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08/04/24

De Basquiat à Édith Piaf. Passions partagées. La Collection Lambert au Mucem, Marseille

De Basquiat à Édith Piaf. Passions partagées. La Collection Lambert au Mucem
Mucem, Marseille
17 avril - 23 septembre 2024

Affiche de l'exposition
Courtesy Mucem, Marseille

Kiki Smith 
(1954, Nuremberg) 
Blue Moon III. 2011 
Association Collection Lambert 
© Kiki Smith et Pace Gallery, photo Pace Gallery

Andres Serrano
 
(1950, New-York, Etats-Unis, vit et travaille à New-York) 
Yellow, Blue, Green de la série de la chapelle de Matisse à Vence. 2015. 
Cibrachrome. Collection privée, Paris, 
en dépôt à la Collection Lambert 
© Courtoisie Andres Serrano et Galerie Nathalie Obadia, Paris / Bruxelles, 
Photo Studio Andres Serrano

Cy Twombly 
(1928, Lexington, Etats-Unis – 2011, Rome, Italie). 
Pan. Polyptyque en sept éléments. 1980. 
Huile, pastel gras, graphite, gravure, affiche, papier et papier chiffon. 
Centre national des arts plastiques, 
donation Yvon Lambert en 2012, FNAC 2013-0244 (1 à 7) 
© Cy Twombly Foundation / Cnap ; photo : Fabrice Lindor

Anselm Kiefer
 
(1945, Donaueschingen, Allemagne, 
vit et travaille à Croissy-Beaubourg, France). 
Cette obscure clarté qui tombe des étoiles. 1996. 
Acrylique et graines de tournesol sur photographie. 
Centre national des arts plastiques, 
donation Yvon Lambert en 2012, FNAC 2014-0032 
© Anselm Kiefer / Cnap ; photo : Franck Couvreur

La Collection Lambert et le Mucem s’unissent pour une exposition inédite.

La culture méditerranéenne a profondément façonné le destin du grand marchand d’art Yvon Lambert, dont le nom et l’histoire résonnent avec les richesses culturelles de la Provence.

Né en 1936 à Vence, Yvon Lambert a grandi au cœur d’une région imprégnée par la présence de grands artistes tels qu’Henri Matisse à Vence ou Paul Cézanne à Aix-en-Provence.

Dès les premiers temps de la galerie d’Yvon Lambert, le marchand d’art s’est fait également collectionneur et commence à constituer des ensembles importants d’œuvres d’artistes de son temps, pour la plupart encore inconnus. Ainsi commence presque 60 années d’une histoire intime de l’art. Son regard singulier est marqué par la poésie, l’amour, la liberté de pensée et la défense de l’art de son temps. Chaque pièce traduit l’amitié indéniable entre le collectionneur et les artistes. La donation exceptionnelle faite en 2012 à l’État français par Yvon Lambert a permis de consolider la présence d’un grand musée public d’art contemporain à Avignon : La Collection Lambert.

Amoureux des objets insolites, témoignages des croyances populaires de tous les âges, en particulier issus de la culture provençale, Yvon Lambert ressent une proximité naturelle forte avec les collections du Mucem dont la constitution lente et fabuleuse lui rappelle ses propres recherches vagabondes de choses étonnantes allant d’ex-voto fantasmagoriques, à des scènes de genre de petits maîtres provençaux, de la bibliothèque félibrige de son père aux ustensiles et pièges à grives que ce dernier fabriquait.

Les objets d’art populaire du Mucem sont le fruit de collectes d’enquêteurs sur le terrain : ethnologues, observateurs des mutations de la société et défenseurs des savoirs du peuple. Ces collections sont des témoins précieux, des documents sur nos modes de vie et sur l’évolution des mœurs, mais ils présentent aussi une valeur esthétique qui se font particulièrement jour dans des analogies étonnantes avec des œuvres d’art.

L’exposition commence par l’évocation du parcours d’Yvon Lambert, lié aux cultures provençales et méditerranéennes, pour s’attarder ensuite sur des thématiques autour desquelles dialogueront ses collections et celles du Mucem : le populaire et le quotidien, l’homme et la nature, la poésie et la littérature, l’intime et l’existence.

Ainsi, la rencontre entre la Collection Lambert et celle du Mucem présentée lors de l’exposition « De Basquiat à Édith Piaf. Passions partagées. La Collection Lambert au Mucem » est bien plus qu’une juxtaposition de collections exogènes. Des fils sensibles tissent spontanément leur toile par résonances formelles et poétiques entre les œuvres d’art et celles issues de cultures populaires. Par affinité réciproque de récits et de formes, le dialogue entre ces deux collections patrimoniales est une tentative de voyage au centre d’un regard singulier, celui d’une personnalité majeure de l’art contemporain, et invite les visiteurs du Mucem au jeu des coïncidences, de la libre interprétation et des associations poétiques empreintes du charme et des passions tenaces qui ont été les ferments de ces deux grands musées.

Des invitations pour des interventions artistiques et littéraires :

Ryoko Sekiguchi (née à Tokyo en 1970) a été invitée à écrire pour l’exposition vingt-et-un cartels imaginaires dans lesquels elle déploie une écriture sensible et poétique pour aborder les objets et leurs odeurs, notamment celle du musée, de la lumière, des couleurs des œuvres. Elle propose une véritable ode à la contemplation et aux sens.

L’artiste peintre et designer Nathalie Du Pasquier (née à Bordeaux en 1957) a conçu une cabine peinte afin d’abriter les projets des chapelles de Vence réalisés en 1994 par Jean Charles Blais, Sol Lewitt, Jean-Michel Othoniel, Niele Toroni, Robert Barry à l’invitation d’Yvon Lambert. A l’extérieur, couleurs et objets de la collection du Mucem liés aux croyances et coutumes en Provence se répondent : amulettes, santibelli, croix de la Passion, boîtes-oratoires, ex-voto, palmes des rameaux…

Œuvres exposées :

Le Mucem bénéficie de prêts exceptionnels d’Yvon et Ève Lambert, mais aussi du Centre national des arts plastiques (CNAP) : 80 œuvres ont été soigneusement sélectionnées parmi les 600 œuvres données par le marchand et collectionneur Yvon Lambert à l’Etat en 2012. Ces pièces couvrent une large gamme de médiums artistiques, tel que la peinture, la sculpture, l’installation, la vidéo ou la photographie.

Elles côtoient 150 œuvres de la collection du Mucem, référence dans le domaine des arts populaires. Ces objets du quotidien se mêlent subtilement avec les créations contemporaines.

Artistes présentés :
Parmi les artistes dont les œuvres de la collection Lambert sont présentées, on compte notamment Jean-Michel Basquiat, Andres Serrano, Christian Marclay, Sol Lewitt, Daniel Buren, Mircea Cantor, Marcel Broodthaers, Cy Twombly, Kiki Smith, Nan Goldin, Christian Boltanski, Louise Lawler...

Commissariat :
Marie-Charlotte Calafat, conservatrice en chef du patrimoine, Mucem
Stéphane Ibars, directeur artistique, Collection Lambert

L’exposition est conçue et organisée par la Collection Lambert et le Mucem, Musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée.

MuCEM, MARSEILLE
Mucem J4 Niveau 2 (1 200 m2)

05/10/22

Wild Strawberries - Inaugural Exhibition @ 125 Newbury Gallery, New York - Featuring 17 artists

Wild Strawberries 
Inaugural Exhibition
125 Newbury, New York
September 30 – November 19, 2022

Paul Thek
Untitled (Hand with Ring), 1967 
Photo: Richard Gary 
© The Estate of George Paul Thek 
Courtesy Alexander and Bonin, New York 

Deana Lawson 
Portal, 2017 
Courtesy of the artist, 
David Kordansky Gallery, Los Angeles and New York, 
and Sikkema Jenkins & Co., New York 

Lucas Samaras
 
Untitled, 1964 
© Lucas Samaras, courtesy Pace Gallery  

Kiki Smith 
Virgin Mary, 1992 
© Kiki Smith, courtesy Pace Gallery

125 Newbury, the new project space spearheaded by Arne Glimcher, opens to the public with Wild Strawberries, an intergenerational show featuring 17 artists whose work traffics in the dreamlike exchange between threat and seduction. Inspired by Ingmar Bergman’s 1957 cinematic masterpiece, Wild Strawberries, the exhibition brings together sculpture, painting, photography, and film by a wide range of artists, including Lynda Benglis, Lee Bontecou, Julie Curtiss, Alex Da Corte, Doreen Lynette Garner, Robert Gober, David Hammons, Deana Lawson, Shahryar Nashat, Brandon Ndife, Kathleen Ryan, Lucas Samaras, Max Hooper Schneider, Kiki Smith, Paul Thek, Hannah Wilke, and Zhang Huan. The exhibition also includes excerpts from narrative and experimental films that reflect a similar sensibility, which have been selected in collaboration with filmmaker and scholar Vito Adriaensens.

Wild Strawberries cultivates a garden of widely divergent practices, which germinate and transform the body. Probing the power of sensation, the works investigate art’s capacity to stimulate pleasure and incite horror in the same gesture. The exhibition is grounded in the work of key figures of the post- 1960s generation who mobilized the aesthetics of bodily abjection toward fascinating, disturbing, and political ends. The nightmarish forms of Bontecou are juxtaposed with the exquisite formlessness of Benglis, and the corporeal poetry of Wilke contrasts with the cruel delights of Samaras and Thek. Engaging the viewer on a visceral level, these works are brought into dialogue with sculpture and photography from the 1980s and ’90s by Hammons, Smith, Gober, and Zhang in which the language of abjection has become infused with struggles of power, politics, race, and gender.

Oscillating between feelings of repulsion and attraction, Wild Strawberries traces this dialogue further in the work of an emerging cohort of contemporary artists, including Da Corte, Curtiss, Garner, Nashat, Ndife, Ryan, and Schneider. Their practices draw on earlier precedents while forging new cross-pollination between painting, sculpture, film, photography, and installation. 

Wild Strawberries Artist List:

Lynda Benglis (b. 1941)
Lee Bontecou (b. 1931)
Julie Curtiss (b. 1982)
Alex Da Corte (b. 1980)
Doreen Lynette Garner (b. 1986)
Robert Gober (b. 1954)
David Hammons (b. 1943)
Deana Lawson (b. 1979)
Shahryar Nashat (b. 1975)
Brandon Ndife (b. 1991)
Kathleen Ryan (b. 1984)
Lucas Samaras (b. 1936)
Max Hooper Schneider (b. 1982)
Kiki Smith (b. 1954)
Paul Thek (1933 – 1988)
Hannah Wilke (1940 – 1993)
Zhang Huan (b. 1966)

Gallery 125 Newbury, New York. A Project Space Helmed by Arne Glimcher

125 NEWBURY
395 Broadway at Walker Street, New York City (Tribeca)

21/04/21

Kiki Smith @ Galerie Lelong & Co., Paris - From Inside

Kiki Smith: From Inside 
Galerie Lelong & Co., Paris 
20 mai – 13 juillet 2021 

Kiki Smith
KIKI SMITH 
Black Madonna, 1992 
Bronze, 182 x 67 cm 
© Kiki Smith, Courtesy Galerie Lelong & Co. 

Pour cette nouvelle exposition (la 8e à la Galerie Lelong), qu'elle a intitulée From Inside, Kiki Smith a réuni un groupe de nouveaux bronzes représentant des mains, qu'elle met en relation avec deux grandes oeuvres emblématiques des années 90 : deux sculptures murales de figures humaines, une masculine Ice Man et une féminine Black Madonna. Elle y ajoute une série de dessins délicats de 1995 représentant des parties du corps féminin ainsi que la rare série de gravures « Possession is nine-tenths of the law », de 1985. L’artiste met de cette façon en évidence la continuité et la cohérence de son travail au fil des années.

Après le succès de sa rétrospective à la Monnaie de Paris à l’automne 2019, Kiki Smith a bénéficié de deux autres grandes expositions muséales : au Storm King Art Center de l’Etat de New York et au Musée Cantonal des Beaux-Arts de Lausanne : Kiki Smith. Hearing You with My Eyes . L’installation d’une sculpture permanente au Castello Sforzesco de Milan est prévue pour la fin du printemps.

Née en 1954 à Nuremberg, Kiki Smith vit et travaille à New York.

GALERIE LELONG & CO.
38 avenue Matignon, 75008 Paris

11/10/20

Kiki Smith @ MCBA Lausanne - Hearing You with My Eyes

Kiki Smith. Hearing You with My Eyes
Musée Cantonal des Beaux-Arts, Lausanne
9 octobre 2020 - 10 janvier 2021

L’oeuvre de l’artiste américaine Kiki Smith fait l’objet d'une grande exposition au MCBA de Lausanne. Avec une sélection de près de cent oeuvres, dont certaines sont présentées en Europe pour la première fois, ce parcours couvre près de quarante années de création, selon un axe thématique central, mais encore peu exploré jusque-là : la perception sensorielle.

Intitulée Hearing You with My Eyes (« T’entendre avec mes yeux »), cette exposition de Kiki Smith (née en 1954) offre au public l’occasion de se familiariser avec les grands thèmes qui traversent son oeuvre et qui prennent leur source dans l’observation du corps humain. Depuis le début des années 1980, l’artiste s’intéresse au corps et à son fonctionnement, à ses significations symboliques comme politiques, à ses représentations et à son statut dans l’espace social. Elle s’est d’abord attachée à le décrire, fragment par fragment. A l’appui de livres d’anatomie, elle a commencé par copier les organes et les systèmes du corps humain, posant ainsi un regard objectif sur cette structure qui lui était si familière et si étrangère à la fois. Elle a ensuite traité le corps à partir de son enveloppe de peau, ce qui l’a conduite à la figure. Elle a alors inauguré un répertoire de personnages, essentiellement féminins, tirés des récits bibliques et mythologiques ainsi que des contes, conférant à son oeuvre une dimension plus narrative. Ces personnages, auxquels elle a parfois prêté ses traits, lui ont permis de revisiter un bagage culturel commun et fondateur de nos imaginaires. Avec un regard contemporain et engagé, Kiki Smith interroge les notions de nature et culture, portée par la volonté d’affirmer la puissance du féminin, la vulnérabilité et la force simultanées de l’être humain, et la symbiose avec le règne animal.

L’importance accordée aux sens est visible dans cette évolution du microscopique au macroscopique, et c’est sous cet angle que le MCBA propose de découvrir cette oeuvre qui se décline dans une grande variété de techniques. Kiki Smith rappelle que les sens sont un moyen de connaissance. Elle met en avant leur interconnectivité dans les phénomènes de perception — tel que le titre de l’exposition le suggère —, et explore toute une variété de sensations, impliquant celles des visiteuses et visiteurs pleinement engagés dans leur confrontation aux oeuvres. Enfin, elle recherche dans les matériaux, très tactiles, et en particulier le papier, une équivalence avec les qualités du corps humain.

En replaçant l’être humain au coeur du vivant, en relation avec les autres espèces animales, mais aussi avec le règne végétal et le cosmos, Kiki Smith livre un vibrant plaidoyer pour le respect de la nature et pour l’expérience harmonieuse et joyeuse que l’on peut en faire, de la même manière qu’elle invite à prendre conscience de sa présence au monde et de son appartenance à un tout. Son oeuvre trouve ainsi un écho particulier dans l’actualité et notamment la prise de conscience de la fragilité des ressources naturelles.

Hormis quelques oeuvres présentées dans des expositions collectives, Kiki Smith n’avait plus exposé en Suisse depuis 1990, à l’occasion de sa première exposition monographique internationale au Centre d’art contemporain de Genève, en partenariat avec l’Institute of Contemporary Art d’Amsterdam.

Commissaires de l’exposition : Laurence Schmidlin, conservatrice art contemporain.

Catalogue :

Kiki Smith
Kiki Smith 
Hearing You with My Eyes
Laurence Schmidlin (éd.)
avec des essais d’Amelia Jones,
Lisa Le Feuvre et Laurence Schmidlin
192 p., 126 ill. couleurs, français/anglais
Coédition Zurich, Scheidegger & Spiess, 2020

MCBA - MUSEE CANTONAL DES BEAUX-ARTS
Place de la Gare 16, 1003 Lausanne

19/10/97

Kiki Smith at the Irish Museum of Modern Art, Dublin - Convergence

Kiki Smith: Convergence
Irish Musuem of Modern Art, Dublin
24 October 1997 - 15 February 1998

The first major solo exhibition in Ireland of the work of Kiki Smith, one of America’s leading contemporary artists, opens to the public at the Irish Museum of Modern Art on 24 October. Kiki Smith: Convergence ranges over ten years of Kiki Smith’s work from 1988 and reflects her main concerns in terms of subject matter and use of colour and materials. It features a number of her characteristic sculptures based on the human body, a number of more recent drawings from 1996 and 1997, and mixed-media works using materials such as glass, crystal and neon, which mark a shift in focus from the human to animal forms and the natural world. 

Kiki Smith is best known for her works based on the female body which she presents in stark, often provocative terms - its flesh, blood, secretion and excretions suggesting fundamental questions of life and death. As an artist Smith gives birth to adult forms still grimy with the process of delivery. Indeed, a paradox of her works is that one cannot tell if they are coming into existence or passing out of it through decay and disintegration. Both formally and psychologically, these sculptures break with traditional notions of the depiction of the human figure in art. 

Using the physical body as her starting point, Kiki Smith explores the wider female condition in works suggesting pain, humiliation and subservience. There are also allusions to religious rituals and beliefs, which reflect her Catholic upbringing. The artist has selected works for this exhibition by using the device of colour for individual rooms at the museum - red, yellow, blue, green, brown and silver - colours which have been a strong force in her work. 

Kiki Smith was born in Nuremberg, Germany, in 1954. She moved to the United States as a child and in 1976 moved to New York where she now lives and works. In 1979-80 she began to work with the body using Gray’s Anatomy as a reference. She had her first solo exhibition Life Wants to Live at The Kitchen in New York in 1982. Since then she has exhibited to considerable critical acclaim in solo and group shows worldwide. Kiki Smith’s sculpture was included in From Beyond the Pale at the Irish Museum of Modern Art in 1994. 

Irish Museum of Modern Art
Royal Hospital, Military Road, Kilmainham, Dublin 8
www.modernart.ie