27/12/04

Foire des Antiquaires de Belgique 2005, Bruxelles

Foire des Antiquaires de Belgique 2005, Bruxelles
21 - 30 janvier 2005

Du 21 au 30 janvier 2005, la Foire des Antiquaires de Belgique verra converger vers Tour & Taxis, plus de 30.000 amateurs, collectionneurs et professionnels des Antiquités. Cette 50ème édition, qui coïncide avec le 175ème anniversaire de l’indépendance de la Belgique et le 85ème anniversaire de la Chambre Royale des Antiquaires de Belgique, sera résolument jubilatoire et confirmera la dimension internationale de l’événement, acquise de façon incontestable et définitive depuis son transfert vers les espaces du Bâtiment A de Tour & Taxis : 100 exposants, issus des quatre coins du globe. Un salon qui se renforce et se maintient dans une évolution continue, forte de ses acquis, tout en poursuivant la même rigueur objective : allier exigence de qualité, luxe, raffinement et professionnalisme à destination d’un public d’acheteurs, très averti.

Depuis cinquante ans, la Foire des Antiquaires de Belgique, le plus ancien salon annuel au monde, organisée par la Chambre Royale des Antiquaires de Belgique fondée en 1920, constitue un événement incontournable en matière d’antiquités et l’occasion, chaque année pour les professionnels et les amateurs, de regarder et de s’informer, comme de  prendre la mesure du marché et créer des contacts nouveaux. Elle constitue désormais un rendez-vous incontournable au sein du calendrier international des antiquités. Forte de ses acquis qui lui permettent de célébrer allègrement son jubilé d’or, la Foire se tourne aussi vers l’avenir, prête à relever sans cesse de nouveaux défis.

Lors de l’édition 2004, la Foire des Antiquaires de Belgique a investi les superbes et immenses halls de l’ancienne gare de triage de « Tour & Taxis ». Situé en plein centre de Bruxelles, cet ensemble architectural de tout premier plan, constitue un bijou du patrimoine industriel belge où il règne une atmosphère magique.  On ne change pas une équipe gagnante : les espaces occupés par la Foire des Antiquaires dans le Bâtiment A (les salles 2, 3 et 4 ), qui couvriront une superficie totale de 9 000 m² de plain-pied, seront à nouveau orchestrés par le prestigieux tandem de Volume Architecture : Nicolas de Liedekerke et Daniel Culot. Celui-là même qui, de l’avis unanime, contribua à conférer toute son envergure et sa magie spatiale à la précédente édition du Salon. Chaque exposant disposera à nouveau à sa guise d’un espace de stand aussi vaste que possible, réparti le long d’allées couvertes et spacieuses de 4 mètres de large. Cette mutation dans la forme fut sans conteste l’une des clés du succès de la manifestation dont l’accès est également devenu on ne peut plus aisé grâce à d’importants espaces de parking gardés pouvant accueillir un millier de véhicules !

Les vastes superficies d’exposition de ses nouvelles pénates permettent à la Chambre Royale des Antiquaires de Belgique de maintenir le cap et, comme lors de l’édition passée, d’étoffer encore le nombre de ses participants. Ce renforcement qui vise à toujours plus de qualité s’opère d’une part en faisant appel une fois encore aux meilleurs antiquaires belges, et d’autre part en asseyant la dimension internationale de la Foire par la sollicitation d’antiquaires d’Allemagne, de Grande-Bretagne, de France, d’Italie, du Luxembourg, de Monaco, des Pays-Bas et de Suisse. Le nombre d’exposants belges et étrangers se maintient ainsi à 100 stands en un équilibre parfait, la base restant belge malgré un tiers d’étrangers. Un chiffre qui renforce son niveau d’excellence et rapproche considérablement la Foire des dimensions de ses concurrentes immédiates …

Comme chaque année, le salon s’est doté d’un thème fédérateur. Le prochain sera centré autour du «Cinquantième Anniversaire», puisque le jubilé d’or  de la Foire des Antiquaires de Belgique coïncide avec le 175ème anniversaire de l’indépendance belge et le 85ème anniversaire de la création de la Chambre Royale des Antiquaires de Belgique. Ce triple anniversaire sera pour chaque exposant l’occasion de marquer le coup et d’exposer ses plus belles pièces afin de donner à l’événement tout le lustre qu’il mérite.

Un secret : la qualité. Privilégier la qualité, garantir l’authenticité par une fiche d’expertise tenue à la disposition des acheteurs est la volonté première des Organisateurs de la Foire. Or l’offre artistique, qui varie toujours de l’Antiquité au classicisme moderne, impose un souci de qualité et d’exception constant. C’est pourquoi, les expertises (le Vetting) sont traitées avec un sérieux et une exigence portés à leur maximum. Le Comité Organisateur a mis sur pied des Commissions d’Experts répartis par section. Constituées de conservateurs, d´antiquaires non-exposants, d’historiens d’art et de restaurateurs, elles opèrent, deux jours complet, la veille du vernissage et en l’absence de tout exposant. Chaque objet qu’elles examinent est soumis à l’approbation unanime de leurs membres, sous peine d’être refusé au Salon, non parce qu’il est faux mais parce qu’il ne correspond pas aux exigences de qualité requise !

Mais soulevons déjà un coin du voile et révélons quelques unes des pièces maîtresses qui devraient réjouir les visiteurs de cette cinquantième foire. Dans le domaine de l’argenterie, le Bruxellois Francis Janssens van der Maelen proposera une bouilloire torse en argent (1759) par l’orfèvre liégeois Olivier Franckson. L’antiquaire allemand Jörg Schuhmacher exposera d’authentiques dessins sur papier de Paul Cézanne, dont deux Etudes de Femme au bain datées 1876-1879.  De Londres, Edric Van Vredenburgh Ltd montrera une table romaine de Francesco Sibilio datant du second quart du XIXe siècle. Chez le Belge Oscar De Vos, on verra une grande huile sur toile d’Emile Claus, "Moisson" signée et datée 1900.  Enfin, dans le domaine des Arts Premiers, retenons cette plaque en bronze du Bénin qui décorait les piliers du Palais de Loba à Benin City et fut arrachée lors du sac du Palais en 1870. Elle représente le loba en tenue de guerrier. Datée du début du XVIIème siècle, elle sera visible chez Pierre Dartevelle de Bruxelles. Un paysage forestier exceptionnel de Adriaen van Stalbemt, circa 1625, sera mis en vente chez Jan De Maere.

La Foire des Antiquaires de Belgique est ainsi toujours l’occasion de découvertes exceptionnelles,  d’autant que la rencontre entre les oeuvres et le public est au coeur des préoccupations de ses Organisateurs. Elle s’adresse à deux sortes d’acheteurs : un noyau dur de collectionneurs sérieux et un grand nombre de personnes, tout simplement intéressées, recherchant un bel objet pour leur environnement. Le premier groupe n’achète pas uniquement au coup de cœur, il cherche surtout à constituer des ensembles. Car collectionner peut être le but ou l’aboutissement de toute une vie. 

Ce public de connaisseurs possède en général une éducation au-dessus de la moyenne, a des revenus élevés et croit dans les valeurs patrimoniales. Par la volonté générale de vouloir faire plus et mieux en améliorant sans cesse la participation comme la présentation, la 50ème édition de cette prestigieuse manifestation répondra sans conteste aux attentes des plus exigeants d’entre eux !

Devenue HSBC Dewaay en janvier 2004, suite à son intégration au sein du groupe britannique HSBC, la Banque Dewaay, oeuvre dans la gestion de patrimoines privés et institutionnels depuis 1926.  Elle offre une gamme complète de services de banque privée et, en ce sens, soutient différentes manifestations de prestige telles que la Foire des Antiquaires de Belgique dont elle est le principal appui financier.

Chambre Royale des Antiquaires de Belgique
Rue Ernest Allard 32, 1000 Bruxelles
www.antiques-fair.be

14/12/04

Lee Friedlander at Texas Gallery, Houston - Xmas in Texas

Lee Friedlander: Xmas in Texas 
Texas Gallery, Houston
December 14, 2004 – January 15, 2005
“He was not unlike a traveler walking into a landscape which may prove mirage.”(Patrick White, “Riders in the Chariot”)
Texas Gallery presents an exhibition of photographs by Lee Friedlander – 40 black and white photographs taken in west Texas between 1997 and 2004. Lee Friedlander has been working periodically in Texas since the early 1970’s, focusing on urban settings, the big thicket and desert landscapes. This new group of photographs has two themes: buildings and streets in towns of far west Texas, such as Alpine and Marfa, which focus on Christmas decorations, and from which derives the title of the show; and classic images of landscape: the highland deserts and mountains of Big Bend and the Davis Mountains. Lee Friedlander’s photos are distinguished by a compositional technique of formal organization and complex pattern. Using a square format camera with a flash, the artist achieves clarity with a great depth of field. Lee Friedlander’s photos bring to mind the beautiful intelligence of the works of Walker Evans and Eugene Atget.

Lee Friedlander lives in upstate New York, is a McArthur Fellow and he will have a retrospective of his work at the Museum of Modern Art, NY in June 2005. His most recent publications include “Sticks and Stones, Architectural America” (2004), “Family” (2004), and “Stems” (2003).

TEXAS GALLERY
2012 Peden, Houston, TX 77019
www.texgal.com

12/12/04

Jannis Kounellis at Modern Art Oxford

Jannis Kounellis 
Modern Art Oxford  
15 December 2004 - 20 March 2005 

Italian artist Jannis Kounellis, a major figure in contemporary art for over forty years, will create a unique installation of new and earlier works, specially conceived for the gallery spaces at Modern Art Oxford. It is his first solo exhibition in a UK public gallery for more than ten years.

Poetic and deeply stirring, the paintings, sculptures and carefully staged installations of Jannis Kounellis evoke shared experiences of people, places and history. His signature materials of steel, cotton, coal, coffee, wood, stones, burlap sacks and gas lamps, form the basis of an artistic language developed by Jannis Kounellis since the 1960s.

Recent interventions, both in 2004, includes a steel labyrinth at the EMST Museum in Athens and a major installation in the interior of Sarajevo's National Library, bombed during the war in Yugoslavia, in which Jannis Kounellis blocked the library's hexagonal Byzantine structure with walls of books.

At Modern Art Oxford, Jannis Kounellis will create a stunning new work for the upper gallery. Earlier works, from the 1960s to the 1990s, will be presented in the Gallery's four other spaces.

The exhibition is curated by Suzanne Cotter and Andrew Nairne

A fully illustrated publication featuring new essays by Suzanne Cotter, Andrew Nairne and Art Historian Adachiara Zevi accompanies the exhibition.

JANNIS KOUNELLIS was born in 1936 in Piraeus, Greece. From 1956 he has lived and worked in Rome. Associated with the Arte Povera (literally 'poor art') group of artists in Italy in the 1960s, he has gone on to exhibit his work throughout the world. Included among Kounellis's many solo exhibitions internationally are retrospectives at the MusŽe d'art moderne de la ville de Paris (1980); Whitechapel Art Gallery (1982); Museum of Contemporary Art, Chicago (1986); and Museo Nacional Centro de Arte Reina Sofia, Madrid (1996). Group exhibitions include Arte Povera e IM spazio, Galleria La Bertesca, Genoa (1967), curated by Germano Celant, When Attitudes Become Form, Kunsthalle, Bern, the groundbreaking exhibition curated by Harald Szeeman in 1969; Documenta V, Kassel (1972); Italian Art in the Twentieth Century, Royal Academy, London (1989); and Zero to Infinity: Arte Povera 1962-1972, Tate Modern (2001).

MODERN ART OXFORD
30 Pembroke Street, Oxford OX1 1BP

Psy[k]é, Musée de la Publicité, Paris - Affiches psychédéliques des années 1960-1970

Psy[k]é
Musée de la Publicité, Paris
9 décembre 2004 - 27 mars 2005

Psyké
(c) Union centrale des arts décoratifs

Psychédélique [psikedelik], adj.> Qui est provoqué par l’absorption de drogues hallucinogènes et consiste en un débordement délirant des idées et une distorsion des faits et des images réels, qui peuvent aller jusqu’aux hallucinations psycho-sensorielles.
> adj. Proposé en 1956 par un correspondant de l’écrivain Aldous Huxley et popularisé par le psychologue américain Th. Leary lorsqu’il répandit l’usage du L.S.D
Psychédélisme, Subst. Masc.Etat psychédélique, par ext., façon de vivre, éthique qui préconise l’utilisation de drogues hallucinogènes.
Trésor de la Langue Française, Paris, 2002

Le musée de la Publicité présente une exposition inédite en France et en Europe : Psy[k]é, où 200 affiches psychédéliques des années 1960-1970 sont réunies. Nées en Californie à San Francisco, d’expérimentations tant graphiques et artistiques que sensorielles, ces affiches incarnent les aspirations d’une génération qui revendique le rock et la liberté individuelle.

Au milieu des années soixante, tous les regards se portent sur la Californie. Dans un contexte politique et social contestataire dont les principales valeurs reposent sur l’égalité des droits civiques, l’écologie, l’utilisation des drogues, la lutte contre la guerre du Vietnam et bien sûr la musique, la contre-culture brille de mille feux.

Le rock devient le langage de cette étrange révolte, encore informe, qui couve dans le monde occidental. Il s’impose comme la seule forme d’expression dans laquelle se reconnaît la majeure partie des jeunes, et on parle rapidement d’une « culture rock » à part entière, avec ses codes (musicaux, vestimentaires, idéologiques), son mode de vie, ses écrivains et son esthétique visuelle. Pour les artistes, les premières occasions de création sont les affiches de spectacles de rock.

Ils usent de couleurs vibrantes, et d’un répertoire de formes surprenantes issu des théories de la couleur et des effets optiques de Josef Albers, ancien membre du Bauhaus, de l’Op Art naissant, mais aussi du Jugendstijl, des affichistes du mouvement sécessionniste viennois (Gustav Klimt, Alfred Roller et Kolloman Moser) et du résultat de la prise de LSD. Ces affiches sont pour la plupart composées par de fortes masses de lettrage laissant peu de place à l’image. La typographie est mouvante et décorative à la limite de la lisibilité. Non seulement les artistes empruntent à l’Art Nouveau ses arabesques et son décor floral, mais vont jusqu’à s’approprier certaines images des affiches de Mucha ou Jules Chéret. Très vite l’affiche de musique rock devient un média artistique populaire et influence considérablement le champ du graphisme publicitaire.

Ces affiches sont signées: Wes Wilson, Victor Moscoso, Mouse Studios, Rick Griffin, Bonnie Mac Lean, Lee Conklin, David Singer, et annoncent exclusivement des concerts.

A travers elles, sont évoqués tous les noms de ceux qui ont initié et développé ce mouvement : les producteurs tel que Bill Graham et ses deux célèbres salles Fillmore ou la Family Dog Production qui organisait des concerts à l’Avalon Ballroom ; ainsi que les groupes de musique comme les Quick Silver Messenger Service, Grateful Dead, The Jefferson Airplane, Big Brother and the Holding Co, les Doors, le Velvet underground, les Pink Floyd, ou BB King.

Parution d'un ouvrage consacré aux affiches psychédéliques dans le cadre de l'exposition.

Commissaire de l'exposition : Amélie Gastaut, conservateur du musée de la Publicité

MUSEE DE LA PUBLICITE
Union centrale des arts décoratifs 
107-111 rue de Rivoli, 75001 Paris
www.ucad.fr

10/12/04

Ralph Eugene Meatyard, International Center of Photography, New York

Ralph Eugene Meatyard 
International Center of Photography, New York
December 10, 2004 - February 27, 2005 

The photographs of Ralph Eugene Meatyard (1925-1972) defy convention. They have been called visionary, surrealistic, and meditative. Fascinated by the uncanniness of ordinary life, Meatyard made mysterious staged images using his friends and family—often involving masks and abandoned spaces—that are familiar and disturbing at the same time. Highly original and deeply emotional, Meatyard’s expressionist style and use of staged scenes foreshadows the work of many contemporary artists, such as Francesca Woodman, Cindy Sherman, Sally Mann, and Justine Kurland. The most comprehensive exhibition of his photographs to date, Ralph Eugene Meatyard will be the first major New York City showing of this work. The selection of over 150 photographs was made by Guy Davenport, scholar, poet, and friend of the artist.

Meatyard was an optometrist by profession who shot on weekends and printed his photographs in a makeshift darkroom in his home. From his thousands of images, he would select only those he considered his best, making just one or two prints of each negative. His strict attention to technique and consistency in print size achieved the aesthetic effects of photography he was seeking — a world seen through a full tonal range from black to white; intentionally strange, yet familiar and approachable.

From 1953 until his untimely death in 1972, Ralph Eugene Meatyard explored what he called the “photographic.” His earliest work from the mid-1950s includes a documentary project on Georgetown Street, a primarily African American neighborhood in Lexington, Kentucky. He then began an experiment that continued off and on throughout the 1960s with the more technical and formal aspects of the camera, using long exposures to record light reflecting off water, extreme focus for his “no-focus” images, and low depth of field for his “Zen twigs” series. By 1960, he was regularly making photographs of his three children in abandoned rural Kentucky mansions and in the forests surrounding them. Highly imaginative, even surrealistic, the photographs evoke a world not normally acknowledged with the human eye. They suggest the complex emotions associated with childhood, intimacy, loss, and destruction. These images, which form the largest component of the exhibition, are what Guy Davenport has called “charming short stories that have never been written.” 

The visualization of the passage of time played an important role for Meatyard in all of his photographs —from long exposures to the maturation of his children, from timeworn buildings to the changing light gracing the natural world. For one of his last series, titled “Motion-Sound,” he made pictures by moving the camera gently, creating multiple exposures of woodland scenes that suggest visual sound patterns.

Ralph Eugene Meatyard’s engagement with photographing people is evident in a number of portraits he made of a circle of local writers with whom he developed great friendships, including Davenport, Thomas Merton, Wendell Berry, James Baker Hall, and Jonathan Greene. These friends not only provided intellectual inspiration and support, but often acted as collaborators in other projects. Meatyard also made a significant number of self-portraits in many of the same settings in which he photographed his friends and family.

About Ralph Eugene Meatyard

Meatyard was born in Normal, Illinois in 1925 and moved to Lexington in 1950, after serving in the U.S. Navy and studying at Williams College and Illinois Wesleyan University. He went to work at Tinder-Krauss-Tinder, an optical firm, which also sold cameras and other photographic equipment. That same year he bought a camera to photograph the first of his three children. Meatyard spent the rest of his life in Lexington, where he worked as an optician at his shop Eyeglasses of Kentucky and photographed in his spare time. His membership in the Lexington Camera Club in 1954 led to an enduring friendship with his photography teacher, Van Deren Coke. In 1956, summer workshops at Indiana University brought him in contact with such influential photographers as Henry Holmes Smith, Aaron Siskind, and Minor White. These interactions paved the way for Meatyard to launch his own photographic vision. Solo and group exhibitions soon followed across the country. His prodigious career ended in 1972 when he died of cancer.

Ralph Eugene Meatyard: Catalogue

Acclaimed writer and intimate friend of the photographer Guy Davenport made the selection of images, and Cynthia Young, ICP Assistant Curator, organized the exhibition. Ralph Eugene Meatyard will be accompanied by a fully illustrated catalogue with an essay by and interview with Davenport. The catalogue will be published by ICP / Steidl and released in December 2004. 

Guy Davenport (born 1927) is a poet, artist, illustrator, short-fiction writer, essayist, literary critic, and noted translator. After attending Merton College, Oxford as a Rhodes scholar, he received a PhD from Harvard University with a thesis on the work of Ezra Pound, and then taught English at several universities. His work has garnered such prizes as the O. Henry Award for short stories, the 1981 Morton Douwen Zabel award for fiction from the American Academy and Institute of Arts and Letters, the Leviton-Blumenthal Prize for poetry, and a 1990 MacArthur Fellowship. Davenport lives in Lexington, Kentucky.

This exhibition was made possible with support from Frank and Mary Ann Arisman, Christian K. Keesee, and Richard and Ellen Kelson. 

International Center of Photography

01/12/04

The Figure and the Forest: 19th century French Photographs and Drawings presented by Jill Newhouse with Charles Isaacs and Howard Greenberg Gallery at Kate Ganz Gallery, New York

The Figure and the Forest 
19th century French Photographs and Drawings 
Kate Ganz Gallery, New York
December 6 - 22, 2004 

Featuring newly discovered works by a mysterious painter/photographer, this exhibition is presented by Jill Newhouse with Charles Isaacs and Howard Greenberg Gallery.

The shadowy depths of the Forest of Fontainebleau and the surrounding agricultural region inspired a generation of artists and photographers—and these two disciplines were more closely connected than previously thought. A group of 25 photographs of peasants at work taken by a mysterious 19th century artist is the focus of a new exhibition The Figure and the Forest:19th century French Photographs and Drawings.

Commissioned of a French painter in the late 1870s by the important Parisian publishing firm Giraudon, these photographs were made to be sold to art students and artists as inspiration for their paintings. Though this practice of painting from photographs was common, it was usually kept secret by the artists, and officially discouraged by the Salon. The photographer, known only as Giraudon’s artist, shielded his identity, and Giraudon complied. The mystery is still unsolved to this day.

The 25 photographs, presented by Jill Newhouse in cooperation with Charles Isaacs and Howard Greenberg Gallery, have never before been exhibited as a group. Other photographs from the series are in collections of the National Gallery of Art, Washington, D.C.; the Museum of Fine Arts, Boston; The Cleveland Museum of Art; the J. Paul Getty Museum, Los Angeles; and the San Francisco Museum of Modern Art.

The prints in this exhibition are notable for their extraordinary state of preservation, and unlike other photographic studies of the 19 th century, for their suggestion of snap-shot like spontaneity, of course technically impossible in this period. Most depict women toiling on farms and in fields, gathering faggots, tending sheep and winnowing grain, depicting a way of life which was soon to disappear.

The photographs are exhibited along with 20 landscape drawings of the Fontainebleau Forest by important 19 th century artists including Jean Baptiste Camille Corot, Paul Huet, Jean Francois Millet and Theodore Rousseau. Seen together, the photographs and drawings provide an intimate glimpse into the creation of the great paintings of 19th century rural France by artists from Millet and Courbet to Pissarro and the Impressionists. They are the very foundation upon which these paintings were based, as well as beautiful and evocative works of art in themselves.

The fully illustrated exhibition catalogue includes an essay by independent art historian Carol Nigro.

The Mystery of the Photographer

Today, the identity of the anonymous painter/photographer remains a subject of both speculation and research. Alexandra Murphy, a specialist in the Barbizon school and has organized several important exhibitions of the work of Jean Francois Millet, notes, “The photographs were made by someone who is very familiar with traditional art imagery of farmland and what might be useful to painters.” Murphy adds, “We have ruled out Millet because he, like Van Gogh, wrote many letters, and left no mention of making photographs himself. Clearly, the images are very strong and it is very interesting that they were taken by a painter.” French art historian Monique Le Pelley Fonteny, former director of the Giraudon Archives, and also an authority on the work of the Barbizon school painter Leon L’hermitte (1844-1925), is currently writing a book which will explore the artist’s identity.

The Publisher Who Kept the Secret

The publisher Giraudon specialized in photographs of 19th century rural figure studies, called etudes d'aprés nature. His first studio was across the street from the Ecole des Beaux-Arts; and students and painters were among his best clients. In the late 1870s, he advertised that he had commissioned a painter, who wished to remain anonymous, to do a series of studies of peasants at work in the forest, for use by artists.

Exhibition Highlights

The photograph French Country Study: Two boys climbing a Tree depicts two boys who may have been bird nesters, robbing a nest of its eggs. The boys appear so intensely busy; it almost seems as if the artist surprised them at their task. Woman Holding a Winnowing Basket offers a popular Barbizon school subject. Two Shepherds (1866), a drawing by Jean Francois Millet, offers a classic pastoral image of two lovers, a theme he often depicted. “Since they worked away from the villages, shepherds were known as symbols of innocent and illicit love,” notes Murphy. Paul Huet’s drawing Four Large Trees shows a magnificent spread of branches in the Fontainebleau Forest, where some of the oldest and largest trees in France can be found. Fontainebleau began as a hunting ground for the aristocrats and during Huet’s lifetime became a national park. This image could celebrate the forest’s new status.

Photography and Pleine-Air Painting

Painters such as Corot began working in the forest of Fontainebleau as early as the 1820s, and photographers arrived in the 1850s. Often the disciplines overlapped: photographers such as Gustave le Gray (1820-1882) and Henri Le Secq (1818-1882) studied with the popular painter Charles Delaroche in the 1840s, and then made photographs in the forest. Painters first used the forest primarily as a place to sketch, but in the 1840s and ‘50s they produced more finished compositions, particularly in the area around Barbizon. The photographers preserved the tradition of the sketch with these photographic etudes d'aprés nature.

Kate Ganz Gallery
25 East 73rd Street, New York, NY 10021

Jill Newhouse Drawings
12 East 86th Street, New York, NY 10028
Open by appointment only
www.jillnewhouse.com

Papiers Qualité Photo Verbatim : Nouveautés 2004



Papiers Qualité Photo Verbatim : Double face et Premium

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Mise à jour