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01/01/24

Léger et les Nouveaux Réalismes : Les collections du MAMAC à Biot @ Musée Fernand Léger, Biot

Léger et les Nouveaux Réalismes
Les collections du MAMAC à Biot
Musée Fernand Léger, Biot
15 juin – 18 novembre 2024

A partir du mois de juin et jusqu’à l’automne 2024, le musée national Fernand Léger de Biot et le musée d’art moderne et d’art contemporain (MAMAC) de Nice célèbrent ensemble la créativité artistique grâce à une exposition réunissant l’œuvre joyeuse et colorée du peintre Fernand Léger (1881-1955) et les œuvres incontournables du MAMAC.

Grâce à un partenariat inédit entre deux collections majeures du territoire de la Côte d’Azur, les œuvres de Niki de Saint-Phalle, Arman, Yves Klein, Raymond Hains, Martial Raysse ou encore César viennent à la rencontre, dans un esprit de totale liberté et de dialogue entre les arts, des innovations plastiques de Fernand Léger, l’un des pionniers de l’avant-garde au XXe siècle.

Aux côtés des principaux représentants du Nouveau Réalisme, groupe fondé à Paris en 1960 autour du critique d’art Pierre Restany, des œuvres de la génération d’artistes qui émerge outre-Atlantique dans les années 1960, tels Roy Lichtenstein ou plus tard Keith Haring, illustrent les échanges artistiques qui ont très tôt existé entre la création européenne et la scène américaine.

Au-delà de certaines affinités thématiques ou formelles, un lien historique existe entre l’œuvre de Fernand Léger et le Nouveau Réalisme. Fervent admirateur de son œuvre, Pierre Restany aurait ainsi baptisé le groupe en hommage à Fernand Léger, qui utilise cette formule dès les années 1920 pour définir sa démarche artistique. Par ailleurs, Fernand Léger et les artistes de cette génération ont en commun d’avoir renouvelé la création artistique en se réappropriant le monde réel et en portant souvent un regard critique et politique sur la société de leur temps.

Dans la continuité des expositions organisées par le musée national Fernand Léger mettant en lumière les collaborations de l’artiste ou sa postérité, l’exposition Léger et les Nouveaux Réalismes, souligne la modernité visionnaire de Léger tout en rappelant les possibles sources d’inspiration de ces artistes révolutionnaires des années 1960.

Le parcours de l’exposition, composé d’environ 110 œuvres, dont une sélection de 60 pièces du MAMAC, aborde, sur un mode ludique et créatif, différents axes thématiques : le détournement de l’objet, la représentation du corps et des loisirs, ou encore la place de l’art dans l’espace public. Par des gestes artistiques puissants, les artistes hissent au rang d’œuvres d’art des éléments – matériaux, symboles, outils – saisis dans leur réalité la plus banale. Ils font fusionner l’art et la vie, et révèlent au spectateur la beauté poétique de notre quotidien.

Exposition organisée au musée national Fernand Léger, Biot par les musées nationaux du XXe siècle des Alpes-Maritimes et la Réunion des musées nationaux - Grand Palais en partenariat avec le Musée d’Art Moderne et d’Art Contemporain (MAMAC), Nice.

Commissaire générale : Anne Dopffer, directrice des musées nationaux du XXe siècle des Alpes-Maritimes

Commissaires de l’exposition :
Julie Guttierez, conservatrice en chef au musée national Fernand Léger, Biot
Rébecca François, attachée de conservation du patrimoine, Musée d’art moderne et d’art contemporain de Nice (MAMAC)

Directrice du MAMAC : Hélène Guenin

Musée national Fernand Léger
Chemin du Val de Pôme, 06 410 Biot


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16/05/19

Vis-à-vis Fernand Léger et ses ami.e.s @ Musée Fernand Léger, Biot

Vis-à-vis Fernand Léger et ses ami.e.s 
Musée national Fernand Léger, Biot
1er juin – 23 septembre 2019

Portrait de Fernand Léger, 1936
Photo de Carl Van Vechten
Courtesy Library of Congress, Washington DC

Après le succès des deux précédentes éditions en 2017 et 2018, voici le troisième et dernier volet de l’exposition « Vis-à-vis, Fernand Léger et ses ami.e.s ».

Placé sous le signe de l’amitié créative et de l’esprit collaboratif, ce cycle d’expositions consiste à mettre en regard une œuvre de la collection du musée avec celle d’un autre artiste, peintre ou sculpteur, avec lequel Fernand Léger (1881-1955) a pu, au cours de sa carrière, nouer une relation amicale ou développer une collaboration artistique.

D’un tempérament naturellement généreux, curieux et ouvert aux innovations techniques et artistiques de son siècle, Fernand Léger s’est toujours entouré d’artistes qui ont pu influer sur sa démarche de peintre. Au croisement des principaux mouvements de l’avant-garde européenne, son œuvre, oscillant entre abstraction et figuration, a accompagné les grands bouleversements esthétiques de la première moitié du XXe siècle : elle a apporté une contribution originale à la modernité tout en affirmant la liberté et l’indépendance d’esprit et de création du peintre.

Au-delà d’une relecture du parcours des collections, le musée national Fernand Léger met en évidence, grâce à ce programme d’expositions, la proximité thématique et stylistique entre les œuvres mais aussi les influences réciproques, fructueuses qui ont marqué et nourri les artistes de cette période.

Lors des deux précédentes éditions, l’exposition a abordé différents thèmes tels que la représentation du mouvement ou la fascination des artistes pour le monde mécanique. Différents mouvements artistiques de cette période ont été évoqués comme le Purisme, le Futurisme ou le Surréalisme. Le terme ami, s’élargissant à la notion d’héritage artistique, a aussi posé la question de la postérité de Fernand Léger, à travers la présentation d’artistes de la seconde moitié du XXe siècle, qui se sont inspirés de son travail tels que Francis Bacon (1909-1992) ou l’artiste américain, fondateur du Pop Art, Roy Lichtenstein (1923-1997), Erró (né en 1932) et Eduardo Arroyo (1937-2018), deux représentants majeurs de la Figuration narrative.

En 2019, le troisième volet « Vis-à-vis, Fernand Léger et ses ami.e.s » explore des sujets éminemment classiques de la peinture, tels que la représentation de la figure humaine, ou celle du paysage, pour révéler comment les artistes modernes s’en sont emparés pour mieux les révolutionner. Au croisement de toutes les grandes révolutions artistiques, l’œuvre de Fernand Léger rassemble et traverse tous les courants de la peinture, marquant de son empreinte visionnaire la création d’aujourd’hui.

Commissariat de l'exposition : 
Anne Dopffer, commissaire générale, conservatrice générale du patrimoine, directrice des musées nationaux du XXe siècle des Alpes- Maritimes
Julie Guttierez, commissaire, conservatrice du patrimoine au musée national Fernand Léger

Exposition organisée par les musées nationaux du XXe siècle des Alpes-Maritimes au musée national Fernand Léger et par la Réunion des musées nationaux - Grand Palais.

MUSEE NATIONAL FERNAND LEGER
Chemin du Val de Pôme, 06410 Biot

07/10/18

Stéphane Couturier / Fernand Léger, Musée national Fernand Léger, Biot

Stéphane Couturier / Fernand Léger
Musée national Fernand Léger, Biot
6 octobre 2018 - 4 mars 2019

Les musées nationaux du XXe siècle des Alpes-Maritimes invitent des artistes contemporains à exposer ou créer des œuvres dans le cadre d’expositions conçues en résonance avec les collections et le site du musée.

En 2018, le musée national Fernand Léger a souhaité mettre en lumière les riches correspondances thématiques et plastiques qui existent entre la peinture de Fernand Léger (1881-1955), pionnier de l’avant-garde de la première moitié du XXe siècle, et l’œuvre photographique de Stéphane Couturier, artiste français né en 1957. 

La rencontre de Stéphane Couturier avec l’œuvre du peintre a donné lieu à la création de photographies inédites,inspirées par la collection du musée : Stéphane Couturier a choisi le tableau intitulé Le Grand remorqueur, paysage industriel des bords de Seine peint par Fernand Léger en 1923, point de départ pour le photographe de nouvelles prises de vue, réalisées dans la ville de Sète à l’automne 2017.

L’exposition présente également des œuvres plus anciennes de Stéphane Couturier, qui établissent un dialogue in situ avec les tableaux de Fernand Léger. Les deux artistes partagent une même fascination pour les profondes mutations de la ville, un intérêt commun pour le monde du travail, l’esthétique industrielle ou l’architecture moderne, notamment celle de Le Corbusier. Mais, tandis que Fernand Léger exprime, après la Seconde Guerre mondiale, sa foi dans le progrès, la modernité et la reconstruction, Stéphane Couturier documente, à partir des années 1990, la disparition progressive de la société industrielle et la transformation de l’espace urbain qui en découle, dans les métropoles mondiales (Paris, Berlin, Séoul, Brasilia, Salvador da Bahia, Alger).

Dans sa série inédite, conçue en écho à l’œuvre de Fernand Léger, Stéphane Couturier utilise la superposition de plusieurs photographies numériques, technique initiée en 2004 dans ses premières séries intitulées Melting Point. L’artiste fait naître une réalité hybride, à partir de la fusion de deux ou trois images. Cette synthèse entre deux réalités produit une multitude de détails, où l’œil du spectateur se perd et provoque une impression de mouvement et de dissolution du sujet, au sein d’une composition monumentale.

Aujourd’hui, l’œuvre photographique de Stéphane Couturier, jouant des potentialités infinies de l’outil numérique, allie une approche documentaire à un traitement complexe de la composition. A la manière d’un tableau cubiste, elle puise dans le réel, le fragmente et, grâce au rythme et aux contrastes entre lignes, formes et plans colorés, le dépasse pour en offrir une nouvelle perception.

Stéphane Couturier interroge ainsi la nature prétendument objective du medium photographique : s’affranchissant de la réalité la plus immédiate, ses photographies nous font voyager dans un paysage imaginaire où tout devient possible.

MUSEE NATIONAL FERNAND LEGER
Chemin du Val de Pôme - 06410 Biot
musees-nationaux-alpesmaritimes.fr

19/04/11

Musée Jean Cocteau Menton Collection Séverin Wunderman - Ouverture le 6 novembre 2011

LE MUSEE JEAN COCTEAU - COLLECTION SEVERIN WUNDERMAN, MENTON

L'ouverture du Musée aura lieu le 6 novembre 2011 

Grâce à l’exceptionnelle donation de Séverin Wunderman, et trois ans après la pose de la première pierre, le Musée Jean Cocteau Collection Séverin Wunderman sera inauguré cet automne. Le Musée Jean Cocteau à Menton devient la première et la plus importante ressource publique mondiale de l’œuvre de Jean Cocteau.

JEAN COCTEAU ET MENTON

Durant l’été 1955, alors qu’il séjourne chez son amie Francine Weissweiller à Saint-Jean Cap-Ferrat, Jean Cocteau découvre Menton et a un véritable « coup de cœur » pour la ville. Il y séjourne dès lors régulièrement.

En 1956, à la demande du maire de l’époque, Jean Cocteau entreprend de décorer la Salle des Mariages de l’Hôtel de Ville, ouvrage achevé en 1958, et devient citoyen d’honneur de Menton.

L’une de ses promenades le conduit un jour à découvrir le Bastion, un fortin abandonné datant du XVIIème siècle et inséré dans la jetée du port qu’il transforme en petit musée orné d’œuvres in situ.

Le musée du Bastion ouvre ses portes en 1966, trois ans après sa mort, il abrite aujourd’hui encore une partie des œuvres méditerranéennes du poète datant de la période de 1950 à 1963.

SEVERIN WUNDERMAN : BIOGRAPHIE 

Né en Belgique en 1938, exilé aux Etats-Unis durant la seconde guerre mondiale, Séverin Wunderman a fait carrière dans l’horlogerie de luxe.

Amateur d’art et passionné de Jean Cocteau, c’est par hasard, qu’à 19 ans, il acquiert la première pièce de sa collection - un dessin original consacré aux Enfants terribles - il y dépensera l’intégralité de son premier salaire d’apprenti-horloger.

Au fil des années, il constitue ainsi sa collection et fonde en 1985 à Irvine (Californie) un  premier musée dédié à Jean Cocteau. Son souhait le plus cher reste néanmoins de faire revenir en France une grande partie de sa collection où un musée pourrait l’accueillir. Sous le charme de Menton, lieu symbolique de la vie de Jean Cocteau, Séverin Wunderman rencontre Jean-Claude Guibal, député-maire de la ville, qui l’accompagne pour concrétiser ce projet.

Le 27 juin 2005, suite à la donation de la collection, la ville de Menton s’engage à construire un musée public. La première pierre est posée le 29 décembre 2008, lors d’une cérémonie à laquelle n’assiste pas Séverin Wunderman, disparu quelques mois auparavant.

En septembre 2005 le Ministère de la Culture et de la Communication approuve l’inscription de la collection Séverin Wunderman à l’inventaire du Musée Jean Cocteau qui a le label « Musée de France » depuis 2003. 

LA COLLECTION SEVERIN WUNDERMAN : UNE DONATION DE 1800 OEUVRES

La donation de Séverin Wunderman compte 1800 œuvres dont 990 œuvres de Jean Cocteau.

Elle offre une vision très complète de l’œuvre de Jean Cocteau : toutes les périodes y  sont représentées, depuis les premiers autoportraits des années 1910 jusqu’à la période « méditerranéenne » de la fin de sa vie, peu connue du grand public.

Le musée présentera ainsi tableaux, dessins, céramiques, tapisseries, bijoux, photographies, documents sonores, extraits de films, mais également 450 œuvres de grands maîtres de l’art moderne de l’entourage de Jean Cocteau : Picasso, Modigliani, De Chirico, Miro, Foujita… ainsi qu’un fonds exceptionnel de 360 œuvres liées à Sarah Bernhardt qui fut le premier « monstre sacré » de Jean Cocteau.

Outre les chefs-d’œuvre représentatifs des multiples facettes du génie de Jean Cocteau, la collection révélera aussi l’homme grâce à de très nombreux portraits et témoignages de ses amis artistes.

LE MUSEE JEAN COCTEAU - COLLECTION SEVERIN WUNDERMAN : MUSEOGRAPHIE 

Celle-ci suit le fil de la vie de Jean Cocteau. Un parcours de visite chronologique et thématique, s’articulant autour des arts graphiques et des arts du spectacle, retrace, en 7 séquences, les grandes étapes et rencontres de la vie et de l’œuvre de Jean Cocteau :

# Le théâtre de la chambre (1899-1911)
# La mue (1912-1919)
# L’esprit de contradiction (1920-1923)
# Jean L’Oiseleur (1924-1929)
# Le Sang d’un poète (1930-1937)
# Mystères (1937-1948)
# Testaments (1949-1963)

Chaque année, un accrochage renouvelé constitué de 150 à 200 œuvres vise a mieux se rendre compte du génie pluriel de Cocteau et de la densité de son œuvre.

L'ARCHITECTURE DU MUSEE JEAN COCTEAU : RUDY RICCIOTTI

Face au rivage de Menton et intégré au site, le bâtiment conçu par Rudy Ricciotti peut accueillir sur 2700 m2, l’ensemble des œuvres issues de la donation Séverin Wunderman. Inspirée par les multiples facettes du génie de Jean Cocteau qui qualifiait son œuvre d’ « objet difficile à ramasser », l’architecture du musée se veut multiple, morcelée, parfois insaisissable à l’image de la façade extérieure du bâtiment.

Outre les collections permanentes, le musée comprend des espaces qui accueilleront des expositions temporaires dédiées au dessin contemporain, une librairie boutique et un café. Il sera un nouveau lieu de vie au cœur de la ville de Menton.

Architecte et ingénieur, Grand Prix national d'Architecture, RUDY RICCIOTTI est représentatif de cette génération d'architectes qui allient puissance de création et véritable culture constructive. Basé à Bandol, il s'affiche comme le militant du combat contemporain sur des terres minées par le régionalisme néo-provençal. Auteur de réalisations marquantes en France, avec notamment le Centre Chorégraphique National d'Aix-en-Provence, il a également su gagner une stature internationale, comme en témoignent ses œuvres en dehors de nos frontières : la passerelle pour la Paix à Séoul, le Philharmonie de Postdam, le Palais des Festivals de Venise ou le futur Musée d’Art Contemporain de Liège 

LE MUSEE JEAN COCTEAU - COLLECTION SEVERIN WUNDERMAN: CHRONOLOGIE

1er décembre 2003 : La création d’un nouveau musée dédié à Jean Cocteau et à la collection de Séverin Wunderman est adoptée par le Conseil Municipal de la ville de Menton

17 juin 2005 : Séverin Wunderman est décoré de la Légion d’honneur par Renaud Donnedieu de Vabres, Ministre de la Culture et de la Communication

27 juin 2005 : Signature de l’acte de donation

25 juillet 2005 : Séverin Wunderman est fait citoyen d’honneur de la ville de Menton

1er septembre 2005 : Mise en place de la mission de préfiguration du musée, recrutement de Célia Bernasconi, conservateur en charge du projet

Décembre 2006 : Fin de l’inventaire et inscription des œuvres de la donation à l’inventaire du musée Jean Cocteau 

15 mai 2007 : Lancement du concours de maîtrise d’œuvre sur le programme élaboré par SA17, architectes et programmateurs, Frédéric Ladonne, architecte et muséologue, et la société Parica.

12 octobre 2007 : Vernissage de la première exposition de préfiguration du Musée Jean Cocteau Collection Séverin Wunderman au musée du Bastion.

27 juin 2008 : Rudy Ricciotti, lauréat du concours d’architecture / Choix du projet de l’équipe de maîtrise d’œuvre : Rudy Ricciotti, Agence Elizabeth de Portzamparc, agence aps.

Décembre 2008 : Début des travaux de démolition

29 décembre 2008 : Pose de la première pierre du musée

Septembre 2009 : Choix de l’entreprise Campenon-Bernard pour le gros œuvre

Octobre 2009 : Début des travaux de construction

6 novembre 2011 : Inauguration et ouverture au public

Le financement du projet a été assuré principalement par la ville de Menton (46 % du financement) ainsi que par le Conseil Général  des Alpes-Maritimes (34 %). Les 20 % restant ont été pris en charge, à part égale, par la Région Provence-Alpes Côte d’Azur et par l'Etat via la DRAC, la direction régionale des affaires culturelles.

02/04/11

Expos L'art contemporain et la Côte d Azur, un territoire pour l'experimentation, 1951-2011

Expositions : L’art contemporain et la Côte d’Azur, un territoire pour l’expérimentation, 1951-2011 
Musées nationaux du XXe siècle des Alpes-Maritimes :
Musée Marc Chagall, Nice 
Musée Fernand Léger, Biot 
Musée Pablo Picasso, Vallauris 
26 juin - 7 novembre 2011 


Serpillières, NOEL DOLLA, 1967-1999  
© Noël Dolla, 1999

Cet été 2011, de Vallauris à Menton, en passant par Biot, Vence ou Nice, la manifestation L’Art contemporain et la Côte d’Azur, Un territoire pour l’expérimentation, 1951-2011 présente l’exceptionnelle création artistique de la région dans une vingtaine de lieux (musées, centres d’art, galeries…).  

Dans ce cadre, les musées nationaux du XXe siècle des Alpes-Maritimes ont choisi de présenter les œuvres des artistes qui ont fait leur le questionnement sur les modalités de l’acte de peindre et sur les différents dispositifs de déconstruction de la peinture. L’exposition retrace 60 ans de création rassemblant de nombreux artistes qui ont vécu, travaillé ou sont intervenus de manière significative dans la région. Leur travail s’inscrit dans une réflexion générale sur la nature même de la peinture, sur les occurrences, les outils et les moyens de son émergence. Ces artistes ont choisi de placer leur œuvre sous les signes croisés du support, de la surface, de l’expérimentation du pigment ou de la teinture sur la toile, de la matérialité du châssis et des autres composants du tableau ou de la sculpture. Au delà de leur appartenance à des mouvements comme le Nouveau réalisme, Supports/Surfaces ou le Groupe 70, ils participent pleinement, dans le courant international qui se fait alors entendre, à la remise en cause de l’œuvre d’art dans ses définitions et fonctions habituelles.  

EXPOSITION AU MUSEE FERNAND LEGER, BIOT 
Au musée Fernand Léger, des propositions comme celle de la dernière période d’Hartung côtoieront les Allures d’objets d’Arman, les Cosmogonies d’Yves Klein ou encore les paillettes de Malaval. De telles œuvres permettent, d’une part, de promouvoir une autre lecture des courants artistiques et, d’autre part, d’offrir un socle historique aux propositions qui viendront après coup. Celles-ci sont nombreuses. Les gestes de Ben (Geste : me peindre, 1964), les expérimentations de Noël Dolla sur la toile ou les autres matériaux comme la tarlatane, la serpillière ou le paysage ; celles de Claude Viallat sur des supports eux aussi très divers sur lesquels il appose sa fameuse forme si reconnaissable ; les confrontations d’objets ou de matériaux qu’entreprend Bernard Pagès et les déclinaisons qu’il propose de certains gestes sculpturaux… Dans ce même courant où peindre et exercer une réflexion critique sur la peinture ne font qu’un, place sera faite tout naturellement aux tenants du Groupe 70. Toutes ces ouvertures sont en phase avec ce, qu’ailleurs, à Paris mais aussi aux Etats-Unis, d’autres, au même moment, entendent mettre en évidence.  

EXPOSITION AU MUSEE MARC CHAGALL, NICE
Mais les années 70 ne sont pas les seules à poser le problème de la peinture et de ce qui la constitue. L’exposition au musée national Marc Chagall montre comment la génération suivante, ainsi que de nombreux artistes aujourd’hui, se soucient de son identité, de ses limites et du jeu qu’il est encore possible de leur apporter. Ainsi, Adrian Schiess et Pascal Pinaud se sont, chacun à leur manière, engagés dans une telle recherche, privilégiant pour l’un les surfaces où dominent de miroitantes monochromies et pour l’autre celles où les accidents de toutes sortes viennent leur conférer une réalité plastique indéniable. La profondeur noire des surfaces fluides que présente le groupe BP reflète l’esprit critique qui les a fait émerger. Elle peut entrer en dialogue avec celles que façonnent de leur côté Ghada Amer, Dominique Figarella, Cédric Teisseire, Marc Chevalier, Aïcha Hamu, Julien Bouillon et d’autres encore à qui cette exposition fait également place.  

EXPOSITION DE JEUNES ARTISTES A COARAZE
En écho à l’exposition organisée par des artistes en 1969 à Coaraze dans l’arrière-pays niçois, les musées nationaux du XXe siècle des Alpes-Maritimes s’associent à la ville pour, à nouveau, programmer une exposition de jeunes artistes. A Pierre Descamps, Frédérique Nalbandian, Emilie Perotto et Xavier Theunis est demandé d’investir l’espace public avec des installations réalisées spécialement pour cet événement.  

Commissaires de l'exposition
Maurice Fréchuret, directeur des musées nationaux du XXe siècle des Alpes-Maritimes 
Ariane Coulondre, conservateur au musée national Fernand Léger 

Cette exposition est organisée par le musée national Marc Chagall, Nice, le musée national Fernand Léger, Biot, le musée national Pablo Picasso, la Guerre et la Paix, Vallauris et  la Rmn-GP.  

Liens vers les sites web des Musées nationaux du XXe siècle des Alpes-Maritimes :

MUSEE NATIONAL MARC CHAGALL, NICE
www.musee-chagall.fr

MUSEE NATIONAL FERNAND LEGER, BIOT
www.fernandleger.fr

MUSEE NATIONAL PABLO PICASSO, VALLAURIS 
www.musee-picasso-vallauris.fr

Pour cet été 2011, comme toute l'année, wanafoto attire votre attention sur le fait que l'art et la culture sont bons pour votre santé : à consommer sans modération, donc.