23/11/13

Expo Joel Kyack, Galerie Praz-Delavallade, Paris

Joel Kyack, Point at The Thing That’s Furthest  Away 
Galerie Praz-Delavallade, Paris 
23 novembre 2013 - 11 janvier 2014 

Joel Kyack
JOEL KYACK 
Wake Up Dead People, 2013 
canvas, framed images, acrylic, marker, wire, wood 
180,3 x 91,5 x 5,7 cm - 71 x 36 x 2 1/4 inches 
Image courtesy Galerie Praz-Delavallade, Paris 

La galerie Praz-Delavallade consacre une exposition à l’artiste américain JOEL KYACK intitulée “Point at The Thing That’s Furthest  Away”. Avec son humour si particulier comme matière première, cette nouvelle exposition permet à Kyack de faire évoluer sa pratique toujours proche du bricolage vers la  sphère picturale. Seront présentées ici sept peintures d’une nouvelle série ainsi qu’une sculpture fontaine. 
“Il y a un an de cela, j’emménageais dans mon nouvel atelier, niché sur une petite parcelle entre une rivière, une voie de chemin de fer et une autoroute, et situé à seulement un bloc de deux grands thrift stores (*) dans un quartier de Los Angeles par ailleurs essentiellement industriel. Ces entrepôts (et les rues aux alentours) sont devenus le lieu de dépôt privilégié pour de nombreux objets jugés désormais inutiles et invendables. J’ai commencé à me promener quotidiennement dans ces magasins à la recherche d’objets potentiellement utilisables pour de futures oeuvres.  
Surveillant le rythme de restockage de ces boutiques, je me suis trouvé attiré par leurs étalages d’images encadrées. Réapprovisionnées fréquemment, ces images proviennent de contextes extrêmement variés: dessins d’artistes amateurs, posters et affiches, diplômes universitaires ou objets de collection, souvenirs, portraits de famille ou encore publicités encadrées. Re-contextualisées dans des peintures pleines d’humour et d’énergie, faisant usage d’une gestuelle forte, ces images statiques commencent à prendre un nouveau sens. Un jeu s’instaure entre la toile peinte et l’image encadrée.  
Je m’intéresse au pouvoir de transformation que possède le cadre, permettant à toute personne d’exprimer et de souligner l’intérêt ou la valeur donnée à un objet. Le cadre signifie que l’oeuvre est terminée et lui concède une certaine qualité. Elle est prête à rencontrer son public, l’artiste n’y touche plus. Dans mes tableaux, ces images deviennent un matériau parmi d’autres dans un contexte élargi, elles sont libérées de leur état d’inertie. La fabrication de l’oeuvre, l’emprunt et l’appropriation sont mis en lumière, de manière à questionner les sources de l’inspiration et les différentes façons de les interpréter.”  
Joel Kyack, Octobre 2013 
(*) Thrift stores : magasins qui écoulent principalement de la marchandise de seconde main, à des fins caritatives, à l’image de l'Armée du Salut ou Emmaüs en France. 

JOEL KYACK a reçu son BFA à la Rhode Island School of Design et son MFA à l’University of Southern California. Il vit et travaille actuellement à Los Angeles et a récemment fait l’objet de plusieurs expositions personnelles : “Escape to Shit Mountain” à la galerie François Ghebaly à Los Angeles, “River / Stream / In-Between” à la galerie Kate Werble à New York, ainsi que “Superclogger”, un projet d’art public initié par le Hammer Museum et LAXART, Los Angeles. Il a réalisé également des performances comme par exemple “Growing Pains Leave Stains” pour “Kaleidoscope” au MARCO Testaccio à Rome et “Wattis up with this guy?” au Wattis Institute de San Francisco. Ses oeuvres sont présentes dans de nombreuses collections publiques et privées, dont la Rubell Family Collection à Miami. 

Galerie Praz-Delavallade 
5, rue des Haudriettes - 75003 Paris
www.praz-delavallade.com