22/06/17

Miguel Calderon @ Luhring Augustine, Brooklyn, NY

Miguel Calderón: Caída libre (Free fall)
Luhring Augustine, Brooklyn, NY
June 22 – July 29, 2017

Luhring Augustine presents Caída libre (Free fall), an exhibition by Miguel Calderón, featuring a film and sculptural installation centered on the theme of falconry. This presentation in the gallery’s Bushwick location is organized in collaboration with kurimanzutto, Mexico City.

For Miguel Calderón, falconry presents a unique interdependence between man and animal, predicated on the falconer’s desire to connect with nature and the bird’s instinctual drive to hunt for survival. His interest towards the subject originates from his personal experience of having a hawk as a young boy. Struck by the years of discipline it takes in training one’s bird, he became fascinated with the obsessive, almost compulsory fixation one develops in maintaining this partnership.

Miguel Calderón’s film illustrates this relationship through the story of Camaleón, a bouncer at a nightclub in Mexico City who takes his falcon out hunting every morning. Camaleón regards his bird with respect, lust, and admiration. He watches her hunt empathically, as if to relive his own pursuits and conquests. Violence pervades Camaleón’s life, both in the chaotic atmosphere of his daily occupation as well as his homicidal past. Such brutality, however, stands in direct opposition to his unwavering affection for his falcon, on which he depends as if it were a euphoric drug.

The risk of losing one’s bird during each hunt consumes the falconer with an incontrovertible fear. It is the material of Camaleón's nightmares, mitigated only by the sight of his falcon settled safely on its perch. Miguel Calderón's sculptural installation of abandoned falcon perches harps on this potentiality. Without their occupants, these objects take on a sculptural quality. Crafted and individualized, they are imbued with a sense of ritual and personal history; each functioning as an extension of the falconer. Though removed from their original contexts, the knowledge of their former status circles the audience back to the moment of disconnection between man and animal, to questions of their respective survival, and the memory of their final hunt together.

Miguel Calderón (b. 1971) is known for constructing narratives around everyday situations that comprise the cultural landscape of his native Mexico City. His work covers a broad range of themes ranging from violence and corruption, to youth and family dynamics; all are portrayed with a hint of theatricality, the macabre, and the fantastical. He has been the recipient of the Cisneros-Fontanals Art Foundation Grant and Commissions Program (2013), The MacArthur Fellowship for Film and New Media (2000), and the Bancomer/Rockefeller Fellowship (1995). Important solo exhibitions include Miguel Calderón: Color Bleed, Rochester Art Center, Rochester; Miguel Calderón, Casa América, Madrid; Conversations with a Tropical Vulture, Yerba Buena Center for the Arts, San Francisco; Bestseller, Panorámica, Museo Tamayo, Mexico City; and Ridiculum Vitae, La Panadería, Mexico City.

LUHRING AUGUSTINE BUSHWICK
25 Knickerbocker Ave, Brooklyn, NY 11237
www.luhringaugustine.com

04/06/17

Derain, Balthus, Giacometti. Une amitié artistique @ Musée d’Art moderne de la Ville de Paris

Derain, Balthus, Giacometti. Une amitié artistique
Musée d’Art moderne de la Ville de Paris
2 juin - 29 octobre 2017

Le Musée d’Art moderne de la Ville de Paris présente une exposition inédite explorant l’amitié entre trois artistes majeurs du XXe siècle : André Derain (1880-1954), Balthus (1908-2001) et Alberto Giacometti (1901-1966). Jamais confrontés, leurs regards se rejoignent par la même exigence de ce que doit être l’oeuvre d’art. Tous trois partagent un fort désir de modernité, s’intéressent passionnément à la peinture ancienne et à l’art des civilisations lointaines tout en étant fascinés par « les forces obscures de la matière » (André Derain) et plus largement par une attention aigue portée à la réalité « merveilleuse, inconnue » qu’ils ont sous les yeux (Alberto Giacometti). Bien au-delà d'une admiration réciproque et d'une véritable affection dont ils témoigneront tout au long de leur vie, la profonde communauté esthétique qui les réunit constitue le fil conducteur de l'exposition.

L’exposition présente une sélection exceptionnelle de plus de 350 oeuvres (peintures, sculptures, oeuvres sur papier et photographies), principalement centrée sur les années 1930 à 1960. Elle permet de revoir la part la plus importante de l’oeuvre d'André Derain qui n’a pas été présentée à Paris depuis plus de vingt ans avec la rétrospective en 1995 au Musée d’Art moderne de la Ville de Paris, de revoir Balthus, (depuis 1983 la rétrospective du Musée National d’art moderne-Centre Pompidou) tout en portant un nouveau regard sur Alberto Giacometti.

La rencontre des trois artistes est favorisée au début des années 1930 par la fréquentation du milieu surréaliste – notamment au travers de la première exposition de Balthus chez Pierre Loeb en 1934. L’intensification de leurs relations à partir de 1935 démultiplie les croisements entre leur vie et leurs oeuvres. Entre Saint-Germain et Montparnasse, ils rencontrent de nombreux artistes, écrivains et poètes dont Antonin Artaud en tout premier, Max Jacob, André Breton, Louis Aragon, Jean Cocteau, Reverdy, Oberlé, Desnos, Albert Camus, Jouve, Samuel Beckett, Jean-Paul Sartre et André Malraux. Le théâtre tient une place majeure avec plusieurs projets avec Marc Allegret, Boris Kochno, Roger Blin et Jean-Louis Barrault, tout comme la mode avec Jacques Doucet, Paul Poiret, Christian Dior et le marché de l’art avec Pierre Loeb, Pierre Colle et Pierre Matisse.

Huit séquences témoignent de cette exceptionnelle amitié entre les trois artistes. L’exposition commence avec leur regard commun vers la tradition figurative et les primitivismes d'où naissent des métissages singuliers (Le regard culturel). Elle se poursuit avec leurs paysages, figures et natures mortes qui interrogent les codes de leur représentation du néoclassicisme à Corot et Courbet (Vies silencieuses). Ils proposent aussi les portraits croisés de leurs amis, modèles et mécènes communs (Les modèles). Ils nous entraînent dans le monde du jeu, celui de l'enfance et du divertissement où se mêlent, bientôt, une mélancolie, une certaine duplicité et une réelle cruauté (Jouer, la patience). Un Entracte nous fait entrer dans le monde du spectacle où les peintres se font aussi librettistes et décorateurs. Les projets de décors et de costumes sont l'occasion d'explorer les transitivités entre l'art du spectacle et celui de la peinture et de la sculpture. Albeto Giacometti ouvre un monde onirique avec Le rêve - visions de l'inconnu dans lequel André Derain et Balthus réactualisent le thème de la femme endormie et du songe, à la lisière du fantasme et du vécu. Les artistes expriment leurs doutes et leurs interrogations au cœur du « lieu du métier » (A contretemps dans l'atelier), quand tous trois explorent « les possibilités du réel » face à la tragédie du temps (La griffe sombre). Balthus clôt le parcours en nous invitant dans le présent continu de la peinture avec sa thématique du Peintre et son modèle.

Les oeuvres rassemblées pour cette exposition proviennent des plus grandes collections particulières et muséales du monde entier telles que le MoMA, le Metropolitan Museum, la Tate, le Hirshhorn Museum, le Minneapolis Institute, l’Albright-Knox Art Gallery, le North Carolina Museum of Art, le Wadsworth Atheneum Museum of Art, le Boijmans Museum, la Fondation Pierre et Tana Matisse, le Centre Pompidou, le Musée d’Orsay, la Fondation Maeght, la Fondation Beyeler, le Musée du Petit Palais à Genève, la Wacoal Holdings Co. à Kyoto. Et bien-sûr plusieurs oeuvres des collections du Musée d’Art moderne de la Ville de Paris qui vient de s’enrichir de la « Grande Bacchanale noire » (1935-1945) d'André Derain, chef-d’oeuvre de l’artiste et don exceptionnel de la Société des Amis du Musée d’Art moderne de la Ville de Paris.

Catalogue édité par Paris Musées.

Commissaire de l'exposition : Jacqueline Munck

Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris
11 Avenue du Président Wilson, 75116 Paris
www.mam.paris.fr

03/06/17

Nut Art Movement @ Parker Gallery, Los Angeles - Inaugural Exhibition

Nut Art
Parker Gallery, Los Angeles
May 28 – August 5, 2017

Parker Gallery presents its inaugural exhibition, Nut Art, featuring works by Robert Arneson, Betty Bailey, Clayton Bailey, Roy De Forest, David Gilhooly, Hannah Greely, Calvin Marcus, Maija Peeples-Bright, Benjamin Reiss, Peter Saul, Sally Saul, Harold Schlotzhauer, Richard Shaw, Irvin Tepper, Chris Unterseher and Franklin Williams.

Nut Art is a movement founded in the late 1960s by five Northern California artists: Clayton Bailey, Roy De Forest, David Gilhooly, Maija Peeples-Bright (then Maija Zack, aka Maija Woof) and David Zack. Legend has it, the group was at Roy De Forest’s “purple house under the golden hills of Port Costa, California…looking out the window at some horses and drinking Swan Lager beer.” David Zack, an arts writer and correspondence artist, was searching for a new movement; something that might be an artists’ answer to the Funk moniker adopted by curator Peter Selz. “Roy’s mother Oma came up with a round tray full of open brown bottles of Swan Lager, plus some vegetarian bacon crisps. Everyone said Nut Art at once. Nut Art was born.”(1)

A few Nut Art exhibitions shortly followed, including one organized by Clayton Bailey in 1972 at California State University Hayward. For the exhibition’s staple-bound catalog, De Forest wrote what is commonly referred to as the Nut Art manifesto. The manifesto declares, in all caps:
“THE WORK OF A PECULIAR AND ECCENTRIC NUT CAN TRULY BE CALLED ‘NUT ART’… THE NUT ARTIFICER TRAVELS IN A PHANTASMAGORIC MICRO-WORLD, SMALL AND EXTREMELY COMPACT, AS IS THE LIGHT OF A DWARF STAR IMPLODING INWARD AND IN PASSAGE COLLAPSING PARADISE AND HELL TO ONE AS IT VANISHES FOREVER WITH OUR JOYS, SORROWS AND UNREQUITED LOVE.”(2)
Nut Art at Parker Gallery brings artists from Clayton Bailey’s 1972 exhibition together with contemporary artists who help reveal that the spirit of Nut Art is alive and well. Nut Art includes 10 works from the original exhibition, many of which have not been publicly exhibited since 1972.

(1) David Zack, “Basic Art,” unpublished manuscript, c.1971, 120–21.

(2) Nut Art (Hayward, Calif.: California State University, Hayward, Art Gallery, 1972), n.p.

PARKER GALLERY
2441 Glendower Avenue, Los Angeles, CA 90027

01/06/17

André Masson @ Musée de l’Hospice Saint-Roch, Issoudun - La Sculpture retrouvée

André Masson, La Sculpture retrouvée
Musée de l’Hospice Saint-Roch, Issoudun
3 juin - 3 septembre 2017

Le musée de l’Hospice Saint-Roch d’Issoudun présente une exposition exceptionnelle consacrée à l’un des artistes majeurs du surréalisme, André Masson (1896-1987), trente ans après sa disparition. Peintre et graveur célébré, Masson fut l’un des acteurs historiques du surréalisme de la première heure avec Max Ernst, Jean Arp, Man Ray, Joan Miró, précurseur de l’automatisme en 1923 et assurément l’une des personnalités les plus fortes de ce mouvement. Cette exposition s’attache, avec le soutien du Comité André Masson, à présenter un aspect méconnu de son travail jamais ou très peu montré puisque aucune exposition en France ne fut dédiée à la sculpture depuis 1990. L’exposition du musée réunit à cette occasion 17 bronzes de 1927 à 1986 ainsi qu’une soixantaine de dessins, peintures et gravures provenant essentiellement des collections de la famille de l’artiste. D’autres prêts de collections publiques et privées sont venus enrichir l’exposition dont ceux du Musée d’art moderne de Belfort, de la Galerie Jeanne Bucher-Jaeger et de la Galerie Nathalie Seroussi à Paris, la Galerie Toninelli de Monaco, ainsi que des collectionneurs privés.

Si l’oeuvre sculptée d’André Masson reste finalement assez restreint (moins d’une trentaine d’oeuvres), c’est que l’artiste lui-même se considère davantage comme un peintre et un graveur que comme un sculpteur. Durant les dernières années de sa vie, André Masson reconsidère son oeuvre sculpté. Il se consacre alors sous l’impulsion de la Galerie Due Ci à Rome, chez qui il expose depuis 1980, à la réalisation de fontes en bronze de ses sculptures qu’il a créées depuis 1927. Elles furent présentées pour la première fois sur le stand du galeriste romain lors de la FIAC de 1986 au Grand Palais à Paris, André Masson, la sculpture, à Rome en 1989, pour l’exposition André Masson, l’insurgé du XXème siècle, puis à Cologne en Allemagne et au Musée d’Auxerre en 1990. Depuis ces événements aucune exposition en France ne fut dédiée spécifiquement à son oeuvre sculptée.

MUSÉE DE L'HOSPICE SAINT-ROCH
Rue de l’Hospice Saint-Roch, 36100 Issoudun