Grand Prix national de l’architecture 2013
Le Grand Prix national de l’architecture, créé en 1975, relancé en 2004 est désormais remis tous les deux ans, il récompense un architecte ou une agence d’architectes pour l’ensemble de son œuvre.
Un appel à propositions a été envoyé à plus de 2000 personnalités qualifiées du monde de l’architecture les invitant à se prononcer sur plusieurs personnes susceptibles de recevoir ce prix. Cinq architectes et agences ont ainsi été retenus et leur dossier sera soumis à l'examen du jury national :
Marc Barani
Patrick Bouchain - Construire
Odile Decq (lien vers un post du blog sur un livre auquel elle a participé)
Jean-Marc Ibos & Myrto Vitart
Gilles Perraudin
Aurélie Filippetti, ministre de la Culture et de la Communication remettra au lauréat le diplôme du Grand Prix, spécialement conçu par l'artiste Daniel Buren.
Mise à jour du 25 juin 2013 : Proclamation du lauréat du Grand Prix national de l’architecture 2013
Aurélie Filippetti a remis à Marc Barani au cours de la cérémonie de proclamation, le diplôme de lauréat conçu par l’artiste Daniel Buren, ainsi qu’une dotation de 10 000 euros.
Cet architecte du sud, de 56 ans, s'est constitué par la pluridisciplinarité qui ne cesse de borner son parcours, l'anthropologie qui le conduira, juste après l'obtention de son diplôme d'architecte, au Népal pour l'étude d'un petit village de montagne, la scénographie et les arts plastiques.
Dans chacun de ses projets il cherche à trouver la distance juste entre ces champs, accordant une scrupuleuse attention au détail constructif, dont il affirme que c'est lui, qui fait passer le projet de la scénographie à l'architecture. Marc Barani, architecte sans emphase mais à la constante poésie, appréhende l'architecture comme « une mise en ordre momentanée des choses ».
On lui doit entre autres l’extension du cimetière de Saint-Pancrace, à Roquebrune-Cap-Martin (1992), la réhabilitation du Centre d'art contemporain de Chelle, avec le designer Martin Szekely (2008), celle du musée Fernand-Léger, à Biot, avec la scénographe Birgitte Fryland (2008), le Pôle multimodal du tramway de l'agglomération niçoise, pour lequel il reçut l’Équerre d'argent en 2009, ainsi que le Pont Eric Tabarly, à Nantes (2011).
Le Grand Prix national de l’architecture vient lui rendre aujourd’hui le plus bel hommage, la reconnaissance la plus totale d’un parcours exemplaire.
Mise à jour du 25 juin 2013 : Proclamation du lauréat du Grand Prix national de l’architecture 2013
Aurélie Filippetti a remis à Marc Barani au cours de la cérémonie de proclamation, le diplôme de lauréat conçu par l’artiste Daniel Buren, ainsi qu’une dotation de 10 000 euros.
Cet architecte du sud, de 56 ans, s'est constitué par la pluridisciplinarité qui ne cesse de borner son parcours, l'anthropologie qui le conduira, juste après l'obtention de son diplôme d'architecte, au Népal pour l'étude d'un petit village de montagne, la scénographie et les arts plastiques.
Dans chacun de ses projets il cherche à trouver la distance juste entre ces champs, accordant une scrupuleuse attention au détail constructif, dont il affirme que c'est lui, qui fait passer le projet de la scénographie à l'architecture. Marc Barani, architecte sans emphase mais à la constante poésie, appréhende l'architecture comme « une mise en ordre momentanée des choses ».
On lui doit entre autres l’extension du cimetière de Saint-Pancrace, à Roquebrune-Cap-Martin (1992), la réhabilitation du Centre d'art contemporain de Chelle, avec le designer Martin Szekely (2008), celle du musée Fernand-Léger, à Biot, avec la scénographe Birgitte Fryland (2008), le Pôle multimodal du tramway de l'agglomération niçoise, pour lequel il reçut l’Équerre d'argent en 2009, ainsi que le Pont Eric Tabarly, à Nantes (2011).
Le Grand Prix national de l’architecture vient lui rendre aujourd’hui le plus bel hommage, la reconnaissance la plus totale d’un parcours exemplaire.