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21/10/22

Dessins bolonais du XVIe siècle dans les collections du Louvre @ Musée du Louvre, Paris

Dessins bolonais du XVIe siècle dans les collections du Louvre
Musée du Louvre, Paris
21 Septembre 2022 – 16 Janvier 2023

Cette exposition propose de découvrir l’évolution du dessin bolonais tout au long du XVIe siècle à  travers une sélection de quarante-quatre feuilles, en mettant en valeur des personnalités artistiques majeures aux côtés d’autres demeurant parfois encore dans l’ombre, mais ayant énormément dessiné. L’exposition accompagne la parution du tome XII de l’Inventaire général des dessins italiens, consacré à l’école bolonaise du XVIe siècle, comprenant des dessins exécutés par des artistes natifs de la ville de Bologne, ou bolonais d’adoption, actifs avant l’arrivée des Carrache.

Dans les toutes premières années du Cinquecento, dans les ateliers de Francesco Francia, Peregrino da Cesena, Marcantonio Raimondi ou Amico Aspertini s’affirme une nouvelle manière de dessiner, raffinée et élégante, qui pousse parfois jusqu’au fantasque. Les personnalités moins connues d’Innocenzo da Imola, Bagnacavallo, Biagio Pupini et Girolamo da Treviso, actifs entre 1515 et 1550 environ, imprégnées de culture classique et raphaélesque, contribuent progressivement à la création d’un style nouveau, caractérisé par des effets d’ombre et de lumière particulièrement intenses, qui ouvrent la voie à la manière moderne.

Vers le milieu du siècle, Pellegrino Tibaldi importe à Bologne, depuis Rome, un nouveau langage monumental inspiré de Michel-Ange et dont le raffinement calligraphique doit beaucoup à Perino del Vaga.
 
Puis, dans la seconde moitié du XVIe siècle, Prospero Fontana, Lorenzo Sabatini ou Orazio Sammachini, après s’être distingués dans plusieurs décors palatiaux, exportent leur style dans toute l’Emilie, puis, lorsqu’ils furent appelés au service du pape bolonais Grégoire XIII, à Rome et ses alentours.

Dans ces mêmes années, avec ses dessins de facture soignée, mais énergique, Bartolomeo Passerotti, l’artiste le plus puissant de l’école bolonaise, impose son nouveau regard analytique du naturel, prémices du langage artistique de la génération suivante.
 
Commissariat : Roberta Serra, ingénieur d’études au département des Arts graphiques, musée du Louvre.

Dessins Italiens du musée du Louvre
Inventaire général des dessins italiens, Tome XII
Dessins bolonais du XVIe siècle dans les collections du Louvre
Catalogue de l’exposition 
Sous la direction de Roberta Serra, musée du Louvre
Coédition musée du Louvre éditions / Silvana Editoriale
400 p., environ 600 ill., 95 €

MUSÉE DU LOUVRE
Rue de Rivoli, 75001 Paris

27/04/10

Exposition Moebius Paris Fondation Cartier

Exposition Art contemporain > Illustration, Bande dessinée > Moebius

 

Moebius

Fondation Cartier pour l'art contemporain

Octobre 2010 - février 2011

 

Les passionnés de bande dessinée vont sans aucun doute s’y ruer. Des jeunes, certainement, mais avec eux beaucoup de moins jeunes assurément. Car si Moebius est une référence qui traverse les générations, ceux qui ont été les témoins, en direct,  de la force d’innovation qu’il a insufflé dans l’illustration et la BD en ont sans doute été d’autant plus marqués car plus pleinement conscients de la force créative de cet artiste. Cette exposition constitue un événement assez exceptionnel. Et avec les amoureux d’art graphique bon nombre de passionnés d’Art tout court seront au rendez-vous. Parce qu’il s’agit de Moebius. Et parce que cette exposition présente le grand intérêt de mettre en avant les multiples facettes et talents de cet artiste d’exception.  Ne voyez pas dans les lignes qui précèdent une introduction convenue mais l’expression de la joie d’un passionné d’art qui se réjouit d’avance, et de façon on ne peu plus empathique – car il n’est pas touché par ce phénomène – de voir une telle exposition correspondre à la période de phase de dépression saisonnière dont certains d’entre vous sont les victimes à ce moment de l’année. 

En octobre 2010, donc, la Fondation Cartier présentera une importante exposition personnelle dédiée à Jean Giraud, connu sous les pseudonymes de Gir ou de Mœbius. Maître incontesté de la bande dessinée, il poursuit un double travail d’auteur et d’illustrateur qui dépasse les limites traditionnelles du genre. Il a développé une large palette de styles allant du réalisme détaillé du désormais classique Blueberry aux dessins fantastiques de Arzak ou du Garage hermétique.

Moebius a choisi d’organiser son exposition autour de la métamorphose, un thème que l’on peut retrouver dans l’ensemble de son oeuvre. Avec leurs paysages changeants et leurs personnages en perpétuelle évolution, ses dessins explorent les confins de l’inconscient et dévoilent un imaginaire où le fantastique et l’onirique sont les éléments moteurs. A travers la métamorphose souvent brusque et inquiétante d’un personnage, Moebius révèle un monde où les apparences ne sont pas aussi stables qu’on pourrait le croire.

Présentant des carnets originaux, des planches de bande dessinée et des peintures de l’artiste, l’exposition sera également l’occasion de découvrir ses travaux pour le cinéma ainsi que des dessins inédits.  

Wanafoto reviendra sur cet événement de la saison 2010-2011.

 

Fondation Cartier pour l'art contemporain
261, bld Raspail
75014 Paris

 

A LIRE SUR WANAFOTO

Exposition retrospective Jean-Michel Basquiat, Fondation Beyeler, puis Musée d’art moderne de la ville de Paris

01/04/10

Exposition Charley Toorop à l'Institut Neerlandais

 

Charley Toorop privée

Dessins et lettres

Institut Néerlandais

Jusqu’au 11 avril 2010

 

Dessin au crayon de Charley Toorop, Autoportrait, 1929

Charley Toorop, Autoportrait, 1929
Crayon. 320 x 259 mm
© Ad Petersen, Amsterdam
Courtesy of Ad Ptersen ⁄ Institut Néerlandais

 

A l’occasion de l’exposition Charley Toorop (1891-1955) au Musée d’Art moderne de la Ville de Paris, la Fondation Custodia (qui gère la Collection Frits Lugt à l’Institut Néerlandais) a réuni un ensemble de documents sur papier concernant cette artiste néerlandaise engagée dans une création d’avant-garde.

 

Jan Toorop, Charley lisant devant la fenêtre, 1892

Jan Toorop, Charley lisant devant la fenêtre, 1892
Eau-forte. 120 x 137 mm
© Fondation Custodia, Collection Frits Lugt
Courtesy of Fondation Custodia ⁄ Institut Néerlandais

 

L’exposition présente, sous forme de lettres, de photos et de portraits dessinés, quelques unes des figures-clé qui accompagnèrent sa vie. D’abord son père, Jan Toorop (1858-1928), peintre symboliste internationalement reconnu, qui l’encouragea dès ses débuts et avec qui elle a entretenu une correspondance continue. Un deuxième volet aborde son rôle de mère-artiste, mentor de son fils Edgar (Eddy) Fernhout (1912-1974). Peintre réaliste à son tour, il subit les diktats d’une mère « écrasante », avant de se libérer – tardivement – par l’abstraction. Après un mariage de courte durée (1912-1917) avec le philosophe Henk Fernhout, père de ses trois enfants, Charley eut plusieurs amants, parmi lesquels l’anarchiste Arthur Lehning (1899-2000), fondateur de la revue internationale i10. Tous deux, - amis avec les avant-gardistes de l’époque comme Piet Mondrian ou Moholy Nagy –, ont entretenu, entre 1928 et 1931, une correspondance passionnante où elle raconte toutes ses difficultés à concilier sa vocation créatrice – qu’elle entend privilégier – avec toute autre forme d’engagement personnel. Toute sa vie durant Charley Toorop fut accompagnée par plusieurs collectionneurs et admirateurs de son oeuvre. Ainsi du couple Radermacher Schorer et d’Edouard Mees parmi d’autres. Un choix de lettres, photographies et dessins témoigne de ces relations fructueuses.

 

Charley Toorop, Autoportrait, 1943

Charley Toorop, Autoportrait, 1943
Pierre noire. 480 x 400 mm
© Fondation Custodia, Collection Frits Lugt
Courtesy of Fondation Custodia ⁄ Institut Néerlandais

 

A partir de 1932 Charley habita, plus ou moins régulièrement, sa maison-atelier de « Vlerken » à Bergen a/Zee au nord d’Amsterdam. Réquisitionnée par les troupes d’occupation, elle dut quitter sa demeure pendant la Deuxième Guerre mondiale. En cette époque « nomade » elle écrivit surtout à Jan van Gelder, historien de l’art et directeur par intérim du Bureau de documentation de l’histoire de l’art (RKD) à La Haye, et à Bram Hammacher, son futur biographe. La guerre passée, malgré une mauvaise santé, elle continue de travailler avec une discipline de fer, jusqu’à sa mort en 1955.

Charley Toorop écrivait quotidiennement et abondamment, souvent plusieurs lettres, à ses enfants, à ses collègues-artistes, ses commanditaires, ses amants, ses amis. Dans ces lettres, d’une écriture difficilement lisible, elle parle de tout ce qui l’occupe, des choses quotidiennes les plus terre à terre, de son travail, mais aussi de ses émotions, souvent violentes. Elle ne ménageait personne et écrivait comme elle parlait, sans retenue ni même dissimulation. Ainsi ses lettres constituent-elles un long « monologue intérieur ».

 

Lettre de Piet Mondrian et Charley Toorop à Arthur Lehning, mars 1931

Lettre de Piet Mondrian et Charley Toorop
à Arthur Lehning, mars 1931

© Archives Arthur Lehning ⁄ Fondation Ithaque
Courtesy Fondation Ithaque ⁄ Institut Néerlandais

 

L’exposition présente un part de son oeuvre dessiné, plutôt restreint, notamment des (auto)portraits. Comme pour ses tableaux qui firent sa réputation (bonne ou mauvaise) elle utilise de grands formats où les personnages, souvent vigoureusement dessinés, fixent le spectateur. Ses dessins montrent avant tout que sa quête d’authenticité fut fondamentalement personnelle.

Commissaire de l’exposition : Mària van Berge-Gerbaud, directeur de la Fondation Custodia

L’exposition est accompagnée d’un catalogue, par Marja Bosma, spécialiste de Charley Toorop, conservatrice d’art moderne au Centraal Museum d’Utrecht ; 100 pp environ, 50 ill. en couleur & noir/blanc. Prix : 20 euros

Mécénat : Fondation Custodia

 

Charley Toorop privée
Dessins et lettres

18 février - 11 avril 2010

Institut Néerlandais, Hôtel Turgot
121, rue de Lille
75007 Paris

Tous les jours, sauf le lundi, de 13 à 19 heures
Métro: Assemblée Nationale ⁄ Bus: nos 63, 83, 84, 94, 72