’est à la fois accepter de plonger, perdre ses repères, de fondre dans la matière et n’en devenir qu’un morceau indéfini.
Pour en savoir plus : www.antoinecorbineau.com
Galerie LJ [Lemarie Jeudy]
12, rue Commines, 75003 PARIS
Site web : www.galerielj.com