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02/01/15

Impression, soleil levant, l'histoire vraie du chef d'oeuvre de Claude Monet

Impression, soleil levant, l'histoire vraie du chef d'oeuvre de Claude Monet
Musée Marmottan Monet, Paris 
Jusqu'au 18 janvier 2015 

Claude Monet, Impression, soleil levant, 1872 
Huile sur toile - 50 x 65 cm - Musée Marmottan Monet, Paris 

© Christian Baraja - Ancienne collection Ernest Hoschedé - Ancienne collection Georges de Bellio

Impression, soleil levant, la toile qui a donné son nom à l’impressionnisme et qui est le fleuron des collections du musée Marmottan Monet, est l’une des peintures les plus célèbres au monde. Cette œuvre n’a pourtant pas fait l’objet d’une étude approfondie jusqu’à ce jour. Au contraire, depuis près de quarante ans, le mystère semble grandir autour du chef-d’œuvre : que représente véritablement le tableau ? Un soleil levant ou un soleil couchant ? Quand fut-il peint ? En 1872 ou en 1873 ? Qu’est-il advenu du tableau à l’issue de la première exposition impressionniste ? Pourquoi a-t-il rejoint, en 1940, les collections du musée Marmottan, un établissement initialement dédié à l’Empire et qui n’abritait alors aucune peinture impressionniste ? Pourquoi à cette date ? Dans quelles circonstances ? Le musée Marmottan Monet répond à ces questions dans cette exposition.

Cette vue du port Havre dans les brumes, signée et datée en bas gauche « Claude Monet 72 », est exposée pour la première fois en 1874 dans les anciens ateliers de Nadar qui accueillent l’exposition de la Société anonyme des peintures, sculpteurs, graveurs. Désignée au livret sous le titre Impression, soleil levant, elle inspire au critique Louis Leroy, du journal satirique Le Charivari, le terme « impressionniste » qui désignera par la suite le groupe d’artistes réuni autour de Monet. Si le terme se diffuse rapidement, l’œuvre et son histoire sont peu à peu oubliées. En mai 1874, le collectionneur Ernest Hoschedé l’acquiert pour 800 francs. Le tableau est revendu quatre ans plus tard, 210 francs dans l’indifférence générale et sous le titre Impression, soleil couchant. Son propriétaire, le docteur Georges de Bellio, le lègue à sa fille Victorine, qui en fait don au musée Marmottan en 1940. Entre 1940 et 1959, l’œuvre apparaît encore dans les inventaires de l’institution – comme dans de nombreux ouvrages – sous le titre Impression ou Impression, soleil couchant. Elle n’y prend le titre d’Impression, soleil levant qu’en 1965. Dix ans plus tard, l’auteur du catalogue raisonné de l’œuvre de Monet, Daniel Wildenstein - faute de documents biographiques retraçant la vie de Monet en 1872, date l’œuvre du printemps 1873, date avérée d’un séjour de Monet en Normandie.

Dans le cadre du 80e anniversaire de l’ouverture du musée Marmottan au public et à l’occasion du 140e anniversaire de la première exposition d’Impression, soleil levant, le musée Marmottan Monet a décidé d’ouvrir l’enquête et d’organiser, du 18 septembre 2014 au 18 janvier 2015, la première exposition jamais dédiée à l’œuvre fondatrice de l’impressionnisme.

Autour d’Impression, soleil levant, l’exposition présente une sélection rigoureuse de vingt-six œuvres de Claude Monet, trente-cinq œuvres d’Eugène Delacroix, Gustave Courbet, Eugène Boudin, Johan Barthold Jongkind, William Turner, Berthe Morisot, Alfred Stevens, Auguste Renoir, Camille Pissarro, Alfred Sisley, des photographies anciennes par Gustave Le Gray, Emile Letellier, ainsi qu’une quarantaine des documents d’époque dont beaucoup sont inédits. Les œuvres proviennent des plus grands musées français (Musée d’Orsay, Paris ; Petit Palais, Musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris, Paris ; Musée d’art moderne André Malraux, Le Havre ; Musée des Beaux-Arts de Lille, Musée des Beaux-Arts de Nancy...) et étrangers (National Gallery, Londres ; The Philadelphia Museum of Art, Philadelphie ; Städelsches Kunstinstitut, Francfort- sur-le-Main ; National Museum Wales, Cardiff) et de collections particulières. La bibliothèque nationale, la bibliothèque historique de la ville de Paris, les archives de Paris, la bibliothèque et les archives du Havre se sont également activement associées au projet.

L’exposition retrace l’histoire du tableau. Delacroix, Courbet, Boudin, Jongkind ouvrent le parcours avec une série de marines, de soleils levant et de soleils couchant peints avant 1872. Turner, que Monet découvre à Londres en 1870-71, vient ensuite et permet de mieux appréhender la formation et l’œuvre de Monet au début des années 1870 et la genèse d’Impression, soleil levant. Impression, soleil levant est présenté dans la section suivante qui regroupe un ensemble unique de vues du port du Havre. Citons, le prêt exceptionnel par une collection particulière américaine de l’Avant port du Havre, effet de nuit de Monet, un rarissime nocturne peint à la même date qu’Impression, soleil levant. Les peintures et les documents exposés dans cette section (photographies, plans et documents anciens) ont permis de mener la première étude iconographique d’Impression, soleil levant. Cette approche, conduite par des équipes française et américaine, s’est appuyée sur des données topographiques, météorologiques et astronomiques. Elle a non seulement permis de confirmer quel moment Monet a choisi de peindre : un soleil levant ou un soleil couchant, mais aussi de proposer une datation affinée de l’oeuvre, c’est-à-dire à l’année, au mois et au jour près.

Le parcours se poursuit avec la première exposition impressionniste évoquée à travers deux chefs d’œuvre de Monet présentés aux côtés d’Impression, soleil levant en 1874 : Le Déjeuner (Städel Museum, Francfort-sur-Main) une toile de 232 x 151 cm et Le Boulevard des Capucines (Nelson Atkins Museum, Kansas City). Le livret de l’exposition et l’original du Charivari sont également présentés. Dix-neuf peintures issues des deux seules collections où figura Impression, soleil levant : celle d’Ernest Hoschedé et celle Georges de Bellio continuent le parcours. Chaque œuvre est commentée et resituée par rapport à l’œuvre fondatrice de l’impressionnisme. Des documents rares dont de nombreux inédits illustrent également le propos. Il apparaît ainsi qu’Impression, soleil levant loin d’occuper une place centrale au sein de ces collections fut longtemps oublié et sous estimé. 

La dernière partie du parcours révèle une page tout à fait inconnue de l’histoire d’Impression, soleil levant. Les recherches menées à l’occasion de l’exposition on permis de retracer les circonstances de l’entrée du tableau dans les collections du musée Marmottan. Le dépôt de l’œuvre au musée le 1er septembre 1939 pour «risque de guerre», son évacuation à Chambord avec les collections du Louvre où elle est entreposée à l’insu de tous durant six ans, son don au musée Marmottan décidé le 23 mai 1940, quelques jours seulement après le passage des Ardennes par l’armée allemande le 10 mai et le début de l’occupation allemande. L’exposition se termine autour de Soleil couchant sur la Seine à Lavacourt (Paris, Petit Palais) qui illustre la pérennité du thème chez Monet et présente les premiers ouvrages de l’après guerre qui érigèrent Impression, soleil levant au rang d’œuvre fondatrice de l’impressionnisme. 

Commissariat de l’exposition : Marianne Mathieu, adjointe au directeur en charge des collections du musée Marmottan Monet Dominique Lobstein, historien de l’art.

Musée Marmottan Monet, Paris

04/01/14

Les Impressionnistes en privé, Musée Marmottan Monet, Paris : Cent chefs-d'oeuvre de collections particulières

Les Impressionnistes en privé. Cent chefs-d'oeuvre de collections particulières 
Musée Marmottan Monet, Paris
13 février - 6 juillet 2014 

Ouvert pour la première fois au public en 1934, le musée Marmottan Monet célèbrera son quatre-vingtième anniversaire en 2014. En moins d’un siècle, le musée a bénéficié de legs et de donations d’une envergure sans égale faisant de lui le dépositaire du premier fonds mondial d’œuvres de Claude Monet et de Berthe Morisot. Sans la générosité des collectionneurs et des descendants d’artistes, il ne serait pas devenu un haut lieu de l’impressionnisme. Conscient de cet héritage, le musée souhaite débuter les cérémonies de son anniversaire en rendant hommage aux collections privées.

Berthe Morisot
Berthe MORISOT 
Le Piano, 1888 
Collection particulière

Le musée Marmottan Monet présente ainsi du 13 février au 6 juillet 2014 une exposition intitulée : Les Impressionnistes en privé. Cent chefs-d'oeuvre de collections particulières, réunissant exclusivement des œuvres en provenance de collections particulières. L’historienne de l’art, Claire Durand-Ruel Snollaerts et Marianne Mathieu, adjointe au directeur du musée Marmottan Monet chargée des collections, assurent le commissariat de cette exposition.

Cinquante prêteurs se sont associés avec enthousiasme à ce projet et ont accordé des prêts en provenance de France, des Etats-Unis, du Mexique, de Suisse, de Grande-Bretagne et d’Italie. Cette exposition offre l’opportunité unique au public de découvrir des tableaux pour la plupart jamais vus. Une centaine de chefs-d’œuvre impressionnistes constituent un ensemble d’exception. Quatre-vingt peintures et une vingtaine d’œuvres graphiques par Jean-Baptiste-Camille Corot, Eugène Boudin, Johan Barthold Jongkind, Edouard Manet, Frédéric Bazille, Claude Monet, Pierre-Auguste Renoir, Edgar Degas, Camille Pissarro, Alfred Sisley, Gustave Caillebotte, Berthe Morisot, Armand Guillaumin, Paul Cézanne, Mary Cassatt, Eva Gonzalès et Auguste Rodin permettent de retracer une histoire de l’impressionnisme à travers des œuvres inédites. 

Armand Guillaumin
Armand GUILLAUMIN 
Quai de la Rapée, 1873 
Collection particulière

Le parcours de l’exposition présente d’abord les prémices de l’impressionnisme. Il continue avec son éclosion vers 1874, puis avec les années 1880-1890 quand le groupe des impressionnistes se disloque pour laisser place au génie créatif de chacun de ses membres. Enfin, l’œuvre ultime de maîtres tels Pierre-Auguste Renoir, Camille Pissarro, Alfred Sisley et Claude Monet, qui, par bien des égards se situe au-delà de l’impressionnisme, ouvre une fenêtre sur l’art moderne et clôt la manifestation.  

L’accrochage, chronologique, commence par des paysages de Jean-Baptiste-Camille Corot, Johan Barthold Jongkind et Eugène Boudin, dont, de ce dernier, La Plage de Bénerville, d’un format hors du commun.  Le Bar aux Folies Bergères d’Édouard Manet d’une part, et La Terrasse à Méric de Frédéric Bazille d’autre part concluent cette première partie. Chaque impressionniste est ensuite représenté à travers une dizaine de peintures couvrant l’ensemble de sa carrière. 

Edgar Degas
Edgar DEGAS 
Mary Cassat au Louvre, 1879-1880 
Collection particulière

Sur les planches de Trouville, hôtel des Roches Noires de Claude Monet (1870), en passant par cette jeune inconnue portraiturée par Berthe Morisot en 1871,  une Meule de Camille Pissarro (1873)  ou Le Jardin de Maubuisson de Paul Cézanne (c. 1874), sont quelques exemples éblouissants de la section dévolue aux années 1870. 

Le Tournant du Loing à Moret d’Alfred Sisley (1886), Les Jeunes filles au bord de la mer d’Auguste Renoir (vers 1890), le double portrait de Pagans et le père de l’artiste d’Edgar Degas (vers 1895) ou Les Dahlias, le jardin du Petit-Gennevilliers de Gustave Caillebotte (1893), sont en revanche des travaux typiques de la fin du XIXème siècle. 

Auguste Renoir
Pierre-Auguste RENOIR 
Le chapeau épinglé, première planche, 1897 
Collection particulière

Paul CEZANNE 
Les grands baigneurs, Vers 1896-1898 
Collection particulière

A côté de ces toiles, l’exposition dévoile deux exceptionnelles sculptures, La Petite danseuse de 14 ans par Edgar Degas et Le Penseur, en terre cuite, d’Auguste Rodin, représentatifs d’une sélection digne des plus grands musées.

Cette exposition, unique et incontournable, témoigne de la présence et de l’engouement toujours vifs des maîtres impressionnistes au sein des collections privées.

MUSEE MARMOTTAN MONET 
2 rue Louis-Boilly - 75016 Paris
www.marmottan.fr 

29/06/13

Expo Impressionnistes, MBA Caen : Un été au bord de l’eau : loisirs et impressionnisme

Un été au bord de l’eau : loisirs et impressionnisme
Musée des Beaux-Arts de Caen
Jusqu'au 29 Septembre 2013

C'est l'une des plus grandes expositions de l'été 2013. Il suffirait pour s'en convaincre de jeter un coup d'oeil à la liste des artistes exposés (reproduite en fin de post) pour s'en convaincre. Les artistes impressionnistes ont bouleversé la peinture, et l'art en général, en la faisant entré dans la modernité. Et cette exposition au musée des Beaux-Arts de Caen nous les présente sur un de leur thème de prédilection. Un vrai bonheur.

Parmi les grandes mutations dont le 19e siècle fut témoin, le prodigieux essor des villégiatures et des loisirs de plein air est un phénomène qui concerne également l’histoire de l’art. Toute une société, qui se déplace volontiers en train, part à la conquête de nouveaux territoires : la côte, la plage, la mer… La Normandie mais bien d’autres régions également, vont prendre une part essentielle à cet engouement. Pour la première fois l’atelier du peintre quitte la ville, se transposant dans la nature même, signe marquant et prometteur. Désormais, avec les Impressionnistes, le sujet des tableaux ne se trouve plus dans les livres ou dans l’imaginaire des peintres mais au cœur de la réalité et de la vie, dans ces territoires nouvellement conquis, ces lieux de détente et de loisirs qu’offrent en si grand nombre les bords de l’eau.

L’exposition Un été au bord de l’eau : loisirs et impressionnisme décline son propos en quatre chapitres qui illustrent les différents modes d’exploration de ces thèmes par le peintre, depuis les scènes de plage, les paysages de bord de mer et leurs infinies variations atmosphériques, jusqu’à l’incursion des corps dévêtus dans un paysage marin ; devenus sujets exclusifs d’étude du peintre, ces corps solaires consacrent la métamorphose du nu académique, conjuguant tradition et modernité.

Les impressionnistes sur le sable

La plage devient naturellement un espace privilégié par les premiers vacanciers à la découverte des plaisirs de la mer. Sous le Second Empire, les villages de pêcheurs deviennent en quelques années de mondaines stations balnéaires, voyant apparaître riches villas et luxueux hôtels. A la recherche de dépaysement et de pittoresque, les vacanciers s'appliquent paradoxalement à reconstituer la société parisienne sur les plages normandes qui deviennent bientôt le « boulevard d'été de Paris ». 

MARY CASSATT
Enfants jouant sur la plage, 1884
Huile sur toile ; 97,4 x 74,2 cm
Washington, National Gallery of  Art, Alisa Mellon Bruce Collection
© National Gallery of Art, Washington

PAUL-CESAR HELLEU
Madame Helleu lisant sur la plage, 1896
Huile sur toile ; 81 x 65 cm
Bayonne, Musée Bonnat-Helleu, legs Howard-Johnston 2009
© Musée Bonnat-Helleu, Bayonne / photo A. Vaquero

JOAQUIN SOROLLA
Instantanea, Biarritz, 1906
Huile sur toile ; 62 x 93,5 cm
Madrid, Musée Sorolla
© Fondation Museo Sorolla, Madrid

Lors de leurs séjours, Edouard Manet, Claude Monet, Berthe Morisot, Edgar Degas, vont réaliser des scènes de plages suggestives, conçues comme des esquisses libres et spontanées. Sous l'influence de Boudin, Claude Monet peint les plages de Trouville et de Sainte-Adresse, inaugurant un genre enrichi par les expériences de Manet à Boulogne ou Gauguin en Bretagne… Cette séquence évoquera aussi les peintres réalistes et descriptifs tels Prinet, Blanche, Helleu, qui mènent aux interprétations lumineuses de Maurice Denis, séduisant metteur en scène de sa famille lors de ses séjours réguliers à Perros-Guirec. Gardons-nous aussi d’oublier les importantes contributions des peintres étrangers tels que Kroyer, Liebermann, et l’espagnol Joaquin Sorolla…

Les impressionnistes et le spectacle de l’eau
Sous l’effet du tourisme, la côte se transforme et les plages se couvrent de cabines de bain, abri indispensable pour se préparer à affronter les vagues. On se baigne et on se promène vêtu, avec une ombrelle, par décence mais aussi parce que le teint clair demeure la fierté des classes aisées. Les peintres plantent leur chevalet le long des promenades ou directement sur la plage, à l’affut de sensations nouvelles. On a retrouvé du sable dans la pâte des tableaux de Monet. Le genre qu’est devenue la marine se régénère avec la présence de promeneurs en quête de panoramas dégagés. La promenade en mer offre des points de vue inédits, certains peintres comme Monet ou Bonnard, représentent des scènes depuis les embarcations elles-mêmes.

BERTHE MORISOT
Vue du petit port de Lorient, 1869
Huile sur toile ; 43,5 x 73 cm
Washington, National Gallery of Art, Alisa Mellon Bruce Collection
© National Gallery of Art, Washington

Les impressionnistes : Barques et voiles

Simples barques, voiliers, yachts, vont captiver les peintres, pour eux-mêmes mais surtout pour les activités qu’ils permettent, courses, régates, promenades. L’installation de Monet à Argenteuil, au bord de la Seine, en 1871, est décisive ; les nombreux artistes qui le rejoignent vont offrir à l’impressionnisme l’un de ses chapitres les plus créatifs. 

FRANCOIS BOCION
La promenade devant Chillon, 1868
Huile sur bois ; 29,5 x 45 cm
Lausanne, Fondation de soutien à l’Hermitage, Don du Dr Michel Bugnion, 2000
© Fondation de l’Hermitage, Lausanne / photo Arnaud Conne, Lausanne

CLAUDE MONET
Voiliers en mer, 1868
Huile sur toile ; 50 x 61 cm
Lausanne, Musée cantonal des Beaux-Arts, Legs de Mlle Edwige Guyot
© Musée cantonal des Beaux-Arts, Lausanne / photo J-C. Ducret

JOHN SINGER SARGENT 
Deux femmes endormies dans une barque sous les saules, 1887
Huile sur toile ; 58 x 68,5 cm
Lisbonne, Museu Calouste Gulbenkian
© Musée Calouste Gulbenkian / photo Catarina Gomes Ferreira

Les impressionnistes au bain… A l'eau !

Cette dernière section, point d'orgue de l'exposition, rassemblera de grandes illustrations du thème, aux compositions souvent ambitieuses. Cette séquence nous éloignera des rivages normands, rappelant que l’Impressionnisme possède un volet méditerranéen. En cherchant la confrontation avec le grand genre et sa tradition séculaire, les peintres s’approprient le traitement académique du nu pour le transcender et peindre les corps en pleine lumière, sous le soleil, au sein d'une nature triomphante. On retrouve là Frédéric Bazille, Edgar Degas avec ses étranges Petites paysannes se baignant à la mer vers le soir, baigneuses nues privées de toute inhibition, Georges Seurat (remarquable série d’ébauches pour son chef-d’œuvre, Baignade à Asnières), Henri-Edmond Cross, un inattendu Frantisek Kupka, et bien sûr Auguste Renoir, Paul Cézanne, les plus assidus dans ce genre. Tous deux s’efforcent de placer la figure au centre de leur pensée et de leur esthétique: plénitude solaire et voluptueuse chez Renoir, recherches de structures et de rythmes chez Cézanne. Souvenons-nous qu’avec ses séries des Baigneurs, ce dernier allait marquer un jalon essentiel dans l’aventure de la modernité, passant magistralement le relais à Matisse, Picasso…

EDGAR DEGAS
Petites paysannes se baignant à la mer, vers le soir, 1875-1876
Huile sur toile ; 65 x 81 cm 
Collection privée 
© Photography Bryan Rutledge B.A.

FREDERIC BAZILLE
Pêcheur à l’épervier, 1868
Huile sur toile ; 134 x 83 cm 
Arp Museum Bahnhof  Rolandsec, collection Rau pour l’UNICEF
© Collection Rau pour l’UNICEF / photo Peter Schälchli, Zurich

AUGUSTE RENOIR
Baigneuse aux cheveux longs, Vers 1895
Huile sur toile ; 82 x 65 cm
Paris, musée de l’Orangerie
© Rmn-Grand Palais / Franck Raux 

Catalogue de l’exposition
22 x 28 cm, 144 pages, 100 illustrations, broché 
Editions de la Réunion des musées nationaux - Grand Palais, Paris 2013

Sommaire du catalogue de l'exposition : 

Essais 
L’atelier du peintre, par André Rauch, professeur émérite de l’Université de Strasbourg
Plages impressionnistes : sujet moderne et tradition, par Sylvie Patry, conservateur en chef du patrimoine, musée d’Orsay
Salons… avec vue sur les plages, par Dominique Lobstein, historien de l’art, ancien responsable de la Bibliothèque du Musée d’Orsay
Oeuvres exposées, catalogue établi par : 
Patrick  Ramade,  commissaire  de  l’exposition  et  directeur  du  Musée  des  Beaux-Arts  de  Caen 
Alice Gandin, conservateur du Patrimoine, Musée de Normandie, Caen 
Christophe Marcheteau, attaché de conservation, Musée des Beaux-Arts, Caen 
    Prélude
    Sur le sable
    Le spectacle de l’eau
    Barques et voiles
    A l’eau !
    Epilogue
Notes
Liste des œuvres exposées
Bibliographie

Commissaire de l'exposition : Patrick Ramade, Directeur du musée des Beaux-Arts de Caen

Liste des peintres exposés :
Louise Abbéma (Etampes, 1853 - Paris, 1927)
Charles Théophile Angrand (Criquetot-sur-Ouville, 1854 - Rouen, 1926)
Frédéric Bazille (Montpellier, 1841 - Beaune-la-Rolande, Loiret, 1870) 
Jacques-Emile Blanche (Paris, 1861 - Offranville, 1942)
François Bocion (Lausanne, Suisse, 1818 - Lausanne, 1890) 
Pierre Bonnard (Fontenay-aux-Roses, 1867 - Le Cannet, 1947)
Eugène Boudin (Honfleur, 1828 - Deauville, 1898)
Mary Cassatt (Allegheny City, Etats-Unis, 1844 - Mesnil-Théribus, 1926)
Paul Cézanne (Aix-en-Provence, 1839 - Aix-en-Provence, 1906) 
Henri-Edmond Cross (Douai, 1856 - Saint-Clair, 1910) 
Edgar Degas (Paris, 1834 - Paris, 1917) 
Maurice Denis (Granville, 1870 - Saint-Germain-en-Laye, 1943)
Louis-Alexandre Dubourg (Honfleur, 1821 - Honfleur, 1891)
Ernest-Ange Duez (Paris, 1843 - Bougival, 1896)
Paul Gauguin (Paris, 1848 - Atuona, îles Marquises, 1903)
Paul-César Helleu (Vannes, 1859 - Paris, 1927)
Peder Severin Krøyer (Stavanger, Norvège, 1851 - Skagen, Danemark, 1909) 
František Kupka (Opočno, République Tchèque, 1871 - Puteaux, 1957)
Lucien Laurent-Gsell, dit Laurent-Gsell (Paris, 1860 - Paris, 1944) 
Eugène-Modeste-Edmond Poidevin, dit Le Poittevin (Paris, 1806 - Auteuil, 1870)
Max Liebermann (Berlin, Allemagne, 1847 - Berlin, 1935)
Edouard Manet (Paris, 1832 - Paris, 1883)
Henri Matisse (Cateau-Cambrésis, 1869 - Nice, 1954)
James Abbott Mc Neill Whistler (Lowell, Etats-Unis, 1834 - Londres, Royaume-Uni 1903)
Claude Monet (Paris, 1840 - Giverny, 1926)
Berthe Morisot (Bourges, 1841 - Paris, 1895)
Charles Mozin (Paris, 1806 - Trouville-sur-Mer, 1862)
Edward Henry Potthast (Cincinnati, Etats-Unis, 1857 - New York, 1927)
René-Xavier Prinet (Vitry-le-François, 1861 - Bourbonne-les-Bains, 1946)
Pierre-Auguste Renoir (Limoges, 1841 - Cagnes, 1919) 
John Singer Sargent (Florence, Italie, 1856 - Londres, Royaume-Uni, 1925) 
Georges Seurat (Paris, 1859 - Paris, 1891) 
Joaquín Sorolla y Bastida (Valence, Espagne, 1863 - Cercedilla, 1923)
Carl Spitzweg (Unterpfaffenhofen, Allemagne, 1808 - Munich, 1885)
Alfred Stevens (Bruxelles, Belgique, 1923 - Paris, 1906)
Félix Valloton (Lausanne, Suisse, 1865 - Neuilly, 1925) 
Théo van Rysselberghe (Gand, Belgique, 1862 - Saint-Clair, 1926)
Jacques-Emile Villon (Damville, 1875 - Puteaux, 1963)
Otto von Thoren (Vienne, Autriche, 1828 - Paris, 1889)
Jens Ferdinand Willumsen (Copenhague, Danemark, 1863 - Cannes, 1958)

Un été au bord de l’eau : loisirs et impressionnisme est organisée par la Ville de Caen / Musée des Beaux-Arts de Caen et la Réunion des musées nationaux - Grand Palais, Paris, dans le cadre du Festival Normandie Impressionniste. Cette exposition est reconnue d’intérêt national par le ministère de la Culture et de la Communication / Direction générale des patrimoines / Service des musées de France. 

Horaires : tous les jours de 10h à 18h.

Musée des Beaux-Arts de Caen
Le Château, 14000 Caen
Site internet : www.mba.caen.fr

29/09/10

Exposition Monet-Rodin au Musée Rodin, Paris

Monet-Rodin. Rien que vous et moi
Musée Rodin, Paris

Commissariat général : Dominique Viéville
Commissaires de l’exposition : Nadine Lehni et Véronique Matiussi
1er octobre 2010 - 30 janvier 2011



En marge de la rétrospective qui sera consacrée à Monet à l’automne 2010 au Grand Palais, le musée Rodin propose une exposition-dossier à partir d’un des chefs-d’oeuvre de ses collections : la peinture représentant Belle-Île, par CLAUDE MONET.

Photographie de Claude Monet par Adolphe Braun Photographie de Claude Monet par Adolphe Braun
Courtesy Musée Rodin, Paris

Claude Monet, Belle-Ile-en-Mer
CLAUDE MONET, Belle-Ile-en-Mer
Courtesy Musée Rodin, Paris

Cette peinture fut probablement donnée vers 1888 par le peintre à AUGUSTE RODIN, en remerciement ou en échange de La Jeune Mère à la grotte que le sculpteur venait de lui offrir.

Deux ans auparavant, à l’automne 1886, CLAUDE MONET s’était isolé durant dix semaines pour peindre la côte rocheuse de Belle-Ile luttant alternativement contre le soleil, le vent, la pluie et les tempêtes pour réaliser en un travail déjà sériel et d’une grande virtuosité, trente-neuf toiles de cette falaise sauvage. Le plus grand des impressionnistes et le sculpteur le plus célèbre de son temps partagent un réel attachement à la nature qui les unit dans cette quête vers un même idéal artistique. Leurs rencontres lors des célébrations officielles et mondaines ou plus intimes, dans la campagne de Giverny sont régulières. Cette exposition-dossier évoque à travers quelques plâtres, manuscrits et autres documents la relation particulièrement riche et longue entre les deux hommes dont l’exposition commune en 1889, à la galerie Georges Petit constitue un événement marquant. Ensemble mais sur l’initiative de Monet, ils contribuèrent à l’organisation de cette exposition retentissante, qui allait célébrer, avant l’heure, ces deux précurseurs. Désormais en possession des clés pour établir leurs propres règles ils allaient explorer certaines des voies les plus fécondes, à l’origine de la modernité.

« Ils devaient se grouper. L’un semble compléter l’autre – écrivait-on dans la presse au lendemain du vernissage – Rodin ne pouvait trouver de meilleur cadre à sa sculpture que la peinture de Claude Monet… A première vue, on voit que les deux artistes ne relèvent que d’eux-mêmes. On est bien réellement chez eux, et la nature y est bien chez elle. C’est à elle seule qu’ils se sont adressés, bannissant impitoyablement toute réminiscence étrangère. Résultat : étonnement, nouveauté, originalité… Ce qu’ils ont trouvé, c’est la vie. »

Catalogue de l’exposition : Editions du musée Rodin / Flammarion

Commissariat général
Dominique Viéville, Conservateur général du patrimoine, Directeur du musée Rodin

Commissaires de l’exposition
Nadine Lehni, Conservateur en chef chargée des dessins et des peintures
Véronique Matiussi, Service de la recherche, de la documentation, de la bibliothèque et des archives, Adjointe au responsable de service

Musée Rodin, Paris
www.musee-rodin.fr

24/03/10

Exposition L’impressionnisme au fil des la Seine. De Renoir et Monet à Matisse, Musée des impressionnismes, Giverny

 

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L’Impressionnisme  au fil de la Seine
de Renoir et Monet à Matisse
Musée des impressionnismes, Giverny
1er avril - 18 juillet 2010

A l’occasion de la première édition du festival Normandie impressionniste, le musée des impressionnismes Giverny organise une exposition qui se veut essentiellement didactique.

L'exposition réunit cinquante-cinq tableaux peints sur les bords de la Seine, issus de collections publiques et privées. L'ensemble de ces peintures retrace l'histoire de  l'impressionnisme et du post-impressionnisme, d'Eugène Boudin à Henri Matisse.  

Cette manifestation compte de nombreux chefs d'œuvres signés par les impressionnistes les plus célèbres. Citons notamment Alphonsine Fournaise (1879, Paris, musée d'Orsay) et Canotiers à Chatou (1879, Washington, National Gallery of Art) peints par Auguste Renoir, Les Déchargeurs de charbon (1875, Paris, musée d'Orsay) ou Argenteuil (1875, Paris, musée de l'Orangerie) de Claude Monet. Sans omettre l'étonnante  Partie de Bateau, dit  Canotier au chapeau haut de forme, vers 1877-1878, collection particulière, de Gustave Caillebotte (c’est cette peinture qui illustratre la présentation de l’exposition reproduite ci-dessus). Alfred Sisley et Camille Pissarro sont également largement représentés, ainsi qu'Armand Guillaumin ou Henri Rouart qui, moins célèbres, ont eux aussi accompagné l'histoire  de l'impressionnisme. La colonie de peintres américains qui s'est installée à Giverny à la suite de Monet ne pouvait pas non plus être oubliée. Theodore Robinson, Theodore Wendel et Willard Leroy Metcalf rappellent cet épisode si particulier de l'histoire de l’impressionnisme en Normandie.

willard_leroy_metcalf

Willard Leroy Metcalf (1858-1925), Le bassin aux Nymphéas, 1887
Huile sur toile, 30,8x38,3 cm
Chicago, Terra Foundation for American Art, Daniel J. Terra Collection, 1993.5
© Chicago, Terra Foundation for American Art.

La plupart des post-impressionnistes ont choisi eux aussi de peindre la Seine. Georges Seurat sur l'Ile de la Grande Jatte (La Seine à Courbevoie, 1885, collection particulière), Paul Signac à Asnières (Avant du Tub, 1888, collection particulière), Pierre Bonnard à Vernon ou Maurice Denis à Saint-Germain-en-Laye ont également travaillé sur les sites qui avaient inspiré leurs prédécesseurs.

Les œuvres sont présentées suivant un parcours chronologique et thématique qui se prête à divers niveaux de lecture. 

La première salle est consacrée au  pré-impressionnisme : la Seine du Havre à Paris vue par Camille Corot, Stanislas Lépine, Eugène Boudin, ainsi que Monet, Renoir, Sisley et Pissarro avant 1874.

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Claude Monet (1840-1926), Le Bassin du Commerce, Le Havre, 1874
Huile sur toile, 37 x 45 cm
Liège, Collection du Musée d'Art moderne et d'Art contemporain, AM 399/151
© Collection du Musée d'Art moderne et d'Art contemporain, Ville de Liège

La deuxième section illustre les travaux et les activités économiques liés à l'existence du fleuve. Car dans la seconde moitié du XIXe siècle, le paysage des bords de Seine change sous l'effet de l'industrialisation. Si les activités traditionnelles, celles des haleurs ou des lavandières par exemple, continuent d'exister, les grands ports — Le Havre, Rouen et Paris — se modernisent. Les ponts métalliques, les grues et les cheminées d'usines se multiplient sur les rivages et les jeunes peintres impressionnistes peignent sans états d'âme ce paysage neuf.

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Auguste Renoir (1841-1919), Les Canotiers à Chatou, 1879
Huile sur toile, 81,2 x 100,2 cm
© National Gallery of Art, Washington. Don de Sam A. Lewisohn  1951.5.2  

Corollaire de l'industrialisation, les loisirs se développent également et transforment eux aussi l'apparence des bords de Seine. Promenades dominicales, déjeuners sur l'herbe, baignades, canotage ou régates sont à la mode... Peu après l'Angleterre, la France découvre les joies du sport et la Seine devient « le miroir des joies somptuaires du dimanche ». Les guinguettes, les restaurants et les lieux de plaisirs attirent les citadins à la mode. Avec leurs canotiers, leurs robes claires et leurs ombrelles colorées ils font désormais partie du paysage de la vallée de la Seine. Les peintres impressionnistes décrivent cet univers hédoniste et la Grenouillère, le restaurant Fournaise ou l'Ile de la Grande Jatte ne tardent pas à devenir de hauts lieux de l'histoire de la peinture.  

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  Gustave Caillebotte (1848-1894), Les Péroissoires, 1877
  Huile sur toile, 88,9 x 116,2 cm
  National Gallery of Art, Whashington
  Collection de M. et Mme Paul Mellon, 1985.64.6
  © National Gallery of Art, Washington.

Enfin, une salle est consacrée aux lieux de villégiatures et aux résidences d’artistes. Car ils sont nombreux à s’installer plus ou moins durablement hors de Paris, et de préférence le long du fleuve. Renoir, Sisley, Pissarro, Caillebotte, Berthe Morisot, Signac, Luce et Bonnard ont tous habité sur les rives de la Seine. Claude Monet  quant à lui n'a jamais choisi d'autre résidence. En 1871, il s'installe à Argenteuil, puis à Vétheuil en 1878 et Poissy en 1881, avant de s'établir définitivement à Giverny en 1883. 

L'exposition s'achève sur un choix d'œuvres fauves car Henri Matisse, Maurice de Vlaminck ou Othon Friesz eux aussi trouvent leurs premiers motifs d'inspiration près du fleuve, avant de célébrer les lumières plus crues du Midi. 

Cette exposition bénéficie de prêts exceptionnels du musée d’Orsay et de la National Gallery of Art de Washington DC.

Commissariat de l’exposition : Marina Ferretti Bocquillon assistée de Vanessa Lecomte

Liste des artistes exposés

Pierre Bonnard (1867-1947)
Eugène Boudin (1824-1898)
Gustave Caillebotte (1848-1894)
Camille Corot (1796-1875)
Henri-Edmond Cross (1856-1910)
Maurice Denis (1870-1943)
Othon Friesz (1879-1949)
Armand Guillaumin (1841-1927)
Louis Hayet (1864-1940)
Stanislas Lépine (1835-1892)
Maximilien Luce (1858-1941)
Albert Marquet (1875-1947)
Henri Matisse (1869-1954)
Willard Leroy Metcalf (1858-1925)
Claude Monet (1840-1926)
Berthe Morisot (1841-1895)
Camille Pissarro (1830-1903)
Auguste Renoir (1841-1919)
Theodore Robinson (1852-1896)
Georges Seurat (1859-1891)
Paul Signac (1863-1935)
Alfred Sisley (1839-1899)
Maurice de Vlaminck (1876-1958)
Theodore Wendel (1859-1932)

Liste des prêteurs

Belgique
Collection Liège, Collection du Musée d'Art moderne et d'Art contemporain

Etats-Unis
Chicago, Terra Foundation for American Art
Washington, National Gallery of Art

France
Brest, musée des Beaux-Arts
Cergy-Pontoise, Conseil général du Val d’Oise
Évreux, musée d’Art, Histoire et Archéologie
Le Havre, musée Malraux 
Paris, Centre Pompidou, musée national d'Art moderne / Centre de création industrielle
Paris, musée national de l'Orangerie
Paris, musée d’Orsay
Pontoise, musée Camille Pissarro
Reims, musée des Beaux-Arts
Rouen, musée des Beaux-Arts, dépôt musée d’Orsay, Paris
Saint-Tropez, L’Annonciade, musée de Saint-Tropez, dépôt Centre
Pompidou, musée national d'Art moderne / Centre de création industrielle, Paris
Toulouse, fondation Bemberg 
Ville du Havre, musée Malraux

Pays-Bas
Collection Fondation Triton

Royaume-Uni
Londres, The National Gallery

Suisse
Genève, Association des Amis du Petit Palais

Et tous les prêteurs qui ont souhaité conserver l’anonymat.

Catalogue de l’exposition

L’Impressionnisme au fil de la Seine
Directeur d’ouvrage : Marina Ferretti Bocquillon 
Edition : française et anglaise
Coédition : Musée des impressionnismes Giverny et Silvana Editoriale
Publication : mars 2010
24 x 29 cm - 144 pages
50 illustrations en couleur - 29 euros

Le catalogue est publié sous la direction de Marina Ferretti Bocquillon. Il réunit les essais de Marina Ferretti Bocquillon, Anne L. Cowe, Vanessa Lecomte et Dominique Lobstein. 

Il propose aussi un parcours en  images de l'exposition qui réunit cinquante-cinq peintures, issues de collections publiques et privées. Peintes sur les bords de la Seine,  ces œuvres retracent l'histoire de l'impressionnisme et du post-impressionnisme, de Boudin à Matisse. Toutes les œuvres exposées  sont reproduites en pleine page couleur. 

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Sommaire du catalogue

Remerciements
Préfaces
Sommaire

Contributions

Marina Ferretti Bocquillon, L’Impressionnisme au fil de la Seine

Anne L. Cowe, Alfred Sisley à Saint-Mammès (titre provisoire)

Vanessa Lecomte, Paul Signac et Félix Vallotton aux Andelys

Dominique Lobstein, Asnières-sur-Seine. Quels sujets pour quels artistes ?

Annexes
Biographies (Marina Ferretti Bocquillon, Hélène Furminieux, Vanessa Lecomte et Céline Mittelette)
Bibliographie sélective

Auteurs du catalogue

Marina Ferretti Bocquillon

Spécialiste de l’impressionnisme et du post-impressionnisme, Marina Ferretti Bocquillon est directeur scientifique-conservateur du musée des impressionnismes Giverny. Elle est également chargée de mission au musée d'Orsay et au futur musée Bonnard du Cannet. Elle est aussi responsable des Archives Signac. 

Co-auteur, avec Françoise Cachin, du catalogue raisonné de l’œuvre peint de Paul Signac, elle a publié de nombreux essais et études, parmi lesquels  Signac aquarelliste en 2001 (Adam Biro, 2001), L’Impressionnisme (Que sais-je ?, 2004) ou  Seurat et le dessin néo-impressionniste (5 Continents, musée d’Orsay, en 2005). Elle a été commissaire de plusieurs expositions en France et à l’étranger, notamment  Signac (Grand Palais, Vincent van Gogh Museum et Metropolitan Museum of Art, 2001), Le Néo-impressionnisme. De Seurat à Paul Klee (musée d’Orsay, 2005),  Bonnard photographe/Bonnard photographié (Le Cannet, Espace Bonnard, 2007), ainsi que  Seurat, Signac et le néo-impressionnisme (Palazzo Reale de Milan, 2008) ou Le Jardin de Monet à Giverny : l’invention d’un paysage (musée des impressionnismes Giverny, 2009).

Anne L. Cowe

En 2008, Anne L. Cowe a été nommée attachée de conservation de l'art historique à Amgueddfa Cymru – National Museum Wales. Titulaire d’un doctorat à  l’University of Edinburgh (Community and Nation: The Representation of the Village in French Landscape Painting (1870-1890), 2005), elle a publié de  nombreux essais dont Monet et Sisley à Vétheuil et Saint-Mammès dans l’ouvrage de Frances Fowle, Monet et le paysage français : Vétheuil et la Normandie (Edinburgh, 2008).  Elle a également mené des recherches sur la peinture européenne conservée dans les collections anglaises régionales pour le National Inventory Research project et a  collaboré à de nombreuses expositions notamment Monet : The Seine and The Sea (Edinburgh, 2003) et Sisley in England and Wales (Londres et Cardiff, 2009). 

Dominique Lobstein

Chargé d'études documentaires au musée d'Orsay depuis 1993, et responsable de la Bibliothèque de  la Conservation du musée d'Orsay depuis 2008, Dominique Lobstein a  particulièrement travaillé sur les manifestations artistiques (Les Salons au XIXe siècle. Paris, capitale des arts, Paris, La Martinière, 2006), les collectionneurs et les critiques du XIXe siècle (Défense et illustration de l'impressionnisme. Ernest Hoschedé et son "Brelan de Salons", Dijon, L'Échelle de Jacob, 2008) et a participé à de nombreuses expositions, en tant que commissaire : Daumier. Du rire aux armes, Saint-Denis, musée d'art et d'histoire, 2008, Albert Dagnaux, Mantes-la-Jolie, musée de l'Hôtel-Dieu, 2009, ou en tant que collaborateur : Fernand Pelez. La parade des humbles, Paris, Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris, 2009-2010 et bientôt  Les Duval-Lecamus, père et fils à Saint-Cloud et Cabanel à Montpellier.

En marge de ces études des aspects académiques de l'art de la seconde moitié du XIXe siècle, il a aussi publié plusieurs articles et livres consacrés à l'impressionnisme et aux impressionnistes (Les Impressionnistes, Paris, Le Cavalier bleu, 2007).

Vanessa Lecomte

Vanessa Lecomte est attachée de conservation au musée des impressionnismes Giverny où elle a contribué aux expositions Le Jardin de Monet à Giverny : l’invention d’un paysage et Joan Mitchell, peintures. Elle a été commissaire de l’exposition Portrait of a Lady » (musée d’Art Américain Giverny, musée des Beaux-Arts, Bordeaux, 2008-2009) et a contribué à de nombreuses expositions et publications du musée d’Art Américain Giverny notamment  Visions de l’Ouest : photographies américaines dans les collections françaises, 1860-1880  ;  Giverny impressionniste : une colonie d’artistes, 1885-1915 (2007) ;  Winslow Homer : poète des flots (2006) et  ‘Paris, capitale de l’Amérique’ : l’avant-garde américaine à Paris, 1918-1939 (2003). Chef de projets à la Réunion des musées nationaux, elle a également collaboré à l’exposition Mélancolie : Génie et folie en Occident (Grand Palais, et Nationalgalerie, Berlin 2005-2006).

Musée des impressionnismes, Giverny