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11/10/16

Art Elysées 2016, Foire d'art moderne et contemporain, Paris

ART ÉLYSÉES – ART & DESIGN, FOIRE D’ART MODERNE & CONTEMPORAIN
UN RENDEZ-VOUS SINGULIER ET INTEMPOREL AVEC L’ART.
20 - 24 OCTOBRE 2016 — PARIS.

Art Élysées - Art & Design fête ses 10 ans avec une sélection de galeries pleine de promesses et une série d'événements. Nous nous limiterons ici à une sélection de galeries d'art moderne et d'art contemporain assez attrayante pour vous donner envie de vous rende à cette grande foire de l'art. Pour sa 10e édition, la foire Art Élysées - Art & Design affirme les points forts de son identité : son exigence d’une qualité exceptionnelle grâce à une sélection rigoureuse; sa tendance généraliste qui offre un panorama équilibré de l’art moderne, de l’art contemporain et du design; son implantation au coeur de Paris sur l’avenue des Champs-Elysées; sa participation active au dynamisme artistique de la capitale, en cohésion avec les acteurs publics et privés du monde de l’art et de la culture. Ce sont ces caractéristiques uniques qui la différencient. Art Elysées - Art & Design occupe, aujourd’hui, une place incontournable en proposant une foire complémentaire et essentielle aux amateurs et collectionneurs à la recherche de valeurs sûres.

LA CRÉATION DE LA FOIRE ART ÉLYSÉES – ART & DESIGN
Baptisée tout d’abord «Les Élysées de l’Art», la foire a vu le jour en octobre 2007 sous deux tentes installées avenue des Champs-Elysées, de la place de la Concorde au grand Palais, au même moment que la Fiac, Slick, Show Off… Le pari n’était pas gagné d’avance ; Au commencement, les organisateurs d’Art Elysées - Art & Design souhaitaient répondre à la demande de galeries françaises qui désiraient être présentes pendant la semaine d’octobre dédiée à l’art à Paris, ainsi qu’à offrir un nouvel événement aux collectionneurs heureux de retrouver les artistes qui ont marqué l’histoire de l’art du XXe siècle, et de découvrir des oeuvres d’art contemporain de qualité tout en restant accessibles. Dès lors, les organisateurs n’ont cessé de travailler en étroite collaboration avec leurs exposants, les organismes culturels, les fondations, et de proposer parallèlement des expositions inédites d’exception afin de faire grandir chaque année cette foire prometteuse qui désormais compte parmi les événements artistiques majeurs.

LA VISION D’ART ÉLYSÉES-ART & DESIGN : OFFRIR UN PARCOURS INTEMPOREL
Le succès constant et régulier de cette foire tient au fait que les organisateurs ne cherchent pas à être à la mode. Avec son positionnement plutôt art moderne que contemporain, souvent qualifiée de foire « sage », il ne s’agit pas d’être sage, mais de proposer un parcours de galeries qui garantissent des oeuvres de qualité avant de vouloir être avant tout internationale… ou « dans l’air du temps ». Ce n’est pas incompatible avec le fait d’être novatrice, comme la foire l’a déjà été à travers ses expositions inédites, la création de son troisième pavillon dédié au design du XXe siècle, il y a 7 ans ; Ou encore la construction de son quatrième pavillon, 8e Avenue dédié à l’art contemporain actuel et le premier salon à offrir une section aux galeries d’art urbain.

HELENE BAILLY GALLERY
Créée en 2007, la galerie Hélène Bailly est désormais établie rive droite à Paris, au 71, rue du Faubourg-Saint-Honoré, lieu de rendez-vous international des affaires, du luxe et de l’art. Issue d’une célèbre famille de galeristes, marchands et commissaires priseurs, Hélène Bailly Marcilhac, qui a notamment fait ses armes chez Sotheby’s et Christie’s propose une lecture des mouvements fondamentaux de la fin du XIXe au XXe siècle. Au sein de son espace situé en face du Bristol, elle propose en permanence des oeuvres d’artistes tels que Fernand Léger, Picasso, Zadkine, Miro, Masson, Calder, Lanskoy, Hartung, Estève, Vieira da Silva, Georges Mathieu ou encore Bernard Buffet.

André MASSON
Les Métamorphoses du Sommeil, 1972
Pastel sur papier marouflé sur toile
73 x 93 cm
96,5 x 115,5 cm (avec cadre)
Signé en bas à droite : André Masson
Cette oeuvre est répertoriée sous le n°CAM 568 dans les archives du Comité André Masson.
Courtesy Hélène Bailly Gallery

GALERIE BERES
Fondée en 1952, la galerie Berès est spécialisée dans deux domaines : l’estampe japonaise et la peinture française des avant-gardes des XIXe et XXe siècles, avec des artistes tels que Corot, Harpignies ou Jongkind, des impressionnistes et des post-impressionnistes, et des artistes nabis tels que Bonnard, Vuillard, Maurice Denis. Des expositions consacrées à Goya, Manet, Lautrec, Bonnard, Maurice Denis, Vuillard, H. Laurens, les cubistes ou Serge Férat ont connu une répercussion mondiale. La galerie présente également des peintres cubistes (Braque, Gris, Gleizes, Herbin, Metzinger) et des artistes abstraits ou contemporains (Asse, Bazaine, Bissière, Fautrier, de Staël, Calder, Michaux, Soulages, Hantai ou Zao Wou ki).

Victor VASARELY (1908-1997)
Composition en rouge et noire, ca. 1950
Gouache sur papier
H. 13,3    L. 14,8 cm
Signée, en bas à droite, Vasarely
Certificat d’authenticité de Pierre Vasarely du 10 mars 2014
Courtesy galerie Berès

GALERIE BERT
Dominique Bert installé dans le 8ème arrondissement au 31 rue de Penthièvre. Il s’est fait une spécialité des dessins de Jean Cocteau dont il a organisé plusieurs expositions. Membre de la Chambre Européenne des Experts d’Art et du Syndicat National des Antiquaires, il présente en permanence dans sa galerie une sélection d’oeuvres de peintres modernes ainsi que des sculptures et des céramiques. Cette année pour la 10ème édition de Art Elysées, la galerie présentera un ensemble d’oeuvres par Atlan, Calder, Debré, Estève, Hartung, Lanskoy, Masson, Mathieu, Michaux, Poliakoff...

Serge POLIAKOFF
Bleu blanc rouge, 1950
gouache, 30 x 39 cm, signée en bas à droite
Courtesy galerie Bert

MESSINE GALERIE & CONSEILS
Animée par trois spécialistes de l’Art Moderne et Contemporain, Messine Galerie & Conseil est située au coeur du 8e arrondissement, dans un lieu aux cimaises chargées d’histoire. L’engagement de Messine Galerie & Conseil est complet : présenter des oeuvres de maîtres, accompagner la clientèle dans la constitution et la gestion de leurs collections ; définir avec leurs clients des stratégies sur mesure et les conseiller sur l’achat, la vente, la fiscalité, l’assurance, et la conservation des oeuvres.

Simon Hantai (1922-2008)
Etude, 1970
Huile sur toile, 83 x 61cm
Courtesy Messine

GALERIE DES MODERNES
Fondée à Paris en 1998 par Philippe Bismuth et Vincent Amiaux, la Galerie des Modernes se consacre aux principaux courants de l’art du XXème siècle. Depuis juin 2016, la Galerie des Modernes vous accueille dans un nouvel espace plus vaste sur deux niveaux, situé au 13, rue des Saints-Pères à Paris, dans le Carré Rive Gauche. Fidèle à Art Elysées, La Galerie des Modernes présente cette année un choix d’oeuvres des années 50 aux années 80, de Geer van Velde à Andy Warhol.

Andy WARHOL
CAT WITH TURBAN, circa 1956
Encre de Chine et aquarelle sur papier - 45,3 x 31 cm  
Porte au dos les timbres
The Estate of Andy Warhol
The Andy Warhol Foundation for the Visual Arts               
Provenance :
- Succession Andy Warhol, New York
- The Andy Warhol Foundation for the Visual Arts, New York
Bibliographie : sera reproduit dans The Andy Warhol Catalogue Raisonné en préparation par The Andy Warhol Foundation for the Visual Arts.

OPERA GALLERY
Créé par Gilles Dyan en 1994 à Paris, Opera Gallery est devenu au fil des ans un important réseau de galeries d’art, avec à ce jour 12 galeries à Paris, Londres, Genève, Monaco, New York, Miami, Aspen, Singapour, Hong Kong, Séoul, Dubai et Beyrouth. La singularité d’Opera Gallery est d’exposer les maîtres de l’art moderne aux côtés d’artistes contemporains. Des Impressionnistes au Pop Art américain, de l’Abstraction d’après guerre à la Figuration Libre, Opera Gallery soutient et promeut également le travail d’artistes contemporains tels que la peintre espagnole Lita Cabellut, le street artiste Gully et le plasticien Joe Black.

Pierre Soulages
Brou de noix, été 1985
Brou de noix on paper mounted on metal
74.5 x 54 cm
Courtesy Opéra Gallery

GALERIE VÉRONIQUE SMAGGHE
Ouverte en 1990 dans le Marais, la galerie Véronique Smagghe présente régulièrement les affichistes du groupe des Nouveaux Réalistes tels que Hains, Dufrêne ou Villeglé. La galerie montre en permanence des oeuvres de Aeschbacher, Bloch, Bonnefoi, Debré, Gysin, Jaccard, Eric Michel, Molnar, Nemours, Pasquier, Pincemin, Popet, Wolfe. Un travail de promotion constant permet à la galerie de partager ses coups de coeur et dans les plus récents : Pascale Sophie Kaparis.

Pierrette Bloch, 1972
478, Collage sur isorel
65 x 50 cm
Courtesy Galerie Véronique Smagghe

ARTS D’AUSTRALIE . STÉPHANE JACOB
Chambre Nationale des Experts Spécialisés en Objets d’Art et de Collection (C.N.E.S.) ainsi que du Comité Professionnel des Galeries d’Art. Près d’une centaine d’oeuvres provenant de la galerie Arts d’Australie • Stéphane Jacob font partie des collections publiques françaises : musée du quai Branly (Paris), musée des Confluences (Lyon), musée des Abattoirs (Toulouse), musée de l’Homme (Paris), musée d’Art & d’Histoire (Rochefort), musée des Arts d’Afrique et d’Asie (Vichy), etc.

Alan GRIFFITHS
« Bali Bali Balga »
Pigments naturels sur toile, 180 x 150 cm, 2015
© Waringarri Aboriginal Arts

BAUDOIN LEBON
La galerie baudoin lebon a une spécialité : l’éclectisme, c’est une galerie de coups de coeur, une galerie d’Auteurs. C’est dans cette diversité de pratiques, mais aussi dans le travail à long terme avec les artistes, seul moyen de découvrir et redécouvrir une oeuvre, que la galerie évolue, au sein du Haut Marais en pleine effervescence artistique. Cette diversité donne l’idée d’une galerie « inclassable » mais elle témoigne ainsi d’une ouverture et d’une curiosité réelles de la part de Baudoin Lebon pour des oeuvres et des artistes radicalement différents dans leurs modes d’expression (peinture, sculpture, photographie, installation) mais dont la particularité principale est une évidente individualité, parfois difficile à défendre car totalement en dehors des courants et des modes.

Pour les dix ans de la foire Art Elysées, la galerie baudoin lebon présente six artistes : A Sun Wu, Antoine Hersher, Claude de Soria, Georges Besse et Peter Knapp et le peintre américain James Rosenquist.

Claude de Soria
Champ de lames
© Claude de Soria
Courtesy Baudoin Lebon

BOESSO ART GALLERY
La galerie d’art Boesso présente des oeuvres géométriques de l’avant-garde. Jens W. Beyrich a créé un portefeuille d’icônes géométriques et les rassemble suite à un ensemble de règles complexes délibérément imposées. Son oeuvre graphique et ses sculptures ne connaissent pas de précédents, attirent l’oeuil - un challenge intellectuel et de finition exceptionnel. Vincenzo Marsiglia avec ses derniers installations vidéo, faciles à reconnaître et minimalistes, présente au mieux l’application des nouveaux médias, créant une performance interactive, le spectateur devient lui-même part de l’oeuvre. Victor Vasarely, comme référence, premier à développer l’art optique comme nouveau moyen d’interpréter l’avant-garde de l’art abstrait géométrique dans les années ´50.

Jens W. Beyrich
The City State, 2014
125 x 180 cm
Digital C-Print

ESPACE MEYER ZAFRA
Ouvert depuis 2000, l’Espace Meyer Zafra s’applique à mettre en valeur les artistes latino-américains et européens de l’art optique, cinétique et de l’abstraction géométrique. Guidée par le maître vénézuélien Jesus Rafael Soto, Liliane Zafrani se lance ainsi dans l’aventure artistique avec un espace situé au coeur du quartier historique du Marais, à Paris. La galerie présente alors la première génération d’artistes de l’art cinétique tels que Yaacov Agam, Jesus Rafael Soto, Carlos Cruz- Diez, Antonio Asis, Narciso Debourg ou Ludwig Wilding. Elle expose également la deuxième génération de créateurs arrivée plus tardivement en France, suivant les pas des maîtres et essentiellement composée de latino-américains, dont Francisco Salazar, René Ugarte, Manuel Merida, César Andrade et Dario Perez-Flores. Elle montre également le groupe italien du Nord dont font partie des artistes tels que Marina Apollonio, Manfredo Massironi, etc. L’Espace Meyer Zafra s’ouvre aujourd’hui à la jeune génération donnant l’occasion à de plus jeunes artistes d’être valorisés et de découvrir les coulisses du marché de l’art. C’est ainsi que l’oeuvre très fraîche de Lépoldine Roux ou de Richard Schur et d’Alexis Hayère s’y retrouve exposée.

Alexis Hayère
Sculpture portée n°13
133 cm x 116 x 84 cm, 2016
acier et contreplaqué cintré.
Courtesy Espace Meyer Zafra

GALERIE GADCOLLECTION
Au coeur historique de Paris, derrière Notre-Dame et l’Hôtel de Ville; sur les quais de Seine, face à l’Ile Saint-Louis, aux abords du Marais. Célèbre quartier de Paris connu pour son foisonnement culturel, ses magasins de luxe, son patrimoine historique, sa proximité avec les grands musées, Il est aussi un rendez-vous incontournable des amateurs d’art du monde entier. C’est là que la galerie GADCOLLECTION ouvre son second espace, dans une des rues les plus chics de la capitale, au 4 rue du Pont Louis-Philippe. La galerie est exclusivement consacrée aux maitres de la photographie moderne et contemporaine. Par ailleurs, la Galerie GADCOLLECTION est la principale galerie au monde, spécialisée dans l’épopée de la conquête spatiale avec des photographies uniques des missions Apollo.

Ormond GIGLI
Girls in the Windows, 1960
Photographie originale
99 x 99 cm
Tirage Archival Pigment
Edition 30 ex
Signé et numéroté
Courtesy galerie GADCOLLECTION

GUY PIETERS GALLERY
Passionné et fasciné par l’art contemporain, Guy Pieters fonde la galerie qui porte son nom en 1981. Il ne choisit que les meilleurs artistes afin de se forger rapidement une belle réputation. Après avoir consolidé sa position en Belgique, sa renommée le suit en France où il fonde une seconde galerie en 2000 à Saint-Paul de Vence. En début d’été 2014 une 2ème galerie est ouverte à Knokke sur la Place Albert, juste derrière le coin de la galerie existante sur La Digue. Depuis le siège principal à Laethem-Saint-Martin, sa notoriété augmente et Guy Pieters travaille avec les grand-maîtres de l’art contemporain.

Christo et Jeanne-Claude
Surrounded Islands, Biscayne Bay
Greater Miami, Florida
Collage 38 x 165 cm, 1983
Courtesy Guy Pieters Gallery

KÁLMÁN MAKLÁRY FINE ARTS
La galerie Kálmán Makláry Fine Arts est dédiée aux artistes de l’école d’après-guerre de Paris, plus particulièrement aux mouvements abstraits et surréalistes avec des artistes tels que Judit Reigl, Simon Hantaï, François Fiedler, Alfred Reth, Arpad Szenes, Endre Rozsda et Victor Vasarely. Parmi les artistes présentés à Art Elysées 2016 figure Ilhwa Kim.

Ilhwa Kim
Seed, Universe 18, 2011
164 x 132 x 13
Courtesy Kalman Maklary Fine Arts

GALERIE WAGNER
Située au Touquet-Paris-Plage, à 2h de Paris, la Galerie Wagner présente dans un espace atypique de plus de 500 m2 des artistes de renommée internationale et muséale, ainsi que des artistes émergents. Tous s’inscrivent dans les courants de l’abstraction géométrique, de l’art concret et de l’art construit. Une forme d’art structurante parce que structurée, minimaliste parfois, interrogative toujours, où la forme devient vérité, le signe signifiant, et la couleur réalité autonome.

Aurelie Nemours
Polychromie
Acrylique sur toile
1991, 120 x 120 cm
Courtesy galerie Wagner

ALEXANDRE SKINAS GALLERY
Alexandre Skinas, filleul du célèbre marchand Alexandre Iolas, a décidé d’ouvrir sa gallérie d’art à Athènes. La passion pour l’art, que son père lui a transmis depuis son plus jeune âge, lui permet de se spécialiser dans l’art moderne et d’après-guerre. De plus, Alexandre Skinas nous présentera dans son espace de Kolonaki à Athènes une sélection d’artistes contemporains dont le travail reflete sa sensibilité de l’art contemporain actuel, parmi lesquels figure Maria Fragoudaki.

Maria Fragoudakis
Moonlight, 2015
Tape and mix media on canvas
100 cm x 100 cm
Courtesy Alexandre Skinas Gallery

ART ELYSEES
www.artelysees.fr

20/01/16

La Corée à Art Paris Art Fair 2016

Art Paris Art Fair 2016 - Focus sur le pays invité d'honneur : La Corée
Grand Palais, Paris
31 mars - 3 avril 2016

Confiée à la commissaire d’expositions Sang-A Chun, cette invitation souligne la richesse de la scène artistique du « pays du matin calme », depuis l’émergence d’un art contemporain spécifique dans les années 1960 jusqu’à l’effervescence actuelle avec près de 70 artistes représentés par un ensemble de galeries coréennes venues de Séoul, Daigu et Paju-Si et une vingtaine d’enseignes occidentales.

On retrouve aussi bien la génération des tous premiers modernistes comme Ungno Lee, figure historique qui a su bâtir une œuvre novatrice au carrefour des traditions orientales et occidentales à qui la Galerie Thessa Herold consacre une exposition personnelle, que les maîtres de l’art abstrait liés à la mouvance de Dansaekhwa, cet art mystérieux et poétique du monochrome coréen dont les ambassadeurs les plus connus seront présents comme Lee Ufan, Myeong-Ro Youn représentés par la Galerie Gana Art.

Les figures contemporaines établies comme Moon-Pil Shim (Galerie Lahumière et Shilla Gallery), Lee Bae (Galerie RX), Kwang Young Chun (Sundaram Tagore Gallery, Omer Tiroche Contemporary Art) ou Boomoon (Flowers Gallery) sont présentes. La génération émergente sera également honorée avec les installations de Kiwon Park (313 Art Project) et de Yun Soo Kim (Soso Gallery), les sculptures oniriques de myeongbeom Kim (Galerie Paris-Beijing) ou encore le travail graphique de Min Jung-Yeon (Galerie Maria Lund).

A l’occasion des célébrations de l’année France-Corée, la scène coréenne investit la capitale française pendant Art Paris Art Fair et s’expose dans de grands lieux parisiens. A l’initiative de la IBU Gallery et en collaboration avec les galeries RX et Hakgojae, l’artiste Chung Hyun présente « L’homme debout », un ensemble de sculptures monumentales exposées dans le Jardin du Palais Royal. Par ailleurs, le musée Cernuschi expose sa collection d’art coréen contemporain constituée à partir des années 1980 ainsi que des jeunes talents prometteurs. Le Centre culturel Coréen consacre une exposition au peintre Oh Se-Yeol.

Galery SoSo (Paju-Si)
La Galerie SoSo présente à Art Paris Art Fair, les oeuvres des artistes Kim In Kyum, Kim Yun Soo, Kim Eull.

In Kyum Kim
In Kyum Kim
Space-Less, 2015
Courtesy Galery SoSo, Paju-Si 

Gallery Simon (Séoul)
A l'occasion d'Art Paris Art Fair, la galerie présente le travail de 7 artistes coréens : Airan Kang; Noh, Sang-Kyoon; Moon Beom; Bae Hyung Kyung; Shin il Kim; Joohyun Kim and Hae Sun Hwang reconnus internationalement.

Joohyum Kim
Joohyum Kim
Extra Dimension, 2015
Courtesy Gallery Simon, Séoul 

Park Ryu Sook Gallery (Séoul)
La Galerie Park Ryu Sook présente le travail de Kim Joon et Jeong Hwa Choi

Kim Joon
Kim Joon
Somebody-018, 2015
Courtesy Park Ryu Sook Gallery, Séoul 

GANA ART (Séoul)
Pour l'édition 2016, d'Art Paris Art Fair, Gana Art présente des maitres de l'abstraction : Su-Fan Oh, and Se-Ok Suh, Yung-Nam Park, Myeung-Ro Youn. La Galerie expose également le travail des artistes émergents : Yi Hwan-Kwon, Shan Hur and Jung-Jin Lee.

Myeung-Ro Youn
Myeung-Ro Youn
Winter into Spring MXIV-1014, 2014
Courtesy Gana Art, Séoul

313 Art Project (Séoul)
La galerie 313 Art Project expose les artistes : Seonghi Bahk, Sooyoung Kwak, Wen Lee, Kiwon Park pour cette édition d'Art Paris Art Fair 2016.

Kiwon Park
Kiwon Park
Width 137, 2015
Courtesy 313 Art Project, Séoul 

ART PARIS ART FAIR 2016
www.artparis.com

23/12/13

Edi Hila, Penthouse, JGM. Galerie, Paris

Edi Hila, Penthouse 
JGM. Galerie, Paris 
Jusqu'au 1er février 2014 


La JGM. Galerie organise sa deuxième exposition personnelle de l’artiste albanais EDI HILA. Pour cette nouvelle exposition intitulée Penthouse, l’artiste présente une nouvelle série de peintures réalisées à Paris cet automne durant sa résidence au Couvent des Récollets.

Figure majeure de la scène balkanique, Edi Hila témoigne depuis plus de vingt ans des profonds changements vécus par les sociétés postcommunistes européennes. Ayant refusé d’émigrer vers un pays économiquement plus riche, Edi Hila vit à Tirana, où il développe un travail de réflexion sur la nature transitoire de l’histoire de son pays (frontière naturelle entre occident et orient) et sur la position de la peinture albanaise dans l’histoire de l’art méditerranéenne.

Les séries les plus récentes de l’artiste ont mis l’accent sur l’environnement urbain et plus particulièrement sur l’architecture qui est le lieu d’expression privilégié d’une identité albanaise aussi complexe qu’inattendue. Le climat psychologique et l’héritage culturel de son pays est matérialisé dans des scènes de rue ou à travers des architectures fantomatiques. Le traitement pictural d’Edi Hila leur donne un caractère mystérieux, presque surnaturel. Dans ses peintures, le spectacle du quotidien semble se dérouler dans un décor de science-fiction.

Pour l’exposition Penthouse, Edi Hila a réalisé un ensemble de sept peintures selon un programme très clairement défini : un immeuble est systématiquement représenté de face ou en léger trois-quarts, le cadrage est très resserré. Les deux-tiers du bas de l’immeuble sont intégralement murés tandis que sa partie supérieure est coiffée d’un étage où se concentre toute l’ornementation. A première vue, ces architectures utopiques semblent mêler très librement des références à l’architecture moderniste et vernaculaire. Mais l’étage supérieur, le « penthouse », qui focalise presque toute l’attention, est en réalité directement inspiré de maisons dont l’ostentation souligne la volonté de leur propriétaire de se singulariser et d’affirmer un certain statut social. A travers ces immeubles monolithiques, absurdes et repliés sur eux-mêmes, Edi Hila s’intéresse à la psychologie des individus, aux références culturelles et à l’environnement social qui leur est sous-jacents. L’artiste pose un regard à la fois ironique et bienveillant sur nos quêtes identitaires et nos besoins de reconnaissance. 

EDI HILA est né à Shkodër, en Albanie, en 1944. Depuis 1991, il enseigne la peinture à l’Académie des Arts de Tirana (où il forma notamment des artistes comme Adrian Paci et Anri Sala). Il a participé à de nombreuses expositions internationales dont la Biennale de Venise (1999), « After the Wall » au Moderna Museet à Stockholm (1999), au Hamburger Bahnhof à Berlin et au Ludwig Museum à Budapest (2000), « Blood and Honey – The Future’s Balkan » curatée par Harald Szeeman au Essl Museum à Vienne (2003) ou encore la Biennale de Liverpool (2010). Ses œuvres ont récemment rejoint les collections du Musée national d’art Moderne Centre Pompidou, du FRAC Pays de la Loire et du Fonds Municipal de la ville de Paris.

Edi Hila est lauréat du programme de résidences internationales Ville de Paris / Institut français aux Récollets. 

JGM. Galerie
79, rue du Temple - 75003 PARIS
www.jgmgalerie.com

22/12/13

Timothy Archer, Christophe Boursault, Galerie Polad-Hardouin, Paris

Timothy Archer / Christophe Boursault 
Galerie Polad-Hardouin, Paris 
30 janvier - 27 février 2014 

La galerie Polad-Hardouin présente les œuvres récentes de Timothy Archer et de Christophe Boursault. L’accrochage entend mettre en lumière l’univers spécifique de chacun, à la manière d’une exposition personnelle. L’énergie et la vivacité qui se dégagent de leurs peintures et dessins les rapprochent en effet.

TIMOTHY ARCHER

TIMOTHY ARCHER 
Danse nuptiale I, 2013 
Technique mixte sur papier, 140 x 100 cm
Courtesy Galerie Polad-Hardouin, Paris

Timothy Archer a délaissé la toile à laquelle il préfère le papier, qui selon lui est un matériau plus sensuel, plus apte à recueillir ses visions nocturnes. Car Timothy Archer travaille surtout la nuit, dans un atelier semblable à une cellule où s’accumulent du sol au plafond, dessins, peintures et totems. C’est là qu’avec exubérance et boulimie, il exécute ses dessins au fusain ou au pastel noir d’où jaillissent masques, démons, portraits et animaux fantastiques. Puis il revient sur ses pas, sur la trace première, pour faire intervenir la couleur leur donnant corps et texture. Sa palette flamboyante et vibrante est comme contenue dans les cernes noirs, mais c’est pour mieux les déborder, les transgresser.

Si son monde peut s’apparenter à celui des expressionnistes allemands (certains dessins rappellent l’Enfer des oiseaux de Beckman) et des naïfs, s’il va puiser ses formes dans les arts africains et océaniens, l’image ne forme pas son intention première. Elle est plutôt un tremplin lui permettant d’explorer le champs des possibles des sensations et des émotions par le jeu chromatique et celui des matières. Andrew Gilbert écrit à son sujet : “Toute tentative de rationaliser et de décrire les dessins, les peintures et les masques de Timothy Archer, détruit l’âme de son œuvre, sans en capturer la texture, l’odeur, la couleur, l’empreinte de joie, de violence et d’énergie qui la traverse.” 

TIMOTHY ARCHER
En luminure, 2013 
Technique mixte sur papier, 100 x 70 cm
Courtesy Galerie Polad-Hardouin, Paris

Né en 1982 à Boulogne-sur-Mer, Timothy Archer vit et travaille à Lille. Récemment diplômé de la faculté d’Arts plastiques de Lille, ses dessins, peintures et sculptures ont été présentés dans des expositions collectives à Paris, Marseille, Berlin et Prague. Il a récemment rejoint la galerie Polad-Hardouin. Il s’agit de sa première exposition personnelle. Une autre est prévue à Lille au printemps 2014.

CHRISTOPHE BOURSAULT

CHRISTOPHE BOURSAULT
J'aim les, 2013
Technique mixte sur toile, 130 x 162 cm
Courtesy Galerie Polad-Hardouin, Paris

Peintre, dessinateur et performeur, dans sa peinture comme dans ses vidéos, Christophe Boursault privilégie l’improvisation, la captation de l’instant. En peinture, cet élan lui permet de saisir les micro-variations d’états mentaux, le flux tendu des sensations changeantes et contradictoires qui le traversent. Les formes, les signes, les mots éclatent et s’entrechoquent. Basculant entre figuration et abstraction, cet ensemble crée une dynamique heurtée et lyrique, un mouvement déstructuré. Cette quête de la vitesse, doublée d’un rejet de la méthode devient donc une nécessité, car c’est ainsi que s’inscrit cette perpétuelle contradiction de gestuelle et d’intention. 

Dans cette peinture brute, directe, électrisante, mais aussi facétieuse, le message est volontairement brouillé et la lecture ardue. Il faut un temps d’adaptation au spectateur, pour saisir la musique de cet équilibre ténu et fragile, toujours sur le point de dérailler. Tel un autodidacte, Boursault suit sa propre histoire, qui croise bien sûr des histoires nombreuses, mais sans véritablement rechercher la comparaison avec d’autres peintres et mouvements picturaux.

CHRISTOPHE BOURSAULT
Les croyances, 2013
Technique mixte sur toile, 114 x 195 cm
Courtesy Galerie Polad-Hardouin, Paris

Diplômé du DNSP de la Villa Arson de Nice en 2004, Christophe Boursault a séjourné plusieurs années à Marseille, où il a régulièrement exposé. Il a également participé à des collectives en Europe (Prague, Burgos, Londres, Lausanne, Hambourg...) et aux Etats-Unis (New York). On a pu voir une de ses vidéo dans l’exposition consacrée à l’histoire de la performance sur la Côte d’Azur, A la vie délibérée, à la Villa Arson en 2012. Il vit et travaille à Bourges depuis 2011. Il est l’artiste phare du Team Lagardere Thug Life, une structure privée qui pousse la performance artistique au plus haut niveau. Il expose pour la seconde fois en solo à la galerie Polad-Hardouin et a participé à plusieurs collectives depuis 2010. 

Galerie Polad-Hardouin 
86 rue Quincampoix - 75003 Paris
www.polad-hardoin.com

03/07/13

Nicolas de Stael, Oeuvres sur papier, Galerie Jeanne-Bucher, Paris. Exposition en hommage à Françoise de Staël

Nicolas de Staël, Oeuvres sur papier, Exposition en hommage à Françoise de Staël et Présentation du Catalogue raisonné
Galerie  Jeanne-Bucher, Paris
Jusqu'au 13 juillet 2013

La galerie Jeanne-Bucher présente actuellement, en hommage à Françoise de Staël récemment disparue, une exposition d’un choix important d’œuvres sur papier de Nicolas de Staël à l’occasion de la sortie du Catalogue Raisonné des oeuvres sur papier édité par Ides et Calendes.

Nicolas de Staël. Catalogue Raisonné des œuvres sur papier 
par Françoise de Staël, préface de Germain Viatte. 
Edité par Ides & Calendes, 2013

Cette exposition fait suite à la présentation initiale au 9ter boulevard du Montparnasse de la galerie en 1958 de 43 dessins de Nicolas de Staël avec un catalogue préfacé par R. V. Gindertael, le premier critique à s’intéresser à l’artiste dont « l’impérieuse personnalité », si manifeste comme il le précise lui-même, que dans chaque dessin « tout  soit  donné,  donné  absolument ». Cette exposition est suivie d’une seconde exposition de 123 dessins de Nicolas de Staël organisée en 1979 dans le nouvel espace de la galerie du 53 rue de Seine, accompagnée d’un catalogue avec un texte d’Antoine Terrasse. 

NICOLAS DE STAEL
Etude de Nu,1952-1953
Pinceau et encre de Chine sur papier 
© Courtesy Galerie Jeanne-Bucher / Jaeger Bucher, Paris, photo : Jean-Louis Losi

Ces deux importantes manifestations célèbrent à la fois le talent de découvreuse de Jeanne Bucher, première à soutenir le jeune Nicolas de Staël mais également toute l’implication de Jean-François Jaeger qui n’a eu de cesse, durant ses 66 années d’activité de galeriste, de soutenir l’œuvre dans une relation constante et efficace avec la jeune veuve de l’artiste, Françoise de Staël. 

Cette exposition, organisée rue de Seine, présente une soixantaine d'oeuvres sur papier. Elle permet de découvrir cette partie de l'oeuvre de Nicolas de Staël, restée jusqu'ici confidentielle. 

NICOLAS DE STAEL
Composition,  1945-1950
Plume  et  pinceau,  encre  de  Chine  et  gouache  sur  papier 
© Courtesy Galerie Jeanne-Bucher / Jaeger Bucher, Paris, photo : Jean-Louis losi

Nicolas de Staël voyait en effet le dessin en  tant qu’œuvre en soi, mais  également comme un  travail préparatoire à l’élaboration d’une peinture. L'exposition à la galerie Jeanne-Bucher permet de suivre le fil biographique de l’oeuvre de Staël et de visiter les lieux qui ont marqué sa  vision. La richesse des outils, des techniques comme la mine de plomb, le feutre, l’encre de Chine, le fusain, le lavis d’encre - ou encore les papiers collés - révèle l’ampleur des recherches du peintre. L’évolution du dessin à travers les dix années de sa production, le fait passer de l’Abstraction à la Figuration, d’une composition enchevêtrée de lignes à un fil épuré qui innerve l’espace ; les grands thèmes de son oeuvre graphique et peinte sont abordés: paysages méditerranéens, barques de Martigues et voiliers d’Antibes, les pots de fleurs ainsi que les nus magistraux.

NICOLAS DE STAEL
Table à palette, 1954
Fusain sur papier 
© Courtesy Galerie Jeanne-Bucher / Jaeger Bucher, Paris, photo : Jean-Louis Losi

Nous découvrons également dans l’exposition les hommages de Nicolas de Staël à Hercule Seghers ainsi que la magnifique série d’ateliers à la plume pour les ouvrages de Pierre Lecuire.

GALERIE JEANNE-BUCHER
53, rue de Seine - 75006 Paris
www.jeanne-bucher.com

A lire aussi sur Wanafoto : NICOLAS DE STAEL 1945-1955, Fondation Pierre Gianadda, Martigny, Suisse, 2010.

14/06/13

Expo Design Espana, Bordeaux, Musée des Arts décoratifs, Galerie des Beaux-arts

Design Espana
Musée des Arts décoratifs de Bordeaux
Galerie des Beaux-arts, Bordeaux
14 juin - 16 septembre 2013


Design:España
Affiche de l'exposition 
© Musée des Arts Décoratifs-mairie de Bordeaux

Le panorama espagnol en matière de design se révèle tout à fait passionnant. Une production dynamique, des designers reconnus, des techniques innovantes, une présence internationale : la modernité espagnole s’exporte et a conquis une place mondiale. Le succès actuel de Patricia Urquiola ou de Jaime Hayon en est le signe. Selon l’architecte et designer Juli Capellà, le design espagnol est non seulement une réalité tangible et consolidée mais aussi l’un des secteurs où l’Espagne trouve sa meilleure projection internationale. Le musée des Arts décoratifs de Bordeaux propose un panorama de la création espagnole en ce domaine.

Javier Mariscal, fauteuil Alessandra, 1995 
Moroso Ed - photo © Estudio Mariscal

Josep Maria Coderch, Lampe (suspension) 
© Vinçon, Barcelone

L’ambition de cette exposition est de faire découvrir au public français les apports de l’inventivité espagnole en matière de mobilier, de graphisme et de design, avec un regard rétrospectif sur la création plus ignorée du 20e siècle. L’actualité du design y est présentée avec des personnalités qui rencontrent aujourd’hui une projection internationale. Autour d’objets emblématiques de la culture populaire espagnole sont évoqués le design industriel, le design graphique et le design contemporain. C’est l’occasion de découvrir la totale singularité de notre voisin ibérique.

Martin AZUA, siège OM 
Ed Mobles 114 - Photo © Martin Azua


Martin AZUA, Rebotijo 
Photo © Daniel Riera et Martin Azua

Au terme de 40 années de dictature, l’Espagne était un pays méconnu et fermé, avant d’exploser sur le plan international dans les années 80 dans une Movida effervescente, suivie d’une Olympiade (1992) qui prépara son entrée dans la Communauté européenne. Pendant un siècle, la créativité du pays s’était pourtant toujours affirmée : avec l’Art nouveau et les mouvements catalanistes du siècle nouveau à Barcelone, puis dans une première tentative d’adhésion à la modernité internationale (1929, Exposition universelle de Barcelone), tentative interrompue à la fin de la Seconde République, puis dans une singularité industrielle rendue plus originale par l’isolement des années de dictature. Et enfin, avec la Transition, dans l’explosion des années 80 et 90 ont coexisté un parti-pris de modernité et une tendresse non reniée pour le folklore vernaculaire, coexistence très originale portée à la connaissance du monde par les films de Pedro Almodóvar.

Camper Store Tokyo 2009 
© Hayon Studio

Par ailleurs, trois locomotives économiques, la Catalogne, le Pays Basque et Madrid entretiennent depuis le début du XXe siècle un grand nombre d’initiatives industrielles dans lequel le design n’est pas oublié. Après Oscar Tusquets et Javier Mariscal dans les décennies précédentes, Patricia Urquiola, Jaime Hayon ou le jeune Nacho Carbonell incarnent la nouvelle génération. Ils ne sont plus perçus aujourd’hui comme les simples emblèmes d’une modernité surprenante mais plutôt comme les auteurs d’un nouveau design international, né en Espagne.

Musée des Arts décoratifs, Bordeaux
L'exposition du musée des Arts décoratifs a lieu à la Galerie des Beaux-Arts:
Galerie des Beaux-Arts
Place du colonel Raynal - 33000 Bordeaux - France
HORAIRES : La galerie est ouverte tous les jours de 11h à 18 sauf mardis et jours fériés.
www.bordeaux.fr

14/12/11

Exposition Bénédicte Dussère, Paris, Galerie Théo de Seine

Bénédicte Dussère
Galerie Théo de Seine, Paris
Jusqu'au 7 janvier 2012

Des peintures récentes de l'artiste Bénédicte Dussère sont exposées actuellement à la galerie Theo de Seine à Paris. Entre abstraction pure et figuration, les oeuvres de Bénédicte Dussère sont subtiles et poétiques.


Bénédicte Dussère
Sans titre 3, 2011, huile sur toile, 130 x 97 cm
Courtesy Galerie Théo de Seine, Paris

A travers une série de peintures de grand format sur toile, et d’œuvres sur calque, Bénédicte Dussère nous conduit dans l’ombre ― enveloppante, profonde et dense ― d’où émerge une lumière diffuse. Wanafoto reproduit ci-dessous la présentation de sa démarche rédigée par l'artiste elle-même en vue de cette exposition.
« D’un paysage, d’une ambiance mystérieuse que les lieux m’inspirent, que les moments de la vie me proposent, une ou plusieurs silhouettes surgissent alors ou s’effacent. On ne sait pas d’où elles viennent mais elles ne viennent pas de nulle part. Ma peinture se situe à la lisière de l’abstrait et du figuratif, on ne perd pas l’objet du regard ni la forme, mais on le suggère plutôt que de l’imposer, il trouve sa place au cours du travail. Mémoire et imagination se côtoient, révélant ainsi l’émotion d’un instant.
Recherche de la couleur avec une palette dominée par le noir et le blanc, la lumière. Le choix des outils, pour la plupart fabriqués en fonction de la matière à obtenir : balayage de la toile, reprise au pinceau, faire disparaître, laisser la trace, pour affirmer ou confirmer ce qui sera le point de départ du tableau en un geste plus précis, une idée à faire naître. Il ne reste plus qu’à se laisser guider par le désir. Un tableau en amène un autre et offre ainsi à chacun une histoire que son propre regard lui révèle. » Bénédicte Dussère

BENEDICTE DUSSERE est diplômée de l’Ecole nationale supérieure des arts décoratifs (ENSAD) en 1981. Elle se consacre à la peinture depuis 1994.

Galerie Théo de Seine, Paris 6e
www.galerietheodeseine.com

14/10/11

Expo Comme Jamais ! Bordeaux Galerie des Beaux-Arts. Exposition d’oeuvres singulières des collections du MBA de Bordeaux

Exposition: Comme Jamais ! Oeuvres singulières de la collection, Galerie du Musée des Beaux-Arts de Bordeaux, 24 novembre 2011 - 27 février 2012

L’exposition d’automne Comme jamais ! à la Galerie des Beaux-Arts de Bordeaux aura lieu du 24 novembre 2011 au 27 février 2012. Cinquante œuvres des collections du musée des Beaux-Arts vont rejoindre les cimaises de la Galerie des Beaux-Arts pour une nouvelle présentation dont l’entrée sera libre. L’exposition permettra de profiter des collections permanentes pendant la période de rénovation et de fermeture du musée, entre le 1er octobre et le printemps 2012.

Cette exposition invite à découvrir des œuvres des collections du musée des Beaux-Arts de Bordeaux jamais ou rarement exposées. Elle donne à voir pour la première fois des œuvres sorties des réserves du musée, en fait découvrir d’autres nouvellement restaurées, d’autres encore récemment acquises. On peut aussi en redécouvrir certaines sublimées par une nouvelle présentation.

Le parcours composé par les équipes du musée des Beaux-Arts permet ainsi la découverte de plusieurs séries de tableaux et dessins pour la plupart inconnus du public :

- Les nouvelles acquisitions : deux acquisitions majeures du musée sont présentées pour la première fois : Portrait de Matisse d’Albert Marquet et Bordeaux. Le voilier blanc. Effet du soir qu’Eugène Boudin a peint en 1874. En outre Le Christ et la Samaritaine, un dessin d'Odilon Redon, et Portrait de femme de Théo Van Rysselberghe font partie des dons de la Société des amis des musées de Bordeaux en 2010.

- Exceptionnellement sortis des réserves : des artistes italiens, flamands ou français comme Alessandro Tiarini, Gaspare Diziani, Pieter Brueghel, Noël Coypel ou encore le contemporain Claude Lagoutte avec Voyage en France, ce rouleau de 17 mètres qui demande un espace approprié pour son déploiement.

- Des œuvres récemment restaurées : L'Adoration des bergers d'Abraham Hondius peinte sur ardoise, et aussi Sacrifice d'André Masson dont l'étude et la restauration complexes ont demandé trois ans au Centre de recherche et de restauration des musées de France.

- Des redécouvertes : c’est l’occasion d’apprécier de nouveau des peintures majeures, parfois éclipsées par d’autres sur les murs du musée : Sainte Famille avec Sainte Dorothée de Paul Véronèse, L'Homme à la main sur le cœur de Frans Hals, Portrait de John Hunter de Sir Thomas Lawrence ou encore Paysage de Venise d'Odilon Redon.

Pour cette exposition, le musée des Beaux-arts propose de présenter un petit nombre d’œuvres, mais chacune d'elle sera mise en valeur par un espace clair, élargi, évitant les interférences. Elle offre la possibilité d’une approche plus intime et plus intense des œuvres.

Galerie du Musée des Beaux-Arts, Bordeaux
Place du colonel Raynal - 33000 Bordeaux

05/01/11

Galerie Jean-Pierre Ritsch-Fisch, Strasbourg - Carte blanche ESADS


Carte blanche à la Galerie Jean-Pierre Ritsch-Fisch 
La Chaufferie, ESADS, Strasbourg 
7 - 22 janvier  2011

FRANCIS MARSHALL
Photo : Francis Marshall (né en 1946), Sans titre, vers 2000. 
Trois wagons, (chacun : 75 x 250 x 45 cm)
Courtesy de l'artiste et de la Galerie Jean-Pierre Ritsch

Lors du vernissage de l'exposition, le 6 janvier, 18h, rencontre avec l'artiste Francis Marshall à l'auditorium de l'ESADS

LA GALERIE JEAN-PIERRE RITSCH

Jean-Pierre Ritsch-Fisch a commencé à collectionner l’art contemporain à l’âge de seize ans. Son rêve d’ouvrir une galerie s’est concrétisé trente ans plus tard, en 1996. L’art brut - qu’il collectionnait déjà - s’est imposé comme ligne directrice de la galerie. Au fil des ans, des rencontres, des expositions et des foires, la galerie est devenue une référence dans le monde de l’art brut. Présenter de telles œuvres dans une école d’art peut donc paraître paradoxal et pourtant cette exposition peut amener le visiteur à renouveler son regard avec des œuvres marginales et pour l’étudiant d’y (re)trouver la liberté nécessaire à toute création.

UNE DEFINITION DE L'ART BRUT

C’est en 1945 que Jean Dubuffet élargit son champ d’investigation par rapport aux milieux psychiatriques. Il entend par art brut « des travaux d’art faits par des personnes étrangères aux ordinaires milieux artistiques, peu informées des productions artistiques de l’actualité, ou bien s’en écartant délibérément... des productions de toute espèce – dessins, peintures, broderies, figures modelées ou sculptées, etc. – présentant un caractère spontané et fortement inventif, aussi peu que possible débitrices de l’art coutumier ou des poncifs culturels, et ayant pour auteurs des personnes obscures, étrangères aux milieux artistiques professionnels ».

Cette exposition est organisée à l’initiative de Otto Teichert, directeur de l’ESADS.

Vernissage le 6 janvier à 19 h 30

LA CHAUFFERIE, STRASBOURG
Galerie de l’Ecole des arts décoratifs de Strasbourg
5, rue de la Manufacture des Tabacs
www.esad-stg.org/chaufferie

Ecole supérieure des arts décoratifs de Strasbourg
1, rue de l’Académie - 67000 Strasbourg
www.esad-stg.org


03/01/11

Exposition La foret de mon reve, Galerie d’art du Conseil general des Bouches-du-Rhone, Aix-en-Provence

La forêt de mon rêve
Galerie d’art du Conseil général des Bouches-du-Rhône, Aix-en-Provence
Jusqu'au 28 février 2011

Olaf Breuning OLAF BREUNING
Cat, 2002, 122x155cm
Courtesy et © Olaf Breuning

Le conte merveilleux a produit au fil du temps un ensemble de textes et d'images riches de figures récurrentes que chacun convoque dès que se prononcent les mots « Il était une fois ». 

Personnages inquiétants, forêts enchantées, animaux imaginaires... les protagonistes de nombre de ces récits parfois cruels sont unis par une seule et même histoire que l'on pourrait résumer ainsi : Il était une fois un enfant qui partait à la rencontre d'un monde inconnu et merveilleux. Emblématique bien que plus récent que la plupart des contes traditionnels, Alice au Pays des merveilles aborde ce renversement du réel sous un angle nouveau : le rêve.

Janaina Tschape JANAINA TSCHAPE
Pendulus Somnis, 2005
Glossy C-print, 103,5 x 153,5 cm, Edition 3/6
Courtesy Galerie Xippas, Paris

C'est bien dans un rêve enchanteur et curieux que cette exposition cherche à perdre le spectateur. Un choix d'illustrations, dessins, films, photographies, sons, objets... représentations de cette rencontre avec l'étrange, accompagne chacun dans un parcours imaginé pour tous les publics au sein d'oeuvres d’art moderne et contemporain.

Cette exposition qui a débutée le 29 octobre 2010 se situe dans le cadre de l’année de programmation consacrée au monde de l’enfance par la Galerie d’art du Conseil général des Bouches-du-Rhône. Celle-ci a invité Nathalie Guimard et Vincent Tuset-Anrès, directeurs de Fotokino, à assurer le commissariat de l’exposition La Forêt de mon rêve. Cette exposition est associée à la manifestation que propose Fotokino chaque année, Laterna magica (25 novembre - 24 décembre 2010). Nous reproduisons ci-dessous le texte de présentation de cette exposition par les deux commissaires qui l’ont organisée.

Tim Walker, Pastel Cats TIM WALKER
Pastel Cats, 1998
Photographie couleur, 83 x 70 cm
Courtesy Michael Hoppen Contemporary, London

“ D’abord, une constatation s’impose. La Forêt de mon rêve est des plus touffues. En dessinant les premiers contours de cette exposition, notre désir fût d’y évoquer le conte populaire et ses multiples affluents : récit fantastique, conte de fées, märchen... Point n’était question d’en entreprendre une nouvelle définition au regard des pratiques contemporaines, ni d’établir un corpus théorique qui serait venu se rajouter aux nombreuses analyses qui abondent en la matière. Mais plutôt d’en offrir une vision sensible et originale, nourrie d’une grande diversité de pratiques artistiques, de la photographie au dessin, en passant par la littérature, la sculpture et le cinéma. Il s’agissait aussi d’inventer cette exposition comme l’on inventerait une histoire. Voici comment ce récit débute : « Une jeune fille sur un chemin, celui de tous le jours. Une cabane au loin, à l’orée de la forêt. La jeune fille s’en approche, et s’y perd. »

Hansel et Gretel, Alice au pays des merveilles, Le Petit Poucet, Pinocchio, Le Petit Chaperon rouge... furent les premières références qui nous guidèrent. Des contes populaires qui ont inventé, en un sens, ces moments qui parsèment l’histoire de la littérature enfantine : la rencontre de l’enfant avec l’inconnu, son égarement dans une nature enchanteresse ou effrayante. Ces moments emplis de personnages maléfiques et de rêves obscurs.

 

Aline Ahond

ALINE AHOND
La Forêt de mon rêve # 4, 2010, 60 x 50 cm
Courtesy et © Aline Ahond

Pour traverser cette forêt, des images allaient nous accompagner. Celles qu’ Aline Ahond a réalisées à cette occasion, et qui chapitrent ce récit imaginaire, construit d’autant d’autres récits possibles que d’oeuvres présentées. Chacune de celles-ci nous parle, fausse notre route et nous attire dans un entrelacs d’énigmes à résoudre. Par quel enchantement cette jeune fille enrubannée se retrouve pendue à cet arbre gigantesque ? Combien de petits enfants ce curieux robot de bois a-t-il déjà ingurgité ? Quel étrange sort a été jeté au propriétaire de ces bottes enfumées ?

En germant, cette forêt nous ramenait notre enfance, nos propres souvenirs de lecture, souvenirs doux et terrifiants. Lorsque cette forêt s’est mise à pousser, nous fûmes surpris des mondes fourmillants qui s’offraient à notre exploration. Nous avons tiré la chevillette, et la bobinette cherra. “

Nathalie Guimard, Vincent Tuset-Anrès
Commissaires de l’exposition

 

Gregoire Alexandre, Photographie, 2003 GREGOIRE ALEXANDRE
Sans titre, 2003. Photographie couleur, 65 x 45cm
En collaboration avec CLAUDIA ROETHLISBERGER
Courtesy et © Grégoire Alexandre. Collection de l’artiste.

 

ARTISTES EXPOSES : Aline Ahond, Grégoire Alexandre & Claudia Roethlisberger, Alice Anderson, Stephan Balkenhol, Frédérique Bertrand, Louise Bourgeois, Olaf Breuning, Mat Collishaw, Daniel Depoutot, Gustave Doré, Marie Ducaté, Bernard Faucon, Anna Gaskell, Hervé Grauman, François Houtin, Colette Hyvrard, Laurent Le Deunff, Karen Louÿs, Bertrand Mandico, Lorenzo Mattotti, Corinne Mercadier, Sarah Moon, Muriel Moreau, Polixeni Papapetrou, Renaud Perrin, Pamen Pereira, Chloé Poizat, Noémie Privat, Françoise Quardon, Jean-Jacques Rullier, Kiki Smith, Gerda Steiner & Jorg Lenzlinger, Ladislas Starewitch, Edgar Tijtgat, Roland Topor, Janaina Tschäpe, Tim Walker

Galerie d’art du Conseil général des Bouches-du-Rhône 
Hôtel de Castillon, 13100 Aix-en-Provence, France
Site internet du Conseil général : www.cg13.fr

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19/11/10

Galerie Michel Rein Paris Expositions

Située dans le Marais près de la Place des Vosges, à Paris, la GALERIE MICHEL REIN présente depuis 1992 un programme d’expositions organisé autour de la promotion d’artistes émergents français et internationaux, ainsi que d’artistes plus établis.

Les artistes de la galerie exposent dans les plus importants musées en France et à l’étranger. Leurs œuvres sont achetées par de grandes collections privées et publiques.

La galerie Michel Rein participe à de nombreuses foires d’art contemporain (FIAC, ArtBrussels...) et collabore à des projets d’expositions et de publications à l’international.

Elle représente le travail de Saâdane Aff, Maria Thereza Alves, Maja Bajevic, Jean-Pierre Bertrand, Jordi Colomer, Jimmie Durham, Didier Fiuza Faustino, Dora Garcia, Mathew Hale, Jean-Charles Hue, Armand Jalut, Yuri Leiderman, Didier Marcel, Stefan Nikolaev, Orlan, Dan Perjovschi, Elisa Pône, Mark Raidpere, Michael Riedel, Allan Sekula, Christian Ward, Raphaël Zarka, Chen Zhen.

Artistes permanents : Saâdane Afif - Maja Bajevic - Jean-Pierre Bertrand - Jordi Colomer - Jimmie Durham - Dora Garcia - Jean-Charles Hue - Armand Jalut - Yuri Leiderman - Didier Marcel - Stefan Nikolaev - Orlan - Dan Perjovschi - Mark Raidpere - Allan Sekula - Chen Zhen

Expositions 2010 à la galerie Michel Rein

MICHAEL RIEDEL, 16 octobre - 20 novembre 2010
JEAN-PASCAL FLAVIEN, person(ne) A person(ne) B, 4 septembre - 9 octobre 2010
Exposition collective d'artistes de la Galerie Michel Rein, Summertime Love, 12 juin - 24 juillet 2010
LUCA VITONE, Souvenir d’Italie, 29 avril - 5 juin 2010
CHRISTIAN WARD, Balanced Rock, 13 mars - 24 avril 2010
JEAN-CHARLES HUE, Tijuana, Carne Viva, 5 décembre 2009 - 16 janvier 2010

GALERIE MICHEL REIN
42 rue de Turenne
75003 Paris

www.michelrein.com

Lieven de Boeck, The Archive of disappearance – Meessen de Clercq, Bruxelles

Lieven de Boeck, The Archive of disappearance
MSSNDCLRCQ Meessen De Clercq, Bruxelles

Jusqu'au 4 décembre 2010

Présenté au premier étage de la galerie MSSNDCLRCQ Meessen De Clercq, The Archive of disappearance est un projet de recherche sur lequel LIEVEN DE BOECK (1971) travaille de façon permanente. Il consiste en une recherche théorique et dans la production d’un travail neuf adapté à chaque ville où le projet est montré. Se basant sur des informations existantes, des interprétations d’œuvres d’autres artistes et du matériel trouvé au hasard, Lieven De Boeck crée un cabinet d’archives où la notion de disparition est omniprésente sur le fond et sur la forme.

De Boeck nous force à un mouvement inhabituel qui va du connu vers l’inconnu, c’est-à-dire qu’en se nourrissant d’œuvres connues (Broodthaers, Magritte, Duchamp), il recrée de l’inconnu. Il instaure de l’énigmatique et laisse de la sorte toute interprétation ouverte. Ainsi au premier étage, le visiteur est accueilli par un corbeau en néon qui fait référence à certaines œuvres de Broodthaers mais aussi à l’auteur inconnu qui signe des lettres anonymes. La disparition ou l’altération de l’identité est quelque chose qui se retrouve de façon constante dans son travail comme on peut le voir dans la salle de gauche avec son Autoportrait contre nature et Untitled. Le premier est une diapositive projetée sur la fenêtre représentant la photo d’une diapositive vide. Le second est un timbre avec l’empreinte du pouce de l’artiste vu à travers une boule de cristal.

La pièce principale de cette salle, intitulée Musée d’Art Moderne/Archive des Aigles disparus en hommage à Marcel Broodthaers, est une série sur papier de quarante emblèmes (+ une page de titre) dans lesquels apparaît chaque fois un aigle découpé au scalpel. Intéressé par l’identité, qu’elle soit individuelle ou nationale, l’artiste livre ici une vision par défaut de ce qui fait la fierté des villes ou nations qui arborent un aigle dans leurs armoiries (on retrouve une autre allusion à la fierté nationale avec The Belgian White Flag qui flotte au vent, sur la façade de la galerie).

Son travail n’est pas tant une affaire de documentation que d’invention. Lieven De Boeck utilise le classement comme système de présentation comme dans Le Perroquet où une table lumineuse formellement proche d’un échiquier rend visibles certaines clés de lecture de son travail. Il fragmente, réinvente constamment et, de la sorte, ne fossilise pas le travail de ses illustres prédécesseurs. 

Dans la salle de droite de la galerie, on trouve par exemple The Red Story ou The Alphabet Drawings qui sont des retranscriptions de textes existants dans un alphabet qu’il s’est créé pour lui-même. Devenus illisibles, ces textes sont incohérents mais gardent le dynamisme et le rythme des textes initiaux. Le Moon calendar, qui reproduit des objets appartenant à l’artiste, influe sur la perception du temps que nous avons tout comme le néon I II III IIII five qui fait référence aux marques inscrites sur les murs pour compter les jours qui passent. Le livre posé sur un socle près de la fenêtre est intitulé In The Beginning I Left Messages In The Street et reproduit avec une technique à l’acétone des annotations gravées dans les rues de New York.

Chez De Boeck, ce que l’archive met en place est un passé recomposé suivant des codes établis. Il consigne les traces à travers de nombreuses techniques (papier, néon, film 8 mm, vinyle, textiles, plastique…) et rend ces traces par moments indéchiffrables dans une volonté de disparition ultime.

Au même moment à la galerie : exposition de l’artiste Sofia Hulten

MSSNDCLRCQ
Meessen De Clercq
Bruxelles

28 octobre - 4 décembre 2010

www.meessendeclercq.com

08/10/10

Yuri Leiderman, Galerie Gregor Podnar, Berlin - Visions of Hans Castorp

Yuri Leiderman, Visions of Hans Castorp Galerija Gregor Podnar, Berlin Through November 6, 2010

YURI LEIDERMAN is a zealot. A kind of unorthodox, conceptual manic. Where the majority of his peers might be happy to establish their modes of conceptual logic and lucidly state their business, Leiderman drives his to its breaking point, and then some. Indeed, in his highly subjective and idiosyncratic universe, allegories go way beyond the call of allegorical duty, systems are deliberately overwrought and therefore unsustainable, taxonomies are meticulously predicated on fits of inspired logic, and failure inevitably flourishes in disarming and rarefied abundance. Consider for instance his determination to teach European history to his cat via cat toy teaching aids, or growing Kefir grains, conceiving a system to individually name them and releasing them into zero gravity with the help of a space training program air plane. Never mind lecturing in a gallery throughout the course of the 1994 world cup about why either Brazil, Germany or Italy should win. 

For his second show at Galerija Gregor Podnar in Berlin, which is entitled Visions of Hans Castorp, and named after the eponymous protagonist of Thomas Mann's Magic Mountain, Leiderman continues his ongoing elaboration of what he calls "Geopoetics." Drawing inspiration from current themes and political situations, geopoetics seeks to transform those themes and situations into abstractions, thereby testing their flexibility, privileging their unexplainable character, and thus restoring to them some measure of irreducible, if ironic dignity.

The starting point for "Visions of Hans Castorp" is an installation from 1992 entitled "The Very Dubious." It belongs to a moment in Leiderman's career when he was particularly interested in the notion of classical illustration, as in the illustrating of novels, and to what degree that was possible. Responding to a widespread craze over The Magic Mountain in Moscow in the late Soviet era of the 1980s, the artist attempted to illustrate a spiritual séance, which takes place in the book. Thus he depicted the participants of the seance as round, white cylinders of plaster, which bear the names of those they would represent, and organized them around a table, itself is surrounded by photos of living animals and dead bodies, meant to symbolize a space between life and death, and the inhuman and human. The extent to which this subjective illustration is successful (or deliberately unsuccessful) can be compared to the geopoetic cogency of a series of works which constitute the second part of the show, and which are meant to be Hans Castorp's visionary hallucinations of our current moment. Combining political pronouncement with superfluous decoration, the content of Castorp's visions, however, seems to be curiously preoccupied with the former Soviet Union. That Castorp should hallucinate Leiderman himself holding a banner that says in Russian, "Down with Putin Oppressor", a depiction of Ukrainian parliament or, a reference to the Belarus president Alexander Lukashenko, seems to be most agreeably farfetched, in the best Yuri Leiderman fashion. Indeed, in Leiderman's universe point A might not have much to do with point B, but he'll always find a way to get there and make it all add up, even if he has to use a form ad hoc logic, whose fabulousness ultimately implicates the soundness of the most rigorous forms of logic. 
– Chris Sharp
YURI LEIDERMAN, Visions of Hans Castorp, September 11 - November 6, 2010

GALERIJA GREGOR PODNAR
Lindenstrasse 35, 10969 Berlin, Germany
www.gregorpodnar.com