31/08/23

Viljami Heinonen @ Galerie Forsblom, Helsinki - Unfolding of the Light

Viljami Heinonen: Unfolding of the Light
Galerie Forsblom, Helsinki
August 18 – September 10, 2023

Nature plays a focal role in VILJAMI HEINONEN’s (b.1986) recent paintings, which depict human-made structures overrun by teeming organic life forms. The merging of exact geometry and flowy organic forms creates compositional tension, seamlessly blending indoor and outdoor spaces in a paradoxical tangle. With nature dominating in the spotlight, human figures are consigned to a passive, lesser role. Viljami Heinonen freely allows nature to swallow up the entire picture plane and the world of his paintings. Their atmosphere is nevertheless optimistic and hopeful.

The same theme is picked up in the material contrasts of Viljami Heinonen’s paintings. His expressive brushwork is physical and playful, and although the performative act of painting itself remains unseen by the audience, traces of the artist’s spontaneous gestures are clearly visible both in the content and on the surface of the canvas. Viljami Heinonen’s compelling expressivity endows his work with a powerful presence. Spatiality is strongly accented in his compositions: the angles are unruly, and yet they obey the rules of central perspective, while the illusion of spatiality serves purely as a stage upon which the rule-bending organic elements engage in free play. When all elements are merged together, the result is endlessly intriguing on multiple levels.

VILJAMI HEINONEN graduated from Kankaanpää Art School in 2012. He has taken part in group exhibitions at venues including Pori Art Museum and Rovaniemi Art Museum. His work is represented in collections including Helsinki Art Museum HAM, Saastamoinen Foundation, Pori Art Museum, Wihuri Art Foundation, and the State Art Deposit Collection. The artist is based in Vesilahti.

GALERIE FORSBLOM
Yrjönkatu 22 - 00120 Helsinki

30/08/23

Didier Fusillier : Président de la Rmn et du Grand Palais

Didier Fusillier nommé président de la Réunion des musées nationaux et du Grand Palais

Sur proposition de Rima Abdul Malak, ministre de la Culture, le Président de la République a nommé Didier Fusillier président de l’Etablissement public de la Réunion des musées nationaux et du Grand Palais des Champs-Elysées pour un mandat de cinq ans à compter du 1er septembre 2023.

Rima Abdul Malak salue la nomination de ce grand professionnel de la culture, bouillonnant d’idées, qui saura mettre sa vision, son expérience, son talent pour les coopérations et son sens de l’innovation au service de la Rmn-GP et de ses multiples métiers.

Né en 1959, Didier Fusillier a commencé sa carrière à Maubeuge, en créant les festivals Les inattendus et le Via puis en prenant la tête du Manège, Scène Nationale à vocation transfrontalière reliant Maubeuge et Mons en Belgique. Directeur de la Maison des arts de Créteil (MAC), de 1993 à 2015, il a également piloté le projet de Lille capitale européenne de la culture 2004, et assuré ensuite la direction du programme culturel Lille 3000. Tout au long de son parcours, Didier Fusillier a profondément renouvelé les propositions et le modèle des structures qu’il a dirigées, faisant dialoguer toutes les formes d’art, s’ouvrant constamment à l’innovation et aux nouvelles technologies, et initiant de grands événements autant créatifs que festifs, à la fois internationaux et pleinement ancrés localement. Il n’a eu de cesse de rapprocher la culture de celles et ceux qui n’y ont pas accès, les invitant à vivre des aventures artistiques audacieuses.

Depuis 2015, Didier Fusillier était président de l'Établissement public du Parc et de la Grande Halle de La Villette où il a impulsé une dynamique d’ouverture et de transversalité, portée par une programmation foisonnante pour tous les publics, mêlant artistes confirmés et nouveaux talents, expérimentations pointues et grands événements populaires, fédérant un large réseau de partenaires.  

Didier Fusillier a également inventé et développé les « micro-folies », conçues par La Villette en collaboration avec 12 établissements culturels nationaux et les collectivités locales. Ce réseau de près de 400 implantations irrigue aujourd’hui tout le territoire national et rayonne à l’étranger, contribuant à rendre l’art accessible au plus grand nombre.

A la tête de la Réunion des musées nationaux et du Grand Palais, Didier Fusillier devra finaliser les travaux de restauration du Grand Palais en vue des Jeux olympiques et paralympiques, puis mener à bien la réouverture du site en renouant avec les grands événements et expositions emblématiques qui font son identité.

Il travaillera étroitement avec le Centre Pompidou autour d’un partenariat stratégique inédit, pendant la fermeture du site de Beaubourg de 2025 à 2030, qui permettra de déployer une programmation exceptionnelle dans six galeries du Grand Palais valorisant les collections du musée national d’art moderne en s’associant chaque fois que possible avec d’autres musées nationaux, territoriaux ou étrangers.

Dans la lignée de son histoire depuis l’Exposition universelle de 1900, le Grand Palais rénové sera un lieu majeur de valorisation des industries créatives. Qu’il s’agisse de la mode, des métiers d’art, de la gastronomie, du livre, des galeries d’art ou de la photographie, le Grand Palais amplifiera son rôle fédérateur pour les entreprises culturelles et contribuera à renforcer la place de Paris dans le paysage international.

Didier Fusillier entend tirer profit de la modularité des espaces rénovés, des jardins et espaces extérieurs, de tous les interstices du monument et du calendrier, mais aussi de tous les acteurs impliqués, au premier rang desquels Universcience qui opère le Palais de la découverte et le Centre Pompidou, ainsi que les organisateurs de foires et Salons, pour mettre en place une nouvelle dynamique de programmation, élargir les publics et attirer davantage les jeunes générations. Formations de musiques populaires, floralies contemporaines, fête de la gastronomie, projets d’écoles d’art ou nouvelles pratiques artistiques du Grand Paris : Didier Fusillier compte ouvrir grand le champ des possibles.

Fort de son expérience territoriale, il aura à cœur d’accompagner les seize musées nationaux « service à compétence nationale » gérés par la RMN-GP, mais également de tisser des partenariats avec divers acteurs publics et privés en région, autour d’expositions, fêtes, projets immersifs, ou encore ateliers de découverte artistique. La présidence de Didier Fusillier doit permettre de consolider les activités de boutiques de musées, d’édition, de médiation et d’agence photographique de la RMN-GP tout en construisant de nouvelles synergies avec le Centre des monuments nationaux pour renforcer les activités réalisées par les deux établissements au service des musées, des monuments et de leurs publics.

Rima Abdul Malak tient à saluer l’action de Chris Dercon à la tête de la Réunion des musées nationaux et du Grand Palais, de 2019 à 2023. Sous son impulsion, le chantier du Grand Palais a pris une nouvelle orientation, plus sobre, plus écologique et plus respectueuse de l’histoire du monument. Surmontant les conséquences de la crise sanitaire, Chris Dercon a su donner un nouvel élan à la programmation, à la politique de médiation, tisser de nouveaux partenariats et initier une nouvelle approche des événements accueillis au Grand Palais éphémère et, prochainement, dans la nef du Grand Palais. Le succès de Paris+ par Art Basel, de l’exposition consacrée à Anselm Kiefer, du Grand Palais immersif, des parcours MUSE déployés à Saint Dizier, Maubeuge et Barentin, ou encore de l’ambitieux projet EuroFabrique, qui a réuni 400 élèves d’écoles d’art françaises et européennes, témoignent de cette dynamique. La ministre de la culture souhaite par ailleurs remercier Christophe Chauffour, le directeur général délégué de la Rmn-GP, pour avoir assuré l’intérim de la présidence ces dernières semaines.

MINISTERE DE LA CULTURE
www.culture.gouv.fr

29/08/23

Gioele Amaro @ Galerie Forsblom, Helsinki - Gods and Losers

Gioele Amaro: Gods and Losers 
Galerie Forsblom, Helsinki 
18 August – 10 September 2023 

Now making his Finnish debut, Gioele Amaro defines himself as a digital painter who works with pixels instead of a paintbrush. His art pushes the boundaries of painting by striking up a dialogue between traditional media and new technologies. Gioele Amaro’s canvas-printed digital compositions stretch the definition of what is traditionally conceived as a painting. His art emanates from the virtual world, entering reality as physical objects that challenge the very notion of what a painting is supposed to be.

Reflections play a key role in Gioele Amaro’s paintings. The artist explores the various meanings of reflections both on a cerebral and material level. He describes paintings as altars for prayer – not the traditional devotional variety, but the modern-day secular worship of such things as physical beauty, aesthetics, and fashion. Gioele Amaro’s paintings are also influenced by the spirituality of Mark Rothko’s (1930-1970) art. Beyond the intermingling of the real and the virtual, the interesting thing about Gioele Amaro’s art is its citational complexity and his use of forms and allusions that connect his oeuvre with the continuum of art history.

Originally trained as an architect, Gioele Amaro takes a special interest in materials and surfaces. His paintings mimic the shiny, reflective surfaces of various metals, such as copper, aluminum, stainless steel, or iron foil. Despite their apparent simplicity, his compositions consist of meticulously polished details.

Gioele Amaro (b. 1986) is an Italian artist who studied at La Villette in Paris and at the University of Art and Architecture Mediterranea in Reggio Calabria, Italy. Gioele Amaro has held numerous solo and group exhibitions in Europe and China. In 2023, he lashed collaboration with the fashion brand Valentino. The artist is based in Paris and Milan.

GALERIE FORSBLOM
Yrjönkatu 22 - 00120 Helsinki

27/08/23

Nicolas de Staël @ MAM Paris + Fondation de l'Hermitage, Lausanne

Nicolas de Staël
Musée d’Art Moderne de Paris
15 septembre 2023 - 21 janvier 2024
Fondation de l'Hermitage, Lausanne
9 février - 9 juin 2024

Le Musée d’Art Moderne de Paris consacre une grande rétrospective à Nicolas de Staël (1914-1955), figure incontournable de la scène artistique française d’après-guerre. Vingt ans après celle organisée par le Centre Pompidou en 2003, l’exposition propose un nouveau regard sur le travail de l’artiste, en tirant parti d’expositions thématiques plus récentes ayant mis en lumière certains aspects méconnus de sa carrière (Antibes en 2014, Le Havre en 2014, Aix-en-Provence en 2018).

La rétrospective rassemble une sélection d’environ 200 tableaux, dessins, gravures et carnets venus de nombreuses collections publiques et privées, en Europe et aux Etats-Unis. À côté de chefs-d’oeuvre emblématiques tels que le Parc des Princes, elle présente un ensemble important d’œuvres rarement, sinon jamais, exposées, dont une cinquantaine montrées pour la première fois dans un musée français.

Organisée de manière chronologique, l’exposition retrace les évolutions successives de l’artiste, depuis ses premiers pas figuratifs et ses toiles sombres et matiérées des années 1940, jusqu’à ses tableaux peints à la veille de sa mort prématurée en 1955. Si l’essentiel de son travail tient en une douzaine d’années, Staël ne cesse de se renouveler et d’explorer de nouvelles voies : son « inévitable besoin de tout casser quand la machine semble tourner trop rond » le conduit à produire une œuvre remarquablement riche et complexe, « sans esthétique a priori ». Insensible aux modes comme aux querelles de son temps, son travail bouleverse délibérément la distinction entre abstraction et figuration, et apparaît comme la poursuite, menée dans l’urgence, d’un art toujours plus dense et concis : « c’est si triste sans tableaux la vie que je fonce tant que je peux », écrivait-il. La rétrospective permet de suivre pas à pas cette quête picturale d’une rare intensité, en commençant par ses voyages de jeunesse et ses premières années parisiennes, puis en évoquant son installation dans le Vaucluse, son fameux voyage en Sicile en 1953, et enfin ses derniers mois à Antibes, dans un atelier face à la mer.

La biographie de Staël a d’emblée créé un mythe autour de son art : de son exil après la Révolution russe jusqu’à son suicide tragique à l’âge de 41 ans, la vie du peintre n’a cessé d’influer sur la compréhension de son œuvre. Sans négliger cette dimension mythique, la rétrospective entend rester au plus près des recherches graphiques et picturales de Staël, afin de montrer avant tout un peintre au travail, que ce soit face au paysage ou dans le silence de l’atelier. Enfant exilé devenu voyageur infatigable, l’artiste est fasciné par les spectacles du monde et leurs différentes lumières, qu’il se confronte à la mer, à un match de football, ou à un fruit posé sur une table. Variant inlassablement les outils, les techniques et les formats (du tableautin à la composition monumentale), Staël aime « mettre en chantier » plusieurs toiles en parallèle, les travaillant par superpositions et altérations successives. Le dessin joue, dans cette exploration, un rôle prépondérant dont une riche sélection d’œuvres sur papier souligne le caractère expérimental.

Un extrait du documentaire Nicolas de Staël de François Lévy-Kuentz, co-écrit avec Stéphane Lambert et produit par Martin Laurent, Temps Noir sera présenté en permanence dans les salles de l’exposition et diffusé dans son intégralité sur Arte le 24 septembre 2023 à 20h05 et sur arte.tv.

Le catalogue de l’exposition permet d’approfondir encore la connaissance du travail du peintre, grâce à des textes sur sa relation aux maîtres du passé et à son contemporain Georges Braque, ou encore son rapport au paysage et à la nature morte. Le catalogue contient également un entretien des commissaires avec Anne de Staël, fille aînée de l’artiste, ainsi que le texte intégral et inédit du « Journal des années Staël » de Pierre Lecuire, écrivain, éditeur et ami proche de Staël.

Exposition organisée par le Musée d'Art Moderne de Paris / Paris Musées en collaboration avec la Fondation de l'Hermitage, Lausanne.

Commissariat : Charlotte Barat-Mabille et Pierre Wat

MUSÉE D'ART MODERNE DE PARIS
11 Avenue du Président Wilson, 75116 Paris

25/08/23

Ange Leccia @ Casa Conti, Oletta - Exposition De Guerre et de Mode

Ange Leccia
De Guerre et de Mode
Casa Conti - Ange Leccia, Oletta
Jusqu'au 29 octobre 2023

Ange Leccia
ANGE LECCIA
Audrey, 2018
Vidéo, 12min 27s, en boucle

Ange Leccia
ANGE LECCIA
Girls, Ghosts and War, 2018
Vidéo, 23min, en boucle

Ange Leccia n’avait pas présenté son travail à la Casa Conti depuis l’ouverture du lieu. Son exposition intitulée De Guerre et de Mode peut être vu comme une extension à sa première monographie dans les salles du FRAC à Corti, Je veux ce que je veux, l’artiste propose ici un ensemble de cinq vidéos récentes qui confrontent la fragilité à l’horreur, comme l’amour à la violence.

Sur un mode fantomatique, il laisse planer les présences féminines dans l’ensemble des pièces pour dévoiler un regard inquiet sur notre monde contemporain. Avec Audrey, un jeu de transparence associe le visage d’une adolescente à un traveling aérien qui montre un lâcher de bombes enflammant le paysage. Comme un cauchemar dont nous ne parviendrions pas à nous réveiller, les images reviennent en boucle et apparaissent aussi entêtantes que la musique planante de Perez. Cette confrontation dialectique est en fait un extrait de Girls, Ghosts and War : les surimpressions ajoutent dans ce cas une présence militaire dans la Syrie dictatoriale de Bashar al-Assad au tournant des années 2000 ou encore l’enterrement des leaders de la Bande à Baader dans la République fédérale d’Allemagne en 1977. Si les contextes diffèrent, une même hantise se retrouve. C’est que les images sont comme des champs de force qui s’interpénètrent et connaissent une forme de survivance. Là où l’actualité médiatique nous place face à un présent piégé dans une constante immédiateté, l’art peut s’approprier ce flux continu et lui redonner une épaisseur sensorielle.

Le reste de l’exposition se fait alors baudelairien en convoquant des figures sophistiquées issues de la mode qui émergent du calme de la mer et du ciel. Surfaces de projection, elles peuvent être considérées comme des allégories contemporaines sans signification codifiée. La charge symbolique s’allège comme en attente d’une nouvelle potentialité. On se souvient du mot de Stendhal qui expliquait que la beauté est toujours une promesse de bonheur. Entravée, incertaine, ou même aujourd’hui diminuée, la grâce qui ponctue ces moments suspendus dessine à elle seule une résistance à l’égard de la destruction et des tensions géopolitiques qui sont plus terribles que jamais. Il ne s’agit pas d’une simple échappatoire, qui ajouterait à la cruauté, mais plutôt d’une éthique qui cherche à cultiver l’art du détachement et la vigilance, la superficialité et l’alerte. Pareille ambivalence est une façon de retrouver le pouls du monde à travers une observation qui n’est pas entièrement désenchantée. 

Ange Leccia
ANGE LECCIA
Dipti 1, 2021
Vidéo, 12min, en boucle

Ange Leccia
ANGE LECCIA
Bijoux, 2021
Vidéo, 21min 50s, en boucle

Ange Leccia
ANGE LECCIA
Dipti 2, 2021
Vidéo, 12min, en boucle

ANGE LECCIA - BIOGRAPHIE

Après une formation dans la section art du lycée de Bastia emmené par José Lorenzi, puis des études d’arts plastiques à l’Université Paris 1 (Panthéon-Sorbonne entre 1972 et 1976), Ange Leccia s’engage dans une double activité de plasticien et de cinéaste, et initie ses recherches en tant que pensionnaire à la Villa Médicis – Académie de France à Rome de 1981 à 1983.

À la croisée entre cinéma expérimental, installation et vidéo, les images de Leccia mêlent portraits, paysages, histoires, puisent souvent leurs motifs dans la nature et captent des moments où intimité et intensité créent une texture visuelle particulièrement sensible. L’épure et l’abstraction deviennent alors les vecteurs d’une approche vibrante propice à la contemplation. Son travail propose une analyse charnelle de l’image où la lumière et les éléments naturels affirment l’énergie de la création.

Créateur d’un univers singulier, Ange Leccia est aussi un fédérateur de talents. Enseignant à l’École supérieure d’art de Grenoble puis de Paris-Cergy, et enfin au Pavillon, laboratoire de création au Palais de Tokyo qu’il a créé et dirigé de 2000 à 2017, on lui doit d’avoir repéré et développer les talents de Dominique Gonzalez-Foerster, mais aussi Philippe Parreno, Apichatpong Weerasethakul (Palme d’Or au Festival de Cannes de 2010) ou encore Isabelle Cornaro. Il a également enseigné à Geidai Tokyo University of the Arts et a été résident de la Villa Kujoyama à Kyoto en 1992.

Les oeuvres d’Ange Leccia sont régulièrement exposées en France et à l’international, notamment au Centre Georges Pompidou et au Musée d’Art Moderne de la ville de Paris, au Guggenheim Museum à New York, à la documenta à Cassel, au Skulptur Projekte à Münster, à la Biennale de Venise, au Seibu Museum of Art à Tokyo et à la National Gallery of Iceland à Reykjavík. En 2013, le MAC/VAL lui consacre une exposition monographique, ainsi que le Palais de Tokyo en 2014, la HAB galerie à Nantes durant l’été 2016 et l’Akureyri Art Museum (Islande) en 2019. En 2017, il fait l’objet d’une exposition rétrospective à la National Gallery de Reykjavik, en 2018 à la Maison Salvan (Labège), en 2019 au Centre des Arts d’Enghien-les-Bains, et en 2022 au musée de l’Orangerie et au musée des impressionismes à Giverny.

Son travail fait partie des prestigieuses collections internationales du Guggenheim Museum de New-York, du musée de la ville d’Hiroshima au Japon, le musée d’Art Contemporain Helsinki en Finlande ou encore The Progressive Collection de Cleveland aux États-Unis. En France, on peut citer le Centre George Pompidou et le Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris à Paris, ainsi que dans de nombreux Fonds Régionaux d’Art Contemporain (Corse, Rhône Alpes, Pays de la Loire, Alsace, Grand Large, Hauts-de-France, Nouvelle Aquitaine Méca, etc.)

En 2022, le film Christophe…Définitivement, co-réalisé avec Dominique Gonzalez-Foerster, est sélectionné au festival de Cannes et sort au cinéma à l’échelle nationale.

Ange Leccia est représenté par la galerie Jousse Entreprise à Paris et la galleria Six à Milan. 


CASA CONTI - ANGE LECCIA
62 Saliceto - 20232 Oletta, Corse




Ange Leccia - De Guerre et de Mode - Casa Conti - Ange Leccia - 2.07 / 29.10.2023

21/08/23

Artist Anne Madden @ IMMA, Dublin - "Seven Paintings" Exhibition

Anne Madden: Seven Paintings 
IMMA, Dublin
24 August 2023 – 21 January 2024

Seven Paintings by ANNE MADDEN at IMMA (Irish Museum of Modern Art) is a series made during the Covid-19 pandemic. It follows a sixty-year international career, during which the artist has produced a powerful and distinctive body of work.  Anne Madden’s themes explore the transformative forces and cyclical nature of life and experience.  Ideas of the empyrean, the subterranean and of the emergence from darkness to light have informed all of her work; from her earliest canvases of the glaciated Burren landscape, her series of Megaliths, Monoliths and Doorways from the 1970s, the Elegy, Pompeii, Odyssey and Garden series of the 1990s, and since 2003 atmospheric phenomena such as the Aurora Borealis.   

Anne Madden’s present series continues to excavate the human imprint through themes of death, rebirth, liminality and hubris, and draws on ancient forms and mythologies that give potent shape and expression to the anarchic forces and uncertainties of today.  The paintings reference Antigone, Ariadne and Daphne, archetypal women whose voices are not silenced, in spite of their fate, and who connect with existential, feminist perspectives today.  In their midst is Ann Lovett – a young girl of our time. Death of Ann Lovett (1968-1984), recalls the teenager’s tragic death in childbirth in a religious grotto in rural Ireland and the surrounding hypocrisy, silence and the failure of the social system, an event which continues to resonate in Irish society.   

ANNE MADDEN

Anne Madden (b. 1932, London, UK) spent her first years in Chile. Her family moved to Europe when she was four and lived in Ireland and London. She attended the Chelsea School of Arts and Crafts. In 1958 she married the Irish painter Louis le Brocquy. Madden’s work, abstract at first glance, but generally with a figurative element, regularly carries references to her Irish background as well as reflecting on life and death.   

Anne Madden’s works from the 1960s on are inspired by the glaciated landscape of the Burren, pre-historic landscape, notions of the empyrean and the subterranean, astronomy and megalithic structures. While another aspect of her practice during this time responded to the conflict in Northern Ireland.    

From the 1990s, Anne Madden’s works reflected ancient Mediterranean civilizations in series such as Pompeii, Oddessy and Garden that draw on themes of death, rebirth, liminality, hubris and human imprint.    

Since the 2000s she has responded to climate, weather patterns, the Aurora Borealis and the effects of the Anthropocene as well as existential, feminist perspectives through ancient cycles.    

Anne Madden has exhibited widely, including a significant retrospective at IMMA in 2007. She is a member of Aosdána and is represented by Taylor Galleries, Dublin.  

Also on view at IMMA:
Howardena Pindell: A Renewed Language, 30 June – 30 October 2023

IMMA - IRISH MUSEUM OF MODERN ART
Royal Hospital Kilmainham, Dublin 8, D08 FW31