31/03/00

La céramique à Biot, 1920 – 2000

La céramique à Biot, 1920 – 2000 
Musée national Fernand Léger 
Musée d’Art et d’Histoire de la céramique biotoise 
Maison du tourisme - Maison de l’artisanat et des métiers d’art
Poterie provençale Augé-Laribé 
Galerie des Arcades 
25 mars – 2 juillet 2000 

La Maison de l’artisanat et des métiers d’art de Biot organise une exposition qui présente les différents aspects de la céramique de Biot entre 1920 et 2000. Cette exposition est présentée dans cinq lieux différents, à Biot. 

La région est riche en argile, sable, manganèse, bois, pierre à four et, dès le XIVe siècle, on note la présence d'une jarre dans l’enceinte du château de Biot. Le travail de la céramique est donc apparu très tôt dans le village. La production s’améliore, se perfectionne, mais c’est au XVIe siècle qu’elle prend tout son essor. On produit essentiellement des jarres mais aussi des objets utilitaires : soupières, pichets, vases… Les jarres s’exportent dans toute la région, et même au-delà de la méditerranée. Elles servent à conserver et à transporter l’huile, le vin et autres denrées périssables.

Au XVIIIe, on recense une quarantaine de fabriques. Cette industrie prospère commence à décliner au milieu du XIXe siècle. Le recul des cultures, les nouveaux moyens de conservation, le développement de nouveaux modes de transport, la maîtrise de nouvelles techniques et le début de l’industrialisation lui seront fatales.

La décoration néo-provençale remise au goût du jour donnera un nouvel élan à cette tradition sur le point de s’éteindre. La Poterie provençale Augé-Laribé (fondée en 1920) trouve un nouvel emploi à ses jarres : désormais ornementales, elles trôneront dans les jardins de la région et du monde entier.

Des artistes venus d’horizons divers viennent s’installer définitivement ou pour un moment dans le village et s’initient aux techniques ancestrales de la céramique. L'artiste suédois Hans Hedberg s’y installe dès 1949 pour y concevoir ses oeuvres végétales géantes. Fernand Léger y fait de fréquents séjours entre 1951 et 1955. Il travaille dans l’atelier de son ancien élève, Roland Brice, rue des Roses. L'artiste céramiste Jean-Paul Van Lith artiste y a toujours son atelier au coeur du village (non loin de celui de Jacky Caville). C'est là qu'il crée ses personnages fantastiques.

♦ Le musée national Fernand Léger expose le travail de l’artiste réalisé à Biot entre 1950 et 1955 dans l’atelier de Roland Brice et de son fils Claude. Environ quatre-vingt oeuvres provenant de musées et de collections particulières sont présentées. Des documents et des photographies témoignent du dynamisme et de la créativité de l’artiste dans ce domaine. Certaines des oeuvres sont exposées à côté des peintures qui ont servi de modèles. 

Créés par cinq bijoutiers et orfèvres de Biot, des bijoux de terres sont proposés à la boutique du musée.

♦ Le musée d'Art et d'histoire de la céramique biotoise, qui conserve une belle collection de céramiques des XVIIIe et XIXe siècles, expose des céramiques utilitaires réalisées à Biot au XXe siècle.

♦ La Maison de l’artisanat et des métiers d’art de Biot, organisateur de l’exposition, a réalisé un recensement des ateliers des potiers biotois du XX°. La Maison du tourisme présente ces artistes contemporains qui ont essentiellement travaillé l’aspect décoratif de la céramique. Des documents photographiques permettent de découvrir leurs ateliers.

♦ La Poterie Provençale Augé-Laribé, qui fête en 2000 ses 80 ans d’existence, présente une rétrospective du travail du fondateur, René Augé-Laribé. Formé aux Arts décoratifs à Paris, il donna une impulsion nouvelle à la poterie qui périclitait en détournant la jarre de sa fonction première pour en faire un objet de décoration.

♦ André Brothier, arrivé au village en 1952, reprend un ancien bureau de tabac et ouvre le restaurant des Arcades qui lentement va se transformer en galerie – restaurant. Il y constitue au fil des années une impressionnante collection de céramiques que l'exposition permet de découvrir. En parallèle, Martine Polliset, artiste installée dans le village depuis 30 ans, présente ses créations inspirées de la nature.

Cette exposition s’attache à donner un aperçu de la diversité du travail des créateurs de Biot, village fortement ancré dans une tradition de potiers.

Actuellement, on compte encore une douzaine de céramistes installés à demeure dans le village. Les techniques ont certes évolué, certains fours à bois ont été électrifiés, mais le travail de la terre, le geste, l’impulsion créative restent les mêmes.

Fernand Léger et la céramique, Musée national Fernand Léger, Biot

Fernand Léger et la céramique 
Musée national Fernand Léger, Biot
25 mars – 2 juillet 2000 

Dès 1937, Fernand Léger s'intéresse à la décoration murale. Si il utilise la peinture pour Le transport des forces, commande de l'Etat pour le pavillon français de l'Exposition universelle, ou encore pour la maison de Rockfeller, ses décorations murales pour l'hôpital de Saint-Lô ou l'hostellerie La Colombe d'or à Saint-Paul de Vence son respectivement réalisées en mosaïque et en céramique. L'intérêt de l'artiste pour cette dernière technique ira croissant et à partir de 1950, Fernand Léger vient régulièrement à Biot où l'un de ses anciens élèves, Roland Brice, et son fils Claude, tous deux céramistes, sont installés. Une collaboration fructueuse s'établit entre le peintre et les céramistes.

L'exposition confronte les pièces en céramique de Fernand Léger avec les peintures antérieures de l'artiste dont elles sont inspirées.

L’une des préoccupations principales de Fernand Léger est l’intégration de la couleur dans la vie des cités : effacer la grisaille des murs par des polychromies. Il veut créer de nouveaux espaces par le jeu des couleurs. La céramique, qu’il considère avant tout décorative, est pour lui un nouveau moyen de mettre en pratique ses théories sur la couleur.

Ses premiers essais de céramique sont essentiellement des petits bas-reliefs d’après ses tableaux. Il met en pratique sa théorie des contrastes de formes et de couleurs et l’applique au relief de la céramique. Il joue avec la couleur vive des émaux qui ajoute à l’effet de contraste.

Fernand Léger travaille à partir de moules façonnés sur de la terre crue dans lesquels sera coulée la barbotine. Cette technique lui permet de réaliser plusieurs tirages dont il fait varier les couleurs en créant ainsi des pièces uniques (Visage aux deux mains, 1942, et Visage à la main sur fond rouge, 1949).

Lorsque ses motifs ont des formats trop importants pour être reproduits en bas-relief, il les simplifie pour n’en garder que les traits principaux. Ayant peint le motif, il le confie à Roland Brice qui l’agrandit par un procédé de mise au carreau et de report sur calque. La découpe est la partie délicate du travail puisqu’il faut éviter de trancher dans le motif, d’où des morceaux inégaux, comparables à un puzzle. Ainsi, Les femmes au perroquet, céramique inspirée d’une peinture réalisée lors de sa période américaine, est composée de 25 morceaux. Il en moulera deux exemplaires : l’un est actuellement à l’hostellerie de la Colombe d’Or, à Saint-Paul-de-Vence, et l’autre appartient au musée national Fernand Léger.

Ces grandes céramiques composées de plusieurs pièces lui permettent de créer à l’infini de nouvelles compositions en modifiant l’emplacement des éléments, ou simplement leur couleur.

Fragilisés par leur format, ces bas-reliefs peuvent se rompre à la cuisson, Fernand Léger puise alors une nouvelle inspiration dans les morceaux brisés pour concevoir d'autres créations.

A partir de 1952, toujours aidé par Roland Brice, il cherche à réaliser des céramiques en trois dimensions. Après quelques essais infructueux naît La fleur qui marche qui s’inspire de L’étoile (1936) et de La fleur polychrome (1937).

En 1954-1955, Fernand Léger, qui rêvait de voir l'art envahir les lieux publics, réalise une maquette de Jardin d’enfants : « On le placerait au bord de la mer, des enfants pourraient passer, courir à travers ou cracher dessus en douce… Pas un monument qu’on regarde mais un objet utile et spectaculaire dans la vie, et surtout pas de gardien autour ! » (revue Défense de la paix, novembre 1954). Cette sculpture-céramique sera réalisée dans les jardins du musée national Fernand Léger à Biot en 1960, peu après la mort de l'artiste.

Des bijoutiers et orfèvres du village ont créé pour l’occasion des bijoux de terre qui sont présentés en exclusivité à la boutique du musée.

Exposition réalisée par la Réunion des musées nationaux et le musée national Fernand Léger, Biot, dans le cadre de l'opération La céramique du XXe siècle à Biot, 1920-2000.

Commissaire : Brigitte Hedel-Samson, conservateur en chef du musée national Fernand Léger ; Nelly Maillard, documentaliste

Musée national Fernand Léger
Chemin du Val de Pome, 06410 Biot

26/03/00

Vera Lutter, Fraenkel Gallery, San Francisco

Vera Lutter
Fraenkel Gallery, San Francisco
March 30 - May 13, 2000

Fraenkel Gallery presents its first solo exhibition of the large-scale camera obscura images by VERA LUTTER. Born in Germany, she resides in New York. Vera Lutter's work is currently on view at Dia Center for the Arts through the 18th of June 2000.

Using the architecture of the camera obscura as her photographic mechanism, Vera Lutter becomes the transcriber of outer architectures, facing buildings and industrial sites. Interested in places which reference particular historical moments or which have adopted an iconic stature, she transforms rooms which look upon her pending subjects into cameras, often inhabiting them during the length of each exposure. Her images often reference movement over the hours or sometimes weeks of each exposure's duration; in so doing she speaks to the transitory nature of the built environment itself. The photographs display the microcosms of sites that are built and become altered over a course of time.

Vera Lutter considers the original transcription of each place, which is created within the camera obscura, as its ultimate representation. She chooses this, rather than using the rendered negative as an intermediate to an ultimate positive. Her only amendment is to right each image, flipping it from its original, inverted recording. The images give a visceral sense of what it is to see the way a camera does.

FRAENKEL GALLERY
49 Geary Street, San Francisco, CA 94108

Mona Hatoum at Tate Britain, London

Mona Hatoum
Tate Britain, London
24 March - 9 July 2000

An exhibition of new work by MONA HATOUM is on view at Tate Britain in the Duveen Galleries. This is her first major solo show in London and the first in a new series of sculpture displays by British artists in the Duveen Galleries. The series highlights Tate Britain's strong commitment to contemporary art and artists.

Responding to the architecture of the galleries, Mona Hatoum has created large scale works which reflect her current interest in everyday objects. These sculptures, focusing on household objects, emphasise and yet undermine their character as aids to domestic comfort and efficiency. Mouli-Julienne (x 21) is based on the French kitchen device for slicing or shredding vegetables, but is dramatically enlarged. The threatening scale of this piece reinforces the intensity of the object, where the shredding drum is intentionally large enough to accommodate a human body. The artist's transformation of this and other domestic tools renders them beautiful, yet malevolent. Another new work uses domestic furniture and kitchen implements but the additional element of live electrical currents running through the objects makes them sinister.

The confrontational themes that Mona Hatoum focuses on, such as violence and oppression, often make powerful reference to the human body, its vulnerability and resilience. Through the juxtaposition of opposites such as beauty and horror, Mona Hatoum aims to engage the viewer in conflicting emotions of desire and revulsion, fear and fascination.

MONA HATOUM was born a British citizen, to Palestinian parents, in Beirut in 1952. She settled in London in 1975 after civil war broke out in Lebanon while she was on a visit to Britain. After studying at the Byam Shaw and Slade Schools of art, she first became known in the early 1980s for a series of performance and video pieces which focused with great intensity on the body. Towards the end of that decade her work shifted towards installation and sculpture including the video installation Corps étranger 1994 an endoscopic journey through the artist's body.

Mona Hatoum's work has been exhibited widely. In 1998 a solo exhibition, initiated by The Museum of Contemporary Art, Chicago toured to The New Museum, New York, MoMA, Oxford, and the Scottish National Gallery of Modern Art, Edinburgh. Other solo exhibitions include Centre Georges Pompidou, Paris (1994) and Castello di Rivoli, Turin (1999). Hatoum's work was included in Rites of Passage, Tate Gallery, London (1995) and in the same year she was shortlisted for the Turner Prize.

An illustrated catalogue is available with essays by cultural critic Edward Said and Sheena Wagstaff, Head of Exhibitions and Display, Tate Britain (32pp, £12.99). 

The exhibition is curated by Sheena Wagstaff with Clarrie Wallis, Programme Curator, Tate Britain.

TATE BRITAIN
Millbank, London SW1P 4RG

25/03/00

Joachim Koester, Galeri Nicolai Wallner, Copenhagen - Row Housing

Joachim Koester: Row Housing
Galeri Nicolai Wallner, Copenhagen
March 24 - May 6, 2000

Galeri Nicolai Wallner presents an exhibition with new works of Joachim Koester.

In the main gallery: The 30 photographs that makes up Row Housing is an attempt to narrate a specific space and it's history while at the same time pointing to the boundary of the photographic image. The location is Resolute on Cornwallis Island in the far north of Arctic Canada. An area made famous through Sir John Franklin's disastrous attempt to find the Northwest Passage in 1843. With images of Franklin's winter camp, abandoned military stations from the cold war, and the only building completed as part of the Swedish architect Ralph Erskine's model town, the photographs from Row Housing aim at capturing the ghost frames resonating in and around the town of Resolute. The images depict the area suspended between visible and invisible traces of history, and the newly gained independence as part of the Inuit state Nunavut in 1999.

In the back gallery: Four photographs from Greenland as a part of the larger work Nordenskiold and the ice cap. An installation about the explorer Nordenskiold's and his expedition to the Greenlandic ice cap in 1870.

GALERI NICOLAI WALLNER
Njalsgade 21, Building 15, 2300 Copenhagen

18/03/00

Borromini / Edward Burtynsky, Centre Canadien d’Architecture, Montréal

Vues et points de vue : l'architecture de Borromini dans les photographies d'Edward Burtynsky
Centre Canadien d’Architecture, Montréal
15 mars - 7 mai 2000    

Le Centre Canadien d’Architecture présente l’exposition Vues et points de vues : L’architecture de Borromini dans les photographies d’Edward Burtynsky. Un choix de 27 photographies et gravures nous offre l’occasion de redécouvrir des bâtiments construits à Rome par l’architectecte baroque Francesco Borromini, dont on célébrait le 400e anniversaire de naissance l’an dernier.

Vues et points de vues propose un dialogue entre deux média et entre les deux approches différentes qui en découlent, pour représenter les oeuvres construites de Borromini: la photographie contemporaine et des gravures datant des 17e et 18e siècles. Les photographies de l’exposition font partie des acquisitions du CCA; elles ont été prises à Rome par le photographe torontois Edward Burtynsky en 1999. Elles sont présentées conjointement avec des gravures des mêmes édifices, dont des tirages dérivés de Borromini lui-même publiés après sa mort.

Cette rencontre romaine ne doit rien au hasard. Les bâtiments de Borromini joignent une grande expressivité plastique à une rigoureuse alliance entre géométrie et architecture. Ils constituent un défi particulier pour le photographe et pour le graveur: il faut traduire à la fois le revêtement extérieur de l’édifice et sa structure. De plus, les choix d’angle de vue et de cadrage du bâtiment ainsi que l’aptitude du photographe ou du graveur à maîtriser son art joueront des rôles décisifs dans sa capacité à transmettre une expérience qui s’apparente à celle des édifices concrets.

Dans la lignée de ceux qui ont fait le voyage à Rome pour y photographier ses chefs-d'œuvre, Edward Burtynsky a travaillé avec le spécialiste le plus en vue de l’étude de Borromini, Joseph Connors de l’université Columbia. Les tirages obtenus, quoiqu’ils refusent les effets d’ensemble et se concentrent sur des détails, démontrent l’esprit inventif extraordinaire des motifs architecturaux et ornementaux de Borromini. L’approche de Burtynsky lui permet également de saisir la dynamique spatiale qui caractérise le travail de l’architecte. Chaque détail découpé par le geste du photographe nous rappelle l’espace architectural contigu.

Cette sollicitation constante du spectateur à réfléchir au delà des limites du champ visuel a été délibérément accentuée dans l’exposition par le jeu des formats et de l’accrochage, par la juxtaposition de tirages photographiques et numériques, ainsi que par le contraste entre les tirages en couleur et en noir et blanc. Les oeuvres sont présentées dans la salle octogonale du CCA - elle-même inspirée par la coupole de l’église Saint Yves de Borromini.

C’est à un registre plus technique que nous convient les planches gravées de l’œuvre de Borromini. Elles utilisent les ombres portées et la juxtaposition pour surmonter la difficulté inhérente à l’estampe à traduire les effets de profondeur. Les nombreuses sources d’information graphique dévoilent l’intelligence du trait de l’architecte dans les dessins originaux. C’est pourquoi les recueils d’estampes joueront un rôle important dans la diffusion du baroque romain en général et, plus particulièrement, de l’oeuvre de Borromini.

CCA - CENTRE CANADIEN D'ARCHITECTURE
1920, rue Baile, Montréal, Québec H3H 2S6
www.cca.qc.ca

12/03/00

Edward Ruscha, John Berggruen Gallery, San Francisco - Powders, Pressures and Other Drawings

Edward Ruscha: Powders, Pressures and Other Drawings
John Berggruen Gallery, San Francisco
March 16 -  April 29, 2000

John Berggruen Gallery presents an exhibition of drawings by Los Angeles artist, Edward Ruscha. The exhibition includes over thirty early drawings by Edward Ruscha. The works in the show range in date from 1965 to 1981 and displays his unique juxtaposition of words and usual images as well as his superb draftsmanship. These works includes pastel, watercolor, graphite and, the unconventional, gunpowder on paper.

Edward Ruscha has been referred to as one of the most internationally renowned American artists. Edward Ruscha's work is included in numerous public collections including the Hirshhorn Museum and Sculpture Garden, Washington, DC, the Museum of Modern Art, New York, the San Francisco Museum of Modern Art, the Tate Gallery, London, the Whitney Museum of American Art, New York, the Metropolitan Museum of Art, New York, and the Stedelijk Museum, Amsterdam.

An illustrated catalogue will be available.

JOHN BERGGRUEN GALLERY
228 Grant Avenue, San Francisco, CA 94108
www.berggruen.com

Maria Porges, John Berggruen Gallery, San Francisco

Maria Porges, Acts of Deception: Art + Magic + Science
John Berggruen Gallery, San Francisco
March 16 - April 29, 2000

John Berggruen Gallery presents an exhibition of recent work by Maria Porges. 

In her third one person show at John Berggruen Gallery, Maria Porges explores the place where art, science and magic overlap or collide - magic meaning sleight of hand and science referring to the fundamentals such as chemistry and physics.

Maria Porges, who thinks of herself primarily as a sculptor, exhibits cabinet and shelf pieces as well as several free-standing works. Many of her works continue to include cast bottles made of tinted beeswax with elements of image and text on their surfaces.

Maria Porges lives and works in the Bay Area and was a recipient of the SECA award from the San Francisco Museum of Modern Art in 1992. Her work has been widely exhibited in galleries, museums and alternative spaces in the Bay Area and around the USA.

An illustrated brochure will be available.

JOHN BERGGRUEN GALLERY
228 Grant Avenue, San Francisco, CA 94108
www.berggruen.com

Updated 06.07.2019