Delacroix s’invite chez Courbet
Musée Gustave Courbet, Ornans
28 octobre 2023 - 4 février 2024
Portrait de Gustave Courbet, Vers 1861
Épreuve sur papier albuminé ; 23,6 x 19 cm
Ornans, musée départemental Gustave Courbet – Inv. 1976.1.62
© Musée départemental Gustave Courbet / Photo : Pierre Guenat
Pirate prisonnier du dey d’Alger, 1844
Huile sur toile ; 81,3 x 65,4cm
Ornans, musée départemental Gustave Courbet – Inv. 1992.1.1
© Musée départemental Gustave Courbet / Photo : Pierre Guenat
Les Amants dans la campagne, Vers 1867
Encre sur papier vélin ; 28,7 x 20cm
Ornans, musée départemental Gustave Courbet – Inv. 1976.1.12
© Musée départemental Gustave Courbet / Photo : Pierre Guenat
Taureau blanc et génisse blonde, Vers 1850
Huile sur toile ; 91,5 x 116,5cm
Ornans, musée départemental Gustave Courbet – Inv. 2002.3.1
© Musée départemental Gustave Courbet / Photo : Pierre Guenat
Étude de deux paons, d’un cygne et d’un cheval, 1854
Crayon et encre brune sur papier ; 24,3 x 28cm
Paris, Musée national Eugène-Delacroix – Inv. MD 2022-3
© Musée du Louvre / Raphaël Chipault
Pendant sa fermeture pour travaux, le musée national Eugène-Delacroix, qui fait partie de l’Établissement public du musée du Louvre, a choisi le musée départemental Gustave Courbet comme écrin éphémère d’une large sélection de ses collections. Le partenariat exceptionnel entre ces deux «musées-ateliers» donne lieu à une exposition inédite, Delacroix s’invite chez Courbet, présentant pour la première fois à Ornans plus de 60 œuvres d'Eugène Delacroix.
En s’invitant chez Gustave Courbet (1819-1877), Eugène Delacroix (1798-1863) se révèle pluriel et complexe, mais aussi une inspiration audacieuse pour les nouvelles générations. Les collections du musée national Eugène-Delacroix nous invitent à cheminer à travers la carrière du maître, de l’intimité de son atelier jusqu’à sa postérité. Elles permettent de découvrir des œuvres souvent méconnues et de mieux comprendre le processus créatif du peintre. Nous découvrons ainsi, un « Delacroix privé » parfois loin de l’image qu’il a voulu construire.
L’exposition est aussi l’occasion d’un dialogue inédit, permettant de questionner la relation méconnue entre le « vieux lion du romantisme » et le « rude ouvrier » du réalisme, ces deux artistes majeurs du XIXe siècle. Cette relation souvent définie par un dédain respectif, dû à l’incompréhension de l’un et à la nature catégorique et entière de l’autre, s’avère plus complexe qu’en apparence. Si Gustave Courbet, de vingt ans son cadet, estime Eugène Delacroix comme une référence constante mais secrète, ce dernier est un critique intéressé du jeune peintre « révolutionnaire », louant dans son journal la «vigueur » de sa peinture.
Exposition organisée par le musée départemental Gustave Courbet d’Ornans et le musée national Eugène-Delacroix – Établissement Public du musée du Louvre
Musée Gustave Courbet
1 Place Robert Fernier, 25290 Ornans