30/09/13

Expo artistes galerie Jean Fournier, Paris : Presque noire et blanche, conversation des artistes de la galerie

Presque noire et blanche : conversation des artistes de la galerie 
Galerie Jean Fournier, Paris 
10 octobre - 16 novembre 2013 

La galerie Jean Fournier présente l’exposition Presque noire et blanche conçue sous la forme d’une conversation entre des œuvres d’artistes, réunis autour de la question de l’utilisation du noir, sujet récurrent et prétexte à faire dialoguer des œuvres entre elles pour la première fois. 

Presque noire et blanche annonce une programmation régulière d’expositions pensées à partir d’une thématique, qui croiseront les différentes générations d’artistes présents à la galerie depuis sa création dans les années cinquante jusqu'à aujourd'hui. Cette programmation in progress rend hommage au fondateur Jean Fournier qui avait à coeur de confronter les regards, et défendait avec le même engagement de grandes figures comme Simon Hantaï ou Sam Francis et des artistes des générations suivantes.

Puisant dans l’histoire de la galerie, cette programmation se veut être un musée imaginaire où les visiteurs assidus redécouvriront des œuvres aux côtés d’autres jamais montrées. Sur un mode domestique, comme un collectionneur le fait chez lui, les œuvres dialoguent par ricochet, atemporelles.

Pour cette première édition, l’exposition témoigne des multiples recours au noir, au travers de techniques les plus variées : le dessin, la peinture, l’estampe, le collage, le pliage ou le tressage comme dans le pastel sur papier de François Rouan de 1967. Chaque artiste considérant le noir singulièrement - par confrontation entre le fond et la forme ou encore comme source de lumière - la diversité des moyens utilisés révèle les transformations du noir, en tant que forme, couleur, matière ou dessin.

Presque noire et blanche est née de l’envie de présenter de nouveau la série Les Récits de Pierre Mabille, dessins réalisés à l’encre et exposés à la galerie en 2010. Dans ces œuvres, le noir, dans un même geste, peint et dessiné a` la fois, y joue tous les rôles : forme, fond, source de contrastes. Extrêmement matissiennes par la vibration lumineuse et la démultiplication de l’espace pictural, ces œuvres ont influencé les choix voisins : la lithographie de Shirley Jaffe réalisée avec l’atelier Eric Seydoux en 2004 ou encore la linogravure de Claude Viallat de 1966.

Certains artistes ont contribué au choix en réalisant spécifiquement des œuvres pour l’exposition, comme Frédérique Lucien ou Claude Tétot

Une œuvre exceptionnelle de Simon Hantaï, de la série des Laissées, encore jamais exposée à la galerie est l’un des points d’orgue de cette exposition. 

Par le recours à une matière ou une méthodologie singulière, certaines œuvres dialoguent naturellement entre elles (Jean François Maurige, Didier Demozay et Stéphane Bordarier). 

D’autres rencontres sont plus surprenantes et inédites (Michel Parmentier (1963) et Claire-Jeanne Jézéquel). 

L’exposition est aussi l’occasion de redécouvrir les œuvres de Kimber Smith, l’un des artistes américains dont Jean Fournier a fait découvrir le travail en France. 

Le noir se fait aussi graphique et plus linéaire avec les dessins de Gilgian Gelzer et Nathalie Elemento qui, dans des registres très différents, animent la feuille blanche en multiples réseaux. 

Enfin, Pierre Buraglio propose un ensemble de peintures récentes autour du thème de la nuit, presque noires.

L’exposition est conçue comme un parcours où le regard voyage et déambule au gré de la découverte d’œuvres majeures et iconiques, intimes et plus confidentielles, en écho aux propos de Jean Fournier : « Je n’ai jamais effectivement imaginé faire une chambrette à part, une petite pièce pour mettre les jeunes peintres, timidement, et installer leurs prédécesseurs dans le salon. Je les ai toujours considérés comme un groupe de peintres » (Catalogue de l’exposition La couleur toujours recommencée, Musée Fabre, Montpellier, 2007, page 180)

Commissariat de l’exposition : Emilie Ovaere-Corthay, directrice de la galerie

Exposition suivante à la Galerie Jean Fournier : Peter Soriano, 21 novembre 2013 - 4 janvier 2014 

GALERIE JEAN FOURNIER
22 rue du Bac - 75007 Paris
www.galerie-jeanfournier.com

29/09/13

Musée Henner : Fermeture pour travaux, 2013-2014-2015

Le musée Henner à Paris est fermé pour travaux depuis la mi-septembre 2013. Les travaux se prolongeront en 2014 et jusqu'au printemps 2015

Le ministère de la Culture et de la Communication et le musée Jean-Jacques Henner annoncent la fermeture du musée pour la réalisation de travaux inscrits dans le cadre du plan Musées 2011-2013. Les travaux débuteront en février 2014. Le musée est fermé depuis le 17 septembre 2013 et la fermeture est prévue jusqu'au printemps 2015. Ce projet, confié à l'architecte Sylvie Jodar, vise à retrouver l'esprit de maison d'artistes qui caractérise cette institution. Après avoir accompagné le musée pour une première phase de rénovation en 2008 et 2009, le Groupe Henner a renouvelé son soutien pour cette opération. 

Situé dans le quartier de la plaine Monceau, l’hôtel particulier qui abrite aujourd’hui le musée consacré au peintre Jean-Jacques Henner (1829-1905) est à, l’origine, la demeure et l’atelier de Guillaume Dubufe (1853-1909). En 1921, les héritiers de Henner l'achètent puis le lèguent à l’Etat pour créer un « musée national à la mémoire de Jean-Jacques Henner » qui ouvre trois ans plus tard. Les collections du musée retracent, de son Alsace natale à Paris où Jean-Jacques Henner a fait carrière, en passant par la Villa Médicis où il a séjourné après l'obtention du Grand prix de Rome de peinture, l’itinéraire d’un artiste considéré au début du 20ème siècle comme l’un des plus importants de son temps. 

Pour plus d'informations sur l'artiste Jean-Jacques Henner et ses oeuvres sur ce blog, vous pouvez vous lire les présentations de deux expositions organisées par le musée Henner : De l'impression au rêve. Paysages de Jean-Jacques Henner, où figurent d'intéressants éléments biographiques sur le peintre, et La représentation du nu (1895-1905).

Les travaux au Musée Henner portent sur :

La réhabilitation du salon aux colonnes et du jardin d'hiver avec la construction d'une nouvelle verrière

Espace de réception aménagé à partir de 1878, le salon aux colonnes est remarquable par son grand plafond à caissons, inspiré de la Renaissance. Il s'ouvre sur une terrasse et un jardin d'hiver couvert par une verrière et dont le sol est orné d'une mosaïque. Très endommagée, la verrière actuellement visible date de 1987 et nécessite aujourd’hui d'être remplacée.

Pour le plus grand plaisir de ses invités dont Jean-Jacques Henner fit très régulièrement partie, Guillaume Dubufe organisait, sur la scène surplombant le jardin d'hiver, des représentations de danse ou de théâtre. Afin de renouer avec l’atmosphère qui régnait dans cette maison d'artistes, la rénovation permettra de restituer ce lieu de réception et d'y créer un salon de thé. Le musée y programmera des manifestations culturelles valorisant le patrimoine artistique de la fin du 19ème siècle et la création contemporaine. 

La création de réserves et d'un atelier technique

Ces aménagements seront installés sur deux niveaux avec l'implantation d'une mezzanine. Ils amélioreront les conditions de conservation des collections et faciliteront l'étude des 545 peintures, 1300 dessins, photographies, sculptures et mobiliers, et 4000 lettres autographes qui constituent un témoignage unique du travail quotidien de Henner dans son atelier. 

MUSEE HENNER 
43 avenue de Villiers 75017 Paris

www.musee-henner.fr

Paul Smith exhibition, London, 2013-2014 at the Design Museum: Hello My Name is Paul Smith

Hello My Name is Paul Smith 
Design Museum, London 
15 November 2013 - 9 March 2014 

Paul Smith in his first shop
Photo © Paul Smith

Paul Smith in Japan, 2013
Photo © Paul Smith

Hello My Name is Paul Smith will take visitors on a journey through PAUL SMITH’s world. The exhibition will showcase and celebrate the brand through collections selected by Paul Smith. The different stages of design and production will be explored, offering a rich insight into his design process and highlighting how the principles of traditional craftsmanship of tailoring and techniques are retained but given a contemporary edge. 

Paul Smith's early portrait 
Photo © Paul Smith

Paul Smith in his office
Photo © Paul Smith

The exhibition draws on Paul Smith’s personal archive, from the company’s beginnings in Nottingham to its international prominence today. The exhibition will explore how Paul Smith’s intuitive take on design, together with an understanding of the roles of designer and retailer, have laid the foundations for the company’s lasting success and offer a unique insight into the magnificent mind of Paul Smith.

To coincide with the exhibition Rizzoli will publish a new book, Hello My Name is Paul Smith providing a visual tale of Paul Smith’s prestigious projects and creative processes. 

Advanced tickets for the forthcoming exhibition Hello My Name is Paul Smith are now on sale through TicketWeb. Tickets cost £11.85 plus booking fee and can be booked for all dates. The Design Museum is also offering an advanced ticket and book package for £50 through TicketWeb.

Exhibition Curator: Donna Loveday

PAUL SMITH: STORES

Paul Smith's Store in Korea
Photo © Courtesy Paul Smith

Paul Smith's Store Melrose Avenue Store, Los Angeles
Photo © Courtesy Paul Smith

Paul Smith Space in Tokyo
Photo © Courtesy Paul Smith

Paul Smith Store Westbourne House, London
Photo © Courtesy Paul Smith

PAUL SMITH: SPRING SUMMER 2013 COLLECTION

Paul Smith Spring Summer 2013 Men Collection
Photo © Courtesy Paul Smith

 Paul Smith Spring Summer 2013 Men & Women Collection
Photo © Courtesy Paul Smith

Paul Smith Spring Summer 2013 Women Collection
Photo © Courtesy Paul Smith

 Paul Smith Spring Summer 2013 Women Collection
Photo © Courtesy Paul Smith

Paul Smith Spring Summer 2013 Women Collection
Photo © Courtesy Paul Smith

DESIGN MUSEUM 
Shad Thames - London SE1 2YD - UK
Museum's website: www.designmuseum.org

27/09/13

Expos Terre-Neuve – Terre-neuvas, Rennes, Saint-Brieuc, Saint-Malo, Granvillle, 2013-2014

TERRE-NEUVE – TERRE-NEUVAS, un parcours, deux expositions 
L’aventure de la pêche morutière, Musée de Bretagne - Les Champs Libres, Rennes 
Le temps de l’absence, Musée d'art et d'histoire, Saint-Brieuc 
19 octobre 2013 – 19 avril 2014 

Itinérance au Musée d'histoire de Saint-Malo et au Musée du Vieux Granville à partir de juin 2014 

Expositions Terre-Neuve – Terre-neuvas 
Illustration © Gildas Flahault

Présentée simultanément au musée de Bretagne à Rennes et au musée d’art et d’histoire de Saint-Brieuc (puis à Saint-Malo et Granville), l’exposition s’attache à montrer les différents aspects de la pêche à la morue. Cette exposition d'envergure, déclinée en deux volets, met en avant l'aspect social, historique et économique de cette activité qui a fait vivre de nombreuses générations de bretons et normands pendant plusieurs siècles. C'est en 1508 que l'un des premiers navires à destination de Terre-Neuve au Canada quitte le port de Bréhat. Des dizaine de milliers d'autres pêcheurs prendront, pendant près de cinq siècles, la destination des bancs l'île de Terre-Neuve et du golfe du Saint-Laurent, viviers foisonnant de poissons. On appellera les Terra-neuvas ces milliers de marins de Bretagne et de Normandie et d'autres régions d'Europe partis pour Terre-Neuve, jusqu'au dernier départ d’un chalutier malouin en 1992. Parmi les ports de départ, ceux de Saint-Brieuc, Granville et Saint-Malo, furent particulièrement actifs.

Départ pour Terre-Neuve, sortie du port de Granville 
Photographie de Lucien Rudaux, 1901-1910 
© Conseil General de la Manche - Archives Départementales 66 Fi 583 

Dépôt de tonneaux à Saint-Malo 
Photographie de A. Baillot 
© Musée d'histoire de Saint-Malo 

Qui étaient ces pêcheurs de morue ? Comment préparaient-ils leur campagne ? Comment vivaient-ils, à bord et à terre ? Comment travaillaient-ils le poisson ? et pour quelles fins ? Des quais du grand ouest aux eaux froides du grand nord, terre-neuve – terre-neuvas, l’aventure de la pêche morutière met en scène l’histoire méconnue de la pêche française dans les eaux de terre-neuve jusqu'à sa disparition, à la fin du 20e siècle.

A bord d'un chalutier en 1931 
Photographie de Lucien Beaugé 
© Collection particulière 

Du pont des navires jusqu'aux filets des marins, l’exposition dresse le portrait d’une activité économique vitale, pratiquée dans des conditions de vie difficiles. Elle détaille la réalité d’un métier hors pair – mais pas sans risque – et l’évolution des techniques d’une pêche qui stimula durant cinq siècles le cœur, le portefeuille et l’imagination des sociétés de Bretagne et de Normandie.

Une saline à Miquelon: travail du capelan 
Photographie stéréoscopique du Dr Thomas, vers 1910 
© Collection particulière

Chronologique, l’exposition approche le temps long du 16e siècle à nos jours. thématique, elle aborde les grands sujets de la pêche. historique, elle valide des faits. sensible, elle fait partager des récits de vie singuliers, témoins d’une aventure collective hors du commun. 

Terre-Neuve – Terre-neuvas 
Exposition Rennes, Musée de Bretagne, Les Champs Libres 
L'aventure de la pêche morutière  
Illustration © Gildas Flahault 

A Rennes, l’histoire sociale est au cœur du sujet. Au-delà des circonstances historiques, c’est un regard sur le travail, l’économie déployée et l’évolution des techniques de pêche qui forme le parcours de l'exposition.

Terre-Neuve – Terre-neuvas 
Exposition Saint-Brieuc, Musée d'art et d'histoire 
Le temps de l'absence
Illustration © Gildas Flahault

Le musée de Saint-Brieuc aborde, quant à lui, l'absence des hommes partis en mer, et le rôle des femmes, restées à terre.

Corne de brume de grand modèle 
© Musée d'histoire de Saint-Malo


Autour des collections réunies – photographies, peintures, dessins, objets, ouvrages – et d’images filmées remarquables, une scénographie immersive plonge dans la réalité du « grand métier » et dans l'histoire, trop peu connue, des Terre-neuvas. 

Affiche du spectacle "Terre-Neuve sur la Seine" par Eugène Le Mouël. 
Imprimerie Pierreport, Paris. Vers 1900 
© Musée du Vieux Granville

Maîtrise d'ouvrage des expositions : Rennes Metropole en partenariat avec : Ville de Granville, Ville de Saint-Brieuc et Ville de Saint-Malo

Direction du projet et Commissariat général de l'exposition :
Céline Chanas, conservateur et directrice du musée de Bretagne
Michèle Chartrain, conservateur du musée du Vieux Granville
Philippe Petout, conservateur du musée d’Histoire de Saint-Malo
Elisabeth Renault, directrice du musée d’art et d’histoire de Saint-Brieuc

Commissariat des expositions : Michaël Liborio

Commissariat scientifique adjoint : Jean-Philippe Roze, Cécile Le Faou, David Nicolas 

TERRE-NEUVE - TERRE-NEUVAS : CATALOGUE DES EXPOSITIONS A RENNES ET SAINT-BRIEUC

Ouvrage de 160 pages, richement illustré et documenté, le catalogue d’exposition rassemble les regards des deux expositions, à Rennes et à Saint-Brieuc. C’est le nouveau livre de référence sur la pêche à Terre-Neuve et sur son patrimoine.

Il ne s’agit pas ici de faire une nouvelle histoire de la pêche morutière mais plutôt de s’appuyer sur les collections. accessible au grand public, cet ouvrage met en valeur des collections variées, qui donnent le ton. Articles de référence ou notices monographiques se penchent sur les collections par une étude stricte de l’objet ou une mise en perspective plus générale proposant une vision multiple du patrimoine maritime morutier conservé aujourd'hui.

Pour mieux situer ces collections, il est primordial d’ajouter à ces focus muséographiques des synthèses générales pour que le lecteur y trouve sa route. D'où l’appel à des scientifiques spécialisés sur le sujet. Ce livre est une publication scientifique d’une importance majeure quant à l’héritage de la pêche morutière. Partant d’une contextualisation historique et géographique essentielle, elle se décline en approche économique, technique, et sociale. La dernière partie aborde les diverses représentations de cette longue activité de pêche qui participent à la patrimonialisation de cette activité.

34 auteurs (chercheurs, historiens, ethnologues, conservateurs, universitaires, écrivains, archivistes) sont rassemblés dans cette publication qui réunit 13 articles de synthèse scientifique, 56 articles monographiques (focus sur les collections) et 10 articles d’approfondissement.


24/09/13

Nikon D5200, un guide pratique pour réussir ses photos


Réussir ses photos avec le Nikon D5200
Mathieu Ferrier et Chung-Leng Tran
Eyrolles, septembre 2013

Doté d'un capteur de 24 Mpix offrant une grande définition, d'un système AF particulièrement précis avec ses 39 points et d'un écran orientable très pratique en vidéo, le Nikon D5200 présente en outre des caractéristiques et fonctionnalités séduisantes pour les photographes souhaitant notamment s'affranchir du tout automatique. Grâce à cet ouvrage, vous apprendrez à maîtriser les réglages et les modes semi-automatisés de l'appareil afin d'en exploiter tout le potentiel créatif.

Cette collection, dirigée par Vincent Luc, est une aide indispensable à la prise en main des reflex numériques. Forts de l'expérience de tests et d'utilisation en conditions réelles, Mathieu Ferrier et Chung-Leng Tran vous livrent dans ce guide l'essentiel de ce qu'il faut connaître sur votre boîtier, tout en vous accompagnant dans un apprentissage progressif des techniques de la photo (composition, exposition, cadrage...) ; véritable complément du mode d'emploi de l'appareil, il répond à des questions concrètes en traitant nombre de situations de prise de vue auxquelles vous serez confronté dans votre pratique quotidienne ou occasionnelle de la photo avec le D5200.

A propos des auteurs : 
Un temps rédacteur technique pour le magazine Photo, Mathieu Ferrier réunit désormais ses deux passions, l'histoire et la photographie, en se consacrant à la prise de vue d'objets d'art. Il a fondé l'agence Photo F (www.agencephotof.fr).
Ancien collaborateur du magazine Photo, devenu barista, Chung-Leng Tran conserve toujours un appareil à portée de main. Ses thèmes de prédilection sont le voyage et le portrait (www.chunglengtran.com).

25 nouvelles Maisons des Illustres en France en 2013

Le ministère de la Culture et de la Communication attribue en 2013 le label Maisons des Illustres à 25 nouvelles Maisons

Au terme de cette troisième campagne de labellisation, les Maisons des Illustres comptent désormais 195 lieux d’histoire et de culture.

Le réseau Maisons des Illustres s'élargit et affirme son ancrage au cœur des territoires. 

Ouverte à l’automne 2012, la troisième campagne de labellisation vient de se clore. La commission nationale d'attribution, réunie le 6 juin dernier, a retenu 25 dossiers (voir la liste ci-dessous) sur 43 candidatures. Lors de la première campagne de labellisation, en 2011, 111 sites avaient été retenus. 60 nouvelles Maisons des Illustres s'y étaient ajoutés en 2012, lors de la seconde campagne de labellisation.

On trouve dans cette nouvelle sélection des maisons mais aussi des domaines, des laboratoires ou des musées, dont certains relèvent de l'appellation Musées de France. Plusieurs de ces lieux bénéficient par ailleurs d'une protection au titre des monuments historiques. Tous les propriétaires (Etat, collectivités territoriales, fondations, associations, particuliers) y sont représentés. 

Destinées à signaler au public les lieux qui conservent et transmettent la mémoire des acteurs politiques, religieux, scientifiques, littéraires et artistiques qui les ont habitées, ces 25 Maisons font une nouvelle fois le lien entre histoire locale et histoire nationale, saisie de l'intime et grand récit, héritages transmis et création artistique.

Dispositif de valorisation du patrimoine et de l'action culturelle sur l'ensemble du territoire, le label Maisons des Illustres est décerné aux Maisons qui ouvrent leurs portes aux visiteurs plus de quarante jours par an.

Il garantit un programme culturel d'excellence adapté à tous les publics, notamment aux personnes en situation de handicap. Il participe pleinement du grand projet d’éducation artistique et culturelle conjoint au Ministère de la Culture et au Ministère de l’Education nationale.

Le label Maisons des Illustres est attribué pour une durée de cinq ans au terme d’une procédure instruite par les directions régionales des affaires culturelles et une commission nationale d’attribution animée par la direction générale des patrimoines.

Il appartient aux réseaux gérés par le ministère de la Culture et de la Communication : Musées de France, Villes et Pays d’art et d’histoire, Jardins remarquables, Patrimoine du XXe siècle.

LES 25 NOUVELLES MAISONS DES ILLUSTRES

ALSACE
L'Alsace compte 5 Maisons des Illustres mais aucune nouvelle cette année.

AQUITAINE
L'Aquitaine compte 11 Maisons des Illustres mais aucune nouvelle cette année.

AUVERGNE
L'Auvergne compte 3 Maisons des Illustres mais aucune nouvelle cette année.

BASSE-NORMANDIE
■ Château du Tertre – Sérigny ( 61) : Roger Martin du Gard
■ Petite Plaisance – Northeast Harbor – Maine (USA) : Marguerite Yourcenar

BOURGOGNE
■ Château de Germolles – Germolles (71) : Philippe Le Hardi et Marguerite de Flandre
■ Maison Zervos – La Goulotte (89) : Christian et Yvonne Zervos
■ Musée Romain Rolland – Vézelay (89) : Romain Rolland

BRETAGNE
La Bretagne compte 5 Maisons des Illustres mais aucune nouvelle cette année.

CENTRE
■ Château de Valençay – Valençay (36) : Charles Maurice de Talleyrand-Périgord
■ Maison – Musée Lansyer – Loches (37) : Emmanuel Lansyer

CHAMPAGNE-ARDENNE
La Champagne-Ardenne compte 5 Maisons des Illustres mais aucune nouvelle cette année.

CORSE
La Corse compte 3 Maisons des Illustres mais aucune nouvelle cette année.

FRANCHE-COMTÉ
■ Maison natale de Victor Hugo – Besançon (25) : Victor Hugo

GUADELOUPE
La Guadeloupe compte 4 Maisons des Illustres mais aucune nouvelle cette année.

GUYANE
La Guyane compte 3 Maisons des Illustres mais aucune nouvelle cette année.

HAUTE-NORMANDIE
■ Château du Bois Guilbert – Bois Guilbert (76) : Pierre Le Pesant de Boisguilbert
■ Centre Abbé Pierre-Emmaüs – Esteville (76) : Abbé Pierre

ILE-DE-FRANCE
■ Musée Curie – Institut Curie – Paris (75) : Marie Curie, Hélène et Frédéric Joliot-Curie
■ Maison Pierre Mac Orlan – Saint-Cyr-sur-Morin (77) : Pierre Mac Orlan
■ Maison Jean Monnet – Bazoches (78) : Jean Monnet
■ Maison natale Claude Debussy (78) – Saint-Gemain-enn-Laye : Claude Debussy

LANGUEDOC-ROUSSILLON
■ Château d'Espeyran – Saint-Gilles (30) : Sabatier d'Espeyran
■ Hôtel des Cabrières Sabatier d'Espeyran – Montpellier (34) : Sabatier d'Espeyran

LIMOUSIN
■ Musée départemental de la Résistance – Neuvic (19) : Henri Queuille

LORRAINE
La Lorraine compte 5 Maisons des Illustres mais aucune nouvelle cette année.

MARTINIQUE
La Martinique compte 3 Maisons des Illustres mais aucune nouvelle cette année.

MIDI-PYRÉNÉES
■ Maison natale du Maréchal Lannes – Lectoure (32) : Jean Lannes
■ Musée Murat – Labastide Murat (46) : Joachim Murat
■ Maison natale Dominique Jean Larrey – Baudean (65) : Dominique Jean Larrey
■ Abbaye Ecole de Sorèze – Sorèze (81) : Henri Lacordaire

NOUVELLE-CALEDONIE
La Nouvelle-Calédonie compte une Maison des Illustres mais aucune nouvelle cette année.

NORD-PAS-DE-CALAIS
Le Nord-Pas-de-Calais compte 3 Maisons des Illustres mais aucune nouvelle cette année. 

PAYS-DE-LA-LOIRE
Les Pays-de-la-Loire comptent 5 Maisons des Illustres mais aucune nouvelle cette année.

PICARDIE
■ Maison Jean Racine – La Ferté Milon ( 02) : Jean Racine

POITOU-CHARENTES
■ Château de Guez de Balzac – Balzac (16) : Jean Louis Guez de Balzac
■ Château des Ducs de la Tremoïlle – Thouars (79) : Marie de la Tour d'Auvergne

POLYNESIE FRANCAISE
La Polynésie Française compte une Maison des Illustres mais aucune nouvelle cette année.

PROVENCE-ALPES-COTE-D'AZUR
La Provence-Alpes-Côte-d'Azur compte 10 Maisons des Illustres mais aucune nouvelle cette année.

RHÔNE-ALPES
■ Musée Ampère – Poleymieux au Mont d'Or (69) : André-Marie Ampère

Retrouvez les informations sur les Maisons des Illustres sur le site www.culture.fr

Balthus: The last studies, Gagosian Gallery, New York

Balthus: The last studies
Gagosian Gallery, New York
September 26, 2013 - extended through January 18, 2014

Gagosian gallery, New-York, presents a special exhibition “Balthus: The Last Studies.” This is the gallery's first exhibition with the Estate of Balthus to announce the representation and it has been prepared in close association with the artist's family. The exhibition inaugurates Gagosian's new ground-floor gallery at 976 Madison Avenue.

“Balthus: The Last Studies” presents for the very first time selections from an extensive but little-known body of preparatory photographic work by the painter, giving fresh insight into the working processes that he adopted late in life. This intimate exhibition also brings to light key continuities and correspondences between images throughout Balthus's oeuvre, providing a resonant counterpoint to “Balthus: Cats and Girls: Paintings and Provocations,” the thematic survey of early paintings at The Metropolitan Museum of Art, New York that opens to the public on September 25.

Balthus is commonly known as the reclusive painter of charged and disquieting narrative scenes, whose inspirative sources and embrace of exquisitely rigorous technique reach back to the early Renaissance, though with a subversive modern twist. In the last decade of his life, when physical frailty made it all but impossible for him to draw, he discovered the Polaroid camera—a surprising turn for one who had remained so defiantly aloof from many of the radical innovations of his own time. With it he began making extensive instant preparatory "sketches" for his paintings, which were often many years in the making. 

During this time, his artistic energies and attention were reserved largely for his last model, a girl named Anna who posed for him every Wednesday for eight years in the same room, with the same curtain, the same chaise longue, the same window in changing light conditions, the same bucolic mountain scenery looming beyond. What these compelling, jewel-like photographic images reveal—from the dramatic affect of classical gesture to the seeming nonchalance of studied repose—is the extraordinary level of nuance and inventiveness that Balthus was able to evince repeatedly from a simple scene and an approximate photographic method.

In some instances, spontaneous interaction is captured in a single shot; in the first image of the exhibition, Anna presents herself to Balthus's lens for the first time, a guileless child already possessed of La Gioconda's mysterious smile. In others, sequences of images reveal fleeting passages of barely perceptible evolution while Balthus intently searches the situation before him to meticulously define each element. And thus Anna is transformed into the stuff of allegory. Each of the 155 Polaroids presented here, which span the years of collaboration between the artist and his last model, is a record of a masterly command of subject and circumstance and of formal obsession pursued to the end.

The exhibition is accompanied by a magnificent two-volume book in a limited release of 1,000 copies, in which the entire corpus of Polaroids is reproduced. It is edited by Nicolas Pages and Benoit Peverelli and published by Steidl.

Balthus (Balthasar Klossowski de Rola) was born in Paris in 1908 and died in Rossinière, Switzerland in 2001.  At the age of 13, he published Mitsou, a book of 40 ink drawings with a text by Rainer Maria Rilke, a close family friend. A self-taught artist, he held his first exhibition at Galerie Pierre, Paris in 1934. Following the ensuing scandal, he showed with Pierre Matisse Gallery, New York from 1938–77, although he never visited the U.S.  His paintings and drawings are in the collections of key museum and private collections worldwide.

In 1961, Balthus became director of the French Academy in Rome. Over the next 16 years he restored the interior of the Villa Medici and its gardens to their former elegance. During his lifetime, he was also a noted stage designer for Shakespeare's As You Like It, Shelley's Cenci (as adapted by Antonin Artaud), Camus's État de siège and Mozart's Così fan tutte.

Balthus's first major museum exhibition was at The Museum of Modern Art in 1956. Other museum exhibitions of note include Musée des Arts Decoratifs, Paris (1966); Tate Gallery, London (1968); La Biennale di Venezia (1980); The Museum of Contemporary Art, Chicago (1980); Musée cantonal des beaux-arts de Lausanne (1993); Musée national d'art moderne de la ville de Paris (1984, traveled to Metropolitan Museum, Kyoto); The Metropolitan Museum of Art, New York (1984); and Palazzo Grassi, Venice (2001). "Balthus: Cats and Girls: Paintings and Provocations," opening at The Metropolitan Museum of Art, New York on September 25, will be the first U.S. museum survey of the artist's work in 30 years.

Gagosian Gallery
976 Madison Avenue
New York, NY 10075

22/09/13

Jean Dubuffet, Pace Gallery, New York - Excursions en no man's space Exhibition

Jean Dubuffet 
Excursions en no man's space
Pace Gallery, New York
September 10 – October 26, 2013

Pace presents Excursions en no man’s space, a solo exhibition of Jean Dubuffet’s drawings made between 1975 and 1985. The exhibition is accompanied by a catalogue including an essay by Jean Dubuffet’s art dealer and long-time friend, Arne Glimcher. The gallery has presented work by Jean Dubuffet since 1968.

Excursions en no man’s space features 52 works, mostly black and white but concluding with the primaries: red, yellow and blue. They range in content from figurative to abstract and elemental forms. Made during the last ten years of his life and career, these drawings are “landscapes of the mind,” a space between being and fantasy. In Jean Dubuffet’s own words, these works are “excursions in no man’s space.”

In 1974, after 12 years spent on his Hourloupe cycle (the artist’s longest-running series), Dubuffet began new experiments, expanding his color palette and brushwork and revisiting techniques such as collage from earlier periods in his career. These late drawings are intimate in scale (ranging in size from 20 by 27 1/2 inches to 9 13/16 by 8 11/16 inches) compared to Dubuffet’s other late projects such as his expansive Théâtres de Mémoire [Theaters of Memory], yet embody the same structural approach.

Jean Dubuffet’s black and white drawings, in particular his Conjectures [April 16, 1975 – May 29, 1975], Memorations [September 2, 1978 – January 5, 1979] and Situations [April 23, 1978 – April 24, 1980] series contain cut-out figurative imagery collaged into their surrounding landscape. In some works, the ground appears as a patchwork of patterns, while other works show figures of people, cars and trees enmeshed in a network of furiously scrawled lines. In his essay Arne Glimcher writes, “One of the signatures of Jean Dubuffet’s practice is the annihilation of hierarchical values, reflected in his construction of an art that rebels against consensus societal valuations.”

The color drawings, Argument and Activation, made between 1983 and 1985, mirror the two final series of paintings for Jean Dubuffet, Mires [Kowloon] and Non-Lieux. In both series, the artist returns to a color palette and eliminates the reference imagery of cutout characters. Glimcher writes, “They are landscapes of the mind in which there is no harmony, no reason, no hierarchical values, and at least for Dubuffet the end of picture making...”

JEAN DUBUFFET (1901–1985) was one of the most influential painters of the twentieth century. A student of the Académie Julian in Paris, he left school in 1918 to pursue an independent form of art education. Like many of his generation in Europe in the wake of World War II, Dubuffet sought artistic authenticity outside of tradition, in the margins of society. He looked to the art of prisoners, psychics, the uneducated, and the insane to liberate his own creativity and coined the term “Art Brut,” a predecessor to outsider art of the late 1940s. In his lifetime, Jean Dubuffet was the subject of 12 major museum retrospectives including The Museum of Modern Art (1962), which traveled to The Art Institute of Chicago and the Los Angeles County Museum of Art; Tate Gallery, London (1966); Stedelijk Museum, Amsterdam (1966); Museum of Fine Arts, Dallas (1966), which traveled to the Walker Art Center, Minneapolis; Musée des Beaux-Arts, Montreal (1969-70); and the Solomon R. Guggenheim Museum (1973, 1981). In 1973, Dubuffet established a foundation to preserve and realize his monumental works. The foundation is located in Paris and in Périgny-sur-Yerres, where the Closerie Falbala, a monumental sculpture and the artist’s major work (designated a historic monument in 1998), is situated near the former sculpture studios that house the artist’s architectural models. The Villa Falbala, which Dubuffet built to shelter his Cabinet Logologique, stands at the center of this enormous walled simulacrum of a garden. Paintings and elements from the artist’s production of Coucou Bazar, performed in 1973 at the Solomon R. Guggenheim Museum, New York, are also on view in Périgny-sur-Yerres. Today, Jean Dubuffet’s work can be found in more than 60 public collections worldwide including the Hirshhorn Museum and Sculpture Garden, Washington D.C.; The Metropolitan Museum of Art, New York; Musée National d'Art Moderne, Centre Georges Pompidou, Paris; The Museum of Modern Art, New York; Solomon R. Guggenheim, New York; Stedelijk Museum, Amsterdam; and the Tate Gallery, London. Pace Gallery has represented Jean Dubuffet since 1968.

PACE GALLERY
32 East 57th Street, New York, NY 10022

Balthus: Cats and Girls—Paintings and Provocations The Metropolitan Museum of Art, New York

Balthus: Cats and Girls—Paintings and Provocations
The Metropolitan Museum of Art, New York
September 25, 2013 - January 12, 2014

Balthus: Cats and Girls—Paintings and Provocations explores the origins and permutations of the French artist’s focus on felines and the dark side of childhood. Balthus’s lifelong fascination with adolescence resulted in his most iconic works: girls on the threshold of puberty, hovering between innocence and knowledge. In these pictures, Balthus mingles intuition into his young sitters’ psyches with an erotic undercurrent and forbidding austerity, making them some of the most powerful depictions of childhood and adolescence committed to canvas. Often included in these scenes are enigmatic cats, possible stand-ins for the artist himself. The exhibition at The Metropolitan Museum of Art is organized chronologically and focuses on the early decades of the artist’s career, from the mid-1930s to the 1950s, and features 34 paintings, as well as 40 ink drawings for the book Mitsou that were created in 1919, when Balthus was 11 years old—thought to be lost, these drawings have never before been on public display.

The exhibition is made possible by the Eugene V. and Clare E. Thaw Charitable Trust, the Pierre and Tana Matisse Foundation, and Diane Carol Brandt.

Balthus (Balthasar Klossowski, 1908-2001) and his elder brother, Pierre (1905-2001), were born in Paris into an artistic and intellectual milieu. Their father, Erich Klossowski (1875–1946), was an art historian and painter whose family had escaped from Poland in 1830 during an unsuccessful revolt against Russia and who obtained German citizenship in East Prussia. The boys’ mother, Elisabeth Dorothea Klossowska (1886–1969), was also a painter and was known as Baladine. 

As an eight-year-old, in 1916, Balthus had posed with his pet cat for a watercolor by his mother. Three years later he worked his adventures with a stray cat he called Mitsou into 40 pen-and-ink drawings. The German poet Rainer Maria Rilke, a family friend—who not long after became Baladine’s lover—was so enchanted by these drawings that he arranged for them to be published in 1921 in the book Mitsou, for which he provided a preface in French. At Erich Klossowski’s request, the cover of the book gave the young artist’s name as “Baltusz,” as he then spelled his nickname—which was a shortened version of his given name, Balthasar. At Rilke’s suggestion, Balthus signed his work from then on with this childhood nickname, at some point changing the spelling to “Balthus,” as we know it today.  Rilke played an important role in Balthus’s life, as a crucial creative influence and also as a surrogate father following Baladine and Erich’s separation. 

Cats remained a force and presence in the artist’s work and life beyond his Mitsou drawings. In 1935, when Balthus was 27 years old, he painted his self-portrait The King of Cats. In it, he stands with his right hand on his hip, his left hand gripping his lapel, as a tiger cat rubs its head against his right knee. Later in his career, in the large decorative panel The Cat of La Méditerranée (1949), the artist includes a self-portrait of himself as a happy cat on whose plate a rainbow of fish lands.  

Between 1936 and 1939, Balthus painted the celebrated series of 10 portraits of Thérèse Blanchard (1925-1950), his young neighbor in Paris. They are regarded as his most perceptive and sensitive portrayals of a young sitter and are among his finest works. At this point in Balthus’s career, the artist was chafing under the burden of portrait commissions, which he resented. So his neighbor’s youth must have been a welcome respite. But then, Balthus always felt a kinship with children; even as a child himself, he had been conscious of childhood’s importance. The portraits of Thérèse show her reading or daydreaming, posing alone, with her cat, or with her brother Hubert. In his first portrait of Thérèse of 1936, the artist used the same palette for the 11-year-old as for his portrait commissions: dark brown, ocher, and black, with a flash of red in the piping on her collar. But the mood is certainly very different from that of the adult portraits. 

Thérèse Blanchard became the inspiration of the leitmotif in his oeuvre until the years toward the end of his life, as the artist found other models and muses. In Balthus’s work, all of the girls who play with cats peer into mirrors, read, daydream, or appear completely self-absorbed. Their ostensibly unself-conscious postures sometimes suggest sensuality and languor, sometimes ungainliness—a contradiction that is perfectly in keeping with the phenomenon of puberty. Balthus rendered his young models with as much dignity and importance as someone their own age would have perceived them. The exhibition traces Balthus’s progression and the evolution of his chosen subject matter, ending with The Moth in 1959, the artist’s only night scene.

Balthus: Cats and Girls—Paintings and Provocations is organized by Sabine Rewald, the Jacques and Natasha Gelman Curator for Modern Art in the Department of Modern and Contemporary Art at The Metropolitan Museum of Art. The last exhibition on Balthus’s work in the U.S. was held in 1984 at the Metropolitan Museum. 

The  exhibition is accompanied by a fully illustrated catalogue published by The Metropolitan Museum of Art and distributed by Yale University Press, and is for sale in the Museum’s book shops (hardcover $45).

The Metropolitan Museum of Art
1000 Fifth Avenue
New York, New York 10028-0198 

Photos anciennes de Damas, Syrie

Photographies anciennes de Damas, Syrie, datant de 1936 

Voici les photos anciennes de ma collection qui concernent la ville de Damas en Syrie. Ces anciennes photos datent de 1936. Il s'agit de scannes de plaques sur verre de photos stéréoscopiques. Ne figure ci-dessous qu'une des deux photos de chaque plaque. Les brèves informations sur chaque photo sont celles qui ont été notées par le photographe amateur qui a pris ces clichés. Il s'agit de photos inédites, jamais publiées, dont je détiens les droits (merci de ne pas les reproduire, elles ne sont pas libre de droit). C'est une exclusivité Wanafoto :) 

Photo ancienne de Damas, Syrie
 Photo ancienne de Damas, Syrie 
Vue générale prise du haut des anciens remparts 
(c) Collection Gautier Willaume

Photo ancienne de Damas, Syrie
Photo ancienne de Damas, Syrie 
Vue générale prise du haut des anciens remparts, direction nord
(c) Collection Gautier Willaume

Photo ancienne de Damas, Syrie 
Les vieux remparts vus de la cours de la gendarmerie
(c) Collection Gautier Willaume

Photo ancienne de Damas, Syrie 
Cours de la grande Mosquée
(c) Collection Gautier Willaume

Photo ancienne de Damas, Syrie 
Porte en bronze doré de l'église Sainte-Marie
(c) Collection Gautier Willaume






20/09/13

Impression 3D chez Eyrolles, Paris

Un livre sur l'impression 3D et une imprimante 3D en action à la librairie Eyrolles


A l’occasion de la sortie du livre L’impression 3D (éd. Eyrolles) de Mathilde Berchon et Bertier Luyt, premier livre français sur le sujet, la librairie Eyrolles, une des plus grandes librairies spécialisées de France, a décidé d’habiller sa vitrine aux couleurs de l’impression 3D. 



L’impression 3D, ouvrage de Mathilde Berchon et Bertier Luyt (préface de Joël de Rosnay), Editions Eyrolles, 200 pages. Un livre clair et complet sur un sujet qui ne manquera pas d'intéresser notamment les designers.


Les passants parisiens peuvent découvrir jusqu'au 12 octobre 2013 une MakerBot qui imprime sous leurs yeux, bustes, animaux bijoux, etc. La MakerBot Replicator 2 en vitrine de la librairie a été prêtée par Le FabShop, atelier de fabrication digitale : www.lefabshop.fr


Les objets en 3D de la vitrine ont été aimablement prêtés par Sculpteo, société française spécialisée dans l’impression 3D : www.sculpteo.com 

15/09/13

Eglise Saint-Pierre, Bouvines, Nord - JEP 2013

Art et Patrimoine > France > Monuments Historiques > Nord > Bouvines

Eglise Saint-Pierre, Bouvines 

Edifice classé au titre des Monuments Historiques le 29 décembre 2010.

Terminée en 1884, cette église de style néogothique s'est inspirée de l'architecture du XIIIème siècle. Les 21 vitraux de l'église ont été construits entre 1890 et 1910. Ils évoquent la bataille de 1214 entre Philippe Auguste et les coalisés de Jean Sans Terre, roi d'Angleterre, sous un angle hagiographique.

Voir le site internet indiqué ci-dessous pour les manifestations organisées dans le cadre des Journées du Patrimoine.


Eglise Saint-Pierre
770, Rue Félix Dehau
BOUVINES 
www.bouvines.fr


Eglise Saint-Eloi, Dunkerque, Nord - JEP 2013

Art et Patrimoine > France > Monuments Historiques > Nord > Dunkerque

Eglise Saint-Eloi, Dunkerque 

Edifice classé au titre des Monuments Historiques le 30 octobre 1916

Période architecturale du 16ème au 20ème siècles

Après avoir été détruit par la guerre franco-espagnole, cet édifice fut reconstruit au 16ème siècle, en style gothique flamboyant, mais doté d'une sacristie Renaissance plus conforme à la mode du siècle. La tour, épargnée, resta isolée de l'église et est considérée comme à la fois tour de l'église et Beffroi. Le carillon muet depuis dix ans a été restauré en 2009. Remanié au 18ème siècle, agrandi de l'intérieur, l'édifice ne fut doté de la façade actuelle néogothique qu'en 1891. 

Les très importants dégâts de mai-juin 1940 entraînèrent une reconstruction qui ne s’acheva pour les murs qu’en 1985. La plus grande partie du mobilier antérieur ayant été détruit, l’église bénéficie de l’apport de celui de l’église Saint-Jean-Baptiste des 18ème et 19ème siècles.

Voir le site internet indiqué ci-dessous pour les manifestations organisées dans le cadre des Journées du Patrimoine.

Eglise Saint-Éloi 
2, Rue Clémenceau
DUNKERQUE 
www.ville-dunkerque.fr 

Couvent des Dominicains Saint-Thomas d'Aquin, Lille - JEP 2013

Art et Patrimoine > France > Monuments Historiques > Nord > Lille

Couvent des Dominicains Saint-Thomas d'Aquin, Lille

Edifice classé au titre des Monuments Historiques le 7 mai 2002

© Couvent des Dominicains, Lille

Le couvent des Dominicains, situé dans un parc de plus de 2 ha, fut construit entre 1955 et 1964.

Edifié en briques et béton, dans un style « brutaliste » par Pierre Pinsard, il accueille une vingtaine de religieux dans un bâtiment qui s’inscrit dans le cadre urbain du Nord.

Les façades ont été entièrement rénovées en 2010 et la restauration de l’ensemble de l’église terminée à l’été 2012.

Couvent des Dominicains Saint-Thomas d'Aquin
7, Avenue Salomon
LILLE

Notre-Dame de la Treille, Lille, Nord - JEP 2013

Art et Patrimoine > France > Monuments Historiques > Nord > Lille

Cathédrale Notre-Dame de la Treille, Lille 

Edifice inscrit au titre des Monuments Historiques le 2 mars 2009

Cathédrale Notre-Dame de la Treille, Lille 
Photo © Velvet / CC


Cathédrale Notre-Dame de la Treille, Lille 
Photos © Velvet / CC

La cathédrale du diocèse de Lille est née dans l’esprit de riches lillois du 19ème siècle qui souhaitaient bâtir la plus parfaite église dans le style gothique du 13ème siècle. Ce projet initial fut confié à l’architecte Charles Leroy : bâtir une vaste chapelle de pèlerinage en l’honneur de Notre-Dame-de-la-Treille, une statue miraculeuse patronne de la ville depuis ses origines, statue qui est toujours dans la chapelle axiale. La première pierre est posée le 1er juillet 1854 et la dernière en 1999. 

La cathédrale qui possédait une façade provisoire depuis 1947, présente enfin une façade définitive ornée d’un portail du sculpteur Jeanclos surmonté d’une rosace du dessinateur Kijno. La structure architecturale est indépendante du reste du bâtiment et les arcs brisés stylisés font écho à l’architecture gothique.


Cathédrale Notre-Dame de la Treille, Lille 
Photos © Velvet / CC

Notre-Dame de la Treille
Place Gilleson
LILLE