Dernière danse. L'imaginaire macabre dans les arts graphiques
Galerie Heitz - Palais Rohan, Strasbourg
Jusqu'au 29 août 2016
Galerie Heitz-Palais Rohan
2 place du château, Strasbourg
www.musees.strasbourg.eu
Galerie Heitz - Palais Rohan, Strasbourg
Jusqu'au 29 août 2016
Tanxxx (Parthenay (Deux-Sèvres), 1976)
La Ravachole, 2012.
Linogravure, 30 × 40 cm
Collection de l’artiste
Photo : Musées de la Ville de Strasbourg, Mathieu Bertola
Tobias Stimmer (Schaffhausen (Suisse), 1539 – Strasbourg, 1584)
La Mort, 1571.
Dessin préparatoire pour l’horloge astronomique de Strasbourg.
Tempera, rehauts de blanc sur toile préparée en gris, 91 × 49 cm.
Strasbourg, Musée des Arts décoratifs.
Photo : Musées de la Ville de Strasbourg, Mathieu Bertola
L’année 2016 est consacrée à un ensemble de manifestations dédiées au thème des collections publiques et privées et regroupées sous le nom de Passions Partagées, au coeur des collections. L’exposition « Dernière danse. L’imaginaire macabre dans les arts graphiques » présente les variantes iconographiques du thème des « Danses macabres » dans les collections des musées strasbourgeois.
Associé au sentiment de la peur de la mort, le sujet macabre a accompagné l’histoire des arts graphiques depuis la fin du XVe siècle. Il a connu des développements particuliers dans la vallée Rhénane, inspiré par les modèles primitifs des fresques des dominicains de Bâle et de Strasbourg, et porté par le succès de l’imprimerie. Partant d’une vocation moralisatrice, qui, selon la formule « Memento Mori », devait rappeler aux mortels leur sort inéluctable, le sujet macabre a pu faire l’objet d’une interprétation plus politique au moment de la Révolution de 1848 et des guerres francoallemandes. Mais il a également été traversé par une veine comique associée à la volonté de conjurer ou d’expier la mort et a fait l’objet de nombreuses déclinaisons dans la culture populaire.
Joseph Sattler (Schrobenhausen (Bavière), 1867 – Munich, 1931)
Der Wurmstich (La piqûre de ver),
planche de la série « Ein moderner Todtentanz », Berlin, J. A. Stargardt, 1894.
Strasbourg, Musée d’Art moderne et contemporain. Photo : Mathieu Bertola.
Joseph Sattler (Schrobenhausen (Bavière), 1867 – Munich, 1931)
Sans titre, 1928.
Gravure à l’eau-forte, 10 × 14,3 cm.
Strasbourg, Musée d’Art moderne et contemporain.
Photo : Musées de la Ville de Strasbourg, Mathieu Bertola
Cette exposition, basée sur les collections des musées strasbourgeois augmentées d’emprunts significatifs, propose de décliner les variantes iconographiques de ce genre qu’on a pu appeler « Danses macabres » depuis ses formes primitives jusqu’aux crises et conflits ayant ponctué le XXe siècle. Elle réunit les noms de ses principaux représentants depuis les Maîtres de l’histoire de la gravure Hans Holbein, Albrecht Dürer, Heinrich Aldegrever, Hans Sebald Beham jusqu’aux grands noms associés aux arts graphiques des XIXe et XXe siècles : Alfred Rethel, Alfred Kubin, Joseph Sattler, George Grosz, Otto Dix, et, plus près de nous, Tomi Ungerer ou Tanxxx.
Commissaires : Franck Knoery, attaché de conservation au MAMCS et Florian Siffer, attaché de conservation au Cabinet des Estampes et des Dessins
Galerie Heitz-Palais Rohan
2 place du château, Strasbourg
www.musees.strasbourg.eu