27/03/06

Six kits with the Olympus E-330 digital SLR

The Olympus E-330 digital SLR available in a choice of six kits for specific applications
Whether for travel, medical, macro, nature, architectural or underwater photography – and just about anything in between – Olympus introduce six kits to accompany the sales start of the E-330 digital SLR, and thereby provide customised, professional solutions for virtually any photographic situation.
Key element in each of the kits is, of course, the Olympus E-330 body.
It is the world’s first digital SLR to provide continuous Live Previews. Now, instead of being forced to frame compositions by looking through the viewfinder, photographers have the freedom of framing while looking at the Live Preview on the camera’s large 6.4cm HyperCrystal LCD.
Extending usability even further, the screen can be tilted up 90° and down 45° to provide unparalleled shooting and framing ease.
Image quality, speed and sensitivity are second to none thanks to the incorporation of a latest-generation Live MOS sensor with 7.5 million pixels.
Naturally, as with all cameras in the Olympus E-System range, the E-330 is equipped with the Olympus-exclusive Supersonic Wave Filter which eliminates the danger of dust entering the camera body and settling on the image sensor.
Specially designed for individual photographic requirements, these six kits for the Olympus E-330 open up new avenues for creative and qualitative digital SLR photography. Each provides users with the power and versatility they need to execute their task at hand.
  • Pro Kit
  • Travelling Pro Kit
  • Medical and Macro Pro Kit
  • Architecture Pro Kit
  • Nature Pro Kit
  • Underwater Pro Kit
The kits will be available from mid-March 2006, the Underwater Pro Kit from mid-April 2006.
Image source (c) Olympus - All rights reserved - Olympus Press Release, 26.03.2006

26/03/06

Exposition Henri Matisse, Fondation Beyeler, Riehen / Bâle – "Henri Matisse. Figure Couleur Espace"

Henri Matisse 
Figure Couleur Espace 
Fondation Beyeler, Riehen / Bâle 
19 mars – 9 juillet 2006 

Henri Matisse est un artiste tout à fait actuel : ce pionnier du modernisme qui, dans ses compositions chromatiques et formelles, a exploré les possibilités de la figuration et en quelque sorte, de l’abstraction jusqu’à leurs limites extrêmes, n’hésitant pas à les dépasser parfois, n’a jamais cessé d’exercer une influence majeure. La Fondation Beyeler consacre à son œuvre, dont les nombreuses ruptures n’empêchent pas de retracer la constante évolution, la première vaste exposition à caractère rétrospectif organisée en Suisse depuis plus de 20 ans. Elle présente environ 160 peintures, sculptures, dessins et estampes couvrant toutes les périodes de création de cet artiste. 

Cette exposition prend pour thème un phénomène aussi révolutionnaire que fascinant chez Matisse, celui de la pénétration et la redéfinition de l’espace de représentation par la figure et la couleur, qui finissent du reste par en triompher. Les tableaux montrent pour la plupart des figures de femmes dans un intérieur, dont la vue s’ouvre sur l’extérieur par une fenêtre ou une porte. Figure, espace intérieur et espace extérieur, représentés par des couleurs et des surfaces colorées différentes, donnent naissance à une sorte de « protocole expérimental », que Matisse n’a cessé de reprendre toute sa vie durant. 

L’exposition s’ouvre sur les intérieurs paisibles des années 1890, qui exhalent une paix singulière et dont le coloris foncé est encore inféodé à la tradition du XIXe siècle. La phase fauviste de Matisse, qui commence en 1905, marque une transformation radicale : les couleurs semblent littéralement exploser, malgré l’ordonnancement toujours paisible des objets représentés. Dans les années qui précèdent la Première Guerre mondiale, la réputation d’avant-gardiste de Matisse s’affirme. Ses tableaux privilégient alors les grandes surfaces et cèdent à davantage d’abstraction tandis que ses motifs gagnent en audace. C’est à cette époque qu’à la demande des collectionneurs russes Chtchoukine et Morosov, il crée les célèbres compositions telles que La Danse ou La Musique. Au cours de la Première Guerre mondiale, la couleur semble disparaître à nouveau de ses compositions, qui deviennent radicalement géométriques. On peut voir dans cette évolution une réaction aux événements politiques de l’époque. La période qui suit, celle des années 1920 à Nice, est celle du « retour » souvent incompris de Matisse aux sujets pleins de grâce et de simplicité apparente des odalisques. On l’interprétera plus justement comme une forme de libération par rapport à l’abstraction qui avait conduit l’artiste, de son propre aveu, dans une sorte d’impasse.

Dans la seconde moitié de sa vie surtout, l’art de Matisse est étroitement lié aux modèles qu’il peint et qui l’intéressent moins en tant que personnalités que pour la fonction figurative qu’ils occupent dans l’espace. Il convient d’accorder ici une place toute particulière à Lydia Delectorskaya, qui fut, dans les années 1930, son modèle favori, son assistante et peut-être sa maîtresse. Sa présence et son rayonnement charnels, qui inspirent beaucoup Matisse et qu’il a immortalisés dans de nombreux tableaux fréquemment remaniés, le conduisent à réduire de plus en plus son « protocole expérimental » de la figure, de la couleur et de l’espace à un système de signes, dont l’aboutissement sera les grandioses gouaches 

Découpées de la fin de sa vie. L’œuvre et l’existence artistique de Matisse, dont cette exposition offre un témoignage exemplaire, ne sont donc pas dénués de ruptures, d’impasses et de revirements ; mais cette évolution en direction de la « décoration » dont Matisse aspirait à faire une forme artistique accomplie ne manque pas de cohérence, et la présentation qu’en propose la Fondation Beyeler ne peut que combler les spectateurs. 

Pour cette exposition exceptionnelle, la Fondation Beyeler a réussi à rassembler un grand nombre de prêts provenant de musées américains et européens. Nous pouvons citer ainsi le
Centre Georges Pompidou de Paris, le Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris, le Tate, la Städtische Galerie im Städelschen Kunstinstitut de Francfort-sur-le-Main, la Kunstsammlung Nordrhein-Westfalen de Düsseldorf, le Stedelijk Museum d’Amsterdam, le Statens Museum for Kunst de Copenhague, le Moderna Museet de Stockholm, le Museum of Modern Art de New York, le Metropolitan Museum of Art de New York, le Baltimore Museum of Art, le Philadelphia Museum of Art, la National Gallery of Art de Washington, le Hirshhorn Museum and Sculpture Garden de Washington, le Musée National de l’Ermitage de Saint-Pétersbourg ainsi que le Kunstmuseum de Bâle, le Kunsthaus de Zurich et le Kunstmuseum de Berne.

De nombreux collectionneurs et institutions privés, dont la Pierre and Maria-Gaetana Matisse Foundation Collection de New York et la Collection Maeght de Paris, ont également accepté de se séparer de leurs précieuses œuvres pendant la durée de l’exposition.

Cette exposition a vu le jour en collaboration avec K20 Kunstsammlung Nordrhein-Westfalen de Düsseldorf. Pour la Fondation Beyeler, le commissaire en est Christoph Vitali, assisté d’Ulf Küster et de Philippe Büttner.

Le catalogue a été publié chez Hatje Cantz Verlag, Ostfildern Ruit, en allemand et en français. Il propose des articles de Philippe Büttner, Isabelle Monod-Fontaine, Ulf Küster, ainsi qu’une importante partie de planches. Ce volume comprend 200 pages avec 135 illustrations en couleur. La version anglaise du catalogue est reprise de celui de l’exposition de Düsseldorf.

FONDATION BEYELER
Baselstrasse 101, 4125 Riehen/Basel
www.beyeler.com

22/03/06

HAF Awards 2006 for Asian Film Projects

 

Hong Kong - Asia Film Financing Forum (HAF), co-organised by the Hong Kong Trade Development Council (TDC) and Hong Kong Kowloon & New Territories Motion Picture Industry Association (MPIA), concluded today (March 22) and presented six awards to Asian film projects.

The three-day forum arranged over 630 meetings for Asian directors to discuss their projects with quality film financiers, producers, bankers, distributors and buyers. The number of attendees increased by 20% compared with previous year.

TDC Assistant Executive Director Raymond Yip said that the HAF has helped small and large Hong Kong and Asian film projects find global investors. "Through overseas investors, these projects will be able to broaden their international distribution network," he added.

Out of 25 film projects presented at the HAF, at least one project has closed the deal. FILMKO, a Hong Kong Film company, and Fortissimo Film Sales will invest in mainland director Zhang Yang's film project Air.

The six awards presented amounting to approximately HK$410,000 in cash and HK$200,000 value-in-kind. Sponsors of the HAF 2006 awards include the Hong Kong - Asia Film Financing Forum, the Hubert Bals Fund, the Rome Film Festival and Technicolor Thailand Limited.

 

HAF Award (Hong Kong): Fat Englishmen by Lawrence GRAY, produced by Asad SULTAN

HAF Award (outside Hong Kong):
132 by Royston TAN (Singapore), produced by Eric KHOO / James TOH
The Unspeakable Curse of the Ox Family by SU Chao-pin (Taiwan), produced by Jimmy HUANG Chih-ming

Hubert Bals Fund Award: Part Ocean, Part Flame by LIU Fen-dou, produced by LIU Xiao-dian

Rome Film Festival Award: Utopia by Apichatpong WEERASETHAKUL (Thailand) who also produced the film

Technicolor Thailand Awards:
Air by ZHANG Yang (Chinese mainland), produced by Er Yong
The Maid - A New Beginning by Kelvin TONG (Singapore), produced by Daniel YUN / CHAN Pui-yin / SEAH Saw-yam

20/03/06

Hong Kong FILMART 10th anniversary

Over 400 exhibitors from 28 countries and regions are converging on Hong Kong International Film & TV Market (FILMART), Asia's world entertainment market, which opens today (March 20). Entering into its 10th anniversary, FILMART has become the cross-media platform for industry players to network, exchange and trade.

The show this year attracted 15% more exhibitors, including first time exhibitors from Turkey, the Bahamas and Iran. Over 4,000 buyers have already registered on-line to visit the show.

A wide variety of products and services, spanning from film, animation, digital entertainment, audio-visual equipment, post production and music productions, will be on show at the four-day event from March 20 to 23.

Over 160 film screenings & international premieres will be arranged for trade visitors.

Five seminars on "New Money in Asia", "European - Asian Co-production Partnership", "The Global Development of Media Convergence and its impact on Asian Animation", "New Development and Trends of Asian Animation Industry", "Digital Cinema & Production", and "Development of HDTV in China" will be held during the show.

A special highlight of the event this year is the launch of the inaugural Hong Kong Music Fair, in collaboration with IFPI Hong Kong. Hong Kong Music Fair is a dedicated pavilion for music industry professionals and players to explore business opportunities on copyright trading, new media application, technology transfer and cross-media partnerships.

An independent on-site survey of exhibitors and buyers will be conducted during the show to find out more on trends of the industry.

The Hong Kong - Asia Film Financing Forum (HAF) will be held concurrently with FILMART for the third time.

Co-organised by the HKTDC and Hong Kong & New Territories Motion Picture Industry Association Ltd (MPIA), HAF serves as a matchmaking platform for the film industry, helping commercially viable and promising film projects in Hong Kong and Asia locate financial and business support through co-productions or joint ventures.

Of the 25 projects selected for HAF in 2006, a number of Hong Kong directors including Stanley Kwan, Fruit Chan, and Gordon Chan Ka-seung will be pitching their projects. All selected projects will be able to contest for six HAF Awards, totaling an amassed HK$410,000 in cash and HK$200,000 of services. HAF Awards will be announced and presented in conjunction with FILMART's 10th Anniversary Celebration on March 22, 2006. .

FILMART, Hong Kong Film Awards and Hong Kong International Film Festival are the three founding events of Entertainment Expo Hong Kong, which is being held from March 20 to April 19.

 

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HAF Awards 2006

Hong Kong FILMART 2005 Survey

19/03/06

David Smith by Dan Budnik, Knoedler & Company, NYC

Seeing David Smith
Photographs by Dan Budnik
Knoedler & Company, New York
March 18 – May 26, 2006

“The fields” would probably not have become two of the more evocative words in the Smith literature without Dan Budnik.” – Michael Brenson (quotation from “The Fields,” originally published in David Smith: A Centennial @ 2006 The Solomon R. Guggenheim Museum, New York)

David Smith is widely acclaimed as one of the giants of 20th century sculpture. David Smith’s persona, his working process, his studio, and the “fields” at his home in Bolton Landing, New York, have been the fascination of many photographers—among them Ugo Mulas, Alexander Liberman, and Irving Penn. Dan Budnik’s photography of David Smith, however, is unparalleled in its intimacy and its depth. The exhibition in Knoedler’s lower space presents a rare opportunity to view the master prints themselves—last shown together in 1974.

Dan Budnik (b. 1933), whose career as a photographer has spanned more than half a century, was the most recent recipient of the prestigious American Society of Media Photographers Honor Roll Award. His photo-essays have appeared in periodicals that include Art in America, Life, Fortune, The London Sunday Times Magazine, Look, Modern Photography, Newsweek, The New York Times Magazine, and Vogue.

Seeing David Smith: Photographs by Dan Budnik coincides with the comprehensive retrospective of Smith’s work at The Solomon R. Guggenheim Museum. The exhibition is accompanied by a catalogue with an introduction by E.A. Carmean, Jr. and text by Dan Budnik.

KNOEDLER & COMPANY
19 East 70th Street, New York, NY 10021
www.knoedlergallery.com

Bettina Rheims - Serie Heroines

Bettina Rheims, photographe française de renommée internationale, a présenté à la Galerie Jérôme de Noirmont ses nouveaux portraits de femmes de la série Héroïnes du 17 mars au 11 mai 2006. A l’occasion de cette exposition, un catalogue a été publié par la galerie, avec : - les reproductions en pleine page couleur des 23 œuvres exposées - un texte bilingue Français / Anglais de Catherine Millet, rédactrice en chef d’Art Press, également auteur de La vie sexuelle de Catherine M., à l’origine d’une nouvelle écriture érotique hors normes. Edition limitée à 2000 exemplaires. Format : 29 x 23 cm - 80 pages Prix : 50 euros TTC Edition : Mars 2006 En vente à la Galerie Jérôme de Noirmont 36-38, avenue Matignon 75008 Paris maj 19-08-2009

11/03/06

Judith Rothschild, Knoedler & Company, NYC - Points of Light

Judith Rothschild: Points of Light
Knoedler & Company, New York
March 8 – April 29, 2006

Knoedler & Company presents an exhibition of the art of Judith Rothschild (1921-1993). Points of Light, which takes its name from one of the paintings in the exhibition, focuses on Judith Rothschild’s landscape-inspired paintings and reliefs from 1956 through 1984, highlighting the artist’s work from the late 1950s and 1960s.

Born in New York City in 1921, Judith Rothschild graduated from Wellesley College in 1943 and went on to study painting with various artists, including Hans Hofmann, who had a formative influence on her. Although Judith Rothschild’s earliest work was entirely non-objective, by the mid-1950s, along with many American abstract painters both in New York and in the West, she began to reincorporate figurative imagery into her abstractions, most apparently in her landscape-related paintings. In works such as Nauset Marsh (1964), the artist uses non-local color and hazily defined forms to suggest a natural settings without actually resorting to representation. By the 1970s the artist had begun to create reliefs that included both traditional painting and collaged elements.

Judith Rothschild was never allied with one particular stylistic school, and the main influences on her work were artists such as Calder, Léger, Masson, Matisse, Miró, and Mondrian, rather than the Abstract Expressionists and Color Field painters. Her work has been the subject of several museum exhibitions since her death in 1993, including important retrospectives at The Metropolitan Museum of Art, New York in 1998 and at The State Russian Museum (Ludwig Museum at the Marble Palace), St. Petersburg in 2002.

Judith Rothschild: Points of Light is accompanied by an illustrated catalogue with an essay by Justin Spring.

KNOEDLER & COMPANY
19 East 70th Street, New York, NY 10021
www.knoedlergallery.com

06/03/06

Corel Painter IX.5 au Multimedia Image Photo Show...

... mais aussi CorelDRAW X3 et Paint Shop Pro X... Corel présente ses nouveautés au Multimedia Image Photo Show
Corel Corporation a annoncé sa participation au salon Multimedia Image Photo Show, qui se tiendra du 16 au 20 mars 2006, à Paris- Porte de Versailles. Corel présentera ses dernières nouveautés, la Suite graphique CorelDRAW X3 et Corel Paint Shop Pro X. Corel annoncera et dévoilera la nouvelle mise à jour de Painter, Corel Painter IX.5 - de plus amples informations sur ce logiciel seront disponibles le premier jour du salon... « Nous sommes très heureux de participer à ce salon. C’est un événement prestigieux qui touche notre marché cible de photographes amateurs et professionnels, et de designers », déclare José Ramon, account manager pour Corel France. « Pendant le salon, nous ferons des démonstrations en direct de nos produits, notamment de la version française de Corel Painter IX.5, qui sera lancée pendant l’événement ».
A propos des produits :
  • Suite graphique CorelDRAW X3 Avec la Suite Graphique CorelDRAW X3, les utilisateurs peuvent transformer leurs idées en résultat professionnel. Toujours aussi complète, cette nouvelle version de la célèbre suite graphique permet de s’attacher à différents types de projets, allant de la création de logo et de graphismes Web à celle de brochures marketing de plusieurs pages ou de signalétique accrocheuse. Vectorisation des tracés bitmap dans Corel PowerTRACE™, optimisation ou retouche de photos dans Corel PHOTO-PAINT®, importation et exportation des fichiers en format PDF sécurisé, nouveaux outils d’apprentissage, amélioration pour l’illustration et la mise en page : cette suite très abordable associe des performances pour le design et une facilité d’usage, que l’on ne retrouvera dans aucun autre logiciel graphique.
  • Corel Paint Shop Pro X Ce logiciel fait partie des meilleurs moyens de donner à vos photos un aspect au rendu de qualité. Avec ses outils faciles à prendre en main, Paint Shop Pro X permet à tous les utilisateurs, du débutant au professionnel, de retoucher, créer, organiser et partager ses photos.
  • Corel Painter IX.5 Une nouvelle version du logiciel de peinture et d’illustration est toujours un événement pour ses utilisateurs. Corel promet de nouveaux outils et fonctionnalités avancés pour aider les artistes à créer leurs oeuvres numériques. Et Corel entend séduire davantage de photographes en assurant qu'avec Painter IX.5, il sera particulièrement facile de transformer des photos en superbes peintures grâce aux palettes Photo Painting.

01/03/06

Georges Meurant, Galerie Sandrine Mons, Nice - Active paintings

Georges Meurant: Active paintings
Galerie d’Art Moderne et Contemporain Sandrine Mons, Nice

3 mars - 6 mai 2006

La Galerie d’art moderne et contemporain Sandrine Mons présente une sélection d’œuvres peintes sur bois de artiste belge Georges MEURANT

" L’important n’est pas ce que fait le peintre, c’est ce que fait sa peinture lorsqu’il a cessé de s’en occuper. Ou elle est ce qu’il en a fait, et elle n’est qu’un simple produit, ou elle instaure sa propre activité et c’est alors – et alors seulement – qu’on peut parler d’une œuvre. " Or telle est bien la sienne, dont les permutations, qui son inépuisables, nous invitent et nous contraignent à la voir faire ce qu’elle fait.

L’étonnant, c’est qu’elle paraît être et qu’elle est d’ailleurs rigoureusement définie par lui, forme après forme, couleur après couleur, qu’elle est l’œuvre la plus voulue, la plus concertée qui soit, alors qu’elle s’avère entièrement libre de ses modes d’apparition. C’est un vrai " miracle " qui s’accomplit là et qui nous éclaire sur le sens de l’art.

L’art est un " faire " (et non pas un langage, comme on nous l’a trop dit). Mais il est un faire adressé à la perception, destiné à être perçu (à être vu, entendu ou senti) et donc à entrer en interaction avec nous. Tout se joue là. L’interaction concerne la sensorialité, la réponse du corps, qui est essentiellement d’ordre biologique, qui est donc hors conscience et s’effectue en nous mais pour ainsi dire sans nous. Si bien que peindre est sans doute moins poser quelque chose que provoquer, déclencher quelque chose, comme Meurant le montre de façon magistrale en jouant, comme nul ne l’avait jamais fait, sur tous les facteurs, tous les modes et tous les degrés de contraste qui conditionnent la prégnance de la couleur.

Peindre, nous apprend-il, c’est moins " faire voir " que " voir faire " l’œuvre, la percevoir dans son activité, qu’elle soit flagrante, comme elle l’est dans son cas, ou plus ténue comme elle peut l’être ailleurs. Cela, on aurait pu, on aurait dû le voir dans les plus grandes œuvres héritées du passé, qui sont toutes actives. Il est impossible en tout cas de ne pas le voir dans la sienne. Ce qui apparaît crucial et pour la peinture et pour l’esthétique ».

Jean Guiraud, 2000

Georges Meurant est né en 1948 à Bruxelles. Sa peinture, exposée dès 1966, a abandonné la représentation en 1985 et inventé en 1990 le champ figural, dont l’expérimentation se poursuit encore aujourd’hui. Georges Meurant écrit, pour se distraire de l’effort pictural, des études consacrées à des sujets d’arts contemporains ou de traditions archaïques (notamment : Abstractions aux Royaumes des Kuba, Fondation Dapper, Paris, 1987 ; Mbuti Design, Thames & Hudson, Londres-New York, 1996).

Galerie d’Art Moderne et Contemporain Sandrine Mons
8 rue Dalpozzo, 06000 Nice
www.galeriemons.fr