21/12/05

The Art of Screenprint at Detroit Institute of Arts

Art Exhibition > Michigan > Detroit > Detroit Institute of Arts

 

The Art of Screenprint

Detroit Institute of Arts

Through December 31, 2005

 

This exhibition presents the versatility of screenprint by concentrating on the variety of procedures artists employ to create images in this major category of modern printmaking. The objects are selected from the museum’s collection and the archives of Stewart & Stewart, printers and publishers of fine art screenprints in Bloomfield Hills, Michigan, for 25 years. Highlighted artists include Janet Fish, John Himmelfarb, Hunt Slonem and Steven Sorman, among many others. The history of the medium will also be displayed in a small selection of eclectic prints by dozens of other artists working now and in the early 20th century.   This exhibition is free with museum admission.

Programs are made possible with support from the Michigan Council for Arts and Cultural Affairs and the City of Detroit.

Detroit Institute of Arts
5200 Woodward Avenue
Detroit, Michigan 48202
dia.org

Presse Heidelberg Speedmaster CD 74

.
Depuis Juin 2005, la plus longue Speedmaster CD 74 fabriquée par Heidelberger Druckmaschinen AG (Heidelberg), plus de 21 mètres, est en production chez le concepteur et fabricant d'emballage carton et plastique ALLIORA.
. La Speedmaster CD 74-2+LY-P-6+LYLX possède une configuration adaptée aux besoins spécifiques et particuliers du métier de l'emballage et comprend 13 groupes (impression, flexo, séchage) ainsi qu'un dispositif de retournement.
. Toutes les possibilités d'ennoblissements en ligne sont ainsi réunies dans une même presse. La combinaison parfaite pour Alliora (groupe ILEOS) qui fabrique entre autre des étuis de luxe pour la cosmétique, le parfum et les spiritueux. Avec trois sites de production en France et un site en Allemagne (Rodgau), le chiffre d'affaires est de 80 millions d'€ et un effectif de 760 personnes.
. La Speedmaster CD 74 est installée sur le site de Saint-Hilaire en Normandie. "Les premières semaines d'utilisation nous confortent dans notre choix. La Speedmaster CD 74 est la réponse adaptée aux nouvelles et futures exigences de productivité, calage rapide, flexibilité et qualité de nos marchés", résume Bernard Bros, Directeur du développement au sein d'Alliora. .
Alliora imprime sur du carton, du carton pelliculé et des matières plastiques. Elle utilise toute l'étendue de possibilité de grammage de la CD 74 qui va de 0,03 mm à 0,8 mm avec un format de 60 x 74 cm. La presse est conçue pour les applications les plus diverses tels que : des emballages jusqu'à 2 couleurs verso et 6 couleurs recto avec vernis recto/verso de protection, brillant ou vernis à particules.
. Pour l'impression en ligne, 8 couleurs sont possibles avec la dépose de plusieurs vernis. D'autres effets sont imaginables en ligne, tels que mat/brillant, or, argent déposé en flexo. La précision des registres, la qualité du transfert du support et la toute nouvelle retiration garantissent un nouveau standard d'impression tout en minimisant les risques de rayures.
C'est pour ces raisons que des supports aussi sensibles que le polypropylène et les cartons pelliculés peuvent être imprimés en recto/verso en 1 seul passage.
Les configurations de presse "à la carte" en petit et moyen format deviennent de plus la règle pour les imprimeurs. Le département "Customized Machines" ou "machines spéciales" progresse de plus en plus. En format 70 x 100 cm, 1 presse sur 5 possède déjà une configuration spéciale. Ainsi aussi les presses en petit format et moyen format de type Speedmaster SM 52 et Speedmaster CD 74 se développent de plus en plus. Par exemple pour la Speedmaster CD 74, plus de 20 pour cent des presses sont des configurations personnalisées. Depuis 2002, plus de 150 CD 74 UV ont été installées à travers le monde. Ces investissements se font dans les pays industrialisés mais aussi de plus en plus dans les pays en fort développement de l'Europe de l'est, en Asie ainsi qu'en Afrique. Les presses spéciales sont équipées pour les besoins spécifiques des clients et permettent surtout une différentiation dans les produits de part les technologies d'impression UV ou hybrides, double groupe vernis, Flexo avant Offset, découpe en ligne et vernissage en reprise.
Grâce à sa conception modulaire et ses possibilités de configuration "presque" sans limites, la Speedmaster CD 74 est la presse universelle pour l'impression en ligne et en retiration dans le moyen format. Depuis son introduction lors de la Drupa 2000, plus de 5.000 groupes de CD 74 ont déjà été installés.

20/12/05

Heidelberg Prinect Image Control

.
Les fonctions de Prinect Image Control d'Heidelberg
.
Prinect Image Control est un système de mesures des couleurs hautement automatisé pour le suivi couleurs de l'impression. Il permet une mesure spectrocolorimétrique de l'intégralité de la feuille. Les mesures sont enregistrées, puis le système détermine les déviations par rapport à la feuille de référence définie et les ajustements nécessaires à la correction des écarts. Ils sont transmis ensuite directement aux presses pour régler les encriers sur tous les groupes simultanément pour obtenir une qualité d'impression constante. .
Prinect Image Control contient aussi une base de données des tons spéciaux et peut supporter le diagnostic à distance.
. L'histoire de Prinect Image Control
.
Prinect Image Control est le résultat d'années de partenariat entre Heidelberg et le fabricant de colorimètres suisse Gretag Macbeth AG. Les premiers développements ont démarré en 1993 sous le nom de code CPC 2S MIB. Le but du projet était de développer une technologie complètement innovante et révolutionnaire, la régulation des presses à partir de mesures colorimétriques des images imprimées. .
Le produit fut présenté pour la première fois sur IPEX à Birmingham en Angleterre, en même temps que le premier pupitre de control numérique Prinect CP2000. Ce nouveau système de mesure couleur était capable de mesurer plus de 160 000 points de la feuille imprimée en moins d'une minute.
.
Sa production démarra dès 1999, et il se vit rapidement plébiscité par le GATF Award aux USA en l'an 2000 et plus récemment par le prix de l'innovation pour ses options "Mini Spots" par le magazine Deutscher Drucker.
.
Depuis la Drupa 2004, Prinect Image Control est un élément clé des solutions Prinect Couleurs et grâce à ses nouvelles fonctionnalités assure la gestion couleur dans les systèmes intégrés.
.
1000ème vente de Prinect Image Control
.
"Le millier de systèmes Prinect Image Control installés dans le monde montre l'importance qu'accordent les imprimeurs visant une très haute qualité, à la mesure spectrocolorimétrique. De nombreuses imprimeries reconnaissent que l'investissement dans un flux couleurs optimisé est véritablement rentable car la qualité peut être produite de manière fiable et répétable", explique Jörg Bauer, vice Président de la division Prinect chez Heidelberg.
Le 1000ème système de contrôle spectrométrique de l'image a été installé à l'imprimerie Rasch en Allemagne. Pour expliquer sa décision d'investissement, Uwe Schade, Directeur de Rasch explique: "Notre orientation sur le marché de la qualité implique un intérêt très important pour la gestion des couleurs. Prinect Image Control est une des pierres angulaire du flux couleurs, par sa capacité de mesurer l'image sur la feuille imprimée, en d'autres termes de ce que nous vendons et non pas seulement la gamme de contrôle".

15/12/05

Major focus on digital photography at Macworld Expo 2006

 

IDG World Expo announced a major focus on digital photography at Macworld Conference & Expo 2006, taking place January 9-13, 2006 at San Francisco's Moscone Center. Several new features have been added to this year's event that will provide attendees with more education, services and product insight about digital photography - always one of the most popular topics at Macworld.

Aperture

January's Macworld will mark the first in-depth public training on Apple's newly launched product, Aperture - the first all-in-one post-production tool for professional photographers. Taught by best-selling digital photography author, Derrick Story, this conference session is part of the Power Tools Conference and provides two full days of in-depth training on this powerful tool.

Digital Photography Exhibitors

The leading companies in the digital photography industry will be exhibiting or sponsoring at Macworld. A sample of those exhibiting companies include: Adobe, Canon, Nikon, Olympus, Quark, FileMaker, Lowel-Light, HP, Epson, Filmloop, Light Crafts and B&H Photo-Video-Pro Audio.

Digital Photography Day

Sponsored by Olympus, FileMaker and Lowel-Light, this new Macworld educational feature provides attendees the opportunity to improve digital photography skills in one day under the instruction of top-notch industry photographers. Professional and novice classes will include classroom instruction; outdoor shooting; indoor lighting and shooting; downloading and critique; editing; and organizing and sharing images.

The Dr. Is In - Digital Photography Help

This new Exhibit Hall feature is a complimentary service where attendees can bring prints, camera (bring cables for download) or images on flash storage to the digital photography doctors in the Creative Corner of the Macworld Exhibit Hall and let members of the American Society of Media Photographers give pointers. The Doctors will be in all week. Open to all Exhibit Hall attendees.

Digital Photography Birds-of-a-Feather: ASMP/ SFDIG: "The Digital Camera of 2015"

The American Society of Media Photographers will host Mac industry luminary David Pogue of The New York Times, as he discusses the next decade of digital photography. You'll hear about the screens, batteries, storage devices, and software of the next decade's digital camera, including which current annoyances will go away and which will only get worse. Features virtual video visits from the top visionaries at Kodak, Nikon, and Canon. 1/11/06 at 6:00 p.m. Open to all Exhibit Hall attendees.

Photoshop Feature Presentation

Photoshop expert Russell Brown of Adobe will entertain and educate with an "altered" view of Photoshop, guaranteed to make you smile. Russell will take you on a wild and wacky ride through some of the key new features found in Photoshop CS. 1/13/06 at 10:00 a.m. Open to all attendees.

Photoshop Education

-- Users Conference: "Photoshop Digital Creation: Uncanny Realism," 75 minute session.

-- Users Conference: "Photoshop CS2: Secrets to Levels and Curves," 75 minute session.

-- Power Tools Conference: "Professional Photoshop," two full days of in-depth training.

-- Taste of the Conference: "Photoshop CS: Essential Tips & Tricks," gives essential, time-saving techniques on Photoshop. 1/11/06 at 5:00 p.m. Open to all Exhibit Hall attendees.

Digital Photography Education

Users Conference: Learn how to use a digital camera, take better pictures and share them with friends, family and other associates with sessions on Wednesday. Thursday sessions offer tips, tricks and vision to the advanced Digital Photographer. This track includes five unique 75-minute sessions.

09/12/05

Lee Ufan, Musée d'Art Moderne, Saint Etienne

Lee Ufan 
Musée d'Art Moderne, Saint Etienne 
9 décembre 2005 - 19 février 2006 

L’exposition de l’artiste coréen Lee Ufan, né en 1936, regroupe une quarantaine de peintures et de sculptures, selon un parcours et une sélection décidés par l’artiste.

Les peintures de la série « Correspondance », commencées il y a une dizaine d’années, présentent une ou deux touches gris-bleu sur un fond blanc infiniment vide, puisqu’il se prolonge dans le mur blanc du musée. Le minimalisme apparent relève en fait d’une composition gestuelle dans laquelle le peintre confronte sa présence à l’espace sur lequel il agit. Parallèlement à la peinture, ses sculptures exaltent des matériaux comme la pierre et la plaque de fer et jouent sur les notions d’espace, de vide, d’intermédiaire et de confrontation entre le naturel et le pensé.

En limitant l’acte de faire et en le combinant avec des choses non-fabriquées, Lee Ufan laisse entrer et interférer l’extériorité, et nous invite aux « confins » du visible et de l’invisible, du fini et de l’infini.

Catalogue Lee Ufan, 64 p., 40 illustrations. Co-édition Musée d’art moderne, Saint-Etienne Métropole / Communic’Art. Bilingue français/anglais. Texte d’Okyang Chae-Duporge, « L’espace non-agi dans l’œuvre de Lee Ufan ».

Musée d’Art Moderne de Saint-Etienne Métropole
www.mam-st-etienne.fr

07/12/05

Osvaldo Romberg au MAM de Saint-Etienne - Exposition Architectures narratives

Osvaldo Romberg – Architectures narratives
Musée d'Art Moderne, Saint Etienne
9 décembre 2005 - 19 février 2006

Le Cabinet d’arts graphiques du Musée d'Art Moderne de Saint Etienne poursuit sa vocation de montrer les œuvres sur papier d’artistes contemporains avec une exposition consacrée à Osvaldo Romberg, déjà présent dans l’exposition Domicile : privé/public.

Les 67 aquarelles présentées à l’occasion de cette exposition ont été réalisées à partir de plans d’architectes. La réflexion autour de l’architecture comme métaphore d’une narration est une thématique particulièrement chère à l’artiste, que ce soit à partir des plans d’édifices religieux de la Renaissance ou de l’époque baroque, ou autour de plans plus récents et plus proches du Musée, comme ceux de Le Corbusier à Firminy. En retravaillant ces plans, Osvaldo Romberg donne à voir le travail de l’architecte comme une œuvre d’art – au-delà de sa dimension fonctionnelle – en même temps qu’il interprète chaque structure pour mieux montrer le sens sociologique que la forme détient en elle-même, créant ainsi une étonnante narration à partir de figures familières.

Catalogue : Osvaldo Romberg, 48 p., 15 ill., bilingue français/anglais.

Musée d’Art Moderne de Saint-Etienne Métropole
www.mam-st-etienne.fr

05/12/05

Joan Miró, Galerie Sandrine Mons, Nice - Graphics

Joan Miró: Graphics
Galerie d’Art Moderne et Contemporain Sandrine Mons, Nice
10 décembre 2005 – 18 février 2006

La Galerie d’Art Moderne et Contemporain Sandrine Mons à Nice présente une sélection d’œuvres graphiques par l’artiste catalan, Joan Miró (1893-1983). 
L’œuvre de Joan Miró n’est pas seulement gigantesque, fruit d’une vie entière consacrée à la création artistique, elle perdure dans sa capacité à nous interroger, à nous fasciner. Elle fascine parce qu’elle cache plus qu’elle ne révèle, concilie l’infime et l’infini. Elle présente des couleurs et des formes dont les harmonies rythmiques et suggestives allient l’humour et la fraîcheur enfantine à l’intuition du surnaturel. 

Celui dont André Breton disait qu’il est le plus surréaliste de tous n’aura de cesse de chercher à « atteindre le maximum d’intensité avec le minimum de moyens » (Joan Miró). 
Grâce à l’épuration de sa rhétorique visuelle et l’alliance des mots, il créa un langage plastique singulier qui fera de lui une figure à part dans l’histoire de l’art du XXème siècle. En constant dialogue avec ses contemporains, il dit préférer l’écriture à la peinture et fait de sa collaboration avec des écrivains l’une de ses principales activités. 

Joan Miró est à l’origine d’une multitude d’œuvres sur tous supports dont la production et la distribution s’écartent des réseaux traditionnels liés aux Beaux-Arts. Il crée des livres, des affiches,  des estampes, des œuvres qui peuvent circuler et faire de son art un bien commun. Dans l’exposition présentée par la Galerie d’Art Moderne et Contemporain Sandrine Mons, ces pièces révèlent combien ces œuvres de distribution plus large ne forment pas seulement un écho de son œuvre picturale mais constituent le cœur même de la pensée artistique de celui qui dira qu’« un brin d’herbe est aussi gracieux qu’un arbre ou une montagne ».

Catherine Somzé, Amsterdam 2005
Galerie d’Art Moderne et Contemporain Sandrine Mons
8 rue Dalpozzo, 06000 Nice
www.galeriemons.fr

04/12/05

Foire des Antiquaires de Belgique 2006, Bruxelles

Foire des Antiquaires de Belgique, Bruxelles
20 - 29 janvier 2006

Du 20 au 29 janvier 2006, la Foire des Antiquaires de Belgique attend dans ses somptueux quartiers, encore plus vastes, plus de 30.000 amateurs, collectionneurs et professionnels des antiquités. Cette 51ème édition, placée sous la nouvelle présidence de Madame Zeberg, sera résolument progressiste puisque la Chambre royale des Antiquaires de Belgique a choisi d’ouvrir sa foire aux arts modernes et contemporains. En maintenant toujours une proportion de 40% d’exposants étrangers, la foire devrait confirmer cette dimension internationale, désormais bien assise depuis son transfert vers les espaces du Bâtiment A de Tour & Taxis. En augmentation, le nombre d’exposants issus des quatre coins du globe passe désormais à 120. Le salon se renforce et se maintient donc dans une évolution continue, où les acquis sont solidifiés tout en poursuivant cette rigueur objective qui fait la réputation de l’événement : allier exigence de qualité, luxe, raffinement et professionnalisme à l’intention d’un public d’acheteurs très averti.

Créée en 1955, la Foire des Antiquaires de Belgique est aujourd’hui l’un des plus anciens et plus prestigieux salons. Elle constitue désormais un rendez-vous incontournable au sein du calendrier international des antiquités. Organisée par la Chambre Royale des Antiquaires de Belgique, fondée en 1919, elle offre l’occasion, chaque année, aux professionnels comme aux amateurs, de regarder et de s’informer tout en prenant la mesure du marché et en créant de nouveaux contacts. La foire a toujours privilégié la qualité et garantit l’authenticité de son offre grâce à une sélection rigoureuse entreprise par un Comité d’Experts indépendants. Forte de ses acquis en termes d’exigence et de prestige, elle se tourne aussi vers l’avenir en relevant sans cesse de nouveaux défis.

Après la présidence de Monsieur Jan De Maere qui lui insuffla le souffle que l’on sait, c’est au tour de Madame Grethe Zeberg de prendre les rênes de la foire. Etablie depuis plus d’un siècle à Anvers, la Maison Zeberg possède une renommée internationale dans le domaine des meubles, des tapisseries, des sculptures, de l’argenterie et autres objets rares ou exceptionnels de la période comprise entre le XVème et le XVIIème siècle. Au fil des années, hissant le bon goût au rang de leitmotiv de son artisanat et de son activité commerciale, la famille Zeberg s’est constituée une clientèle qui comprend aujourd’hui plusieurs maisons royales d’Europe. La famille Zeberg œuvre à titre bénévole depuis de longues années dans le milieu de l’art, Jenny Zeberg ayant été Vice Présidente de la Chambre des Antiquaires et de la Foire et trésorière de la Cinoa,Grethe Zeberg, sa fille, Présidente de l’asbl Antiquaires Anversois et aujourd’hui de la foire.

Lors de l’édition 2004, la Chambre Royale des Antiquaires de Belgique a investi les superbes et immenses halls de l’ancienne gare de triage de «Tour & Taxis». Situé en plein centre de Bruxelles, cet ensemble architectural de tout premier plan, véritable bijou du patrimoine industriel belge à l’atmosphère magique, constitue incontestablement l’un des atouts majeurs de la foire. C’est pourquoi, afin de permettre l’augmentation du nombre des exposants tout en leur assurant des espaces d’exposition de qualité, la superficie occupée par la Foire des Antiquaires de Belgique a été augmentée et couvrira désormais les salles 1, 2, 3 et 4 dans le Bâtiment A, soit une surface totale de 12.315 m2 de plain-pied. Le tout en des espaces à nouveau orchestrés par le prestigieux duopole de Volume Architecture : Nicolas de Liedekerke et Daniel Culot, dont on a pu apprécier tout particulièrement la maestria lors de la mise en scène des précédentes éditions. Comme il se doit, chaque exposant disposera à nouveau, à sa guise, d’un espace de stand aussi vaste que possible, réparti le long d’allées spacieuses de 4 mètres de large. En outre, l’accès au site demeurera également on ne peut plus aisé, grâce à d’importants espaces de parking gardés pouvant accueillir de nombreux véhicules.

Ces vastes superficies d’exposition autorisent la Chambre Royale des Antiquaires de Belgique à étoffer le nombre de ses participants. Un renforcement, visant toujours plus de qualité, qui s’opère d’une part en faisant appel aux meilleurs antiquaires belges, et d’autre part suivant le souhait de sa nouvelle Présidente, Madame Zeberg, en asseyant la dimension internationale de la foire par le renforcement de la présence d’antiquaires venus d’Allemagne et des Pays-Bas, mais aussi de France, de Grande-Bretagne, d’Italie, du Luxembourg, de Monaco et de Suisse. Tout en conservant au salon une proportion de 40% d’étrangers et de 60% d’exposants belges, le nombre d’exposants français est en forte augmentation avec la participation d’enseignes très prestigieuses qui vont contribuer à renforcer le niveau d’excellence de la foire et à la rendre encore plus concurrentielle. Ainsi de Claude Bernard, Philippe Heim, Patrick Perrin, Antoine Lebel, Alain Marcelpoil, Anne-Marie Monin, Giorgio Salvai et Claude Vittet.

Soucieuse d’élargir toujours plus ses potentialités, l’édition 2006 de la foire s’ouvre enfin aux arts moderne et contemporain en accueillant un groupe de galeries spécialisées dans ces domaines de la création artistique. En effet, le profil de l’amateur d’art et d’antiquités a fort changé ces dernières années, devenant plus éclectique. C’est ainsi que de plus en plus de collectionneurs hybrident leurs collections en mélangeant les arts classiques, modernes et actuels. Des salons démontrent ce changement de mentalité à un niveau international. C’est pourquoi, la Foire des Antiquaires de Belgique a choisi de s’inscrire, elle aussi, dans cette évolution. Aussi a-t-elle procédé à un choix exclusif et international d’une bonne dizaine de galeries parmi les plus importantes en Europe et aux Etats-Unis.

A l’heure où, ce n’est un secret pour personne, la belle marchandise se fait plus rare, le credo de la Chambre Royale des Antiquaires de Belgique demeure plus que jamais la recherche de la qualité ! L’offre artistique, variant désormais de l’Antiquité au classicisme moderne voire à l’art contemporain, impose dès lors un souci de qualité et d’exception constante. C’est pourquoi, les expertises (le vetting) sont-elles ici traitées avec un sérieux et une exigence maximale. Le Comité organisateur a mis sur pied des Commissions d’Experts répartis par section. Constituées de conservateurs, d'antiquaires non-exposants, d’historiens d’art et de restaurateurs, elles opèrent, deux jours, en l’absence de tout exposant. Chaque objet qu’elles examinent étant soumis à l’approbation unanime de leurs membres, sous peine d’être refusé au salon, non parce qu’il est faux mais parce qu’il ne correspond pas aux exigences de qualité requises !

La Foire des Antiquaires de Belgique est toujours l’occasion de découvertes rares, voire exceptionnelles, en un lieu où la rencontre entre les oeuvres et leur public est désormais privilégiée. Le salon s’adresse à deux sortes d’acheteurs : un noyau dur de collectionneurs sérieux et un grand nombre de personnes, tout simplement intéressées, recherchant un bel objet pour leur environnement. Le premier groupe n’achète pas uniquement au coup de cœur, il cherche surtout à constituer des ensembles, car collectionner peut être le but ou l’aboutissement de toute une vie. Le second groupe se constitue d’un public de connaisseurs qui possède en général une éducation au-dessus de la moyenne, a des revenus élevés et croit en la vertu des valeurs patrimoniales. Par la volonté générale de vouloir faire plus et mieux en améliorant sans cesse la participation comme la présentation, la 51ème édition de cette prestigieuse manifestation répond déjà aux attentes des plus exigeants d’entre eux.

Mais soulevons sans plus tarder un coin du voile et révélons quelques-unes des pièces maîtresses qui devraient satisfaire ces visiteurs privilégiés. Dans le domaine de la joaillerie, Epoque Fine Jewels de Courtrai proposera par exemple un exceptionnel collier de chien de style guirlande signé Cartier Paris (vers 1907), en platine et diamants sur ruban de velours noir, à motifs de guirlande, de noeuds et de fleurs. De son côté, la Bruxelloise Georgia Chrischilles proposera une statue tibétaine en bronze doré, datée du XVème siècle, représentant le 5ème Bouddha Manushi ou futur Bouddha Maitreya. De Paris, Georges Salvai apportera un extraordinaire petit meuble à demi-lune de la moitié du XVIIIe siècle, marqueté en ivoire et peint en or sur un fond en bois teint en faux ébène. Pour sa part, le spécialiste lyonnais de l’Art Déco, Alain Marcelpoil exposera un bureau en acajou clouté de forme asymétrique, estampillé André Sornay de 1935 et son fauteuil bridge assorti. Chez Oscar De Vos (Lathem-Saint-Martin), on découvrira une superbe toile de Gustave Van de Woestyne, “Paysan dans son champ” (1909). A noter encore chez Ronny Van de Velde (Anvers), la splendide huile sur toile de James Ensor « La mort et les masques » de 1927. Enfin dans le domaine des antiquités, retenons le très beau portique en tilleul sculpté, doré et polychromé, daté de la fin du XVIIème siècle et exécuté en Italie du Nord, qui sera visible chez l’antiquaire Zeberg d’Anvers.

Chambre Royale des Antiquaires de Belgique
Rue Ernest Allard 32, B-1000 Bruxelles
www.antiques-fair.be

Exposition Wolfgang Laib, Fondation Beyeler, Riehen / Bâle - "L’éphémère, c’est l’éternité"

Wolfgang Laib 
L’éphémère, c’est l’éternité 
Fondation Beyeler, Riehen / Bâle 
27 novembre 2005 – 26 février 2006 

Né en 1950 à Metzingen en Allemagne, Wolfgang Laib est à ce jour le plus jeune artiste auquel la Fondation Beyeler ait consacré une exposition particulière. Celle-ci est née en étroite collaboration avec l’artiste. Par sa sobriété, l’espace de la Fondation Beyeler, conçu par Renzo Piano, permet une approche particulièrement intense de l’œuvre de Laib.

La création tout à fait singulière de cet artiste, qui repose sur l’emploi de matériaux naturels, fait de Laib une des personnalités marquantes de l’art de ces trente dernières années. Après les expositions que lui ont consacrées plusieurs galeries et musées suisses (dont, en 1990, le Kunstmuseum de Lucerne et plus récemment, en 2003/04, la Galerie Caratsch de Pury & Luxembourg de Zurich), la Fondation Beyeler est le premier établissement suisse à présenter une rétrospective, prenant ainsi en compte tous les aspects de son œuvre. Wolfgang Laib, qui travaille notamment avec du pollen, du lait, du riz et de la cire, se concentre sur un petit nombre de séries dont il poursuit le développement sous forme de cycles. Présentées dans cette exposition, elles révèlent pleinement les dimensions inhabituelles que les installations de cet artiste confèrent à l’espace d’exposition moderne. Ces dimensions sont indissociables de la profonde spiritualité de Laib et de la fusion entre éléments orientaux et occidentaux qui caractérise son œuvre. Médecin de formation, Laib est tout aussi marqué, en tant qu’artiste et en tant qu’homme, par les rites, les formes et la sagesse orientaux que par la mystique d’un saint François d’Assise ou par des artistes modernes comme Mondrian, Malevitch, Brancusi ou Joseph Beuys.

On découvrira dans cette exposition vingt œuvres spatiales ainsi qu’une trentaine de dessins et de photographies, dont certains travaux qui n’ont encore jamais été présentés en Suisse. Chronologiquement, l’exposition s’ouvre sur l’un des deux Brahmandas (Œufs-mondes) en pierre massive, que l’artiste a réalisés au début des années 1970 et qui marquent le commencement de sa carrière artistique. Suivent les Pierres de lait (Milchsteine), premières pièces de musée de Laib, qui voient le jour à partir de 1975 et qu’il continue de décliner aujourd’hui. Les Pierres de lait sont des objets d’une grande sobriété, installés à même le sol. Sur leur partie supérieure, les blocs de marbre rectangulaires présentent une légère déclivité, quotidiennement remplie de lait. Le marbre blanc et le lait se fondent ainsi en une unité indissociable de solidité et de fluidité. Suivent les célèbres Champs de pollen, dont on a déjà pu découvrir certains lors d’expositions temporaires de la Fondation Beyeler (La Magie des arbres, 1998 et Le Mythe de la fleur, 2005). Ils sont constitués de poudre de pollen éclatante, répandue sur le sol du musée où elle dessine des rectangles d’une luminosité magique. L’artiste le recueille lui-même dans les prairies et les forêts de pins de sa Haute Souabe natale. La mise en place du pollen, conservé dans des récipients de verre, fait l’objet d’un processus méticuleusement défini. Sur les photographies publiées dans des catalogues ou des articles de journaux et qui conservent la trace de ce processus, l’artiste apparaît comme un Jackson Pollock méditatif, éparpillant une abstraction spirituelle de pure nature dans le White Cube profane, l’espace d’exposition classique de l’art moderne.

Dans des œuvres comme les Pierres de lait ou les Champs de pollen qui invitent à une contemplation paisible, l’artiste enrichit la salle de musée d’une nouvelle dimension de perception. Il faut attendre les séries ultérieures pour le voir commencer à s’évader du calme statique de l’œuvre et envahir l’espace. C’est le cas, par exemple, des Repas de riz (Reismahlzeiten) – assiettes de laiton remplies de riz, disposées longitudinalement, – ou des petites Cinq montagnes que l’on ne peut escalader (Die fünf unbesteigbaren Berge), réalisées à partir de tas de pollen. Ici, l’œuvre nous invite à la longer et à mesurer à son rythme l’espace dans lequel elle est présentée. Cette tendance à une dynamique spatiale s’accentue considérablement dès que l’artiste se lance dans des travaux de plus grandes dimensions, qui partent également, et de façon croissante, à la conquête de la verticalité. On peut citer, à partir de 1995, les tours qui se dressent sous forme d’escaliers des Ziggourats (Zikkurats) et les Bateaux de cire (Wachsschiffe), qui parcourent l’espace sur de hauts châssis de bois. Les Ziggourats citent des formes d’architecture religieuse orientale, qu’elles traduisent dans un langage que l’on peut appréhender dans l’espace du musée : tandis que notre regard suit la topographie des tours, l’espace du musée se transforme sous nos yeux en lieu d’ascension métaphorique, dont la nature n’est pas exclusivement esthétique. Cette idée de mouvement est encore plus perceptible dans les Bateaux de cire, dont certains, sur leurs châssis de bois, conduisent déjà d’une salle à l’autre. Ici, Wolfgang Laib nous présente le White Cube du musée comme un lieu dont les frontières ne sont pas infranchissables. Jadis récipient d’un statisme artificiellement animé, il devient lieu de départ d’un voyage mythique. À la Fondation, les Bateaux de cire trouvent un lieu d’exposition spectaculaire au Foyer du musée, où ils rencontrent une œuvre monumentale de l’UBS Art Collection, exposée simultanément au musée, mais dans un autre espace.

L’exposition permet à découvrir également des exemples majeurs d’œuvres se présentant elle-mêmes comme espaces, un sommet de la création de Laib. Citons d’abord les Chambres de cire (Wachsräume) créés dès la fin des années 1980, dont on peut découvrir ici un exemplaire. Ne se contentant plus de l’espace (de musée) existant, Laib façonne lui-même des espaces oblongs revêtus de cire mais vides par ailleurs, auxquels la présence du spectateur apporte un complément idéal : l’œuvre elle-même se transforme en lieu. La même observation s’applique à un nouveau travail, la Chambre de laque (Lackraum), fait de laque noire et cinabre tirée de résine de thitsi originaire de Birmanie (Myanmar). Mais si les Chambres de cire et la Chambre de laque transportables sont conçus comme un espace dans l’espace, un dernier pas est franchi comprenant de tels espaces qui sont directement intégrés dans la nature : l’art de Laib s’y émancipe entièrement du White Cube. Il n’existe que deux de ces Chambres de cire, dont l’un a récemment vu le jour sur un terrain appartenant à l’artiste. Il n’est pas accessible au public et figure pour la première fois sous forme de photographie dans le catalogue de l’exposition de la Fondation Beyeler.

On peut également découvrir d’importants travaux du cycle des Maisons de riz (Reishäuser) en forme de coffres, un escalier de laque recouvert de laque birmane et une œuvre murale faite d’éléments de cire triangulaires, qui n’a encore jamais été présentée. Un choix de dessins et de photographies de l’artiste complète l’exposition. Alors que les dessins permettent à Laib d’élargir son travail spatial par des méditations à la fois précises et libres sur papier, les photos témoignent du regard artistique qu’il pose sur des paysages, des monuments et des objets (souvent sacrés), originaires pour la plupart du Proche et de l’Extrême Orient et qui sont d’un immense intérêt pour la compréhension de son œuvre. Ces travaux témoignent en même temps des affinités singulières de Laib avec la dimension du religieux et du contemplatif. Ce lien a conduit certains auteurs à percevoir chez lui une forme d’antagonisme, l’aspect conceptuel et artistique du concept de Laib s’inscrivant, selon eux, dans la pensée occidentale, contrairement à son aspect idéologique et religieux, qui relèverait de l’Orient.

Tel n’est pas l’avis d’Harald Szeemann, particulièrement proche de l’artiste. Il considère que ces deux composantes sont déjà réunies et anticipées par d’autres artistes, dont il considère Laib comme le successeur : Kandinsky, Mondrian et Brancusi. Selon Szeemann, Wolfgang Laib « … n’est pas un européen indianisé qui sert du contexte de l’art, mais il est un contemporain conscient qui indique à travers des gestes sculpturaux minimes, des espaces intérieurs gigantesques ».

Ce ne serait évidemment pas possible sans la position personnelle tout à fait particulière de l’artiste qui réunit des forces extrêmement différentes — depuis une figure comme Bouddha en passant par François d’Assise pour aller jusqu’au mystique soufi Jelaluddin : Laib se présente donc comme un artiste contemporain qui, depuis plus de trente ans, s’accroche au concept radical d’une unité inclusive. Un peu de ce radicalisme résonne dans le sous-titre de l’exposition, inspiré de propos de Laib : — « L’éphémère, c’est l’éternité ».

Les éditions Hatje Cantz ont publié un catalogue bilingue (allemand, anglais) de 124 pages et 50 illustrations en couleurs (CHF 68. –). Il contient des contributions de Christoph Vitali, Katharina Schmidt, Philippe Büttner et Ulf Küster.

FONDATION BEYELER
Baselstrasse 101, 4125 Riehen/Basel
www.beyeler.com

01/12/05

Larry Clark, Tulsa and Teenage Lust - Simon Lee Gallery

 

Larry Clark holds a seminal position in American photography. Widely known for his treatment of teenage sexuality, violence and drug use, Clark’s contentious photographs and films are simultaneously unimaginable and unforgettable. Simon Lee presents selections from both Tulsa (1963 - 1971) published in 1972 and Teenage Lust (1963 - 1983) first published in 1983 and expanded in 1987.

The trajectory of Clark’s career and often-controversial representations of American youth culture have their roots in Clark’s marginalized origins and his own early outlaw existence. Clark’s mother was a travelling baby photographer whom he assisted as a salesman and photographer. Used to having his camera by his side, Clark discovered that his friends were willing subjects for what were to become pivotal explorations into the underbelly of the American dream. Clark’s candid engagement with his milieu has seen him pursue important social issues pertaining to the construction of masculinity in American culture, the exploitation of teenagers by the mass media and the destructiveness of dysfunctional family relationships.

Tulsa (1963-1971), which was gathered on several forays in Clark’s home-town in Oklahoma, is now considered a classic memento mori of the period. Clark’s ability to encapsulate the social and cultural shifts in American society is one of the overriding strengths of Tulsa and marked him as a significant figure in the canon of late twentieth century photography. The subjects of Tulsa were Clark’s drug buddies and his unselfconscious handling of the drugs scene and its repercussions, make for unsparing statements on Vietnam-era America. Clark’s own teenage years correlated with an increasing rejection of the middle-class ethos in the 1940s and 1950s. The youth rebellion that became endemic in post-war American was indicative of a breakdown in consensus. This coincided with a period of paranoia relating to security issues ranging from Communist infiltration to organised crime. Culturally this rejection was reflected by the Beat literature of writers like Jack Kerouac and William S. Burroughs and also influenced movies including, Rebel without a Cause (1955), Blackboard Jungle (1955) and I was a Teenage Werewolf (1957).

The alienation from mainstream society that Clark’s early imagery evokes is perpetuated in his second series of photographs, Teenage Lust (1963-1983). This series chronicled the next generation of Tulsa teenagers as well as male hustlers in New York City. It consists of out-takes from Tulsa and new material, which is loosely autobiographic. Teenage Lust has an awkwardness reflecting Clark’s desire to make sense of his life and brings him full circle recalling the activities in Tulsa he was attempting to escape. His desire to implicate himself in the narrative of Teenage Lust saw him using additional devices such as confessional text, news clippings and family photographs. Ultimately this series established Clark’s enduring impulse towards the margins and his desire to offer an insight into subcultures largely unseen by a wider public.

Larry Clark’s remarkable influence on the style and subject matter of subsequent generations of photographers and filmmakers has been extensively acknowledged. His mythologizing of the criminal margins reflects an age-old fascination within American culture. This defining myth and Clark’s particular preoccupation with mass media’s exploitation of adolescents, has influenced the work of photographers such as Richard Prince and Nan Goldin. His recognized impact on Hollywood is present in the films such as Taxi Driver (1976) by Martin Scorsese, Rumble Fish (1983) by Francis Ford Coppola and Drug Store Cowboy (1989) by Gus Van Sant.

In 1995 Larry Clark released his first feature film, Kids which was lauded as an instant classic. Other film projects include Another Day in Paradise (1998), Bully (2001), Teenage Cavemen (2001), Ken Park (2002) and his most recent feature Wassup Rockers (2005).

Larry Clark’s work is represented in the photography collections of many major museum collections, including the Metropolitan Museum of Art, New York, The Museum of Modern Art, New York, The San Francisco Museum of Modern Art and Pinakothek Der Moderne, Munich.

 

On 17th December, the ICA in collaboration with Simon Lee screens Bully (2001). After the screening there is a conversation between Larry Clark and Jens Hoffman, Director of the ICA.

 

updated 2009

Roger Ballen - Shadow Chamber - Livre

Shadow Chamber regroupe une sélection de 71 photographies inédites en noir et blanc. L’introduction de Robert A. Sobieszek analyse l’approche unique de Roger Ballen en la situant dans le contexte de l’histoire de la photographie. L’auteur est conservateur du département de photographies au Los Angeles County Museum of Art et fut notamment le directeur des collections photographiques à la George Eastman House in Rochester, à New York. On lui doit également : LACMA's Robert Smithson: Photo Works et The Camera I: Photographic Self-Portraits from the Audrey and Sydney Irmas Collection.
Shadow Chamber
Photographies de Roger Ballen
Texte de Robert A. Sobieszek
300 x 280 mm, relié, 128 pages 71 photographies noir et blanc
Prix : 59,95 €
Phaidon, 2005,

30/11/05

Macworld Digital Photography Superguide

The first Macworld e-book is dedicaced to digital photography

 

IDG’s Macworld introduced a new method of delivery for its content with the announcement of The Macworld Digital Photography Superguide. This electronic-only book (e-book) will guide readers through every step of the photography process from buying the right camera to capturing the perfect shot to organizing, editing, and printing photos. The e-book is available online now at Macworld web site for $12.95. At more than 100 pages in length, Macworld’s first e-book takes advantage of the magazine’s leadership in helping Mac users understand one of the most popular topics in the computer market today.

“For more than a year our readers have been asking for more information about digital photography,” said Jason Snell, Macworld’s Editorial Director. “We’ve answered those requests with numerous feature stories, reviews, and even a dedicated Digital Photo column in the magazine every month. It only made sense to take everything we’ve learned about digital photography and make it available in one place.”

The Macworld Digital Photography Superguide was edited by Macworld Senior Editor Kelly Turner, who compiled the best of Macworld’s digital photography coverage over the past few years and turned to an all-star group of Macworld contributors to update, enhance, and expand the information into a timely, up-to-date compendium. Among the book’s contributors are noted authors Bruce Fraser, Jim Heid, Christopher Breen, Derrick Story, Dan Frakes, Rob Griffiths, Ben Willmore, and Joe Kissell.

Katy Grannan, Model American


“The last time I was this uncomfortable and thrilled by a book of portraits was when I first opened Diane Arbus’s monograph thirty years ago.” Richard Misrach




(c) Katy Grannan / Aperture Foudation - All rights reserved

MODEL AMERICAN

PHOTOGRAPHS BY KATY GRANNAN

ESSAY BY JAN AVGIKOS


Model American is Katy Grannan’s first monograph, featuring seventy-five of the artist’s visually striking and voyeuristically irresistible portraits. A protégée of Gregory Crewdson, Grannan was featured in Crewdon’s seminal 1999 exhibition on emerging women photographers entitled “Another Girl, Another Planet.” Model American secures Grannan’s status as one of the art world’s biggest new stars.

In Model American, Grannan’s portraits capture the intense relationship between photographer and model as well as the desire of the subject to offer him or herself up to the camera lens. She initially recruits her subjects through placing ads in local newspapers: “Art Models. Artist/Photographer (female) seeks people for portraits. No experience necessary. Leave msg.” After an initial telephone conversation, artist and model meet for a photo shoot. With subjects centrally framed and directly facing the camera, each image resonates with the tension of a first encounter.

Model American provides a survey of the artist’s key series, from “Poughkeepsie Journal” to “Mystic Lake,” revealing an incredible trajectory from Grannan’s early work to her most recent series. Grannan, at first, photographed her subjects in their own domestic settings, but has recently moved outside to public spaces, such as municipal parks near her subjects’ homes, lending these images a hint of danger while never losing their sense of delicacy and intimacy. The latest work is extremely charged and ever-so-slightly disconcerting. The underlying theme running throughout the overall body of work is that in a world of voyeurism, reality television, and celebrity culture, everyone wants to be a star.

Katy Grannan was born in Arlington, Massachusetts, in 1969. She received her B.A. from the University of Pennsylvania, Philadelphia, in 1991 and her M.F.A. from Yale University in 1999. Her work has been featured in multiple group exhibitions; she was one of four photographers selected for the Whitney Biennial 2004. Solo exhibitions of her Grannan’s work have been shown at Lawrence Rubin Greenberg Van Doren Fine Art in New York (2000 and 2003) and others. She recently received the 2004 Baum Award for Emerging American Photographers, the Theater Gallery of the Berkeley Art Museum and Pacific Film Archive (2004). Grannan is represented by Greenberg Van Doren Gallery in New York and is newly represented by the Jeffrey Fraenkel Gallery in San Francisco. She lives in New York City and San Francisco.

Jan Avgikos is a contributing editor at Artforum. Her essays and reviews appear regularly in Parkett and Flash Art, among other international publications. She has written essays for catalogs of work by John Baldessari, Felix Gonzalez-Torres, Marina Abramovic, and Cindy Sherman. She has also written extensively on contemporary artists Jack Pierson and Anna Gaskell, among others, and lectures widely on contemporary art.

Model American
Photographs by Katy Grannan
Essay by Jan Avgikos

Published by Aperture
November 2005
9 7/8 x 11 1/2 in.
120 pages
75 four-color and duotone images
Hardcover
ISBN 1-931788-81-2
$40.00, £22.00

25/11/05

Susan Bright, Art Photography Now, Aperture

Susan Bright
Art Photography Now
Aperture, 2005

“As all the work in this book testifies, photography is no longer a ‘mortal enemy’ or a ‘humble servant’ to art. It is currently enjoying significant re-evaluation in terms of its profile, acceptance and status.”— Susan Bright
Susan Bright Photography helped shape art in the late twentieth century; in the twenty-first, it has begun to dominate it.Art Photography Now (Aperture, November 2005), is a survey that presents the work of eighty of the most important and best-known art photographers in the world today ––including Tina Barney, Gregory Crewdson, Philip-Lorca diCorcia, Nan Goldin, Andreas Gursky, Martin Parr, Cindy Sherman, Joel Sternfeld, Martin Parr, Mario Testino, to name a few. 

Susan Bright, former curator of the National Portrait Gallery, London, has organized the book into seven sections -- City, Portrait, Document, Object, Landscape, Fashion, and Narrative — each of which explores the diverse subjects, styles, and methods adopted by the artists. Introductions to each section outline the genres and consider why photographers are attracted to certain themes and how issues like memory, time, objectivity, politics, identity, and the everyday are tied to certain approaches. 

Each photographer’s work is then presented in sequence, with commentaries by the author highlighting the art’s most important aspects. Quotations from the artists appear alongside to offer valuable insights into the motivation, inspiration, and intentions behind the work. With an introduction that sets out the historical relationship between art and photography from the early nineteenth century and discusses the art world’s embrace of the medium in recent decades, Art Photography Now is a truly comprehensive guide to the essential aspects of contemporary photography. It is a visual feast and an essential resource for curators, collectors, scholars, practitioners, and anyone who wants a comprehensive, up-to-date exposure to the state of photography today. 

Susan Bright is an independent writer, lecturer, and curator. A former curator of photographs at the National Portrait Gallery and director of the Association of Photographers Gallery, both in London, currently she is an associate lecturer in photographic history and theory at the London College of Communication, acting director of the M.A. contemporary art course at Sotheby’s Institute of Art, London, and a course leader at Tate Modern. She has curated a variety of photography exhibitionsand has written numerous articles and essays for a number of catalogues, journals and magazines, including Photoworks, Source, Contemporary, Tema Celeste, and Showstudio. 

Art Photography Now Edited by Susan Bright 
Aperture November 2005 
9 x 10 ¾ in. (22.8 x 27.3 cm) 
224 pages, 250 four-color images 
Hardcover with jacket 
ISBN 1-931788-91-X $50.00 U.S.

20/11/05

PULSE Miami 2005 - Contemporary Art Fair

PULSE Miami
December 1 - 4, 2005

An invitational contemporary art fair, PULSE, will premiere during the upcoming 2005-2006 international art season coinciding with Art Basel Miami Beach and The Armory Show in New York. PULSE will present over 60 galleries, reflecting the latest developments in contemporary art, in a program where international galleries and U.S. galleries are equally represented. The fair will feature a curated contemporary art program with emerging and established artists from around the world invited by a committee of arts professionals.

According to Director Helen Allen who conceived PULSE as a way to bridge the gap between established and alternative art fairs, “PULSE is an opportunity to highlight the work of international artists as well as reflect the cultural richness of the host cities as a complement to the programs now in existence.” The goal of PULSE is to establish a global as well as local cultural partnership with young gallerists, dealers, and collectors, while engaging an audience of art patrons, enthusiasts, critics, curators and academics through the presentation of new artistic trends and exhibition concepts.

PULSE will feature a select group of artists from over 60 galleries in a multidisciplinary art program to include drawing, painting, sculpture, installation art, photography, and video art. Each participating gallery will present the works as a curated project.

PULSE will also include a special “Impulse” section, open to younger galleries through a special application and selection process.

The PULSE Invitational Committee is comprised of an international roster of curators, gallerists and dealers, including Natasha Boas (San Francisco-based Independent Curator), Catharine Clark (Catharine Clark Gallery, San Francisco), Valerie Cueto (Galerie Valerie Cueto, Paris), Andrew Mummery (Andrew Mummery Gallery, London), Janet Phelps (New York-based Independent Curator), Margaret Thatcher (Thatcher Projects, New York), Ken Tyburski (DCKT Contemporary, New York), and Gwenolee Zurcher (Galerie Zurcher, Paris).

Each PULSE will feature a guest curator who will present a special exhibition comprised of local artists from the host cities of Miami and New York. During the December and March programs, the committee will present the PULSE Prize, a cash grant given to an artist featured in the guest-curated exhibition and awarded during the opening night reception. Tampa-based independent curator Jade Dellinger has been selected as the guest curator for the inaugural PULSE.

PULSE Miami will premiere December 1-4, 2005, coinciding with Art Basel Miami Beach, and will take place in a 30,000-square-foot marquee in the Wynwood District. PULSE will also run concurrently with The Armory Show, New York, March 10-13, 2006, and will be held at the 69th Regiment Armory building.

PULSE MIAMI
The Tent, 2700 NW 2nd Avenue, Miami, FL
www.pulse-art.com

19/11/05

David Sterboul, Expo Photo Paris

 

Photographie © David Sterboul

 DAVID STERBOUL, Photographies

La désobéissance civile en plein champ

 

 

Photo © David Sterboul

 

Eté 2004 : plusieurs actions de fauchage de maïs OGM défrayent la chronique.

En prenant le temps de revenir sur le fil précis de deux de ces évènements, ce reportage photographique s’intéresse à la logique d’action des faucheurs et à la réaction des pouvoirs publics.

L’exposition tente ainsi de mettre à jour les raisons qui poussent des citoyens ordinaires - et parfois des élus - à transgresser la loi à visage découvert, puis à en assumer collectivement la responsabilité, jusque devant les tribunaux.

 

David Sterboul
La désobéissance civile en plein champ

Expo Photo des Rencontres Photographiques du Xe

Centre d'animation
Espace Château Landon
31, rue de Château-Landon , 75010 Paris
M° Stalingrad / Louis Blanc
Du lundi au vendredi de 9h à 21h
et le samedi de 9h à 12h et de 14h à 18h.

Du 15/11 au 15/12

Maria E. Pineres, DCKT Contemporary, NYC - A Rogues' Gallery

Maria E. Pineres: A Rogues' Gallery 
DCKT Contemporary, New York 
November 19 – December 17, 2005 

DCKT Contemporary presents A Rogue’s Gallery, a new series of work by MARIA E. PINERES. With her signature medium of stitched needlepoint images, Maria E. Pineres confronts media-saturated contemporary culture’s favorite guilty-or-not-guilty pleasure: the celebrity mug shot.

Celebrity culture exists today almost completely without boundaries. In adversity to the tightly controlled studio system generated publicity of Hollywood’s golden era, nothing today is off-limits. There is hardly any distinction between public and private - and the more private, stark, and embarrassingly real, the better. In the 1940’s and 50’s, readers of Confidential and other such scandal sheets collectively gasped a joyfully naughty, voyeuristic breath and eagerly wrung their hands at the novel site of police-file mug shots of Robert Mitchum and Frank Sinatra. The publication of Kenneth Anger’s Hollywood Babylon (1958) furthered the airing of Hollywood’s dirty laundry into a cultish pastime and created an outlet for a scandal-loving subculture. Today, especially given the access-all-areas manner of internet-disseminated information, such images are commonplace.

In A Rogue’s Gallery, Maria E. Pineres captures an eerily doll-like Michael Jackson and a seemingly helpless Lizzie Grubman among many others. All are depicted in the police station after the initial brush with the law, yet before the indignant publicist denials and the ensuing round of post-release talk show appearances. In her new work, Pineres goes one step further from her previous series. Homespun grandmotherly needlework, already turned on its ear, is taken into the world of stars which have crashed and burned, darkly glowing through the atmosphere, onto the decidedly non-lunar surface of central booking. Both the dazed Nick Nolte and snarling Sid Vicious are given true VIP treatment: vertical diptychs featuring kaleidoscopic serial imagery of their respective mug shots with hallucinogenic multicolored backgrounds—a conscious mirror image of the windmills of her iconic subjects’ addled minds. We see a variety of emotions in these faces, rather then blank slates: guilt or embarrassment sometimes, but, more often, defiance, smugness, sweetness and, most often, rebelliousness.

This is Maria E. Pineres’ second one-person exhibition in New York. Her work has been shown in one-person and group exhibitions at DCKT Contemporary and, recently, in group shows at both Sara Meltzer Gallery and John Connelly Presents.

DCKT CONTEMPORARY
552 West 24th Street, New York, NY
www.dcktcontemporary.com

Duane Michals, Pace/MacGill Gallery, NYC - The Adventures of Constantine Cavafy & Ukiyo-e: Pictures from the Floating World

Duanes Michals:
The Adventures of Constantine Cavafy
Ukiyo-e: Pictures from the Floating World
Pace/MacGill Gallery, New York
November 17, 2005 - January 14, 2006

Pace/MacGill Gallery presents an exhibition featuring two new bodies of work, “The Adventures of Constantine Cavafy” and “Ukiyo-e: Pictures from the Floating World,” by DUANE MICHALS. The “Cavafy” series (2003-05) is comprised of multiple picture sequences; each sequence includes, on average, ten gelatin silver prints measuring 5 x 7 inches with hand written text. Inspired by the writings of Greek poet Constantine P. Cavafy (1863-1933), the series depicts fictitious scenes from Cavafy’s life as imagined by Duane Michals. Michals’s friend, actor Joel Grey, is cast as Cavafy. Also on view for the first time are pictures from the series “Ukiyo-e: Pictures From the Floating World” (2005). Composed of single, 11 x 14 inch chromogenic photographs, the series explores what Duane Michals describes as “the real world of appearances in which we live” and reflects the aesthetic and philosophical spirit of traditional Japanese prints. Adjacent to the photographs Duane Michals has written epigrammatic prose and poems to accompany the images.

Rather than illustrating Cavafy’s poems, Duane Michals adopts a writer’s role and authors visual stories and text about Cavafy himself. Duane Michals’s sequences depict the unfolding of moments or events in which the poet is envisioned to participate. Duane Michals’s own identification with Cavafy adds a personal dimension to an already intimate body of work: the “Cavafy” series explores religion, friendship, the creative process, and erotic desire. This is Duane Michals’s second series to focus on Cavafy as a subject; his first was “Homage to Cavafy” (1978). Although he has previously used color film for commercial projects, “Ukiyo-e: Pictures from the Floating World” marks the first occasion that Duane Michals has used color in his private work. Images from this series describe discrete moments with the powerful brevity of Japanese haiku: a bird is freed from its cage, a man plays cards, a sudden breeze passes, a flower blossoms, an actor becomes sad. 

DUANE MICHALS (b. 1932, McKeesport, Pa.) received a BA from the University of Denver in 1953 and worked as a graphic designer until his involvement with photography deepened in the late 1950s. Duane Michals made significant, creative strides in the field of photography during the 1960s. The sequences, for which he is widely known, appropriate cinema’s frame-by-frame format. Comprised of single, small-scale gelatin silver prints, each sequence depicts the unfolding of an event or reveals various perspectives on a specific subject. Duane Michals has also incorporated text as a key component in his single and multipart works. Mixing fragility with strength, gravity with humor, and the mundane with the unexpected, Duane Michals’s work touches upon universal themes such as love, desire, memory, death, and immortality.

Over the past four decades, Duane Michals’s work has been exhibited in the United States and abroad. The Museum of Modern Art, New York, hosted Duane Michals’s first solo exhibition (1970), and a year later the George Eastman House, Rochester, N.Y., mounted another (1971). More recently, he has had one-person shows at the Odakyu Museum, Tokyo (1999), and the National Gallery of Canada, Ontario (2000). In 2005 his photographs were featured in “Big Bang: Destruction and Creation in Art of the 21st Century,” at the Centre Georges Pompidou, Paris, and “Recent Acquisitions: Some Versions of the Portrait” at the International Center of Photography, New York.

In recognition of his contributions to photography, Duane Michals has been honored with a CAPS Grant (1975), a National Endowment for the Arts Fellowship (1976), the International Center of Photography Infinity Award for Art (1989),and the Foto España International Award (2001). Duane Michals is also an officer of the Order of Arts and Letters, an award bestowed by the French Government in 1993.

Duane Michals's work belongs to numerous permanent collections in the U.S. and abroad, including the Israel Museum, Jerusalem; the J. Paul Getty Museum, Los Angeles; the Metropolitan Museum of Art, New York; the Moderna Museet, Stockholm; the Museum of Modern Art, New York; the National Museum of Modern Art, Kyoto; and the Philadelphia Museum of Art. His archive is housed at the Carnegie Museum of Art, Pittsburgh. 

PACE/MACGILL GALLERY
32 East 57th Street, New York, NY 10022

16/11/05

Martin Parr, Think of England & Cocktail, Galerie Kamel Mennour, Paris

Martin Parr, Think of England & Cocktail
Galerie Kamel Mennour, Paris

18 novembre 2005 - 11 février 2006

La double exposition « Think of England » & « Cocktail », présentée à la galerie kamel mennour n’est pas qu’une exposition de plus dans l’actualité débordante de Martin Parr. A la suite de la rétrospective organisée par la Maison Européenne de la Photographie cet été à Paris, et après l’exposition « Think of England & Germany » du Kunsthalle de Mannheim (Allemagne), il s’agit de présenter un panorama de ces dernières années, une exposition thématique, celle du Martin Parr globe-trotter. A travers de nombreuses séries photographiques datant des années 1990, le propos de l’exposition est de montrer le regard que porte le photographe anglais sur ses contemporains, qu’il s’agisse de ses compatriotes britanniques, de ses voisins européens, les belges particulièrement, ou plus lointains encore, sur les russes et les japonais. Tout l’univers de Parr est là : du kitsch balnéaire à la bourgeoisie anglaise, en passant par les pâtisseries aux couleurs acidulées.

C’est par son approche oblique du documentaire social que Martin Parr s’est construit une réputation internationale. Dans ses photographies colorées et éclatantes, Parr se concentre sur la dérision et la trivialité de nos habitudes, avec ce regard tendre, distant et amusé, mais toujours teinté d’un brin d’ironie et de cynisme. Car s’il nous observe, c’est réellement avec un regard d’entomologiste, scrutant à la loupe, les moindres détails de notre quotidien, sans compromis ni concession. C’est en grattant la surface de ses clichés, bien au-delà du comique de ses photographies, que l’on découvre l’intelligence du travail de Martin Parr. Celle de dénoncer avec subtilité, sous la face visible de la société, le ridicule et la cruauté de nos sociétés contemporaines, la globalisation, le tourisme de masse, l’addiction aux nouvelles technologies (série Phone Project par exemple).

Au 60 rue Mazarine sera présentée une sélection d’oeuvres issues de la série « Think of England ». Au 72 rue Mazarine, la majeur partie de l’exposition présente des oeuvres tirées des séries « Common Sense », « Small World », « Benidorm », « Bored Couples » , « Food », « Think of Germany », « Knokke-Le-Zoute », « Stalin World », « Cherry Blossom Time in Tokyo » et « Phone Project ».

MARTIN PARR est né en 1952 à Epsom dans le Surrey, en Angleterre. Il a étudié la photographie à l’Ecole Polytechnique de Manchester, de 1970 à 1973. En 2005, il a été exposé au Museum of Contemporary Art de Chicago, à la House Gallery de Vancouver, à la M.E.P, au Bon Marché et lors de la rétrospective Magnum au Centre Pompidou à Paris, et dernièrement, au Kunsthalle de Mannheim (Allemagne). Il a également participé à PhotoEspana à Madrid.

Mériadek Caraës

Kamel Mennour
60 rue mazarine - 75006 Paris - France
www.kamelmennour.fr

15/11/05

Shirin Neshat and Claude Zervas’ Works at SAM

The Seattle Art Museum (SAM) has added two important works to its collection: Claude Zervas’ sculpture Nooksack (2005) and Shirin Neshat’s video Tooba (2002).

Multimedia artist CLAUDE ZERVAS uses technology to abstract landscape in Nooksack, comprising 32 nine-inch fluorescent lights and hundreds of feet of cascading white wire. An expert in computers and digital technologies, Zervas uses their magic to transform the topography of the Nooksack River into a luminous drawing that appears to float above the ground. The composition of this sculpture is inspired by the topography and flow of the river as it winds towards Puget Sound. This work is part of a larger series that includes video and photography, and will be part of the upcoming exhibition Made in Seattle (May 4 – July 23, 2006) at the Seattle Asian Art Museum. Nooksack was purchased for the museum by John and Shari Behnke, Rena Bransten, Carlos Garcia, David Lewis, Kim Richter, Josef Vascovitz, Robin Wright, Dawn Zervas, and the Contemporary Arts Council.

Iranian-born photographer, filmaker and video artist SHIRIN NESHAT is best known for videos of archetypal imagery and spare elegance that explore the experience of exile and complexities of contemporary Islam. Her most ambitious works, including Tooba, unfold on two projection screens creating visual oppositions of tradition and modernity, nature and culture, individual and collective and male and female. The video will go on display at the Seattle Asian Art Museum for the reopening on January 14, 2006. Tooba was inspired by the novel Women Without Men by Iranian writer Shahrnoush Parsipour, who was imprisoned for five years for her work. Shot near Oaxaca in Mexico, Tooba contrasts an earthly paradise with a mountainous landscape, and begins by focusing on a central female character nearly merged into a large fig tree set alone in a walled garden. The image of a woman symbolizing the soul of the tree originates in myths of the promised tree in the Koran, commonly known as a “feminine tree.” Over the barren landscape men and women draw near, impinging on this enclosure – the only one within the vast landscape; they threaten the space, solitude and peace therein. As the invading men and women seek refuge in the garden the woman disappears into the tree, called Tooba, which means eternal happiness. In the Koran this tree offers shelter and sustenance. Shirin Neshat explains: “The idea is that they are transcending everyday life and moving into something greater.”

Shirin Neshat was born in Qazvin, Iran in 1957, and came to the United States in 1974 at age 17, to study art at the University of California in Berkeley. Her first return to her country in 1990 coincided with the beginning of her career as a photographer, filmmaker and video artist. She established her reputation in 1999, winning the international prize at the Venice Biennale. She has held solo exhibitions in England at Tate Gallery, London (1998), Serpentine Gallery, London (2000) and in the United States at Walker Art Center (2002) and the Whitney Museum of American Art, Philip Morris (1998). Tooba was commissioned by Documenta 11 in Kassel, Germany and was the first of Neshat’s pieces to be shown in her native country, at an exhibition in Tehran’s Museum of Contemporary Art. It was also exhibited at the Asia Society, New York.

Tooba was purchased by the SAM with generous contributions from Jeffrey and Susan Brotman, Jane and David Davis, Barney A. Ebsworth, Jeffrey and Judy Greenstein, Lyn and Jerry Grinstein, Richard and Betty Hedreen, Janet Ketcham, Kerry and Linda Killinger Foundation, James and Christina Lockwood, Michael McCafferty, Christine and Assen Nicolov, Faye and Herman Sarkowsky, Jon and Mary Shirley, Rebecca and Alexander Stewart, William and Ruth True, Bagley and Jinny Wright, Charles and Barbara Wright, and Ann P. Wyckoff.

This important acquisition of works of Shirin Neshat and Claude Zervas has been made to Honor Departing Curator Lisa Corrin. The former Deputy Director of Art/Jon and Mary Shirley Curator of Modern and Contemporary Art, resigned her position to become Director of the Williams College Museum of Art.

09/11/05

MAC/VAL Musée d’Art Contemporain du Val de Marne

 

mac_val_de_marne_communication_2 Le premier musée d'art contemporain en banlieue parisienne ouvre ses portes au public le 18 novembre 2005

Le MAC/VAL, musée d’art contemporain du Val-de-Marne, situé aux portes de Paris, à Vitry, ouvre ses portes au grand public le vendredi 18 novembre 2005. Symbole d’une politique culturelle départementale forte et innovante et du soutien du Conseil général à  la  création  contemporaine,  l’ouverture  d’un

  © CLM BBDO/ Photo : ARNO BANI                         

nouveau musée d’art contemporain, en banlieue parisienne, constitue un événement majeur à vocation internationale.

A cette occasion, le public est invité à venir découvrir gratuitement le nouveau musée, sa collection et la première exposition, lors des journées portes ouvertes organisées les 18, 19 et 20 novembre.

Le MAC/VAL, construit par l’architecte Jacques Ripault, et labellisé  « Musée de France », est le fruit et l’aboutissement de plus de vingt ans d’efforts menés par le Conseil général pour promouvoir l’art contemporain et favoriser sa rencontre avec tous les publics. Le Conseil général s’est engagé dans la réalisation de ce musée d’art contemporain pour permettre la mise en valeur d’une collection d’oeuvres d’art issues du Fonds Départemental d’Art Contemporain (FDAC). Le FDAC a été créé en 1982 à l'initiative du précédent président du Conseil général du Val-de-Marne, Michel Germa. Sa direction artistique était assurée par le journaliste et critique d'art, Raoul-Jean Moulin. Le Conseil général a conduit une politique active d’acquisitions depuis 1982. La collection est également constituée de nombreuses commandes d’estampes originales et du fonds Les Yeux  fertiles, Suite Paul Eluard, composé de travaux sur papier confrontant le regard d’un peintre et l’écriture d’un poète.

Une collection d’art contemporain de plus d’un millier d’oeuvres reflétant la scène artistique en France depuis les années 50 jusqu’à la création la plus récente y est présentée. Lumière !, Action !, Paysages, la Vie moderne, ce qui nous entoure, ce qui nous façonne, Face au monde et Exister sont parmi les grands axes qui guident le visiteur. Ils l’invitent à une promenade muséale et architecturale où les plus jeunes artistes dialoguent avec les figures plus historiques de la scène artistique française. Ainsi Ange Leccia et François Morellet, Annette Messager et César, Valérie Belin et Peter Stämpfli, ou encore Malachi Farrell et Jacques Monory, se répondent, cohabitent, s’interrogent et nous racontent une histoire de l’art renouvelée.

Implanté en centre ville de Vitry-sur-Seine, à immédiate proximité de Paris, entouré d’un jardin public de 10.000 m2, cet équipement, signalisé par Ruedi Baur, est doté d’une surface de 13.000 m2 dont 4.000 m2 sont dédiés aux expositions permanentes et temporaires.

Le MAC/VAL accueille également un cinéma de 150 places, un centre de documentation de 380m2, la librairie Bookstorming, le restaurant Le Transversal, et des ateliers-logements qui permettront d’accueillir des artistes internationaux en résidence.

Ce projet (inscrit au contrat de plan Etat-Région 2000-2006) représente un investissement de 30,5 millions d’euros HT financé, pour moitié, par le Conseil général du Val-de-Marne et pour l’autre moitié par le ministère de la Culture et de la Communication et la Région Ile-de-France.

La première exposition temporaire réunira, en deux temps, deux artistes majeurs de la scène artistique française :
Jacques Monory, exposition Détour, du 18 novembre 2005 au 26 mars 2006.
Claude Lévêque, exposition Le grand sommeil, de mi-mai à début septembre 2006.

Jacques Monory, Détour (18 novembre 2005 - 26 mars 2006). Cette exposition invite Jacques Monory, artiste de renom, à investir l’espace des expositions temporaires du musée avec les moyens qui lui sont propres. Il s’empare de motifs issus de la culture dite populaire (musique, cinéma, romans policiers) en convoquant la narration et la fiction, et met en scène des scénarios fictionnels et autobiographiques. Jacques Monory propose un parcours qui réinvestit au regard de ses obsessions sa production artistique des années 60 à aujourd’hui.

Le second volet de cette exposition sera consacré à Claude Lévêque, Le grand sommeil (mi-mai - début septembre 2006), qui proposera une installation in situ inédite.

 

La campagne de communication pour accompagner l’événement

 

mac_val_de_marne_communication_3 A partir du 8 novembre, une campagne de communication inédite est déclinée en télévision (sur France 3 paris Ile-de-France Centre), au cinéma (salles de cinémas du Val-de-Marne et de l’est parisien, du 16 novembre 2005 au 4 janvier 2006), ainsi que dans la presse (différents magazines et quotidiens nationaux), par voie d'affichage (dans le métro et sur les panneaux d’affichage du Val-de-Marne et de l’est parisien) et sur internet (sites web du musée, du Monde et de Télérama).

  © CLM BBDO / Photo : ARNO BANI

 

La campagne s’inscrit dans une démarche d’impression des émotions provoquées par l’art contemporain. Le slogan « Venez prendre l’art » invite le public à vivre au MAC/VAL un moment de découverte et de plaisir. Pour répondre de façon littérale à ce slogan, le film et les affiches mettent en scène des acteurs qui reçoivent réellement l’art en pleine figure puisque des litres de peinture ont été déversés sur eux.

mac_val_de_marne_communication_1

  © CLM BBDO / Photo : ARNO BANI

 

Fiche technique de la campagne de communication

Annonceur : MAC/VAL, musée d’art contemporain du Val-de-Marne, Conseil Général du Val-de-Marne
Responsables annonceur : Alexia Fabre, Marie Rotkopf, France Jouineau
Agence : CLM BBDO
Direction de la création : Pascal Grégoire / Anne de Maupeou
Equipe création : Frédéric Lutge (Concepteur-rédacteur), Dimitri Guerassimov (Direction artistique)
Réalisateur/ photographe : Arno Bani (auteur des photographies reproduites)
Equipe commerciale : Pascal Couvry, Julien Lemoine
Achat d’art - TV producer : Isabelle Baud
Production : Wanda
Musique : Coco Rosie

 

INFORMATIONS PRATIQUES

MAC/VAL
Musée d’art contemporain du Val-de-Marne

Place de la Libération
94400 Vitry-sur-Seine

T +33 (0)1 43 91 64 20
E contact (at) macval.fr

Site internet : www.macval.fr

 

Conservateur du musée : Alexia Fabre
Responsable de la communication : Marie Rotkopf

Horaires d’ouverture

Mardi, mercredi, vendredi, samedi, dimanche : 12 heures à 19 heures
Nocturne le jeudi jusqu’à 21 heures
Fermeture le lundi

Accès

En métro :
Ligne 7 direction Mairie d’Ivry
Arrêt Porte de Choisy
Bus 183 direction Orly Teminal Sud
Arrêt : Moulin de Saquet-Pelletan
RER C : Gare de Vitry-sur-Seine
Puis bus n°180 direction Villejuif-Louis Aragon
Arrêt: Moulin de Saquet-Pelletan
En Bus :
172, 180 et 183.

02/11/05

Nikon Digital SLR Camera D200 Specifications

  • Type of Camera: Single-lens reflex digital camera
  • Effective Pixels: 10.2 million
  • Image Sensor: RGB CCD, 23.6 x 15.8mm; total pixels: 10.92 million
  • Image Size (pixels): 3,872 x 2,592 [L], 2,896 x 1,944 [M], 1,936 x 1,296 [S]
  • ISO Sensitivity (Recommended Exposure Index): 100 to 1600 in steps of 1/3, 1/2 or 1 EV with additional settings up to 1 EV over 1600
  • Storage Media: CompactFlash™ (CF) Card (Type I and II) and Microdrive™
  • Storage System: Compressed NEF (RAW): 12-bit compression, JPEG: JPEG baseline-compliant
  • File System: Exif 2.21, Compliant DCF 2.0 and DPOF
  • White Balance: Auto (TTL white balance with 1,005-pixel RGB sensor), six manual modes with fine-tuning, colour temperature setting, preset white balance, white balance bracketing possible (2 to 9 frames in increments of 1, 2 or 3)
  • LCD Monitor: 2.5-in., 230,000-dot, low-temperature polysilicon TFT LCD with brightness adjustment
  • Playback Function: 1) Full frame 2) Thumbnail (4 or 9 segments) 3) Zoom 4) Slideshow 5) RGB histogram indication 6) Shooting data 7) Highlight point display 8) Auto image rotation
  • Delete Function: Card format, All photographs delete, Selected photographs delete
  • Video Output: Can be selected from NTSC and PAL
  • Interface: USB 2.0(Hi-speed) (mini-B connector); mass storage and PTP connectable; FTP file transfer and PTP/IP camera control/file transfer is also available with optional WT-3 (IEEE 802.11b/g); CF card slot Type II: supports firmware updates via CF cards
  • Text Input: Up to 36 characters of alphanumeric text input available with LCD monitor and multi-selector; stored in Exif header
  • Compatible Lenses: Nikon F mount (with AF coupling and AF contacts)
  • Picture Angle: Equivalent in 35mm [135] format is approx. 1.5 times lens focal length
  • Viewfinder: Fixed eye-level pentaprism; built-in diopter adjustment (-2.0 to +1.0m-1)
  • Eyepoint: 19.5mm (-1.0m-1)
  • Focusing Screen: Type-B BriteView Clear Matte screen Mark II with superimposed focus brackets and On-Demand grid lines
  • Viewfinder Frame Coverage: Approx. 95% (vertical & horizontal)
  • Viewfinder Magnification: Approx. 0.94x with 50mm lens at infinity; -1.0m-1
  • Viewfinder Information: Focus indications, Metering system, AE/FV lock indicator, Flash sync indicator, Shutter speed, Aperture value, Exposure/Exposure compensation indicator, ISO sensitivity, Exposure mode, Flash output level compensation, Exposure compensation, Number of remaining exposures
  • Autofocus: TTL phase detection by Nikon Multi-CAM 1000 autofocus module with AF-assist illuminator (approx. 0.5m to 3.0m) Detection range: EV -1 to +19 (ISO 100 equivalent, at normal temperature: 20°C/68°F)
  • Lens Servo: Instant single-servo AF (S); continuous-servo AF (C); manual (M); predictive focus tracking automatically activated according to subject status in continuous-servo AF
  • Focus Area: Normal: 11 areas; single area or group can be selected; Wide: focus area can be selected from 7 areas
  • AF Area Mode: 1) Single Area AF 2) Dynamic Area AF 3) Group Dynamic AF 4) Dynamic area AF with closest subject priority
  • Focus Lock: Focus can be locked by pressing shutter-release button halfway (single-servo AF) or by pressing AE-L/AF-L button
  • Exposure Metering System: Three-mode through-the-lens (TTL) exposure metering. 1) 3D Colour Matrix Metering II (type G and D lenses); colour matrix metering II (other CPU lenses); colour matrix metering available with non-CPU lenses if user provides lens data; metering performed by 1,005-segment RGB sensor. 2) Centre-weighted: Weight of 75% given to 6, 8, 10, or 13mm dia. circle in centre of frame. 3) Spot: Meters 3mm dia. circle (about 2.0% of frame) centred on active focus area (on centre focus area when non-CPU lens is used)
  • Exposure Metering Range (ISO 100, f/1.4 lens, 20°C/68°F): 1) EV 0 to 20 (3D Colour Matrix or centre-weighted metering) 2) EV 2 to 20 (spot metering)
  • Exposure Meter Coupling: Combined CPU and AI
  • Exposure Modes: Programmed Auto [P] with flexible program; Shutter-Priority Auto [S]; Aperture Priority Auto [A]; Manual [M]
  • Exposure Compensation: ±5 EV in increments of 1/3, 1/2 or 1 EV
  • Auto Exposure Lock: Luminosity locked at detected value with AE-L/AF-L button
  • Auto Exposure Bracketing: 2 to 9 exposures in increments of 1, 1/2 or 1/3
  • Shooting Modes: 1) Single frame shooting mode 2) Continuous low speed (CL) shooting mode: 1-4 frames per second 3) Continuous high-speed shooting mode: 5 frames per second 4) Self-timer shooting mode 5) Mirror-up mode
  • Shutter: Electronically-controlled vertical-travel focal plane shutter, 30 to 1/8000 sec. in steps of 1/3, 1/2 or 1 EV, bulb
  • Sync Contact: X-contact only; flash synchronization at up to 1/250 sec.
  • Flash Control: 1) TTL: TTL flash control by 1,005-pixel RGB sensor
  • Built-in Speedlight: i-TTL balanced fill-flash or standard i-TTL flash (spot metering or mode dial set to [M]). SB-800, SB-600 or SB-R200: i-TTL balanced fill-flash for digital SLR and standard i-TTL flash for digital SLR. 2) Auto aperture: Available with SB-800 with CPU lens. 3) Non-TTL Auto: Available with Speedlights such as SB-800, 80DX, 28DX, 28, 27, and 22s. 4) Range-priority manual; available with SB-800.
  • Flash Sync Mode: 1) Front-curtain Sync (normal sync), 2) Red-eye Reduction, 3) Red-eye Reduction with Slow Sync, 4) Slow Sync, 5) Rear-curtain Sync
  • Built-in Flash: Manual pop-up with button release; Guide number (ISO 100, m/ft and 20°C/68°F): approx. 12/39 (manual 13/42)
  • Flash Compensation: -3 to +1 EV in increments of 1/3 or 1/2 EV
  • Accessory Shoe: Standard ISO hot-shoe contact with safety lock provided
  • Sync Terminal: ISO 519 standard terminal
  • Self-timer: Electronically controlled timer with 2 to 20 seconds duration
  • Depth of Field Preview: When CPU lens is attached, lens aperture can be stopped down to value selected by user (A and M modes) or value selected by camera (P and S modes)
  • Remote Control: Via 10-pin Remote Cord MC-30/36 (optional) or Wireless Remote Control WT-3 (optional)
  • GPS: NMEA 0183 (Ver. 2.01) interface standard supported with 9-pin D-sub cable (optional) and GPS Adapter Cord MC-35 (optional)
  • Power Source: One Rechargeable Li-ion Battery EN-EL3e, MB-D200 battery pack (optional) with one or two rechargeable Nikon EN-EL3e Li-ion batteries or six AA alkaline (LR6), NiMH (HR6), lithium (FR6) batteries, or ZR6 nickel-manganese AA batteries, AC Adapter EH-6 (optional)
  • Tripod Socket: 1/4 in. (ISO 1222)
  • Dimensions (W x H x D): Approx. 147 x 113 x 74mm (5.8 x 4.4 x 2.9 in.)
  • Weight: Approx. 830g (1 lbs 13 oz) without battery, memory card, body cap, or monitor cover
  • Supplied Accessories*: Rechargeable Li-ion Battery EN-EL3e, Quick Charger MH-18a, Video Cable, USB Cable UC-E4, Strap, Body cap, Eyepiece Cap DK-5, Rubber Eyecup DK-21, LCD monitor cover BM-6, PictureProject CD-ROM
  • Optional Accessories: Multi-Power Battery pack MB-D200, Wireless Transmitter WT-3, Semi-soft case D200, Magnifying Eyepiece DK-21M, Remote cord MC-36/30, GPS Adapter Cord MC-35, AC Adapter EH-6, Speedlight SB-800/SB-600/SB-R200, Nikon Capture 4 (Ver. 4.4)
    * Supplied accessories may differ in each country or area.
    CompactFlash™ is a trademark of SanDisk Corporation. Products and brand names are trademarks or registered trademarks of their respective companies. Note: Specifications are subject to change without notice of the manufacturer.