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04/06/25

« Forever Young », MAC VAL, Vitry-sur-Seine - Exposition des 20 ans du MAC VAL – Musée d’art contemporain du Val-de-Marne

« Forever Young »
MAC VAL, Vitry-sur-Seine
14 juin 2025 — 4 janvier 2026

Mac Val
© MAC VAL 

Camille Brée
Camille Brée 
Boîte à disparaître, 2022 
Bois, éléments métalliques. 
Vue de l’exposition Homely, 
avec Claudine Debelle, Bagnoler, Bagnolet, 2022 

Grichka Commaret
Grichka Commaret 
Cent quatre-vingt-trois, 2020 
Acrylique sur coton, 34 x 22 cm
© Grichka Commaret 

Emma Cossée Cruz
Emma Cossée Cruz 
Théâtre de machines, 2024 
Photographies noir et blanc transférées manuellement sur plâtre, 
250 x 120 x 1.3 cm 
Vue de l’exposition « Ex machina », Centre Claude Cahun 
pour la photographie contemporaine, Nantes, 2024 
Photo © Emma Cossée Cruz

Sarah-Anaïs Desbenoit
Sarah-Anaïs Desbenoit 
Night Stalker, 2018
Photographie, 59 x 84 cm
© Sarah-Anaïs Desbenoit 

Le MAC VAL – Musée d’art contemporain du Val-de-Marne célèbre 20 ans d’ouverture au public, d’expositions, d’innovation et d’avenir. En résonnance avec l’exposition des oeuvres de la collection spéciale anniversaire « Le genre idéal » inaugurée en mars 2025, ouvre une exposition temporaire symbolique et programmatique, orientée sur la découverte : « Forever Young » ou 20 et 1 artistes. 

Au coeur du Val-de-Marne, le MAC VAL, musée référence pour l’art contemporain en France des années 50 à aujourd’hui, célèbre cette année son 20e anniversaire. Depuis sa création en 2005, l’institution s’est engagée à offrir des programmations innovantes et de qualité à ses publics toujours renouvelés, tout en s’adaptant aux évolutions du monde, en veillant aux meilleures collaborations avec ses partenaires artistiques, culturels, institutionnels ou médiatiques. « Forever Young » présente les oeuvres de 20 jeunes artistes (nées et nés pour la plupart entre 1990 et 2000), qui prennent à bras le corps les thèmes de notre temps, traduits dans une grande pluralité d’expressions formelles : photo, sculpture, installation, dessin, vidéo, peinture.

Coco de RinneZ
Coco de RinneZ 
Pour qui se prend Coco de RinneZ ?, 2014 – 2015.
Tirage photographique, 60 x 40 cm
Photo © Coco de RinneZ

Yann Estève
Yann Estève 
Contextes Imaginaires, 2024 
Série d’objets-photo, dimensions variables 
Photo © Yann Estève

Kim Farkas
Kim Farkas 
22-20, 2022 
Composites personnalisés, PETG, LED, 
composants électronique, 
hauteur 248 cm, diamètre 60 cm 
Photo © Gregory Copitet 

Maïlys Lamotte-Paulet
Maïlys Lamotte-Paulet 
Sans Titre, 2024 
Chaise goudron, 47 x 40 x 34 cm 
© Maïlys Lamotte-Paulet 

Au fil des deux dernières décennies, le MAC VAL a su se démarquer par sa capacité à imaginer et à accompagner les mouvements du monde. Dans cette nouvelle exposition, les artistes font référence à leurs histoires certes toutes très singulières mais qui ont pour point commun la découverte au MAC VAL, d’un artiste, d’une oeuvre, d’une médiation, d’un élément architectural, d’un accueil, d’un lieu de vie. Elles et ils sont toutes et tous des prophètes en leur pays, sur leurs terres de découvertes et parfois même de révélations, relais vivants et généreux d’un art en mutation permanente.

Avec les oeuvres de Aïda Bruyère, Camille Brée, Chadine Amghar, Coco de RinneZ, Emma Cossée Cruz, Garush Melkonyan, Grichka Commaret, Hugo Vessiller—Fonfreide, Jordan Roger, Kim Farkas, Lassana Sarre, Loreto Martinez Troncoso, Maïlys Lamotte-Paulet, Mario D’Souza, Raphaël Maman, Rebecca Topakian, Richard Otparlic, Sarah-Anaïs Desbenoit, Tohé Commaret, Yann Estève. 
Et Mehryl Ferri Levisse.

Un regard particulier est porté sur l’oeuvre de Mehryl Ferri Levisse, artiste qui a développé toutes ses dimensions et sensibilités lors d’expositions clés précédentes au MAC VAL, décédé en 2023, sans lequel, certainement, l’équilibre de cette exposition n’aurait pas été juste.

Loreto Martinez Troncoso
Loreto Martinez Troncoso 
Battement, 16 novembre 2024
Prise de parole, exposition collective 
« La République (Cynique) », 
Palais de Tokyo, Paris

Jordan Roger
Jordan Roger 
Burn Them All: Die Soon, (le château “bleu»), 2024 
Faïence cuite et émaillée, 200 × 200 cm 
ArtCastle Gallery, Amsterdam 
Photo © Lotta Kestens

Hugo Vessiller—Fonfreide
Hugo Vessiller—Fonfreide 
Mothership, 2025 
Dessin préparatoire, crayon et feutre sur papier, 210 x 297mm
© Hugo Vessiller—Fonfreide

Mot du commissaire Frank Lamy
Let’s dance in style, let’s dance for a while
Heaven can wait, we’re only watching the skies
Hoping for the best, but expecting the worst
Are you gonna drop the bomb or not?
Alphaville, Forever Young, 1984

« En juin 2005, l’équipe s’installait, après quelques années de chantier et de projections, fébrile, dans le bâtiment livré. En novembre de la même année, le MAC VAL ouvrait joyeusement ses portes aux publics. Cinq ans plus tard, l’exposition collective « Let’s Dance » interrogeait l’idée même de célébration et d’anniversaire. En 2015, avec « Chercher le garçon », ce sont les masculinités contemporaines qui ont été interrogées. En 2020, le confinement a bloqué toute volonté festive.

Nous sommes aujourd’hui en 2025 et célébrons le 20e anniversaire.

Tournée vers le futur, en célébrant le passé, « Forever Young » réunit 20 artistes pour qui, la fréquentation du MAC VAL a été une rencontre, un marqueur, un moment tournant, pivot dans leurs parcours artistiques. Un avant et un après.

Pour préparer cette exposition commémorative, j’ai donc enquêté auprès de collègues anciens et actuels, de partenaires divers, d’artistes enseignant en écoles d’art… Au terme de ces entretiens informels, j’ai retenu 20 artistes, pour la plupart de la génération Y, dite des milennials.

Il y aura du rose, beaucoup de rose. Il y aura des fantômes, beaucoup de fantômes. Des bâtons de couleurs à lèvres, des évènements lumineux, des trottinettes encapsulées et du dentifrice, des autoportraits empuissancés, des images et encore des images, des machines de toutes sortes (à photographier, à voyager dans le temps et l’espace, à rêver), de la narration spéculative, de la science-fiction, des façades vitriotes, des évocations, un vaisseau générationnel, des énergies canalisées ou pas, un château au bord de l’effondrement et un parfum d’apocalypse, des cocons et une langue quasi oubliée, des corps peints, des slogans et sentences, un espace en attente, des tissus pliés et de la couleur, du béton et des standards questionnés, des pierres et une histoire d’amour, un amant qui dort et des oracles, des paysages traversés, des lieux emplis de souvenirs, de mémoire.

Comme autant de propositions alternatives d’habitation du monde. »

Frank Lamy

Commissariat : Frank Lamy, assisté de Julien Blanpied

MAC VAL – Musée d’art contemporain du Val-de-Marne
Place de la Libération 94400, Vitry-sur-Seine

26/12/17

Hommage à Jacques Ripault @ MAC VAL - Musée d’art contemporain du Val-de-Marne, Vitry-sur-Seine

De l’intuition au réel - Hommage à Jacques Ripault 
MAC VAL - Musée d’art contemporain du Val-de-Marne, Vitry-sur-Seine 
Jusqu'au 28 janvier 2018 


JACQUES RIPAULT  
MAC VAL – Musée d’art contemporain du Val-de-Marne, ouverture 2005. 
Perspective (aquarelle). Peinture Jacques Ignazi. 

JACQUES RIPAULT
MAC VAL – Musée d’art contemporain du Val-de-Marne, ouverture 2005. 
Plan du rez-dechaussée.

JACQUES RIPAULT
MAC VAL – Musée d’art contemporain du Val-de-Marne, ouverture 2005. 
Croquis préparatoires.

JACQUES RIPAULT 
MAC VAL – Musée d’art contemporain du Val-de-Marne, ouverture 2005. 
 Chantier. Photo © Pauline Turmel. 

L’agence Jacques Ripault Architecture et le MAC VAL s’associent pour rendre hommage à l’architecte du musée. 

JACQUES RIPAULT (1953 - 2015), figure majeure de la scène architecturale française des années 90 et 2000, aimait à dire que « l’architecte ne doit pas se borner à suivre la commande, mais toujours rechercher les espaces de liberté ». En réinterprétant les références et les matériaux de l’architecture moderne, cet architecte de la lumière ambitionnait de rendre ses bâtiments les plus aériens possibles. 

« Le premier matériau de l’architecture n’est pas le béton, le métal, le verre ou le bois, c’est la lumière. Pour moi, l’architecture c’est physique avant d’être mental, on se déplace, on ressent des choses, on descend, on monte, on est dans les trois dimensions. Je crois que c’est le premier élément qui influe sur notre comportement. On est appelé quand on voit une source de lumière : cela attire notre œil ». (Jacques Ripault, entretien réalisé dans le cadre des Enfants du Patrimoine, CAUE 94, 2008.) 

L’exposition au MAC VAL retrace le parcours architectural de Jacques Ripault, son œuvre et sa vision de l’architecture au sein d’une de ses réalisations les plus emblématiques. Les maquettes, perspectives, plans, photographies, dessins de première main et documents inédits présentés dans l’exposition, mettent en avant une sélection de 10 projets marquants de 1990 à 2015, couvrant ainsi 25 années de réalisations dans des domaines variés - culture, éducation, industrie et habitation. 

JACQUES RIPAULT
Espace Culturel Luxembourg, médiathèque, Meaux, ouverture 1994. 
Photo © Olivier Wogenscky

JACQUES RIPAULT
Espace Culturel Luxembourg, Meaux, ouverture 1994. 
Photo © Jean-Marie Monthiers

BIOGRAPHIE DE JACQUES RIPAULT
Jacques Ripault (1953-2015) est l’architecte du MAC VAL. Il a obtenu son diplôme à l’École d’Architecture de Paris Belleville en 1981 et fut pensionnaire de la Villa Médicis, Académie de France à Rome, de 1983 à 1985. De retour à Paris, il réalise ses premiers logements à Paris Belleville et s’associe à Denise Duhart en 1985. L’atelier se fait connaître avec le Centre Universitaire Port Royal - René Cassin (1990) et les logements pour l’état-major des pompiers de Paris dans le 18e arrondissement, puis l’espace Culturel Luxembourg à Meaux (1994), associant à la qualité des espaces et de la lumière, la rigueur constructive des édifices. Jacques Ripault s’est distingué par des réalisations dans le domaine de l’habitation, tels que les logements construits dans le quartier Seine Rive Gauche de Paris 13e, à Vitry-sur-Seine, Gentilly (1997), Gennevilliers, Clichy, Montreuil, avenue d’Italie à Paris, ainsi que les maisons particulières de Ville-d’Avray et Meudon. Il a également construit, entre autres, des logements pour étudiants à la porte de Vanves à Paris 14e (2015). L’atelier s’est également illustré avec des édifices publics, comme le Centre d’Art et de Culture de Meudon, les scènes de musiques actuelles de Reims (La Cartonnerie) et de Brest (La Carène, prix d’Architecture Bretagne 2008) et le MAC VAL - Musée d’art contemporain du Val-de-Marne inauguré à Vitry-sur-Seine en 2005, mais également avec des projets hospitaliers au centre d’accueil et de soins hospitaliers de Nanterre et à l’hôpital Ambroise-Paré de Boulogne, ainsi que des projets universitaires tels que la bibliothèque universitaire de Saint-Quentin-en-Yvelines et le campus universitaire de Gennevilliers qui a ouvert ses portes en 2010. Le lycée du Cinéma Suger à Saint-Denis et le lycée professionnel de Jouy-Le-Moutier ont été livrés en 2011. Le siège de Gaz de France à Brest, l’usine Valéo à La Suze-sur-Sarthe, le centre de design PSA Peugeot Citroën (ADN) livré à Vélizy en 2004, et le Centre de Conférences de L’Oréal d’Aulnay, comptent parmi les réalisations de l’atelier dans le secteur tertiaire et industriel. L’école des Arts et conservatoire de musique de Carcassonne a ouvert ses portes en 2012. En 2004, Jacques Ripault a reçu la médaille de la fondation le Soufaché, de l’Académie d’Architecture et représente la France à la XIVe biennale Panaméricaine d’Architecture à Quito en Équateur.


                                     JACQUES RIPAULT 
90 Logements Place du Soleil Levant, Gentilly, 1997 
Croquis préparatoires 

                            JACQUES RIPAULT
Scène de musiques actuelles La Carène, Brest, ouverture 2005 
Perspective, perspectivistes : Atelier Connoly-Cleary 


          JACQUES RIPAULT
Ecole des Arts et conservatoire de musique de Carcassonne (détail), ouverture 2012 
Photo © Patrick Muller

Projets présentés dans l’exposition
— Centre Universitaire René Cassin (Paris 13e – 1990)
— Espace culturel Luxembourg (Meaux – 1994)
— 90 logements Place du Soleil Levant (Gentilly – 1997)
— Centre de Design PSA ADN (Vélizy – 2004)
— Scène de musiques actuelles, La Carène (Brest – 2005)
— MAC VAL (Vitry-sur-Seine – 2005)
— École des Arts et conservatoire de musique (Carcassonne – 2012)
— Résidence étudiante Porte de Vanves (Paris 14e – 2015)
Projets non-réalisés :
— Musée archéologique de Bibracte – 1994
— Musée d’Art Contemporain de Varsovie – 2007

MAC VAL - Musée d’art contemporain du Val-de-Marne
Place de la Libération - 94400 Vitry-sur-Seine
www.macval.fr

Exposition Elisabeth Ballet @ MAC VAL - Musée d’art contemporain du Val-de-Marne, Vitry-sur-Seine

Elisabeth Ballet : Tout En Un Plus Trois
MAC VAL - Musée d’art contemporain du Val-de-Marne, Vitry-sur-Seine
Jusqu'au 25 février 2018

Avec cette exposition d’ELISABETH BALLET, le MAC VAL renoue avec la monographie en dédiant l’ensemble de son plateau de 1300 m2 à cette artiste française à la longue carrière qui s’était un peu éloignée des projecteurs. Si « Tout En Un Plus Trois » offre un éventail de sa pratique sur plus de 30 années de travail, elle n’est pas totalement conçue comme une rétrospective, car chaque œuvre, extraite d’une des nombreuses séries de l’artiste - toutes ici représentées - est réactivée pour l’occasion, remise en jeu voire réinterprétée. Le commissaire, Frank Lamy, préfère alors parler de « rétrospective prospective ». Ainsi, l’exposition du MAC VAL éclaire le travail d’Élisabeth Ballet en 2017 en racontant une histoire non pas du passé, mais du présent. Les matières et les formes s’encastrent, se complètent, se repoussent, s’attirent et invitent les visiteurs à déambuler dans un vaste dispositif qui se joue de l’architecture et se fait architecture, où les corps rentrent en interaction avec les sculptures, où les œuvres orientent les regards, dessinent des espaces de protection, créent des perspectives, se font sculptures, chemins, corridors, seuils ; où parfois les mots se font œuvres et où les œuvres se jouent des mots. Fidèle à son habitude, Élisabeth Ballet livre ici des traces éparses de repères autobiographiques en laissant apparaître un habile jeu d’opposition entre espace public et intime, laissant ainsi émerger l’ébauche d’un récit.

Commissariat : Frank Lamy assisté de Julien Blanpied

Voici le texte de présentation rédigé par FRANK LAMY, Commissaire de l'exposition :

Les œuvres d’Élisabeth Ballet, en général, découlent de l’épreuve d’un lieu, se construisent et s’élaborent à partir des contraintes et spécificités de l’occasion pour laquelle elles sont produites. Dans le cas d’une rétrospective, qui, par essence, réunit de l’hétérogène, comment jouer de cette relation d’interdépendance forte avec le lieu d’origine dans un lieu d’arrivée à l’architecture très prégnante ? 

Nous avons élaboré plusieurs hypothèses, plusieurs scenarii. Nous avons fait des choix. « Nous nous sommes concentrés sur des sculptures détachées de leur contextes de réalisation, elles sont prélevées dans les séries Vie privées, Sept pièces faciles, Night Roofline ou Face à main. Les contraintes matérielles et personnelles sont capitales dans le choix, la création, l’orientation conceptuelle d’une exposition. » Et, avons opté pour un regard rétrospectif, privilégiant les œuvres autonomes, posées là, comme nonchalamment disposées, arrangement dandy, qui réfléchissent la question du lieu, orchestrent le déplacement. « J’imagine les œuvres un peu comme les pièces d’un billard électrique. L’exposition se vit par rebond d’une pièce à l’autre », précise Élisabeth Ballet.

Une exposition raconte une histoire/des histoires. Un récit spatial et mental. Qui excède la seule réunion, dans un même espace, d’œuvres disparates. Pour Élisabeth Ballet, chaque exposition est un terrain de remise en jeu. 

Les œuvres, ici, sont autant de fragments, d’éléments d’un récit que constitue la série, et/ou l’exposition pour laquelle elles ont été réalisées. L’exposition rétrospective prélève des parcelles dans ces récits, des éléments, hétérogènes, pour les agencer, les moduler en d’autres faisceaux narratifs. 

Tout En Un Plus Trois. 

Les notices, qui accompagnent chaque œuvre, chaque exposition, rédigées par l’artiste après coup, font état de leurs origines, de leurs mouvements, de leurs fabriques ; elles sont racontées, narrées, prises dans un récit global (une « chronique biographique »), lui-même composé de l’assemblage de toutes ces gestes racontées, mais jamais n’assignent un sens, une direction, une signification autre que celle de leur nécessaire présence même. 

Les œuvres de Ballet ressortent du lieu de la sculpture. Souvent, ses œuvres désignent un espace qu’elles n’occupent pas. Elles contiennent fréquemment du mouvement suggéré, induit, représenté. 

Les œuvres sont tout autant d’ilots, d’archipels narratifs, qui s’ancrent, traduisent, formalisent quelque chose d’une expérience singulière du monde. 

Chaque œuvre fonctionne comme un syntagme. Reassemblées, reconfigurées, ré-agencées, elles produisent de nouvelles phrases, de nouveaux énoncés. Des récits inédits. 

Le travail met en forme une traversée, un usage unique, personnel du réel. Il active quelque chose d’une économie quasi psychanalytique, analytique pour le moins. Elle suggère de « peut-être proposer une nouvelle lecture plus psychanalytique, dans laquelle ce vide, ce degré zéro, peut avoir une source plus personnelle, de l’ordre d’un espace de la mémoire intentionnellement laissé vacant (pour des raisons de survie en général). » 

Elle dit : « L’escalier, l’échelle, le corridor sont des sculptures de passage d’un lieu vers un autre ; le carton indique l’éphémère, le déménagement ; la boite ce qui est caché, conservé. ». Et aussi : « L’absence,   le silence… occupent mon travail. ». Elle ajoute : « Les sculptures-enclos sont pleines d’absences à elles-mêmes comme soustraites de l’espace qu’elles occupent, c’est le lieu d’une histoire muette. J’en dessine méticuleusement chaque détail comme s’ils étaient agrandis à la loupe, leurs gravités sont dans leurs contours extérieurs et dans les assemblages, leur centre est silencieux. » 

Il y a quelque chose de la vacance. Comme un vide, une suspension, une absence, une disponibilité. 

Les œuvres de Ballet sont autant de matérialisations de la pensée en train de se faire. L’esprit et le corps en mouvement. Activent également la réflexion de celles et ceux qui regardent et contournent.

Orienter les regards, les perspectives, les corps. Dessiner, organiser la trajectoire, le plaisir de dérouter, rythmer l’espace. Entourer, enchâsser, emboiter, superposer, imbriquer, enclore, délimiter, protéger, isoler, entourer, détourer, prélever, préserver, cerner, qualifier, désigner… 

Arpenter, contourner, déambuler, marcher, traverser, parcourir, entrer, sortir, buter… 

Les œuvres d’Élisabeth Ballet en appellent à l’expérimentation individuelle. Le visiteur est face à des objets, des situations, des lieux. Des espaces de projection, de désignation. 

Seuils, transitions, paliers, barrières, couloirs, corridors, enclos, balustrades, capots, écrans... Elle précise : « Tout ce qui sépare ». Elle privilégie les espaces de passage, de transition. 

Ni l’un ni l’autre. Et l’un et l’autre. 

Des matériaux de construction, de transition, de déplacement, de protection. Carton, parpaing, métal, films plastiques etc. Toute une matériologie particulière. 

Ce qui est représenté (comme autant de fragments détachés du réel, refaits, repris, reproduits), les matériaux utilisés, les titres (de chaque œuvre individuellement ainsi que de chaque série) activent des déflagrations poétiques, des suspensions sémantiques qui produisent autant de récits nouveaux. 

Si l’œuvre d’Élisabeth Ballet s’ancre dans une expérience intérieure et intime du réel, et ses possibles transcriptions ; si l’artiste résiste à toute interprétation socio-politique de ses œuvres tout au moins pour en décrire les intentions ; ces variations déroulées autour de motifs comme la clôture, le seuil, la frontière ne sont pas sans résonner singulièrement avec l’actualité immédiate. 

Beau comme la rencontre d’une hotte de cuisine avec un mur de parpaings sur une table d’orientation.

Frank Lamy Commissaire de l’exposition



Catalogue de l’exposition « Tout En Un Plus Trois » d’Élisabeth Ballet
304 pages, 220 reproductions, 
bilingue français-anglais, 
17 × 22 cm, 25 €.
Textes d’Élisabeth Ballet, Alexia Fabre, Michel Gauthier, Frank Lamy, 
Élisabeth Lebovici, Julie Portier, Philippe Vasset.

MAC VAL - Musée d’art contemporain du Val-de-Marne 
Place de la Libération - 94400 Vitry-sur-Seine
www.macval.fr

30/04/17

Eustachy Kossakowski @ MAC VAL - Musée d’art contemporain du Val-de-Marne, Vitry-sur-Seine

Eustachy Kossakowski : « 6 mètres avant Paris » 
157 clichés de la collection du Musée Nicéphore Niépce 
Dans le cadre du Mois de la Photo du Grand Paris
MAC VAL - Musée d’art contemporain du Val-de-Marne, Vitry-sur-Seine
22 avril - 28 mai 2017 



Paris, PARIS ! Comme une terre promise, comme le graal, pour ceux qui fuyant leur terre natale élisent une nouvelle vie. Tel est le sens de l’œuvre magistrale de d’Eustachy Kossakowski, conceptuelle et néanmoins terriblement sensible, poignante. En effet, avec son épouse Anka, le photographe quitte la Pologne en 1970 et décide de s’installer à Paris, ville rêvée et fantasmée.  
Cette longue approche pour en être, pour y vivre se traduit dans ses 157 prises de vue, toutes élaborées avec un même système, à exactement 6 mètres d’éloignement de sa frontière, à une distance qui permet d’envisager et de faire de chaque panneau d’entrée de (La) ville le sujet de l’image et de l’œuvre : un programme, un espoir, une joie, une crainte. Que recouvrent ces 6 mètres, telle une distance infranchissable, l’espace du respect, le frisson de l’aventure, la peur de la déception ?  
Ces panneaux directionnels dessinent tout au long des cimaises d’exposition comme un mur de séparation, de protection qui aujourd’hui résonne curieusement à nous.  
À l’heure où Paris devient pour tant de réfugiés une terre d’asile, à l’heure où la Ville tente des expériences pour faire face, à l’heure ou tant craignent l’arrivée de ceux venus d’ailleurs, les 45 ans de distance se réduisent à une peau de chagrin.  
Le MAC VAL, à quelques mètres de Paris,  est infiniment heureux de présenter, à l’occasion du Mois de la photo du Grand Paris, cette œuvre emblématique, universelle et hélas intemporelle, qui, dans ce musée de la proche banlieue parisienne, dont toute l’histoire a été de créer sur son territoire une présence singulière et originale. Car le Grand Paris est en marche, bientôt les panneaux et les murs tomberont.  
Alexia Fabre, conservatrice du MAC VAL 

Photoreporter en Pologne à partir de 1957, Eustachy Kossakowski émigre à Paris en  1970 et se tourne vers une photographie plus objective. À partir des années 1980 son travail explore la question de la lumière en tant qu’objet (Lumières de Chartres, Pompéi). Il partagea les dernières années de sa vie entre la France, l’Italie et la Pologne.  Peu après son arrivée en France, en 1971, pendant quelques mois, Eustachy Kossakowski (Varsovie, 1925 - Paris, 2001) suit à pied la frontière indécise qui sépare Paris de ses banlieues. Un à un, il fixe sur la pellicule les  157 panneaux qui entourent la ville à son entrée, sur sa limite administrative, aux points de convergence des rues de la banlieue et des rues parisiennes. Ces panneaux sont tous photographiés de face, centrés et à six mètres de distance. Cette règle stricte, éliminant toute volonté esthétisante, révèle une réalité changeante et hasardeuse, et donne à voir une vue singulière sur Paris. 

Commissariat de l'exposition : Frank Lamy assisté de Julien Blanpied

MAC VAL - Musée d’art contemporain du Val-de-Marne 
Place de la Libération - 94400 Vitry-sur-Seine
www.macval.fr

28/08/16

Jean-Luc Verna @ MAC VAL, Musée d’art contemporain du Val-de-Marne, Vitry-sur-Seine

Jean-Luc Verna
MAC VAL, Musée d’art contemporain du Val-de-Marne, Vitry-sur-Seine

22 octobre 2016 - 26 février 2017


Jean-Luc Verna
Jean-Luc Verna, Baguette magique, 2013.
Acier inoxydable, 550 x 170 cm (tube diamètre 22 cm).
Photo © Paul Chevallier. Courtesy Air de Paris, Paris.

Temps fort de sa programmation de la rentrée, le MAC VAL consacre son espace d’exposition temporaire à l’artiste Jean-Luc Verna. Avec cette première monographie dans une institution muséale en France, celui-ci souhaite accomplir un « geste de déposition », comme pour marquer une envie d’entamer autre chose, après une longue carrière d’un quart de siècle. Pionnier de sa génération dans la pratique du dessin contemporain, bien avant l’engouement que l’on connaît, Jean-Luc Verna livre au MAC VAL un art qui découle d’un corps dans tous ses états et dans tous les médiums possibles. Il est ici question de dessin, au même titre que la photographie, l’installation, la musique, et la danse.


Jean-Luc Verna
Jean-Luc Verna, Nul, 2016.
Transfert sur papier rehaussé de crayons et de fards, 15,5 x 15,5 cm.
Photo © Aurélien Mole. Courtesy Air de Paris, Paris.

« Il s’agit moins de donner à voir des objets d’art, mais bien au contraire de donner à éprouver et retranscrire en espace l’expérience singulière de l’art de Jean-Luc Verna » précise le commissaire de l’exposition, Frank Lamy. Artiste pluridisciplinaire ; dessinateur, auteur, danseur, chorégraphe, metteur en scène, comédien, Jean-Luc Verna place le corps au centre de son travail, dans toutes ses dimensions et humeurs ; tour à tour glorieux, misérable, jouissant, souffrant, vivant. Il utilise le dessin comme il utilise son corps et sa peau, comme un espace à travestir autant qu’à embellir, à transformer autant qu’à célébrer. Son univers, entre culture savante et culture populaire, est jalonné de références artistiques, mythologiques, cinématographiques et musicales et peuplé de fantômes, de présences, d’amis tels Bruno Pelassy, Brice Dellsperger ou Gisèle Vienne...

Jean-Luc Verna
Jean-Luc Verna, Silver Paramor, 2011.
Sérigraphie manuelle monochrome sur vinyle tendu sur bois, leds, système électrique, diamètre 120 cm.
Coproduction La Graineterie, centre d'art de la ville de Houilles.
Photo © Aurélien Mole. Courtesy Air de Paris, Paris.

Le parcours rétrospectif dans l’oeuvre, ponctué de nouvelles productions, met en exergue la constance et la récurrence des motifs et préoccupations de Jean-Luc Verna. La scénographie stricte et carrée, entre en contradiction avec la dimension baroque, carnavalesque et presque grotesque de l’oeuvre. Au centre, un dispositif scénique s’impose tant comme installation que comme scène à activer par l’artiste pendant toute la durée de l’exposition. Une bande son, omniprésente, vient s’inscrire dans un parcours « au clair de lune » et permet, à l’instar d’une lumière spécialement créée pour l’occasion, d’inciter le public à entrer dans le monde de l’artiste ; un monde qui peut paraître aussi sombre que porteur de signes du renouveau. L’exposition n’est d’ailleurs pas sans évoquer une danse macabre, « pas gothique mais forcément New wave ! », souligne Jean-Luc Verna, comme une épitaphe, mais comme une pulsion de vie aussi, pour symboliser une page qui se tourne, une rétrospective pour mieux renaître…


Jean-Luc Verna
Jean-Luc Verna, There she goes again, 2016.
Transfert sur papier rehaussé de crayons et de fards, 33 x 25 cm.
Photo © Aurélien Mole. Courtesy Air de Paris, Paris.

Pendant toute sa durée, l’exposition est ponctuée d’événements, tant musicaux, chorégraphiques que cinématographiques. Temps forts attendus de cette programmation, un ciné-concert de Steven Severin, une interprétation de Catherine Robbe-Grillet et Beverly Charpentier, une performance de Jean-Michel Espitallier (poète) et Valeria Giuga (danseuse, chorégraphe et notatrice Laban), un concert de « I Apologize », des cartes blanche aux labels les Disques en Rotin Réunis créé par Arnaud Maguet, Southern Lord Records, créé par Stephen O’Malley et Greg Anderson et Optical Sound, ainsi que la réactivation en février 2017 de « I Apologize », une oeuvre polymorphe qualifiée de « post dramatique », de Gisèle Vienne.

Le catalogue réalisé pour l’occasion rassemble des textes de Laurent Devèze, Alexia Fabre, Frank Lamy, Emmanuelle Lequeux, Philippe Liotard, Corinne Rondeau, Claude-Hubert Tatot, Bernard Vouilloux et un entretien avec Valérie Da Costa.

Jean-Luc Verna est né en 1966, il vit et travaille à Paris. Il est représenté en France par la galerie Air de Paris. www.airdeparis.com

Commissariat Frank Lamy
assisté de Julien Blanpied

MAC VAL
Musée d’art contemporain du Val-de-Marne

Place de la Libération
94400 Vitry-sur-Seine
www.macval.fr

09/11/05

MAC/VAL Musée d’Art Contemporain du Val de Marne

 

mac_val_de_marne_communication_2 Le premier musée d'art contemporain en banlieue parisienne ouvre ses portes au public le 18 novembre 2005

Le MAC/VAL, musée d’art contemporain du Val-de-Marne, situé aux portes de Paris, à Vitry, ouvre ses portes au grand public le vendredi 18 novembre 2005. Symbole d’une politique culturelle départementale forte et innovante et du soutien du Conseil général à  la  création  contemporaine,  l’ouverture  d’un

  © CLM BBDO/ Photo : ARNO BANI                         

nouveau musée d’art contemporain, en banlieue parisienne, constitue un événement majeur à vocation internationale.

A cette occasion, le public est invité à venir découvrir gratuitement le nouveau musée, sa collection et la première exposition, lors des journées portes ouvertes organisées les 18, 19 et 20 novembre.

Le MAC/VAL, construit par l’architecte Jacques Ripault, et labellisé  « Musée de France », est le fruit et l’aboutissement de plus de vingt ans d’efforts menés par le Conseil général pour promouvoir l’art contemporain et favoriser sa rencontre avec tous les publics. Le Conseil général s’est engagé dans la réalisation de ce musée d’art contemporain pour permettre la mise en valeur d’une collection d’oeuvres d’art issues du Fonds Départemental d’Art Contemporain (FDAC). Le FDAC a été créé en 1982 à l'initiative du précédent président du Conseil général du Val-de-Marne, Michel Germa. Sa direction artistique était assurée par le journaliste et critique d'art, Raoul-Jean Moulin. Le Conseil général a conduit une politique active d’acquisitions depuis 1982. La collection est également constituée de nombreuses commandes d’estampes originales et du fonds Les Yeux  fertiles, Suite Paul Eluard, composé de travaux sur papier confrontant le regard d’un peintre et l’écriture d’un poète.

Une collection d’art contemporain de plus d’un millier d’oeuvres reflétant la scène artistique en France depuis les années 50 jusqu’à la création la plus récente y est présentée. Lumière !, Action !, Paysages, la Vie moderne, ce qui nous entoure, ce qui nous façonne, Face au monde et Exister sont parmi les grands axes qui guident le visiteur. Ils l’invitent à une promenade muséale et architecturale où les plus jeunes artistes dialoguent avec les figures plus historiques de la scène artistique française. Ainsi Ange Leccia et François Morellet, Annette Messager et César, Valérie Belin et Peter Stämpfli, ou encore Malachi Farrell et Jacques Monory, se répondent, cohabitent, s’interrogent et nous racontent une histoire de l’art renouvelée.

Implanté en centre ville de Vitry-sur-Seine, à immédiate proximité de Paris, entouré d’un jardin public de 10.000 m2, cet équipement, signalisé par Ruedi Baur, est doté d’une surface de 13.000 m2 dont 4.000 m2 sont dédiés aux expositions permanentes et temporaires.

Le MAC/VAL accueille également un cinéma de 150 places, un centre de documentation de 380m2, la librairie Bookstorming, le restaurant Le Transversal, et des ateliers-logements qui permettront d’accueillir des artistes internationaux en résidence.

Ce projet (inscrit au contrat de plan Etat-Région 2000-2006) représente un investissement de 30,5 millions d’euros HT financé, pour moitié, par le Conseil général du Val-de-Marne et pour l’autre moitié par le ministère de la Culture et de la Communication et la Région Ile-de-France.

La première exposition temporaire réunira, en deux temps, deux artistes majeurs de la scène artistique française :
Jacques Monory, exposition Détour, du 18 novembre 2005 au 26 mars 2006.
Claude Lévêque, exposition Le grand sommeil, de mi-mai à début septembre 2006.

Jacques Monory, Détour (18 novembre 2005 - 26 mars 2006). Cette exposition invite Jacques Monory, artiste de renom, à investir l’espace des expositions temporaires du musée avec les moyens qui lui sont propres. Il s’empare de motifs issus de la culture dite populaire (musique, cinéma, romans policiers) en convoquant la narration et la fiction, et met en scène des scénarios fictionnels et autobiographiques. Jacques Monory propose un parcours qui réinvestit au regard de ses obsessions sa production artistique des années 60 à aujourd’hui.

Le second volet de cette exposition sera consacré à Claude Lévêque, Le grand sommeil (mi-mai - début septembre 2006), qui proposera une installation in situ inédite.

 

La campagne de communication pour accompagner l’événement

 

mac_val_de_marne_communication_3 A partir du 8 novembre, une campagne de communication inédite est déclinée en télévision (sur France 3 paris Ile-de-France Centre), au cinéma (salles de cinémas du Val-de-Marne et de l’est parisien, du 16 novembre 2005 au 4 janvier 2006), ainsi que dans la presse (différents magazines et quotidiens nationaux), par voie d'affichage (dans le métro et sur les panneaux d’affichage du Val-de-Marne et de l’est parisien) et sur internet (sites web du musée, du Monde et de Télérama).

  © CLM BBDO / Photo : ARNO BANI

 

La campagne s’inscrit dans une démarche d’impression des émotions provoquées par l’art contemporain. Le slogan « Venez prendre l’art » invite le public à vivre au MAC/VAL un moment de découverte et de plaisir. Pour répondre de façon littérale à ce slogan, le film et les affiches mettent en scène des acteurs qui reçoivent réellement l’art en pleine figure puisque des litres de peinture ont été déversés sur eux.

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  © CLM BBDO / Photo : ARNO BANI

 

Fiche technique de la campagne de communication

Annonceur : MAC/VAL, musée d’art contemporain du Val-de-Marne, Conseil Général du Val-de-Marne
Responsables annonceur : Alexia Fabre, Marie Rotkopf, France Jouineau
Agence : CLM BBDO
Direction de la création : Pascal Grégoire / Anne de Maupeou
Equipe création : Frédéric Lutge (Concepteur-rédacteur), Dimitri Guerassimov (Direction artistique)
Réalisateur/ photographe : Arno Bani (auteur des photographies reproduites)
Equipe commerciale : Pascal Couvry, Julien Lemoine
Achat d’art - TV producer : Isabelle Baud
Production : Wanda
Musique : Coco Rosie

 

INFORMATIONS PRATIQUES

MAC/VAL
Musée d’art contemporain du Val-de-Marne

Place de la Libération
94400 Vitry-sur-Seine

T +33 (0)1 43 91 64 20
E contact (at) macval.fr

Site internet : www.macval.fr

 

Conservateur du musée : Alexia Fabre
Responsable de la communication : Marie Rotkopf

Horaires d’ouverture

Mardi, mercredi, vendredi, samedi, dimanche : 12 heures à 19 heures
Nocturne le jeudi jusqu’à 21 heures
Fermeture le lundi

Accès

En métro :
Ligne 7 direction Mairie d’Ivry
Arrêt Porte de Choisy
Bus 183 direction Orly Teminal Sud
Arrêt : Moulin de Saquet-Pelletan
RER C : Gare de Vitry-sur-Seine
Puis bus n°180 direction Villejuif-Louis Aragon
Arrêt: Moulin de Saquet-Pelletan
En Bus :
172, 180 et 183.