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06/11/21

Arts de l’Islam : 18 expositions - 18 villes - Un passé pour un présent - Une coproduction Réunion des musées nationaux - Grand Palais et musée du Louvre

 Arts de l’Islam 
Un passé pour un présent 
18 expositions - 18 villes : Angoulême, Blois, Clermont-Ferrand, Dijon, Figeac, Limoges, Mantes-la-Jolie, Marseille, Nancy, Nantes, Narbonne, Rennes, Rillieux-la-Pape, Rouen, Saint-Denis, Saint-Louis à La Réunion, Toulouse, Tourcoing
20 novembre 2021 - 27 mars 2022

Arts de l'Islam
Arts de l’Islam
Un passé pour un présent
Affiche de l’exposition © H5

Depuis sa création en 2012, le département des Arts de l’Islam du Louvre offre au public une immersion au sein des cultures islamiques, de l’Espagne à l’Inde, du VIIème au XIXème siècle, et révèle l’importance des échanges anciens, étroits et féconds tissés entre la France et l’Orient. Témoins artistiques et historiques, les œuvres d’art illustrent la diversité culturelle et confessionnelle au sein du monde islamique depuis treize siècles. Elles sont le reflet de la circulation des idées et des hommes mais aussi de l’héritage pluriel du patrimoine français. Face aux fanatismes religieux, la culture se doit d’être sans relâche un rempart et un levier pour transmettre, ouvrir à l’autre, redonner des clés de compréhension de passés croisés pour construire un avenir partagé.

C’est dans cette perspective que le ministère de la Culture a demandé au musée du Louvre et à la Réunion des musées nationaux – Grand Palais d’organiser à l’automne 2021 un projet destiné à un très large public, et aux jeunes générations en particulier, pour poser un nouveau regard sur les arts et les cultures de l’islam.

Du 20 novembre 2021 au 27 mars 2022, 18 expositions dans autant de villes de France sont ainsi présentées au public, dans un musée, une médiathèque, une bibliothèque, un espace culturel.

Pour chaque accrochage, 10 œuvres, à la fois historiques et contemporaines, issues du département des Arts de l’Islam du musée du Louvre et de collections nationales et régionales, incarneront la richesse des cultures de l’Islam et leur inscription dans l’histoire de France depuis plus de 1 300 ans. Plus de 180 œuvres au total sont ainsi présentées au public : une lampe de mosquée du XIe siècle provenant de Jérusalem (musée du Louvre), un chandelier de l’époque de Saladin signé par un artiste de Mossoul racontant la vie de Jésus (musée du Louvre), des boîtes de toilettes en ivoire du XIIIe siècle ayant appartenu aux duchesses de Bourgogne, provenant de l’abbaye de Cîteaux et aujourd’hui au musée des Beaux-Arts de Dijon, une œuvre de l’artiste Hiwa K, One room apartment (FRAC Normandie) ou bien les Collages de Topak Ev de l’artiste française d’origine turque Nil Yalter.

Cette initiative vise également à éclairer le public sur la grande diversité des territoires et des populations concernées par l’Islam. La civilisation islamique est autant arabe que turque, indienne qu’iranienne, asiatique ou maghrébine… Les œuvres présentées feront valoir une large variété de pratiques et sensibilités artistiques, évoquant des scènes de vie, la nature, le désir amoureux, un simple décor de palais ou de mosquée.

Si l’exposition Arts de l’Islam, Un passé pour un présent incite à la curiosité, la manifestation est peut-être avant tout une invitation à venir s’émouvoir. Rien n’empêche d’ailleurs quiconque de vouloir s’organiser un tour de France en 18 étapes pour découvrir autant de témoignages livrés par ses œuvres. Dialogue entre les œuvres passées et présentes, chaque exposition propose une œuvre d’un artiste contemporain d’un pays du monde islamique, reflet d’une vision du monde actuel et du rapport à leur héritage.

Une attention particulière sera portée à la médiation culturelle grâce à la conception de plusieurs outils pédagogiques : un livret d’une quinzaine de pages présentant l’exposition, des cartels développés, la diffusion d’un film dans chaque lieu d’exposition offrant une échappée dans les pays d’origine de ces œuvres et un site internet de ressources numériques compatible au format smartphone et consultable notamment durant la visite des expositions. En outre, une programmation culturelle associée à l’exposition est mise en œuvre dans chaque ville (conférences, débats, spectacles vivants, cinéma…), animée par des équipes de médiateurs et, dans certains lieux, par des étudiants de l’école du Louvre. Un espace de discussion pouvant accueillir entre 20 et 30 personnes est intégré à chaque exposition.

S’appuyant sur une étroite collaboration avec le ministère de l’éducation nationale, de la jeunesse et des sports, chacune de ces expositions a été spécifiquement conçue pour s’adresser aux élèves et à leurs professeurs. Un plan national de formation, décliné dans chacune des académies d’accueil des expositions, sera proposé à l’automne afin d’accompagner les professeurs dans l’appropriation des œuvres présentées et les aider à construire des séquences pédagogiques pluridisciplinaires, associant notamment éducation artistique et culturelle et éducation morale et civique. En contribuant à la formation des professeurs sur la connaissance de la civilisation islamique et de l’histoire de ses relations avec la France et l’Europe, ce plan a vocation à enrichir la culture humaniste des élèves et à nourrir leur rapport à l’altérité qui sont au fondement de l’Ecole. 

Lieux d'exposition dans chacune des villes :

Musée du Papier  
134 rue de Bordeaux, 16000 Angoulême

Bibliothèque Abbé-Grégoire
4-6 place Jean-Jaurès, 41000 Blois

Musée d'art Roger-Quilliot
Quartier historique de Montferrand
Place Louis-Deteix, 63100 Clermont-Ferrand

Musées des Beaux-Arts
Palais des Ducs et des États de Bourgogne
Place de la Sainte-Chapelle, 21000 Dijon

Musée Champollion - Les Ecritures du Monde
Place Champollion, 46100 Figeac

Galerie des Hospices
2 rue Félix Eboué, 87000 Limoges

Musée de l'Hôtel-Dieu
1 rue Thiers, 78200 Mantes-la-Jolie

Bibliothèque l'Alcazar 
58 cours Belsunce, 13001 Marseille

Galerie Poirel
3 rue Victor Poirel, 54000 Nancy

Passage Sainte-Croix
9 rue de la Baclerie, 44000 Nantes

Chapelle des Pénitents Bleus
3 place Roger-Salengro, 11100 Narbonne

Musée des Beaux-Arts
20 Quai Émile Zola, 35000 Rennes

Médiathèque L'Échappée
83 avenue de l’Europe, 69140 Rillieux-la-Pape

Musée de la Céramique
1 rue Faucon, 76000 Rouen

Musée d'art et d'histoire Paul Éluard
22bis rue Gabriel Péri, 93200 Saint-Denis

Musée des arts décoratifs de l'océan Indien
Domaine de Maison Rouge
17a chemin Maison Rouge, 97450 Saint-Louis

Musée des Arts Précieux Paul-Dupuy
13 rue de la Pleau, 31000 Toulouse

Maison Folie Hospice d'Havré
100 rue de Tournai, 59200 Tourcoing

Commissariat général de l’ensemble des expositions :
Yannick Lintz, directrice du département des Arts de l’Islam du musée du Louvre

Une coproduction Réunion des musées nationaux - Grand Palais et musée du Louvre

30/06/10

Monet, Pissarro et Gauguin à Rouen - Exposition au Musée des Beaux Arts de Rouen

Une ville pour l’Impressionnisme  : 
Monet, Pissarro et Gauguin à Rouen
Musée des Beaux-Arts de Rouen
Commissariat  : Laurent Salomé, Directeur des musées de Rouen
Jusqu’au 26 septembre 2010

Le rôle joué par Rouen dans l’histoire de l’art à la fin du XIXe siècle est considérable. Si la ville n’a cessé d’attirer les artistes depuis la Renaissance, la fascination qu’elle exerce atteint son apogée à l’époque impressionniste, alors que se mêlent les prestiges de son essor industriel, de son site spectaculaire et de son patrimoine architectural intact. Cette ville que Camille Pissarro trouve « aussi belle que Venise » devient dès lors un lieu emblématique de la peinture moderne.

Une centaine de chefs-d’oeuvre de Claude Monet, Paul Gauguin, Camille Pissarro et d’autres grands peintres de la fin du XIXe siècle, sont réunis pour explorer l’un des derniers grands thèmes de l’histoire de l’impressionnisme qui n’ait pas fait l’objet d’une exposition  : la cité normande comme laboratoire de la nouvelle peinture, entre agitation urbaine et ruralité, vieilles pierres et industrie galopante, le tout vibrant des reflets de la Seine.

Une destination pour les peintres voyageurs du XIXe siècle

Bénéficiant d’une situation privilégiée sur la Seine, entre Paris et la côte normande, Rouen est une ville prisée par les paysagistes dès le début du XIXe siècle. L’exemple donné par le peintre anglais Richard Parkes Bonington, dont le style résolument moderne s’exprime dans des œuvres aux qualités atmosphériques saisissantes, a profondément changé l’appréhension du paysage par les peintres français. Ayant parcouru la Normandie à ses côtés, Paul Huet, initiateur du paysage romantique, offre des vues de la campagne rouennaise en rupture avec le courant classique, tandis que Jean-Baptiste Camille Corot privilégie lui aussi le travail sur le motif et sur la lumière. Considéré par beaucoup comme « le premier des impressionnistes », Johan Barthold Jongkind livre également des vues de Rouen marquées par un sens aigu de la lumière et une recherche manifeste de l’effet pur. C’est néanmoins avec Joseph Mallord William Turner que Rouen devient un motif d’étude à part entière, ce dont témoigne un grand nombre d’esquisses et d’aquarelles. Non seulement les oeuvres qu’il réalisa sur les bords de la Seine lui valurent ensuite l’admiration de Claude Monet et Camille Pissarro, mais on note aussi que les Cathédrales de Monet ne sont pas sans évoquer les vues de cet illustre prédécesseur.

Une ville sur l’eau : reflets impressionnistes

Installée dans une boucle de la Seine, Rouen offrait aux peintres de nombreux motifs à explorer. La Seine, d’abord, devient le motif même de nombreuses toiles  ; à l’image de Claude Monet lors de son premier séjour en 1872 ou de Camille Pissarro en 1883, l’attention des peintres se porte principalement sur le fleuve, animé parfois des tours de la cathédrale gothique et de grands voiliers. La Seine se prête en outre à des études d’atmosphère particulièrement prisées par les peintres de la mouvance impressionniste ; Armand Guillaumin devait développer à Rouen un art du paysage teinté d’un certain romantisme, manifeste notamment dans les représentations enneigées des rives du fleuve. C’est ensuite l’effervescence du port que les peintres mettent à l’honneur dans leurs toiles. Claude Monet et Camille Pissarro certes, mais encore Albert Lebourg, se sont attachés à rendre compte de l’industrialisation de la ville. Enfin cette silhouette même de « ville aux cent clochers » se prêtait particulièrement bien aux variations impressionnistes ; quelques sites de la ville, particulièrement pittoresques, à l’image de la Rue de l’Épicerie, ont plus particulièrement retenu l’attention des artistes.

Une ville au coeur de la campagne normande

La campagne rouennaise offrait également aux peintres de nombreux motifs propres à stimuler leurs recherches esthétiques d’un nouveau genre. Parmi d’autres, Charles Angrand fut l’un de ces peintres de plein air qui mirent la lumière au cœur de leurs œuvres. De façon plus significative encore, la parenthèse rouennaise de Paul Gauguin, en 1884, est à l’origine d’une trentaine de tableaux, parmi lesquels une majorité de paysages. Dans ces vues peintes au rythme des saisons, de janvier à novembre, Paul Gauguin réalise des œuvres impressionnistes denses et équilibrées, dans lesquelles se lisent les influences conjointes de Paul Cézanne et de Camille Pissarro. De même, Alfred Sisley, qui séjourne chez François Depeaux en 1894, met à profit la proximité immédiate de l’eau et d’une végétation luxuriante pour traduire dans une gamme très diversifée d’effets colorés la richesse de la nature normande.

Rouen, objet de séries d’oeuvres

La série des Cathédrales de Rouen par Claude Monet constitue l’un des sommets de l’impressionnisme. Mené en deux campagnes distinctes dont les détails sont bien connus, ce travail est une étape majeure dans la disparition du motif, certes toujours identifié mais dissout dans l’étude atmosphérique. Chaque jour, le peintre, qui mène plusieurs toiles de front, se trouve confronté à d’importantes difficultés, inhérentes au motif lui-même, cette dentelle de pierre gothique animée de jeux de lumière en perpétuel mouvement. Ce sont incontestablement ces œuvres, dont la juxtaposition est saisissante, qui ont fait de Rouen un motif significatif de modernité et un jalon important de l’histoire de l’art.

C’est à Rouen, en 1896, que Camille Pissarro lança ses premières vraies séries de paysages urbains. L’influence picturale de Claude Monet joua probablement un rôle dans le choix de Rouen, que Camille Pissarro arpenta en 1895 juste après la présentation de la série des Cathédrales à la Galerie Durand-Ruel. A son tour, il produit en tout trente-huit vues de la ville en 1896, dix-neuf en 1898, caractérisées par une large touche et une rapidité d’exécution inédite. Pour la première fois, toutes les oeuvres de la série sont centrées autour de la Seine, sujet éminemment pictural autant que poétique.

Un attachement durable des artistes à Rouen 

La permanence des motifs impressionnistes caractérise un large pan de la production picturale des années 1890-1920. Qu’il s’agisse de Charles Angrand, de Paul Signac ou de Raoul Dufy, nombreux sont les peintres à s’installer à Rouen, pour une période plus ou moins longue, mais toujours pour s’approprier à leur tour un site peint par d’illustres aînés. Le fleuve, les ponts qui le traversent et le port qui l’anime, ainsi que la ville et ses clochers, restent au début du XXe siècle des sources d’inspiration fécondes. On peut lier à cet attachement le développement spectaculaire de « l’école de Rouen »  : les « mousquetaires » (Charles Angrand, Charles Frechon, Joseph Delattre, Léon-Jules Lemaître), ont produit dès les années 1880 un certain nombre d’authentiques chefs-d’œuvre, et la génération suivante apporte d’autres grandes figures, dominées par Robert Antoine Pinchon qui, après une période fauve au tournant du siècle, prolongent le rayonnement de l’impressionnisme au-delà de la première guerre mondiale.

Musée des Beaux-Arts de Rouen
4 juin - 26 septembre 2010

17/06/10

Exposition Impressionnisme et Art vidéo à Rouen - Impressionnisme et Art vidéo : la lumière en écho, Jardins de l’Hôtel du Département de Seine-Maritime

Impressionnisme et Art vidéo  : la lumière en écho
Jardins de l’Hôtel du Département de Seine-Maritime, Rouen
Jusqu'au 30 septembre 2010

Plusieurs traits rapprochent les Impressionnistes et les artistes vidéastes  : leur jeunesse d’abord et une même volonté de regarder et d’exprimer autrement  ; une même relation féconde entre sciences et art, entre art et technologies  ; une même façon de créer le trouble - par la fusion des formes et des couleurs qui abolit la ligne chez les Impressionnistes, par la confusion suggérée entre réel et virtuel chez les artistes vidéastes. Enfn, une même volonté de témoigner, et pour certains de résister, avec pour armes la lumière, la couleur, l’éphémère, le vibrant .

Autour de six thèmes fédérateurs - Paysages, Intimité, Félicité, Lumière et Couleurs, Ville, Rupture-, Impressionnisme et Art vidéo - la lumière en écho présente treize œuvres d’artistes vidéastes de tous horizons. Chaque œuvre vidéo est présentée en regard d’une ou plusieurs œuvres impressionnistes.  .

Cette exposition se propose d’être au cœur de la création contemporaine  : en partenariat avec Dailymotion, les jeunes vidéastes du monde entier sont invités à créer une œuvre sur le thème « Que vous inspire l’Impressionnisme  ? ». Les cinq meilleures vidéos seront présentées dans l’exposition. 
Afin de sensibiliser le jeune public à l’art vidéo, les enseignants et collégiens de Seine-Maritime sont invités à créer eux aussi leur œuvre vidéo, avec les conseils pédagogiques des commissaires de l’exposition.  

6 thèmes/13 œuvres présentées/11 nationalités

Les artistes exposés 
Ori Gersht, Big Bang, 2006, Israël
André Parente, Paysage n°1, 2009, Brésil
Emily Richardson, Aspect, 2004, Grande Bretagne
Glenda León, Cada Respiro, 2003, Cuba
Isabelle Lévénez, Désir, 2004, France
Florence Miailhe, Au premier dimanche d’août, 2000, France
Stephen Dean, Fever, 2009, USA/France
Silvie Defraoui, Bruits de surface, 1995, Suisse
Jutta Strohmaiher, Passenger, 2004, Autriche
Carlos Franklin et Roque Rivas, Mutations of matter, 2008, Colombie/Chili
Cristina Lucas, La Liberté Raisonnée, 2009, Espagne
Un espace est dédié à trois artistes issus d’écoles d’art  :
Julien Brunet, Frequency, 2009 - Ecole Régionale des Beaux-Arts - Rouen
Marc Héricher, Ollo, 2008 - Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs - Paris
Katri Miettinen, Le nouveau matin, 2010 - Ecole d’Art du Havre, France

Un espace Dailymotion, partenaire de l’exposition, présente le « Top 5 » des vidéos postées sur le site pendant quatre mois autour du thème « Que vous inspire l’impressionnisme aujourd’hui  ? »

Commissariat  :
Dominique Goutard, Présidente de Vocatif,
Jean-Luc Monterosso, Directeur de la Maison Européenne de la Photographie,
avec Jacques-Sylvain Klein, Commissaire général du festival

Exposition organisée par le Département de Seine Maritime

Impressionnisme et Art vidéo  : la lumière en écho4 juin - 30 septembre 2010
Jardins de l’Hôtel du Département de Seine-Maritime, Rouen