22/06/10

Exposition Gabriel Orozco au Centre Pompidou – Beaubourg, Paris

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GABRIEL OROZCO 

Centre Pompidou, Paris

Commissaires de l’exposition: Christine Macel, assistée de Celia Crétien

15 septembre 2010 - 3 janvier 2011

 

GABRIEL OROZCO, My Hands Are My Heart, 1991. Deux épreuves argentiques à blanchiment de colorants. 23.2 x 31.8 cm

GABRIEL OROZCO, My Hands Are My Heart, 1991. Deux épreuves argentiques à blanchiment de colorants. 23.2 x 31.8 cm © Gabriel Orozco. Courtesy de l’artiste, de Marian Goodman Gallery, New York et du Centre Pompidou, Paris.

 

Cette exposition exceptionnelle est la première que le Centre Pompidou consacre à Gabriel Orozco et la première présentation de son travail à Paris depuis Clinton is Innocent, en 1998, au Musée d’Art moderne de la Ville de Paris.

L’artiste, qui vit plusieurs mois par an en France, s’est étroitement impliqué dans l’élaboration du projet : il a conçu, avec la commissaire du Centre Pompidou, Christine Macel, un parcours autour de plus de 80 œuvres depuis ses débuts jusqu’à aujourd’hui. Cette exposition offre une occasion unique de découvrir ses dessins, photographies, peintures et sculptures provenant en partie des collections françaises et de nombreuses oeuvres qui n’ont jamais encore été montrées en France.

L ’exposition au Centre Pompidou fait suite aux présentations au Museum of Modern Art de New York et au Kunstmuseum de Bâle et précède celle de la Tate Modern de Londres. Par rapport aux deux premiers volets, la présentation à Paris est la plus importante en termes de surface d’exposition et de nombre d’œuvres.

 GABRIEL OROZCO, Black Kites, 1997. Mine de plomb sur crâne.

GABRIEL OROZCO, Black Kites, 1997. Mine de plomb sur crâne. 21.6 x 12.7 x 15.9 cm. Philadelphia Museum of Art, Philadelphie © Gabriel Orozco. Courtesy de l’artiste, du Philadelphia Museum of Art et du Centre Pompidou.

 

Gabriel Orozco est reconnu comme l’un des artistes majeurs de sa génération qui s’est imposé dès le début des années 1990 sur la scène internationale. Artiste en constant déplacement, sans atelier fixe, Gabriel Orozco rejette les identifications nationales ou régionales, et puise son inspiration dans les différents lieux où il vit et voyage. Né en 1962 à Jalapa au Mexique, il vit actuellement entre Mexico, New York et Paris.

Son approche ouverte, en perpétuelle évolution, propose des échelles variées ainsi qu’une grande diversité de médiums : photographie, dessin, peinture, sculpture, installation sont maniés avec aisance, liberté et fluidité.

Pour l’exposition au Centre Pompidou, Gabriel Orozco propose un dispositif inédit basé sur l’idée de l’atelier. Sans cimaises, sans dénominations ni commentaires, les œuvres sont disposées avec une simplicité proche du moment de leur création.

 GABRIEL OROZCO, Kites Trees, 2005. Peinture polymère synthétique sur toile

GABRIEL OROZCO, Kites Trees, 2005. Peinture polymère synthétique sur toile. 200 x 200 cm. The Museum of Modern Art, New York © Gabriel Orozco. Courtesy de l’artiste, du Museum of Modern Art, New York et du Centre Pompidou, Paris.

 

Le travail de Gabriel Orozco se caractérise par la diversité des médiums employés : photographie, dessin, peinture, sculpture, installation, intervention et vidéo sont maniés avec autant d'aisance, de liberté et de fluidité.

 

Les commissaires de l’expositions

Christine MACEL est conservatrice au Musée national d’art moderne, chef du service Création contemporaine et prospective.

Celia CRETIEN est chargée de recherches et de coordination au Musée national d’art moderne

 

Cataloguede l'exposition Gabriel Orozco au Centre Pompidou, 2010 GABRIEL OROZCO aux Editions du Centre Pompidou

Auteurs : Christine Macel (sous la direction de), Ann Temkin, Briony Fer, Benjamin H. D. Buchloh, Paulina Pochoba et Anne Byrd

272 pages, 22,5 x 30 cm

Photo de couverture © Gabriel Orozco / Editions du Centre Pompidou, 2010

Catalogue de l’exposition en coproduction avec le MOMA de New York

« L’oeuvre de Gabriel Orozco s’appuie sur une pratique étonnamment diverse, où l’on trouve tous les genres, la photographie d’abord, puis le dessin, la sculpture, la vidéo, jusqu’à, plus récemment, la peinture et l’architecture. Dès les débuts de sa pratique, ses photographies immédiates d’objets parfois arrangés, révèlent un intérêt pour les incidents au sein du quotidien. Orozco propose un regard empreint de matérialisme et une conscience du flux du vivant, du perpetuum mobile héraclitéen. « Lo que sea es lo que sea es lo que sea » écrit-il, à la manière du « Rose is a rose is a rose is a rose » de Gertrude Stein, repris par Barbara Rose au sujet de la répétition minimaliste. Il s’arrête cependant sur les accidents qui surviennent à l’intérieur de cette boucle de l’éternel retour. Orozco recherche une tension visible, dès les premières photographies, dans l’articulation entre organique et géométrique qui a été, depuis les années 1980, une de ses préoccupations centrales […] » -- Christine MACEL, Extrait du catalogue

 

EXPOSITION GABRIEL OROZCO
15 septembre 2010 - 3 janvier 2011
Centre Georges Pompidou
Musée national d'Art moderne

Galerie Sud, Niveau 1

Message mis à jour le 16 juillet 2010.