Monet-Rodin. Rien que vous et moi
Musée Rodin, Paris
Commissariat général : Dominique Viéville
Commissaires de l’exposition : Nadine Lehni et Véronique Matiussi
1er octobre 2010 - 30 janvier 2011
Musée Rodin, Paris
www.musee-rodin.fr
Musée Rodin, Paris
Commissariat général : Dominique Viéville
Commissaires de l’exposition : Nadine Lehni et Véronique Matiussi
1er octobre 2010 - 30 janvier 2011
En marge de la rétrospective qui sera consacrée à Monet à l’automne 2010 au Grand Palais, le musée Rodin propose une exposition-dossier à partir d’un des chefs-d’oeuvre de ses collections : la peinture représentant Belle-Île, par CLAUDE MONET.
Photographie de Claude Monet par Adolphe Braun
Courtesy Musée Rodin, Paris
Courtesy Musée Rodin, Paris
CLAUDE MONET, Belle-Ile-en-Mer
Courtesy Musée Rodin, Paris
Courtesy Musée Rodin, Paris
Cette peinture fut probablement donnée vers 1888 par le peintre à AUGUSTE RODIN, en remerciement ou en échange de La Jeune Mère à la grotte que le sculpteur venait de lui offrir.
Deux ans auparavant, à l’automne 1886, CLAUDE MONET s’était isolé durant dix semaines pour peindre la côte rocheuse de Belle-Ile luttant alternativement contre le soleil, le vent, la pluie et les tempêtes pour réaliser en un travail déjà sériel et d’une grande virtuosité, trente-neuf toiles de cette falaise sauvage. Le plus grand des impressionnistes et le sculpteur le plus célèbre de son temps partagent un réel attachement à la nature qui les unit dans cette quête vers un même idéal artistique. Leurs rencontres lors des célébrations officielles et mondaines ou plus intimes, dans la campagne de Giverny sont régulières. Cette exposition-dossier évoque à travers quelques plâtres, manuscrits et autres documents la relation particulièrement riche et longue entre les deux hommes dont l’exposition commune en 1889, à la galerie Georges Petit constitue un événement marquant. Ensemble mais sur l’initiative de Monet, ils contribuèrent à l’organisation de cette exposition retentissante, qui allait célébrer, avant l’heure, ces deux précurseurs. Désormais en possession des clés pour établir leurs propres règles ils allaient explorer certaines des voies les plus fécondes, à l’origine de la modernité.
« Ils devaient se grouper. L’un semble compléter l’autre – écrivait-on dans la presse au lendemain du vernissage – Rodin ne pouvait trouver de meilleur cadre à sa sculpture que la peinture de Claude Monet… A première vue, on voit que les deux artistes ne relèvent que d’eux-mêmes. On est bien réellement chez eux, et la nature y est bien chez elle. C’est à elle seule qu’ils se sont adressés, bannissant impitoyablement toute réminiscence étrangère. Résultat : étonnement, nouveauté, originalité… Ce qu’ils ont trouvé, c’est la vie. »
Catalogue de l’exposition : Editions du musée Rodin / Flammarion
Commissariat général
Dominique Viéville, Conservateur général du patrimoine, Directeur du musée Rodin
Dominique Viéville, Conservateur général du patrimoine, Directeur du musée Rodin
Commissaires de l’exposition
Nadine Lehni, Conservateur en chef chargée des dessins et des peintures
Véronique Matiussi, Service de la recherche, de la documentation, de la bibliothèque et des archives, Adjointe au responsable de service
Nadine Lehni, Conservateur en chef chargée des dessins et des peintures
Véronique Matiussi, Service de la recherche, de la documentation, de la bibliothèque et des archives, Adjointe au responsable de service
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