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24/03/11

Stanley Kubrick - Rétrospective Cinémathèque francaise

En même temps que l'exposition qu'elle consacre à Stanley Kubrick, la Cinémathèque française présente une rétrospective intégrale de ses films ainsi qu'une rétrospective autour de Stanley Kubrick. L'exposition ayant été présenté dans le message précédent (lien ci-dessous), voici une présentation de la rétrospective ainsi que la filmographie complète de Stanley Kubrick. 


RETROSPECTIVE INTEGRALE STANLEY KUBRICK 
CINEMATHEQUE FRANCAISE, Paris
Jusqu'au 18 avril 2011 

La Cinémathèque française présente l’intégralité de ses films. Grand démiurge du cinéma, Stanley Kubrick a construit une œuvre qui semble à première vue composée d’éléments hétérogènes : film noir (L’Ultime Razzia), science-fiction (2001 : l’Odyssée de l’espace), anticipation sociale (Orange mécanique), reconstitution historique (Barry Lyndon), épouvante (Shining), film de guerre (Full Metal Jacket). Mais tous ces titres, quel que soit leur genre d’appartenance, constituent une réflexion visionnaire,  profonde et désabusée, sur l’Homme, ses rapports avec la science et la technique, son évolution et son identité même. 


STANLEY KUBRICK, BARRY LYNDON
Marisa Berenson dans Barry Lyndon (GB/USA 1973-75). 
© Warner Bros. Entertainment Inc. 

FILMOGRAPHIE COMPLETE DE STANLEY KUBRICK

Day of the Fight (USA/1950-1951/16’) 
Flying Padre (USA/1950-1951/9’) 
Fear and Desire (USA/1951-1953/68’) [*] 
Mr. Lincoln (TV) (USA/1952/Second Unit Director). 
The Seafarers (USA/1953/30’) 
Le Baiser du tueur (Killer‘s Kiss) (USA/1955/67’) 
L’Ultime Razzia (The Killing) (USA/1955-1956/84’) 
Les Sentiers de la gloire (Paths of Glory) (USA/1957/87’) 
Spartacus (USA/1959-1960/184’) 
Lolita (UK-USA/1960-1962/152’) 
Docteur Folamour (Dr. Strangelove or: How I learned to stop worrying and love the Bomb) (UK-USA/1963-1964/95’) 
2001, L’Odyssée de l’espace (2001: A Space Odyssey) (UK-USA/1968/160’) 
Orange mécanique (A Clockwork Orange) (UK-USA/1971/137’) 
Barry Lyndon (UK-USA/1975/187’) 
Shining  (The Shining)  (UK-USA/1980/Version longue exploitée aux Etats-Unis 146’/Version internationale 119’) 
Full Metal Jacket (UK-USA/1987/116’) 
Eyes Wide Shut (UK-USA/1999/159’)  

[*] Stanley Kubrick, de son vivant, souhaitait que son premier long métrage, Fear and Desire, ne soit plus diffusé. La Cinémathèque française respecte sa volonté.

STANLEY KUBRICK, Docteur Folamour

 Docteur Folamour 
Dr. Strangelove or: 
How I Learned to Stop Worrying and Love the Bomb 
GB/USA 1963-64 
© Columbia Pictures Industries Inc. 


Rétrospective AUTOUR DE KUBRICK 
du 20 avril au 2 mai 2011


Il peut paraître paradoxal, voire totalement illusoire, de penser que le cinéma de Kubrick a engendré une descendance digne de ce nom. Chacun de ses films semble plutôt avoir constitué le moment ultime, indépassable, d’un genre dont il aurait désormais clos l’évolution.

Tout ne s’est-il pas passé comme si chaque titre signé Kubrick avait démontré, par ailleurs, une manière de sortir de sa propre catégorie, d’échapper aux déterminations de sa propre nature ? 2001: A Space Odyssey (2001, L’Odyssée de l’Espace) n’a-t-il pas rendu dérisoire, en 1968, le cinéma de science-fiction ? Full Metal Jacket en 1987, n’a-t-il pas achevé, à l’époque, les multiples tentatives cinématographiques de représentation de la guerre du Vietnam ? Shining n’a-t-il pas fait le tour d’un cinéma de la peur dont Psychose, en 1960, avait posé les fondements ? Que peut être la descendance d’une œuvre dont on soupçonne l’auteur d’avoir eu l’ambition d’en finir avec toute idée de descendance ?

Il ne s’agira donc pas de valider l’existence d’un cinéma « kubrickien », pendant ou après Kubrick, mais plus modestement de supposer que l’œuvre de l’auteur de Shining a pu imprégner subtilement certains films, a finement déterminé l’évolution de certains cinéastes marqués par les images ou la philosophie personnelle du réalisateur, a, plus modestement, dialogué avec d’autres films. De voir  aussi comment certains motifs ou certaines obsessions attachées à l’œuvre de Kubrick se sont, après lui, cinématographiquement incarnés ?


La War Room de Docteur Folamour 
dessinée par le décorateur du film Ken Adam 


www.cinematheque.fr 

Expo Stanley Kubrick Cinémathèque Paris 2011 Un des grands évènements culturels de l'année à Paris

Exposition et rétrospective intégrale :
STANLEY KUBRICK 
Cinémathèque française, Paris 
Jusqu'au 31 juillet 2011 

STANLEY KUBRICK
« Quiconque a eu le privilège de réaliser un film est conscient que c'est comme vouloir écrire Guerre et Paix dans l'auto-tamponneuse d'un parc d'attraction. Mais lorsqu'enfin la tâche  est bien accomplie, peu de choses dans la vie peuvent se comparer à ce que l'on ressent alors. »


« Il suffit d’entendre ce nom, ou de le lire, pour que tout à coup un monde s’ouvre devant vos yeux. Un monde vaste et mystérieux, qui ne ressemble à aucun autre dans l’histoire du cinéma. (…) Il a ouvert le champ des possibles au cinéma. Et je suis persuadé  qu’il nous a ainsi permis d’aiguiser notre propre conscience de nous-mêmes ; les cruautés dont nous sommes capables, le désir que nous ressentons pour quelque chose d’impossible à nommer, les forces qui nous poussent à évoluer dans des directions étranges et troublantes. (…) 
Kubrick était un artiste visionnaire dans tous les  sens de ce mot galvaudé, et cette exposition lui rend l’hommage qui convient. » 
Martin Scorsese (Extrait du catalogue de l'exposition)

« Kubrick a réalisé plus que des films. Il nous a proposé des expériences intégrales qui, loin de pâlir, gagnent en intensité à chaque vision. » 
Steven Spielberg 

L’exposition Stanley Kubrick, occupe, exceptionnellement, deux niveaux de La Cinémathèque française (5ème et 7ème étages), soit une superficie de près de 1000 m². 

Cette exposition a été initialement créée par le Deutsches Filmmuseum à Francfort en 2004, en étroite coopération avec Christiane Kubrick, Jan Harlan et The Stanley Kubrick Archive at the University of the Arts London. Hans-Peter Reichmann, Directeur des expositions du Deutsches Filmmuseum, en est le Commissaire. Elle a déjà connu un immense succès public dans plusieurs villes à travers le monde : Berlin en 2005, Melbourne en 2006, Gand en 2006-2007, Zurich en 2007, et Rome en 2007-2008.  

Le fonds du Stanley Kubrick Archive renferme de nombreux et précieux documents sur le travail préparatoire du réalisateur : scénarios, correspondances, documents de recherche, photographies de tournage, costumes et accessoires, ainsi qu’une minutieuse documentation sur les projets non réalisés, et par ailleurs cultes, comme son Napoléon (1968-1973).  

Ces documents sont présentés en exclusivité lors de cette exposition, qui retrace également les premiers pas artistiques de Stanley Kubrick, qui débuta sa carrière comme photographe pour le magazine américain Look dans les années 40. Des dizaines de clichés, généralement inédits, provenant de la collection de la Library of Congress (Washington D.C.), prouvent que Kubrick maîtrisait déjà très jeune un sens aigu de la composition visuelle. 


Korova Milk Bar. Décor d'Orange mécanique recréé pour l'exposition. 
Photographe : Uwe Dettmar  
© Deutsches Filminstitut, Frankfurt. 

L’exposition est l’occasion d’entrer dans l’envers du décor et de comprendre les inventions techniques de Kubrick (le slit-scan par exemple). Les effets spéciaux y sont explicités au moyen de maquettes à grande échelle et d’installations numériques interactives.  


 STANLEY KUBRICK, 2001, L’Odyssée de l’espace 
(2001: A Space Odyssey, GB/USA 1965-68). 
© Warner Bros. Entertainment Inc. 

Une exposition du Deutsches Filmmuseum, Frankfurt am Main et de Christiane Kubrick / The Stanley Kubrick Archive at the University of the Arts London 

Commissaires de l’exposition : Hans-Peter Reichmann et Tim Heptner 
Scénographe : Günter Illner, con©eptdesign 

CATALOGUE OFFICIEL DE L'EXPOSITION STANLEY KUBRICK

STANLEY KUBRICK - CATALOGUE 
© Deutsches Filminstitut / Deutsches Filmmuseum, Frankfurt am Main

Le catalogue de l'exposition, abondamment illustré, rassemble des essais d’auteurs spécialistes de cinéma, théâtre, histoire de l’art, photographie, architecture, design et musique. Il accompagne l’exposition et offre une possibilité inédite d’entrer dans l’univers de Stanley Kubrick. Le catalogue est préfacé par Martin Scorsese, Christiane Kubrick et Jan Harlan. La direction éditoriale a été assurée par Maja Keppler et Hans-Peter Reichmann. Il est publié par le Deutsches Filminstitut / Deutsches Filmmuseum, Frankfurt am Main. Disponible en anglais et en allemand, en exclusivité à La Librairie de La Cinémathèque française, 32 €. 

L'exposition STANLEY KUBRICK à la CINEMATHEQUE FRANCAISE a été réalisée avec la collaboration de Warner Bros. Entertainment Inc., Columbia Pictures Industries Inc., Metro Goldwyn Mayer Studios Inc., Universal Studios Inc., SK Films Archives LLC. Grâce au mécénat de Warner Bros. et Canal+ et des Grands mécènes de La Cinémathèque française, Neuflize OBC et Groupama. Avec le soutien du ministère de la Culture et de la Communication, du CNC et de la Région Ile-de-France. En partenariat avec Kodak, la FNAC et le Comité régional du tourisme Paris Ile-de-France.