30/01/10

Césars 2010 Liste des nominations

 

Les Césras - Académie des arts et techniques du cinéma

 

Voici la liste de l’ensemble des nominations aux Césars 2010, classées par catégorie. La 35ème cérémonie des Césars aura lieu au Théâtre du Châtelet le samedi 27 février 2010. Pour ceux et celles d’entre vous qui n’ont pas été invités à cet événement en hommage au septième art et à ses serviteurs, il ne vous reste plus qu’à retravailler votre réseau de relation pour la prochaine cérémonie afin de recevoir votre carton d’invitation. Dans l’immédiat, en vue de cette soirée du 27 février, pensez à vous organisez des maintenant en prévoyant comment réorganiser votre salon afin  de rendre vous aussi hommage au cinéma comme il se doit, et donc avec style, dans un salon aménagé à cet effet, un salon digne de recevoir les images des Césars via votre poste de télévision. Vous ne manquerez pas d’avoir une pensée reconnaissante et respectueuse envers la Chaîne de télévision Canal Plus qui offre à tout un chacun, et même à vous, la possibilité de suivre l’événement en direct de son canapé. Canal Plus étant une chaîne sérieuse, elle a pris soin de parer à toute tentative de resquilleurs entendant se fonder sur leur absence d’abonnement à la chaîne payante pour s’auto absoudre de ne pas avoir suivi la cérémonie. Canal Plus a pour cela et ceux-là pris la décision de diffuser la cérémonie en clair. Pour terminer, et avant de vous laisser potasser la liste ci-dessous et pronostiquer combien de Césars remportera Un Prophète, Wanafoto ne vous demande qu’une chose : ne soignez pas ingrat envers votre sauveur et prenez donc soin d’aller aux toilettes en dehors des temps de réclames qui d’avèreront être dans un tel cas le seul moyen pour vous de signifier votre gratitude envers Canal Plus. En vous remerciant.

 

MEILLEUR ACTEUR

YVAN ATTAL dans Rapt
FRANÇOIS CLUZET dans A l’Origine
FRANÇOIS CLUZET dans Le dernier pour la route
VINCENT LINDON dans Welcome
TAHAR RAHIM dans Un prophète

MEILLEURE ACTRICE

ISABELLE ADJANI dans La journée de la jupe
DOMINIQUE BLANC dans L’autre
SANDRINE KIBERLAIN dans Mademoiselle Chambon
KRISTIN SCOTT THOMAS dans Partir
AUDREY TAUTOU dans Coco avant Chanel

MEILLEUR ACTEUR DANS UN SECOND RÔLE

JEAN-HUGUES ANGLADE dans Persécution
NIELS ARESTRUP dans Un prophète
JOEYSTARR dans Le bal des actrices
BENOIT POELVOORDE dans Coco avant Chanel
MICHEL VUILLERMOZ dans Le dernier pour la route

MEILLEURE ACTRICE DANS UN SECOND RÔLE

AURE ATIKA dans Mademoiselle Chambon
ANNE CONSIGNY dans Rapt
AUDREY DANA dans Welcome
EMMANUELLE DEVOS dans A l’Origine
NOÉMIE LVOVSKY dans Les beaux gosses

MEILLEUR ESPOIR MASCULIN

FIRAT AYVERDI dans Welcome
ADEL BENCHERIF dans Un prophète
VINCENT LACOSTE dans Les beaux gosses
TAHAR RAHIM dans Un prophète
VINCENT ROTTIERS dans Je suis heureux que ma mère soit vivante

MEILLEUR ESPOIR FÉMININ

PAULINE ETIENNE dans Qu’un seul tienne et les autres suivront
FLORENCE LOIRET-CAILLE dans Je l’aimais
SOKO dans A l’Origine
CHRISTA THÉRET dans LOL (laughing out loud)
MÉLANIE THIERRY dans Le dernier pour la route

MEILLEUR FILM

A L’ORIGINE produit par Edouard Weil et Pierre-Ange Le Pogam, réalisé par Xavier Giannoli
LE CONCERT produit par Alain Attal, réalisé par Radu Mihaileanu
LES HERBES FOLLES produit par Jean-Louis Livi, réalisé par Alain Resnais
LA JOURNÉE DE LA JUPE produit par Bénédicte Lesage et Ariel Askénazi, réalisé par Jean-Paul Lilienfeld
RAPT produit par Patrick Sobelman, Diana Elbaum et Sébastien Delloye, réalisé par Lucas Belvaux
UN PROPHÈTE produit par Pascal Caucheteux, Grégoire Sorlat et Marco Cherqui, réalisé par Jacques Audiard
WELCOME produit par Christophe Rossignon, réalisé par Philippe Lioret

MEILLEUR RÉALISATEUR

JACQUES AUDIARD pour Un prophète
LUCAS BELVAUX pour Rapt
XAVIER GIANNOLI pour A l’Origine
PHILIPPE LIORET pour Welcome
RADU MIHAILEANU pour Le Concert

MEILLEUR PREMIER FILM

LES BEAUX GOSSES réalisé par Riad Sattouf, produit par Anne-Dominique Toussaint
LE DERNIER POUR LA ROUTE réalisé par Philippe Godeau, produit par Philippe Godeau
ESPION(S) réalisé par Nicolas Saada, produit par Michaël Gentile
LA PREMIÈRE ÉTOILE réalisé par Lucien Jean-Baptiste, produit par Marie-Castille Mention-Schaar et Pierre Kubel
QU’UN SEUL TIENNE ET LES AUTRES SUIVRONT réalisé par Léa Fehner, produit par Jean-Michel Rey et Philippe Liégeois

MEILLEUR FILM ÉTRANGER

AVATAR réalisé par James Cameron
GRAN TORINO réalisé par Clint Eastwood
HARVEY MILK réalisé par Gus Van Sant
J’AI TUÉ MA MÈRE réalisé par Xavier Dolan
PANIQUE AU VILLAGE réalisé par Stéphane Aubier et Vincent Patar
LE RUBAN BLANC réalisé par Michael Haneke
SLUMDOG MILLIONAIRE réalisé par Danny Boyle

MEILLEUR SCÉNARIO ORIGINAL

JACQUES AUDIARD, THOMAS BIDEGAIN, ABDEL RAOUF DAFRI, NICOLAS PEUFAILLIT pour Un prophète
XAVIER GIANNOLI pour A l’Origine
JEAN-PAUL LILIENFELD pour La journée de la jupe
PHILIPPE LIORET, EMMANUEL COURCOL, OLIVIER ADAM pour Welcome
RADU MIHAILEANU, ALAIN-MICHEL BLANC pour Le Concert

MEILLEURE ADAPTATION

STÉPHANE BRIZÉ, FLORENCE VIGNON pour Mademoiselle Chambon
ANNE FONTAINE, CAMILLE FONTAINE pour Coco avant Chanel
PHILIPPE GODEAU, AGNÈS DE SACY pour Le dernier pour la route
LAURENT TIRARD, GRÉGOIRE VIGNERON pour Le petit Nicolas
ALEX RÉVAL, LAURENT HERBIET pour Les herbes folles

MEILLEUR COURT-MÉTRAGE

C’EST GRATUIT POUR LES FILLES réalisé par Claire Burger et Marie Amachoukeli
DÓNDE ESTÁ KIM BASINGER réalisé par Edouard Deluc
LA RAISON DE L’AUTRE réalisé par Foued Mansour
SÉANCE FAMILIALE réalisé par Cheng-Chui Kuo
LES WILLIAMS réalisé par Alban Mench

MEILLEUR FILM DOCUMENTAIRE

L’ENFER D’ HENRI-GEORGES CLOUZOT réalisé par Serge Bromberg et Ruxandra Medrea
LA DANSE, LE BALLET DE L’OPÉRA DE PARIS réalisé par Frederick Wiseman
HIMALAYA, LE CHEMIN DU CIEL réalisé par Marianne Chaud
HOME réalisé par Yann-Arthus Bertrand
NE ME LIBÉREZ PAS JE M’EN CHARGE réalisé par Fabienne Godet

MEILLEUR SON

PIERRE EXCOFFIER, BRUNO TARRIÈRE, SÉLIM AZZAZI pour Le Concert
PIERRE MERTENS, LAURENT QUAGLIO, ERIC TISSERAND pour Welcome
FRANÇOIS MUSY, GABRIEL HAFNER pour A l’Origine
BRIGITTE TAILLANDIER, FRANCIS WARGNIER, JEAN-PAUL HURIER pour Un prophète
JEAN UMANSKY, GÉRARD HARDY, VINCENT ARNARDI pour Micmacs à tire-larigot

MEILLEURE MUSIQUE ÉCRITE POUR UN FILM

ARMAND AMAR pour Le Concert
ALEX BEAUPAIN pour Non ma fille, tu n’iras pas danser
ALEXANDRE DESPLAT pour Un prophète
CLIFF MARTINEZ pour A l’Origine
NICOLA PIOVANI pour Welcome

MEILLEURS DÉCORS

MICHEL BARTHÉLEMY pour Un prophète
ALINE BONETTO pour Micmacs à tire-larigot
MAAMAR ECH CHEIKH pour OSS 117 Rio ne répond plus...
FRANÇOIS-RENAUD LABARTHE pour A l’Origine
OLIVIER RADOT pour Coco avant Chanel

MEILLEURE PHOTO

CHRISTOPHE BEAUCARNE pour Coco avant Chanel
LAURENT DAILLAND pour Welcome
STÉPHANE FONTAINE pour Un prophète
ÉRIC GAUTIER pour Les herbes folles
GLYNN SPEECKAERT pour A l’Origine

MEILLEUR MONTAGE

CÉLIA LAFITEDUPONT pour A l’Origine
HERVÉ DE LUZE pour Les herbes folles
ANDRÉA SEDLACKOVA pour Welcome
LUDO TROCH pour Le Concert
JULIETTE WELFLING pour Un prophète

MEILLEURS COSTUMES

CHATTOUNE & FAB pour Coco Chanel & Igor Stravinsky
CHARLOTTE DAVID pour OSS 117 Rio ne répond plus...
MADELINE FONTAINE pour Micmacs à tire-larigot
CATHERINE LETERRIER pour Coco avant Chanel
VIRGINIE MONTEL pour Un prophète

29/01/10

Panique au village nominé aux Césars 2010

 

Le long-métrage d’animation Panique au village, réalisé par Vincent Patar et Stéphane Aubier, et coproduit par la société de production luxembourgeoise Melusine Productions (représentée par Stéphan Roelants), est nominé dans la catégorie « Meilleur film étranger » à la 35e cérémonie des « César » qui aura lieu le 27 février 2010 prochain.

Panique au Village, qui fait appel à la technique de « stop motion », fait suite à la série télévisée du même nom qui met en scène les aventures de Cow-boy, Indien et Cheval. Plus de la moitié des prises de vues et une partie des décors ont été réalisés au Grand-Duché par une dizaine de créatifs et techniciens parmi lesquels le jeune talent luxembourgeois Olivier Pesch, élu meilleur jeune espoir lors du Lëtzebuerger Filmpräis 2007. Quelques grands acteurs, comme Benoît Poelvoorde et Bouli Lanners ayant prêté leur voix à deux personnages du film, figurent au générique du film.

 

Films nominés aux Cesars dans la catégorie Meilleur film étranger

Avatar de James Cameron

Gran Torino de Clint Eastwood

Harvey Milk de Gus Van Sant

J’ai tué ma mère de Xavier Dolan

Le Ruban blanc de Michael Haneke

Slumdog Millionaire de Danny Boyle

Panique au village de Vincent Patar et Stéphane Aubier

 

Retrouvez l’ensemble des nominations aux  Césars 2010 sur Wanafoto

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Festival International du Film de Rotterdam 2010

 

Festival International du Film de Rotterdam 2010 

15 films ont été sélectionnés pour concourir aux VPRO Tiger awards du Festival international du film de Rotterdam 2010. La liste est reproduite ci-dessous. Le festival prime, dans cette catégorie, des cinéastes pour leur premier ou second long métrage. Il s’agit donc d’encourager de “jeunes” réalisateurs. Trois films remporteront chacun un prix doté de 15.000 euros. Le jury est composé de l’actrice et chanteuse française Jeanne Balibar, du réalisateur polonais et hollandais Urszula Antoniak, de l’ancien directeur du Festival du film de Singapour Philip Cheah, du réalisateur mexicain Amat Escan et de l’acteur et militant ougandais Okello Kelo Sam. Les gagnants seront connus le 5 février prochain.

 

 

Les 15 films en compétition en images

 

Photo du film La vie au ranch de Sophie Letourneur, 2009

   La vie au Ranch, Film de Sophie Letourneur, France, 2009

 

Photo du film Agua fría de mar - Cold water of the Sea de Paz Fabrega, 2010

   Agua fría de mar - Cold water of the Sea - du costaricain Paz Fabrega
   une coproduction Costa Rica/France/Espagne/Hollande/Mexique, 2010

 

Photo du film Alamar - To the Sea de Pedro Gonzalez-Rubio, 2009 

   Alamar - To the SeaFilm de Pedro Gonzalez-Rubio - Mexique, 2009.

 

Photo du film  C’est déjà l’été de Martijn Maria Smits, 2010

  C’est déjà l’été, Film de Martijn Maria Smits - Hollande/Belgique, 2010

 

 Photo du film Fuwaku no adagio - Autumn Adagio d'Inoue Tsuki, 2009

    Fuwaku no adagio - Autumn Adagiode Inoue Tsuki - Japon, 2009

 

 Photo du film Guang ban - Sun Spots de Yang Heng, 2009.
   Guang ban - Sun SpotsFilm de Yang Heng - Hong Kong/Chine, 2009.

 

Photo du film Jao nok krajok - Mundane History de Anocha Suwichakornpong, 2009 
   Jao nok krajok - Mundane History Film de Anocha Suwichakornpong
   Thailande, 2009.

 

 Photo du film Les signes vitaux de Sophie Deraspe, 2009
   Les signes vitaux, Film de Sophie Deraspe - Canada, 2009.

 

Photo du film Let Each One Go Where He May de Ben Russell, 2009
   Let Each One Go Where He May de Ben Russell - US/Suriname, 2009.

 

Photo du film Li fa dian de nu er - My Daughter de Charlotte Lay Kuen Lim, 2009 
   Li fa dian de nu er - My Daughter - Film de Charlotte Lay Kuen Lim
   Malaysie, 2009.

 

Photo du film Mama de Yelena et Nikolay Renard, 2010
   Mama, Film de Yelena Renard et Nikolay Renard - Russie, 2010.

 

Photo du film Miyoko asagaya kibun – Miyoko de Tsubota Yoshifumi, 2009
   Miyoko asagaya kibun – Miyoko - de Tsubota Yoshifumi - Japon, 2009.

 

Photo du film Püha Tonu kiusamine - The Temptation of St. Tony de Veiko Ounpuu, 2009 
   Püha Tonu kiusamine - The Temptation of St. Tony - de Veiko Ounpuu
   Estonie/Suède/Finlande, 2009.

 

Photo du film Quchis dgeebi - Street Days de Levan Koguashvili, 2010
  Quchis dgeebi - Street Days - de Levan Koguashvili - Georgie, 2010

 

Photo du film R de R de Michael Noer et Tobias Lindholm, 2010
  R Film de Michael Noer et Tobias Lindholm - Danemark, 2010.

 

Les courts métrages sont égalements présents au Festival international du film de Rotterdam. Wanafoto a déjà publié ce matin un message concernant les courts métrages (ils vont de 8 à 40 minutes) en compétition où vous pouvez voir la liste des 31 films en compétition.

Un autre message de ce blog liste les 67 producteurs présents à Rotterdam ainsi que les 21 organismes de production ou d’aide à la production de films partenaires du festival. Un autre message est à venir concernant les films en compétition dans la sélection CineMart 2010.

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IFFR Tiger Awards Short Films Competition 2010

International Film Festival Rotterdam

 

INTERNATIONAL

FILM FESTIVAL

ROTTERDAM

2010

 

Thirty-one titles have been selected for the Tiger Awards Competition for Short Films. The lineup includes films by Greg Smith (South Africa), Mark Lewis (UK), Rosa Barba (Italy), Anna Abrahams (Netherlands), Mihai Grecu (France), Phil Collins (UK), Mati Diop (Senegal), Ying Liang (China), Cameron Jamie (USA) and Merve Kayan (Turkey).

The ‘Spectrum: Shorts’-section of nearly 200 short films runs within the festival from January 28 till February 1. See full Competition line up below.

 

Competition and Jury

To raise the profile of short films as a highly influential form of art but also a the realm in which cinema has been both democratized and popularized by the online and digital developments, the International Film Festival Rotterdam founded its Competition for short films in 2005. This edition, thirty-one films of up to sixty minutes in length will be presented to the international jury consisting of Jeremy Rigsby (programmer of Media City Festival in Ottawa, Canada), Shai Heredia (director of Filter India Festival, Mumbai, India) and Albert Wulffers (filmmaker, writer, visual artist and teacher, The Netherlands). The winners of the three equal Tiger Awards for Short Films, with prize money of 3.000 euro each, will be announced on Monday February 1.

 

Spectrum: Shorts

From the overwhelming worldwide production, the IFFR has selected 210 short films, including thirteen ‘short features’ with durations between forty and sixty minutes, for its dedicated section ‘Spectrum: Shorts’. All films are screened during a five-day event in festival location Lantaren/Venster. Here festival audiences, filmmakers and industry professionals gather to watch the films, introduce their works and meet for getting the lowdown on the latest developments. The films are grouped by four or five titles in screening slots of 80 minutes that allow introductions and Q&A sessions. The Shorts Marathon, a usually sold out program of repeat screenings, takes place on Saturday February 6.

Spectrum: Shorts 2010 presents six programs of narrative works including premieres of medium lengths films by Geetu Mohan Das (India), José Luis Torres Leiva (Chili), Terril Calder (Canada) and Julia Kozyreva (Russia/Estonia).

Furthermore, Spectrum: Shorts comprises a wide range of essayistic, abstract and experimental short filmmaking by, among many others, Jem Cohen (USA), John Price (Canada), Liu Wei (China), Kleber Mendonca Filho (Brazil) and prolific US filmmaker Kevin Jerome Everson who presents four films in IFFR 2010: his short films Company Line and The Citizens as well as his feature film Erie in Spectrum and the commissioned short film BZV in the Africa focus program.

The program committee that selects films for Spectrum: Shorts consists of IFFR programmers Peter van Hoof, Juliette Jansen, Erwin van 't Hart, Sacha Bronwasser, Peter Taylor and Theus Zwakhals.

 

Focus on Jim Jennings, homage to Frank Cole

As part of Spectrum: Shorts, NYC-based filmmaker Jim Jennings will present eight of his recent 16 mm works, all filmed on location in his home town. Mostly edited in the camera Jennings' films are tributes to the NYC landscape and urban architecture. Jim Jennings will attend the festival to introduce his films.

Within its Regained section, the festival presents a tribute to Canadian filmmaker Frank Cole (1954-2000), who entered the Guinness Book of World Records as the first man to cross the Sahara on foot. His murder in Mali left us with a legacy of two features, a pair of award-winning short films and a mystery that may never be solved. IFFR 2010 presents his short documentaries A Documentary (1979), The Mountenays (1981) and A Life (1986) as well as The Man Who Crossed the Sahara, Korbett Matthews recent documentary about Frank Cole. The program was curated and will be introduced by Canadian filmmaker Mike Hoolboom. In the Spectrum section, Hoolboom presents his documentary Mark, an elegiac portrait of his friend and long time editor Mark Karbusicky.

 

Tiger Awards Competition for Short Films 2010

 

Backstory, Mark Lewis, Canada, 39’, European premiere

Oops Wrong Planet, Anouk de Clerq, Belgium, 8’, European premiere

Gaarud (The Spell), Umesh Vinayak Kulkami, India, 10’

Bruits de fond, Jean-Claude Ruggirello, France, 17’, world premiere

Hoe vertel ik het mijn ouders #1 (How to Explain My Parents #1), Lemert Engelberts, Netherlands, 9’, world premiere

Rendez-vous à Stella Plage, (Rendez-vous at Stella Beach), Shalimar Preuss, France, 18’, world premiere

Drömmar fran skogen (Dreams from the Woods), Johannes Nyholm, Sweden, 9’

La trilogie chrysalides (The Chrysalides Trilogy), Patrick Bernatchez, Canada, 17’

White Shoe Station, Sara Preibsch, UK/Germany, 15’, world premiere

Travelling Fields, Inger Lise Hansen, Norway, 9’, international premiere

For Cultural Purposes Only, Sarah Wood, UK, 9’

Oxigen (Oxygen), Adina Pintilie, Romania, 40’, world premiere

Wednesday Morning Two A.M., Lewis Klahr, USA, 6’, European premiere

Underexposed, Greg Smith, France, 23’, world premiere

Centipede Sun, Mihai Grecu, France, 10’, world premiere

Soy mi madre, Phil Collins, USA, 28’

Monuments, Redmond Entwistle, UK, 30’, European premiere

Mudanza (Removal), Pere Portabella, Spain, 20’

Sex Is Sentimental, Erik van Lieshout, Netherlands, 21’

Empirical Effect, Rosa Barba, Italy, 27’, world premiere

Atlantiques, Mati Diop, France/Senegal, 27’

Heliocentric, Semiconductor, UK, 15’, world premiere

Wei wen (Condolences), Ying Liang, China, 19’, international premiere

M, Félix Dufour-Laperrière, Canada, 8’, international premiere

Out of Love, Brigitte Staermose, Denmark, 29’, international premiere

Dissonant, Manon de Boer, Belgium, 11’, world premiere

Desert 79°: 3 Journeys Beyond the Known World, Anna Abrahams, Netherlands, 18’, world premiere

Palmele (Palm Lines), George Chiper, Romania, 17’

Bu sahilde (On the Coast), Merve Kayan, Turkey, 21’, world premiere

Over the Bones, Charlotte Ginsborg, UK, 30’

Massage the History, Cameron Jamie, USA, 10’, world premiere

 

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Rotterdam Lab welcomes 67 producers for tenth anniversary edition

67 Producers at Rotterdam Lab 2010

International Film Festival Rotterdam 2010

 

INTERNATIONAL

FILM FESTIVAL

ROTTERDAM

2010

 

Rotterdam Lab welcomes 67 producers for tenth anniversary edition

The International Film Festival Rotterdam welcomes sixty-seven young producers taking part in the tenth anniversary edition of Rotterdam Lab. CineMart’s highly successful event for emerging producers has expanded steadily over the past decade. The participants have been nominated by the twenty-one Rotterdam Lab partner organizations. Rotterdam Lab, part of CineMart, takes place January 30 – February 3. (See full list of participants and partner organizations below)

Rotterdam Lab Coordinator Jacobine van der Vloed: “Finding your way in a large international festival and market can be daunting for an emerging producer. Buyers, sellers and funders are not easy to track down. The Rotterdam Lab creates a somewhat safer and easier environment for these producers to present their companies and projects, test the grounds, receive feedback on how to proceed and expand their network in an effective way. The Rotterdam Lab fits very well in Rotterdam’s spirit of nurturing emerging talent. Moreover, the Rotterdam Lab has developed into a valuable tool to strengthen CineMart's international network of independent producers.”

Over the past years, the Rotterdam Lab has expanded steadily, with more producers from more regions participating every year. The Lab has already resulted in many producers returning to CineMart, and films by producers who have attended the Lab have been screened in the official Festival Programme. By bringing together a mix of producers from around Europe and the rest of the world, the Rotterdam Lab has also generated many alluring international co-productions.

The participants of the Rotterdam Lab are starting producers, who are ‘nominated’ by the international training bodies and funding agencies with which the CineMart has partnerships. Traditionally, panel discussions are organized on different topics such as production, sales, financing, distribution, press & promotion and television. These panels take place in an informal setting and are organized to illustrate the process by which a project in need of financing is completed and brought to its audience. In these panels, experts from the industry give the producers tools on how to present their project and how to build up an international network.

Complimentary to the panels, participants take part in “speed-dating” sessions, during which they have time to meet personally with industry delegates and receive advice on their own projects.

CineMart has always had a focus on producers who are in the beginning of their careers. Several years ago, the CineMart staff realized that many new producers lack the knowledge on how to operate in an international film festival or market setting. Therefore, in 2001, based on the belief that these skills are vital for any producer, and to provide young professionals the means to develop an international network, CineMart organized the first CineMart International Trainee Project, later renamed the Rotterdam Lab.

In addition to the organized Rotterdam Lab programme, it is important that the producers take the chance to participate in all other CineMart events, such as networking lunches, cocktails and other panels. They are encouraged to take advantage of their time in Rotterdam as much as possible by strengthening their network.

 

Rotterdam Lab Participants 2010


Amanda De Luis, Alta Realitat, Spain, ACE / Ateliers du Cinéma Européen
Gabor Sipos, Laokoon Filmgroup, Hungary, ACE / Ateliers du Cinéma Européen
Josefine Tengblad, Yellow Bird Productions, Sweden, EAVE
Jennifer Sabbah, Boa Films, France, EAVE
Darija Kulenovic Gudan, Studio dim d.o.o., Croatia, EAVE
Ewa Borowski, eastart pictures, Germany, Filmstiftung NRW
Nicole Ringhut, Maranto Films GmbH, Germany, Filmstiftung NRW
Xavier Rombaut, Emerald Films, Belgium, Flanders Image/VAF
Emily Wanja, Visual Asili, Kenya, IFFR - Africa
Alberto Botelho, Novos Sonhos Audiovisuais, Angola, IFFR - Africa
Paul Lwanga Jr, Vilole Images Productions, Zambia, IFFR - Africa
Thomas Woodrow, Furnace Films, LLC, USA, IFP
Jason Orans, Gigantic Pictures, USA, IFP
Rhea Stephenson, Independent Producer, Australia, Indigenous Branch/Screen Australia
Wayne Denning, Carbon media Pty Ltd, Australia, Indigenous Branch/Screen Australia
John Wallace, Black Sheep, Productions, Ireland, Irish Film Board
Heidi Madsen, Paper Dreams Limited, Ireland, Irish Film Board
Michael Rozenbaum, Transfax Film Productions ltd., Israel, Israel Film Fund
Yochanan Kredo, July August Productions, Israel, Israel Film Fund
Aurit Zamir, Gum Films, Israel, Israel Film Fund
Mayumi Sanda, Elephante Inc., Japan, J-Pitch/UNIJAPAN
Kousuke Ono, WA Entertainment Inc., Japan, J-Pitch/UNIJAPAN
Yuki Toyoyama, Esprit Inc., Japan, J-Pitch/UNIJAPAN
Cho Yoon-Jung, BlueMoonPark, South Korea, KOFIC
Always-Han, InOK Films, South Korea, KOFIC
Jang Su-Young, Swimming Pictures, South Korea, KOFIC
Jang Sung-Young, Film Factory nu:n, South Korea, KOFIC
Choi Nak-kwon, CHOICEcut Pictures, South Korea, KOFIC
Sanjay Suri, Anticlock Films, India, NFDC
Ben Rekhi, Ben Rekhi Productions, USA, NFDC
Sandeep A. Varma, ICOMO Advertising India Pvt. Ltd., India, NFCD
Pierre Walfisz, Trompe Le Monde, France, NFDC
Gertjan Langeland, LEV Pictures, The Netherlands, Netherlands Film Fund
Eva Eisenloeffel, Lemming Film, The Netherlands, Netherlands Film Fund
Keren Cogan, Phanta Vision, The Netherlands, Netherlands Film Fund
Natasja Mohrs, Column Film, The Netherlands, Netherlands Film Fund
Ellen Havenith, Column Film, The Netherlands, Netherlands Film Fund
Kristian Eek, Independent Producer, New Zealand, New Zealand Film Commission
Maile Daugherty, Independent Producer, New Zealand, New Zealand Film Commission
Tom Hern, Six String Pictures Ltd, New Zealand, New Zealand Film Commission
Dijana Olcay-Hot, Revolver Media Productions, The Netherlands, Rotterdam Film Fund
Sophie Slabbekoorn, seriousFilm, The Netherlands, Rotterdam Film Fund
Jesse de Jong, JesseFilms, The Netherlands, Rotterdam Film Fund
Kat Hebden, Blindside Productions, UK, Scottisch Screen
Carolynne Sinclair Kidd, Hopscotch Films Ltd., UK Scottisch Screen
Ciara Barry, Digicult Ltd, UK, Scottisch Screen
Sylvia Wilcynski, Lemur Films Pty Ltd, Australia, Screen Australia
Angie Fielder, Aquarius Films, Australia, Screen Australia
Kristina Ceyton, Independent Producer, Australia, Screen Australia
James Leong, Lianain Films, Singapore, Singapore Film Commission
Fran Borgia, Akanga Film Asia, Singapore, Singapore Film Commission
Rajvinder Uppal, Mama-oo Pictures ltd, Canada, Telefilm Canada
Bev Bliss, Moving Films Inc, Canada, Telefilm, Canada
Nicolas Comeau, 1976 Productions, Canada, Telefilm Canada
Ingrid Veninger, pUNK Films, Inc. Canada, Telefilm Canada
Pablo Lamar, Sapukai Cine, Paraguay, Typa
Rodrigo Marin, Propagandacine, Chile, Typa
Fernando A. P. Ruiz, Fábrica de Cine S.R.L, Argentina, Typa
Fabiola Ramos, Independent Producer, Mexico, Typa
Ruben Sierra Salles, Peliculas Prescindibles, Venezuela, Typa
Tom Wood, Wellington Films, UK, UK Film Council
Rachel Dargavel, Steel Mill Pictures, UK, UK Film Council
Rhodri Thomas, Independent Producer, UK, UK Film Council
David Boaretto, Revolution Films, GBR, UK Film Council
Megan S. Wallace, Blirt Ltd / Incendiary Pictures, UK, UK Film Council
Samantha Price, Sparkler Productions, UK, UK Film Council
Julien Sigalas, Stempel, Belgium, Wallonie Bruxelles Images

 

International partners participating in Rotterdam Lab


Ateliers du Cinéma Européen (ACE), France
European Audiovisual Entrepreneurs (EAvE), Luxembourg
Filmstiftung Nordrhein-Westfalen, Germany
Fundación TyPA, Argentina
Independent Feature Project (IFP), USA
Indigenous Branch – Screen Australia
Irish Film Board
Israel Film Fund
J-Pitch - UNIJAPAN
Korean Film Council (KOFIC)
National Film Development Corporation India
Netherlands Film Fund
New Zealand Film Commission
Rotterdam Media Fund, the Netherlands
Scottish Screen, United Kingdom
Screen Australia
Singapore Film Commission
Telefilm Canada
UK Film Council
Vlaams Audiovisueel Fonds, Belgium
Wallonie Bruxelles Images, Belgium

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26/01/10

Le Douanier Henri Rousseau – Fondation Beyeler



HENRI ROUSSEAU

Fondation Beyeler
Riehen/Basel, Suisse
7 février - 9 mai 2010

 Henri Rousseau, Joyeux farceurs, 1906, Huile sur toile
   Henri Rousseau, Joyeux farceurs, 1906
   Huile sur toile, 145,7 x 113,3 cm
   © Philadelphia Museum of Art,
   The Louise and Walter Arensberg Collection, 1950


Alors qu’il n’avait fréquenté aucune école d’art, le douanier Henri Rousseau (1844-1910) a peint des oeuvres éloignées de toute tradition académique, ne consacrant d’abord à son art que ses heures de loisir. Longtemps méconnu en tant que peintre naïf, il s’est imposé tardivement dans les salons parisiens. Parallèlement aux légendaires tableaux de jungle caractéristiques de son oeuvre tardive, Rousseau a peint des vues de Paris et des paysages environnants ainsi que des représentations de personnages, des portraits, des allégories et des scènes de genre. Avec Monet, Cézanne, van Gogh et Gauguin, Rousseau compte parmi les principaux artistes à avoir, par leurs inventions picturales, préparé la voie aux débuts de l’art moderne. Après le regard nouveau posé sur le monde visible par les grands impressionnistes et leurs héritiers directs, Rousseau a exploré des voies encore insoupçonnées en s’affranchissant de l’enseignement académique. Cultivant des conceptions artistiques dont la naïveté n’est qu’apparente, il a, dans ses tableaux de jungle notamment, porté le genre du paysage imaginaire, onirique, à des sommets sans précédent.
Cent ans après la mort du peintre français Henri Rousseau, la Fondation Beyeler consacre une exposition à ce pionnier de l’art moderne. Quarante oeuvres majeures rendront compte de l’évolution et de la diversité de son oeuvre et offriront, sous une forme très dense, un vaste aperçu de sa création.
L’exposition révèle la manière dont Rousseau a associé dans l’image des éléments empruntés pour les uns à la civilisation, pour les autres à la nature, intégrant ainsi dans sa conception picturale des thèmes d’une grande diversité. Il a transféré d’un tableau à l’autre certains motifs isolés tels que des feuilles ou des arbres, mais également des figures, et même des structures picturales ou des éléments de composition tout entiers. Ce schéma fondamental, élargi en une riche palette de motifs et de genres par des procédés de combinaison et de variation, se retrouve dans son traitement de sujets typiquement français aussi bien que dans ses scènes exotiques. L’espace pictural est créé de l’arrière vers l’avant par l’empilement d’éléments picturaux, une méthode qui sera reprise par les cubistes. Cette construction additive sous forme de collage peint anticipe l’autonomie de la surface picturale caractéristique de l’art moderne, une innovation qui a fasciné de jeunes artistes comme Pablo Picasso ou Fernand Léger.

Henri Rousseau, Les joueurs de football, 1908, Huile sur toile
  Henri Rousseau, Les joueurs de football, 1908
  Huile sur toile, 100,3 x 80,3 cm
  © Solomon R. Guggenheim Museum, New York


Afin de bien mettre en relief ces aspects spécifiques de la création de Rousseau, l’exposition recourt à deux formes de présentation. Elle retrace d’une part l’éventail de thèmes traités par Rousseau à l’aide de groupes d’oeuvres répartis dans les différentes salles. Après un espace documentaire introductif, on accède à une salle consacrée aux portraits, suivi d'un espace réservé aux paysages français de petit format, avec pour finir la grande salle, essentiellement dominée par les tableaux de jungle. Est intégré parallèlement, au sein même de cette disposition, une sélection de tableaux, en groupes de deux ou plus, qui s’affranchissent délibérément des limites traditionnelles de genre. Ce procédé permet d’illustrer la migration des motifs typique de Rousseau, ainsi que sa façon de jouer avec les oppositions. La juxtaposition du tableau de jungle tardif, Forêt vierge au soleil couchant de 1910 environ, et de la scène de personnages, Les joueurs de football de 1908 (Solomon R. Guggenheim Museum, New York), permet ainsi une comparaison directe : le ballon qui plane au-dessus des joueurs de football évoque le motif déplacé d’un soleil couchant — une composition presque surréaliste, qui inspirera plus tard Max Ernst et René Magritte. De même, sont pour la première fois accrochées côte à côte dans cette exposition trois oeuvres maîtresses de Rousseau qui relèvent de genres tout différents, mais présentent un schéma de composition largement identique : la scène champêtre La noce, 1904-1905, La muse inspirant le poète, 1909, de la série des « portraits-paysages », et Joyeux farceurs, un tableau de jungle créé en 1906 (Philadelphia Museum of Art, The Louise and Walter Arensberg Collection).
Henri Rousseau a commencé par peindre essentiellement un grand nombre de tableaux en petit format représentant des faubourgs français et la nature qui l’entourait immédiatement. On voit ainsi se cristalliser un intérêt tout particulier pour des motifs qui donnent à voir les espaces de transition entre la civilisation rationnellement organisée et le désordre, la sauvagerie de la nature. Dans les petits paysages français, cet univers « étranger » apparaît sous les traits d’une forêt impénétrable à l’arrière-plan, ou sous ceux d’une zone distincte de l’image : la nature apparaît à travers une clôture ou derrière un rempart. Dans L’octroi, vers 1890, par exemple, le lieu de passage est marqué par un des « postes de douane » où le « douanier » a exercé son métier jusqu’en 1893. Rousseau a accordé une place centrale dans ses tableaux à ce lieu de transition entre l’ordonné, le familier et l’inconnu, l’étranger, comme on peut le voir clairement, par exemple, dans Promeneurs dans un parc de 1907-1908. Dans ses célèbres tableaux de jungle, cet artiste qui n’avait jamais mis les pieds dans une forêt vierge a réussi à quitter intégralement  — en imagination du moins — la sphère de l’univers domestiqué pour se transporter du côté du « sauvage ». Par ailleurs, Rousseau a prêté à ces forêts rêvées une réalité picturale dans des formats beaucoup plus importants.

Henri Rousseau, Forêt tropicale avec singes, 1910, Huile sur toile
  Henri Rousseau, Forêt tropicale avec singes, 1910
  Huile sur toile, 129,5 x 162,5 cm
  © National Gallery of Art, Washington, D.C., John Hay Whitney Collection, 1982
  © National Gallery of Art, Washington, D.C., Courtesy of the Board of Trustees


Le sommet de l’exposition est constitué par un important groupe des célèbres tableaux de jungle de Rousseau. Il convient de mentionner tout particulièrement  une oeuvre centrale — à côté du tout premier tableau de jungle de Rousseau, Surpris ! de 1891 conservé à la National Gallery de Londres —, l’énigmatique Charmeuse de serpents de 1907 (Musée d’Orsay, Paris). Elle entretient un rapport direct avec la Collection Beyeler par le biais du chef-d’oeuvre monumental qui appartient à celle-ci, Le lion, ayant faim, se jette sur l’antilope, 1898/1905, que Rousseau a exposé lors de sa première participation au Salon d’Automne de 1905. En mars 1906, Ambroise Vollard fit l’acquisition de cette toile sensationnelle — qui fut ainsi la première œuvre de Rousseau à arriver sur le marché de l’art. Ernst Beyeler l’a intégrée à sa Collection en 1988. Lors de l’inauguration de la Fondation Beyeler en 1997, ce tableau s’est vu accorder une place d’honneur, dans une salle particulière.
Cette exposition rend également compte de l’intérêt attesté de Rousseau pour la photographie : on peut démontrer que certaines de ses compositions — comme La carriole du père Junier de 1908 — s’inspirent directement de photographies. En peignant, Rousseau a imaginé un monde nouveau, qu’il a disposé en différents plans, sous forme de tableau, devant l’objectif de son appareil photographique imaginaire. Parallèlement à la fidélité photographique, il a toujours cherché à tenir à distance le monde représenté, comme le montre de façon prégnante la toile intitulée La noce de 1904-1905, qui s’écarte du modèle par des déformations d’échelle et de proportions.
Rousseau a ouvert à la peinture une nouvelle vision de l’imaginaire. Il appréhendait essentiellement la réalité par l’observation, la reproduction et la transformation du visible. Il a ainsi appris à l’art moderne à construire l’inconnu à partir d’éléments formels du connu. Ce faisant, il a défini une nouvelle logique et établi une nouvelle mécanique de la structure de l’image, qui ont exercé une grande influence sur les artistes de la génération suivante, jusqu’aux surréalistes. Le jeune Robert Delaunay, un de ses amis, et Wassily Kandinsky ont été parmi les premiers à prendre conscience de l’importance fondamentale de Rousseau. Le « banquet Rousseau » que Picasso a organisé en novembre 1908 dans son atelier du Bateau Lavoir de Montmartre est entré dans la légende. On pouvait notamment rencontrer parmi les invités Georges Braque, Guillaume Apollinaire, Gertrude et Leo Stein. C’est dans cet esprit que les salles jouxtant l’exposition présenteront les œuvres cubistes de la Collection, de Picasso comme de Léger, révélant ainsi comment les artistes des générations ultérieures ont adopté et développé les méthodes picturales de Rousseau.
L’exposition et le catalogue qui l’accompagne ont été conçus par Philippe Büttner, conservateur à la Fondation Beyeler, en collaboration avec Christopher Green, professeur émérite d’histoire de l’art au Courtauld Institute de Londres. Green a été un des commissaires de l’exposition Henri Rousseau : Jungles à Paris que l’on a pu voir en 2005/2006 à la Tate Modern, au Grand Palais de Paris et à la National Gallery of Art de Washington, D. C.
Le catalogue de l’exposition, publié en éditions allemande et anglaise chez Hatje Cantz, Ostfildern, contient des articles de Philippe Büttner, de Christopher Green, de Franz Hohler et de Daniel Kramer ainsi que des commentaires d’œuvres de Philippe Büttner, Nancy Ireson, Daniel Kramer et Simone Küng. 120 pages, 87 illustrations dont 82 en couleurs, CHF 64.–.
De nombreux et prestigieux musées et collections particulières d’Europe et d’Amérique ont contribué à exposition par leurs prêts. Un grand nombre de tableaux proviennent du Musée national de l’Orangerie et du Musée d’Orsay de Paris. Des oeuvres ont également été prêtées par le Musée national Picasso et le Musée national d’art moderne / Centre Georges Pompidou de Paris, la National Gallery, The Samuel Courtauld Trust / The Courtauld Gallery et The Mayor Gallery de Londres, le Solomon R. Guggenheim Museum et le Metropolitan Museum of Art de  New York, la National Gallery of Art de Washington, D.C., la Phillips Collection de Washington, D.C., le Philadelphia Museum of Art, le Musée national de l’Ermitage de Saint-Pétersbourg, le Kunstmuseum de Bâle, le Kunsthaus de Zürich auxquels s’ajoutent un grand nombre de collections particulières.

HENRI ROUSSEAU
FONDATION BEYERLER, Riehen/Basel
7 févier – 9 mai 2010
Actuellement à la Fondation Beyeler : Exposition retrospective Jean-Michel Basquiat
Précédentes expositions récentes à la Fondation Beyeler
Günther FORG, 27 novembre 2009 - 28 février 2010
Alberto GIACOMETTI, 31 mai - 11 octobre 2009
Franz WEST, 7 mai - 6 septembre 2009

Günther Förg – Exposition à la Fondation Beyeler, Riehen / Basel

GUNTHER FORG 
Fondation Beyeler, Riehen / Basel
Jusqu’au 28 février 2010

Gunther Forg

Günther Förg 
Barcelona Pavillion, 2007
Photographie couleur, recouvert d'un film de verre, 180x120 cm
© Günther Förg - Courtesy de l'artiste et de la Fondation Beyerler

GUNTHER FORG (né en 1952) vit et travaille à Munich et à Colombier en Suisse. Depuis 1999, il enseigne à l’Académie des Beaux-arts de Munich. Notamment depuis sa participation à la documenta IX (1992), il est reconnu comme l’un des artistes allemands les plus intéressants de sa génération. Dans son travail, Günther Förg recourt à toutes sortes de médiums : il considère le dessin, l’aquarelle, la peinture, la photographie ou la sculpture comme des modes d’expression aussi valables les uns que les autres.

La Fondation Beyeler présente un projet d’exposition de Günther Förg, comprenant une peinture murale et 21 photographies.

Pour la Fondation Beyeler, Günther Förg a créé une mise en scène rigoureuse qui lui permet de transférer peinture murale et photographie dans un lieu vibrant d’atmosphère. La peinture murale plonge la grande salle dans un continuum spécifique : la couleur cerne toute la salle tout en la mettant « à l’unisson ». Cela repose sur un calcul très clair. Ainsi, les deux parois étroites qui ferment l’espace sont peintes d’un gris Paynes très foncé, qui contient du bleu, alors que le mur principal continu de quelque 50 mètres de long est couvert approximative-ment pour moitié de caput mortuum et de vert chromoxyde. Les autres murs libres baignent dans un gris moyen neutre.

Ces couleurs bien particulières prêtent à l’espace une atmosphère tout à la fois déroutante et intense où rivalisent des tons chauds et froids et où l’on découvre une série de 21 photographies de grand format (180 x 120 cm pièce). Il s’agit d’un choix d’anciens clichés d’architecture, témoignant de l’intérêt fondamental de Günther Förg pour des questions essentielles et pour certains bâtiments de l’art moderne : on y voit la maison Lange de Krefeld, le pavillon de Barcelone de Mies van der Rohe, la Maison Wittgenstein de Vienne, la singulière Villa Malaparte de Capri et la maison d’Hans Poelzig pour IG-Farben à Francfort-sur-le-Main. Ce sont des vues de fenêtres, qui obligent le regard à se porter sur les transitions, toujours vues depuis l’intérieur, vers l’espace extérieur. L’image est ainsi thématisée dans le sens de la célèbre métaphore des fenêtres, qui en fait la vision sur un autre monde.

Les photographies sont des tirages en positif de négatifs couleur, des impressions en noir et blanc dans lesquels les rapports de lumière sont inversés. L’effet d’illustration illusionniste de la photographie se perd ainsi dans de vagues images oniriques. La clarté de l’architecture moderne se dissout dans des spéculations mélancoliques — une observation qui peut, en fonction de la situation météorologique, être renforcée ou remise en cause par le spectacle du paysage automnal assourdi qui s’étend derrière la Fondation Beyeler.

GUNTHER FORG
Fondation Beyeler, Riehen / Basel
27 novembre 2009 - 28 février 2010

Précédentes expositions récentes à la Fondation Beyeler :

Alberto GIACOMETTI, 31 mai - 11 octobre 2009

Franz WEST, 7 mai - 6 septembre 2009

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25/01/10

Andy Burgess, Eric Firestone Gallery, Tuscon - Get What You Want

Andy Burgess: Get What You Want 
Eric Firestone Gallery, Tuscon, AZ 
January 23 - February 21, 2010


Andy Burgess
ANDY BURGESS
Coast to Coast, 2009
Oil on Panel, 16”h x 20”w
© Andy Burgess, courtesy of Eric Firestone Gallery, Tuscon

Get What You Want is the first one-man exhibition in the United States for Andy Burgess. The exhibition focuses on jazzy paintings and the small-scale collages they are fueled by. Andy Burgess is a Tucson and London based artist who is an avid collector of graphic ephemera from the “golden age” of American graphic design. Concentrating on the years between 1930 and 1950, Andy Burgess employs matchbooks and other ephemera that possess strong graphic impact in their pattern, typography and color. The disparate items are then unapologetically deconstructed – cut up into tiny pieces and reconstructed into visual poems that simultaneously dazzle as multi-colored pop art pieces. The tiny collages then expand through a translation of brush and paint into very active allover compositions. Intricate in the manner of Islamic mosaic and Navajo design, the works are a fine balance of jewel-like color, rich texture and dynamic pattern. It is however, the artist’s unique treatment of each, together and alone, that allows them an escape into the realm of the exotic while pervading the memory and remaining very familiar.

Andy Burgess
ANDY BURGESS
Origin, 2009
Oil on Panel, 16”h x 20”w
© Andy Burgess, courtesy of Eric Firestone Gallery, Tuscon

Andy Burgess embraces the notion of nostalgia in all he creates. His influences are varied, yet Andy Burgess brings them together seamlessly – the freedom and experimentation of the American beat poets and pop artists getting harnessed by the hard line geometries and color theories of early constructivist and Bauhaus artists and thinkers. Get What You Want is the fabric of everyday Americana channeled through long standing European traditions. The resulting works are truly timeless.

ANDY BURGESS was born in London, England in 1969. Burgess holds a BA degree in Politics and Parliamentary Studies from Leeds University and a BA degree in Fine Art from Byam Shaw School of Art. Andy Burgess’ collages and paintings have been exhibited widely through international art fairs and exclusively in London with The Cynthia Corbett Gallery. Andy Burgess lives inTucson, AZ and maintains studios in London and Tucson.

ERIC FIRESTONE GALLERY
403 North 6th Avenue, Tucson, Arizona 85701
www.ericfirestonegallery.com

22/01/10

From Impressionism to Modernism: The Chester Dale Collection at the National Gallery of Art, Washington

From Impressionism to Modernism:
The Chester Dale Collection
National Gallery of Art, Washington 
January 31, 2010  – July 31, 2011

Henri Matisse, The Plumed Hat, 1919.

Henri Matisse
The Plumed Hat1919
Oil on canvas,
© National Gallery of Art
Chester Dale Collection
Courtesy National Gallery of Art

When Chester Dale bequeathed his remarkable collection of paintings to the National Gallery of Art in 1962, it became one of the most important repositories in North America of French art of the late 19th and early 20th centuries. Some 81 of the finest French and American paintings―among the Gallery’s most beloved masterpieces― explore the collector’s passion and talent for acquiring great art as well as his tastes in modern art. This installation will allow visitors to discover the rich array of Dale’s bequest to the Gallery in the format of a special exhibition.

The range of paintings on view includes Jean-Baptiste-Camille Corot’s Forest of Fontainebleau (1834), August Renoir’s A Girl with a Watering Can (1876), Mary Cassatt’s Boating Party (1893/1894), Pablo Picasso’s Family of Saltimbanques (1905), George Bellows’ Both Members of This Club (1909), and George Braque’s Still Life: Le Jour (1929). Several sculptures, such as Amedeo Modigliani’s Head of a Woman (1910/1911) and Paul Gauguin’s Père Paillard (1902), will also be on view. Among other artists represented are Henri Matisse, Edgar Degas, Paul Cézanne, Claude Monet, and Vincent van Gogh.

Chester Dale was an astute businessman who made his fortune on Wall Street in the bond market. He thrived on forging deals and translated much of this energy and talent into his art collection. He served on the boards of several museums that hoped to be the beneficiary of his collecting, but his greatest devotion was to the National Gallery of Art, where he served on the board of trustees from 1943 and as president from 1955 until his death in 1962. Two portraits of Dale, by Salvador Dali and Diego Rivera, and two portraits of Dale’s wife Maud (who greatly influenced his interest in art) by Fernand Léger and Bellows, are included in the show.

A fully illustrated catalogue will present a study of the collection, with a biographical essay on Chester Dale as a collector, an exploration of the context of collecting in America from the1920s to the 1960s, and a chronology of the Chester Dale Collection.

A 15-minute documentary film will profile Chester Dale.

A selection of books from the Chester Dale Collection and related documentary material from the Gallery Archives will be installed in Gallery G-21 of the West Building.

NATIONAL GALLERY OF ART

20/01/10

Daniel Perrier : Le Panache de la Camelote à la Galerie Martine et Thibault de la Châtre, Paris

Daniel Perrier : Le Panache de la Camelote 
Galerie Martine et Thibault de la Châtre, Paris
29 Janvier - 27 février 2010

Cette exposition est organisée avec le soutien du CNAP (Centre National des Arts Plastiques), Ministère de la Culture et de la Communication, au titre de l'Aide à la première exposition.

Sous le panache, la camelote ou – avec panache montrer quelques camelotes bien senties. C’est de cela dont il s’agit et plus avant d’ « inventer le nouveau domaine des rouilles futures ».

Panache, camelote, l’absurde et par extensions diverses, l’expression des vanités contemporaines pointe les origines et lieux d’où cette exposition est pensée. Ils disent ma mémoire – poétique, laïque, proche et lointaine, une mémoire du petit, du soucis plus qu’une mémoire du flux et du stop propre au point-zéro-deux et autres buzz et autres moteurs de.

De loin en loin, puis de proche en proche, les événements du détail (comme on dirait « vente au détail ») apparaissent dans des formes, médiums et géométries variables.

D. P. 12.09 

Graphiste et "producteur de livres", l'artiste Daniel Perrier (né en 1960) est également enseignant-chercheur à l'Ecole des Beaux-arts de Nantes et membre du collège pédagogique du Centre national de la danse contemporaine à Angers.

Galerie Martine et Thibault de la Châtre
75003 Paris

www.lachatregalerie.com

Updated : 28-11-2010

Science Fiction + Fantasy Short Film Festival

Fifth-annual festival, featuring live-action and animation films

 

Experience Music Project|Science Fiction Museum and Hall of Fame (EMP|SFM), in partnership with Seattle International Film Festival (SIFF), presents the fifth-annual Science Fiction + Fantasy Short Film Festival (SFFSFF) at the renowned Cinerama Theatre in Seattle on Saturday, January 30, 2010. SFFSFF brings together industry professionals from both the filmmaking and science fiction and fantasy genres to encourage and support new, creative additions to science fiction and fantasy cinema arts.

From a field of almost 100 films from all over the world, 20 entries were selected for inclusion in the festival. To meet requirements for entry, all films were produced after January 2005 and were no longer than 15 minutes in length. Entries included animated or live-action films in science fiction (examples: futuristic stories, space adventure, technological speculation, social experiments, utopia and dystopia) and fantasy (examples: sword and sorcery, folklore, urban fantasy, magic, mythic adventure).

This year’s judges consisted of science fiction notables and award-winning film professionals, including filmmakers A.J. Bond, Howard McCain, Daniel Myrick and Vincent Taylor, as well as writer and producer Marc Scott Zicree, director Jesse Harris and producer Susan LaSalle. The judges will award Grand Prize, Second Place, Third Place and the Douglas Trumbull Award for Best Special Effects. The audience will determine the Audience Favorite Award during the festival.

During the festival ten short films will be screened in the first session from 4-6 p.m. and ten more short films will be screened in the second session from 7-9 p.m. An awards ceremony follows the second session.

The mission and objective of the Science Fiction + Fantasy Short Film Festival is to promote and encourage an awareness, appreciation and understanding of the art of science fiction and fantasy cinema. Its mandate is to create a forum for creative artistry in science fiction and fantasy film and recognize the most outstanding short films produced. Among notable submissions this year are the locally-made Third Days Child and CC 2010, which feature actors, directors, and even in-film references to the Seattle area. (See complete list of films below.)


Science Fiction + Fantasy Short Film Festival 2010 FILMS:


AFTERGLOW
Country: USA
Year: 2009
Running Time: 11 minutes
Director: Andres Anglade

In the aftermath of a failed alien invasion, two men from the newly formed militia are challenged with determining if the threat died with the invasion or if it lies manifest in a once familiar territory.

ALMA
Country: Spain, USA
Year: 2009
Running Time: 5.5 minutes
Director: Rodrigo Blaas

Alma, a little girl, skips through the snow covered streets of a small town. Her attention is caught by a strange doll in an antique toy shop window. Fascinated, Alma decides to enter...

ARTHUR’S LORE
Country: UK
Year: 2008
Running Time: 13.5 minutes
Director: Vincent Lund & Matthew Cooke

Hurling the legend of King Arthur into the present day, ‘Arthur’s Lore’ is a fantasy action adventure combining old myth with contemporary humour and our love for all things spooky!

BEAST OF BURDEN
Country: USA
Year: 2009
Running Time: 13 minutes
Director: Sam Carter

Wally is having a tough time. He's broke, he's depressed, and he just found out that he's been fired from his job. Oh, and he's a giant lizard monster. It's up to Wally's friend, a rock-a-billy vampire, and the rest of his motley crew of ghouls to rally around their friend and try to bring him out of his slump.

BURDEN
Country: USA
Year: 2009
Running Time: 10 minutes
Director: Michael David Lynch

Ordered to evacuate Earth on the eve of an Alien invasion, a lone "Hero" named Calik must decide between his sworn duty to flee, or defy his instructions, and battle the imminent threat and attempt to save our world.

CC 2010
Country: USA
Year: 2009
Running Time: 11 minutes
Director: Travis Senger

Long after her parents have ceased, the remnants of the 1962 Seattle World's Fair still exist for CC Raven. Her life-long mission has been to scatter her parent's ashes inside the Pacific Science Center. After a mysterious crash on her motorcycle, she encounters "Sputnik", an angelic milkman who quickly becomes her sidekick. Together, the two navigate the Pacific Science Center and CC begins a surreal reunion with her long-lost parents somewhere within the cosmic ether.

CHARLIE THISTLE
Country: USA
Year: 2008
Running Time: 15 minutes
Director: Bragi Schut Jr.

Charlie Thistle dreams of a better world, a world in color, a world in which trees grow indoors and sidewalks are made of grass. Alas, Charlie works at the Department of Normality, where change is frowned upon. But there comes a time when every man must stand up for what he believes... and that day is coming for Charlie Thistle!

DIE SCHNEIDER KRANKHEIT
Country: Spain
Year: 2008
Running Time: 10 minutes
Director: Javier Chillon

The fifties, a Russian space shuttle crashes in Germany. The passenger: an astronaut chimp who spreads a deadly virus...

ELDER SIGN
Country: Canada
Year: 2009
Running Time: 2 minutes
Director: Joseph Nanni

A hilarious commercial spoof from the people that brought you Casting Call of Cthulhu. If you suffer from an overwhelming sense of dread brought on by the realization of your own insignificance in the universe, then you need Elder Sign - H.P. Lovecraft's aeons old remedy for cosmic dread.

EXTRA•ORDINARY
Country: USA
Year: 2009
Running Time: 13.5 minutes
Director: Ian Christian Blanche

What if your best friend had superpowers? Dylan and Alex have been inseparable for as long as they can remember. When an accident reveals Alex's incredible secret, their friendship is put to the test.

HANDS OFF!
Country: USA
Year: 2009
Running Time: 7 minutes
Director: Patrick Bosworth

When John is visited by an Angel, he learns a disturbing truth about how he spends his time on the internet.

HANGAR NO. 5
Country: USA
Year: 2008
Running Time: 11 minutes
Director: Nathan Matsuda

Two treasure hunting teens activate a cold war weapons system and must fight for survival.

NANSPORIN AI
Country: USA
Year: 2009
Running Time: 5 minutes
Director: Stephen Hal Fishman

After arriving at his remote research station, a scientist performs experiments with the Nanosporin AI serum, first on grapes, then on himself, causing the host some discomfort as well as some rather intense hallucinations. The experiment culminates in the host becoming a 'living work of art' and then expiring.

S.S. HUMANITY
Country: USA
Year: 2009
Running Time: 17 minutes
Director: Matthew Ladensack

In the year 2210 humankind is faced with one option for survival: moving to outer space. The most precious of Earth’s natural resources have been depleted; the planet has been ripped apart by war and natural disasters. Survival of the fittest has transformed into survival of the luckiest when a family gets last minute tickets to board the Space Station: Humanity.

SHUTTLE T-42
Country: USA
Year: 2009
Running Time: 2.5 minutes
Director: Joon Hyung Kim

Shuttle T42 crash lands on an unknown planet leaving young Jay and his mother stranded.

SINGULARITY
Country: USA
Year: 2009
Running Time: 6 minutes
Director: Stephen Griffin

In the year 2029, an ailing scientist transfers his most important memory into an android, in an attempt to merge their consciousnesses.

THE CONTROL MASTER
Country: UK
Year: 2008
Running Time: 6.5 minutes
Director: Run Wrake

Halftone City, USA. A peaceful metropolis of family values and space-age dreams. Mild-mannered blonde Dorothy Gayne secretly protects its citizens from harm. But dangerous new technologies abound. What happens when a powerful device falls into the hands of scientist-turned-villain Doctor Moire? Who will rescue Halftone City from this oversized creep?

THE KIRKIE
Country: USA
Year: 2008
Running Time: 13.5 minutes
Director: James Krieg

Jeff, a self-hating Star Trek nerd, is bumming out his sci-fi geek buddies with his visions of a life beyond fandom. But when their car breaks down on the way to San Diego's famous Comic Con, he is forced to find a payphone in a local bar. There he meets the girl of his dreams... and her knuckle-dragging date! But thanks to countless hours of epic Trek battles, Jeff knows how to handle himself in a fight. Or does he?

THIRD DAYS CHILD
Country: USA
Year: 2008
Running Time: 9.5 minutes
Director: SJ Chiro

Danger lurks in the Blank Days System, incorporated to relieve stress on natural resources in an oppressive future. Will the Third Day Child be reached by the rebels?

TO THE MOON
Country: USA
Year: 2008
Running Time: 9 minutes
Director: Jacob Ospa

A 19th century Englishman goes on a balloon voyage to the moon, and gets more than he bargained for...

 

The Science Fiction + Fantasy Short Film Festival is sponsored by Cinerama Theatre, Vulcan Inc. and NORWESCON. For more information, including film stills and director bios, visit www empsfm.org/filmfestival

 

Updated 02-2010

19/01/10

Afro Modern: Black Atlantic Art and Culture

 Afro Modern:
Journeys through the Black Atlant
Tate Liverpool
29 January – 25 April 2010

Afro Modern: Journeys through the Black Atlantic takes its inspiration from Paul Gilroy’s seminal book The Black Atlantic: Modernity and Double Consciousness (1993). The exhibition is the first to trace in depth the impact of different black cultures from around the Atlantic on art from the early twentieth century to today. From the influences of African art on the modernist forms of artists like Picasso, to the work of contemporary artists such as Ellen Gallagher, Chris Ofili and Kara Walker, the exhibition will reflect how artists around the Atlantic have claimed the language of Modernism in diverse ways, as a powerful tool to explore, formulate and assert their own identity. 

In 1993 Paul Gilroy coined the term ‘The Black Atlantic’ to describe the fusion of black cultures with other cultures from around the Atlantic. His book had an enormous impact on how black culture has been perceived and discussed within the field of cultural studies, stimulating ongoing critical debates. Afro Modern: Journeys through the Black Atlantic reflects this idea of the Atlantic Ocean as a ‘continent in negative’, a network of surrounding and interconnecting cultures spanning Africa, North and South America, the Caribbean and Europe, and traces the real and imaginary routes taken by artists across the Atlantic from 1909 to today. 

Liverpool’s location as a gateway to the Atlantic, and the history and legacy of its involvement in slavery, makes this exploration of Black Atlantic culture pertinent to the city and Gallery. The dispersal of people of black African descent – many forcibly displaced by the slave trade – had a profound impact on art and culture that has been frequently overlooked or diminished. The exhibition is divided into chronological chapters, ranging from early twentieth century avant-garde movements such as the Harlem Renaissance to current debates around ‘Post-Black’ art. It opens up an alternative transatlantic reading of Modernism and its impact on contemporary culture for a new generation and places the work of a wide range of artists in juxtaposition. Afro Modern: Journeys through the Black Atlantic features work by artists including Romare Bearden, Constantin Brancusi, Edward Burra, Renee Cox, Aaron Douglas, Walker Evans, Ellen Gallagher, David Hammons, Isaac Julien, Wifredo Lam, Jacob Lawrence, Norman Lewis, Glenn Ligon, Ronald Moody, Wangechi Mutu, Uche Okeke, Pablo Picasso, Keith Piper, Tracey Rose and Kara Walker.

Afro Modern: Journeys through the Black Atlantic has been conceived and developed by Tanya Barson, Curator of International Art at Tate Modern and is curated by Tanya Barson and Peter Gorschlüter, Head of Exhibitions and Displays at Tate Liverpool. 

The exhibition will be accompanied by a fully illustrated catalogue with essays by recognised scholars in the field: Petrine Archer-Straw, Roberto Conduru, Huey Copeland, Manthia Diawara, Courtney J. Martin and Kobena Mercer. 

Afro Modern: Journeys through the Black Atlantic is part of Liverpool and the Black Atlantic, a series of exhibitions and events that explores connections between cultures and continents. Partners include the Bluecoat, FACT (Foundation for Art and Creative Technology), International Slavery Museum, Metal, Tate Liverpool, Walker Art Gallery, and the University of Liverpool. 

Supported by Liverpool City Council. With additional funding from Tate International Council, Tate Liverpool Members, The Granada Foundation, The Embassy of the United States in London and The Romanian Cultural Institute in London

Afro Modern: Journeys through the Black Atlantic
Tate Liverpool
29 January – 25 April 2010

Admission: £6.00 (£4.50 concessions)
Booking and enquiries: +44 (0) 151 702 7400

Arshile Gorky Retrospective, Tate Modern


Arshile Gorky: A Retrospective
Tate Modern, London
10 February – 3 May 2010

Tate Modern will present the first major retrospective of Arshile Gorky (c.1904-1948) to be seen in Europe for twenty years. Celebrating one of the most powerful and poetic American artists of his generation, Arshile Gorky: A Retrospective will examine the extraordinary contribution of this seminal figure in Abstract Expressionism. The exhibition will span Gorky’s 25 year career and offer the opportunity to see this complex and moving body of work as a whole. It will include more than 150 paintings and works on paper, many of which have not been shown in public previously.

With little formal academic training, Arshile Gorky absorbed European Modernism through both his studies and teaching and went on to become a pivotal figure in mid-century American art. In New York in 1941, Gorky encountered the exiled European Surrealists, whose leader, André Breton, welcomed him as part of their movement. His lyrical abstractions anticipated Abstract Expressionism, which emerged in 1940s New York amongst a circle of artists who valued spontaneity of expression and individuality, including Jackson Pollock, Willem de Kooning and Mark Rothko. Gorky’s assimilation of European and American influences resulted in a distinctive synthesis of artistic cultures. Paralleling the Surrealists’ idea of automatism – the free flowing release of the hand from conscious control of the mind - he forged an entirely new type of abstract painting.

Structured around a number of significant moments in Gorky’s oeuvre and arranged broadly chronologically, the exhibition will reveal the evolution of Gorky’s visual vocabulary. It will reassess work from 1920s and 1930s throwing light on the significance of early developments in his practice. Highlights will include the remarkable pair of paintings The Artist and his Mother  (circa 1926-36, Whitney Museum of American Art, and 1929-42, National Gallery of Art, Washington) which act as memorials to Gorky’s lost childhood and confrontations with exile.

The show will also bring together many of the renowned works from Gorky’s artistic breakthrough in the 1940s. After his marriage in 1941, Arshile Gorky spent much of his time in the countryside. His experience of the American landscape, combined with memories of his father's farm near Lake Van, inspired lyrical works of nature-based abstraction.  Examples of this period will include Waterfall 1943 (Tate), one of Gorky’s most luscious abstractions from the landscape where biomorphic forms, rendered with thinned-out washes of paint, create veils of colour marked with gestures. Arshile Gorky: A Retrospective will include other key works from this period of radical development demonstrating the balance Gorky found between energy and fine control in his mature work. Highlights will include Landscape Table, circa 1945 (Centre Pompidou Paris) and the three paintings of The Betrothal series 1947 (Yale University Art Gallery, MOCA Los Angeles, and Whitney Museum of American Art, New York).

Arshile Gorky was born Vosdanig Adoian in Western Armenia, probably in 1904, and fled the massacres of 1915. Arriving in America in 1920, he reinvented himself as Arshile Gorky. He became friends with many of the city's emerging avant-garde artists, including Stuart Davis, Willem de Kooning, John Graham, Isamu Noguchi, and David Smith. He studied at the Grand Central School of Art, later becoming an art instructor there at the age of 22.

The exhibition was conceived by Michael R. Taylor, at Philadelphia Museum of Art and is curated at Tate Modern by Matthew GaleThe exhibition comes from Philadelphia Museum of Art (21 October 2009 - 10 January 2010) and will travel to The Museum of Contemporary Art, Los Angeles (June 6 – 20 September 2010). The exhibition will be accompanied by a catalogue. Supported by the Terra Foundation for American Art with additional support from the Arshile Gorky Exhibition Supporters Group.

Arshile Gorky: A Retrospective
10 February – 3 May 2010
Tate Modern, Level 4

Dexter Dalwood, Tate St Yves Spring Season

DEXTER DALWOOD
TATE ST YVES
23 January – 3 May 2010

British artist Dexter Dalwood has been building a strong reputation over the last decade in the UK, Europe and the States. This selected survey, featuring major paintings and collages made over the last twelve years, will provide an important and timely opportunity to review his work in both a national and international context. 

Typically, Dexter Dalwood's works depict imagined and constructed interiors or landscapes, usually devoid of figures, that act as memorials or descriptions of various historic people, places or moments. They draw on an idea of 'History Painting' as a genre and, like their illustrious antecedents, the quotations, allusions and references can be elusive and highly codified at first. But, like the grand eighteenth and nineteenth century works they allude to, the canvases have an immediacy, and power as paintings first and foremost. They range in subject from major political events like The Death of David Kelly 2008 or The Birth of the UN 2003, to imagined places that are marked by some traumatic history or event, or which have simply become lodged in our collective cultural unconscious; these include Sharon Tate's House 1998, Neverland 1999, Greenham Common 2008 and Camp David 1999. 

Other works are presented as ‘portraits' of famous or infamous writers, artists and political figures like William Burroughs 2005, Diana Vreeland 2003, Truman Capote 2004 and Hunter S Thompson 2009. These people populate our shared cultural memory, and for one reason or another seem to continue to exert a fascination or influence through both their work and their lives. Once again, these 'portraits' are produced by Dalwood through the constructed 'scenes' or 'sets' that he creates. 

Almost all of Dexter Dalwood's paintings initially start out as small collages - compositions he assembles by literally cutting and pasting from the pages of magazines and art history. In the subsequent large-scale canvases the abrupt disjunctures and sharp, clinical edges, are faithfully reproduced, preserving the slightly unnerving, almost jarring quality at a sometimes exhilarating and monumental scale. The way that Dexter Dalwood constructs his pictures, referencing and juxtaposing both image and content, is highly sophisticated. He weaves together personal, social and political histories with art history, popular culture and biography to produce provocative and complex new constellations of meaning. Dexter Dalwood's post-modern, post-pop 'history paintings' display a smart and seductive lightness of touch; an accessibility and wit offered through the shared experience of the collective political and cultural histories they invoke.
A full colour monographic publication will accompany the exhibition.

The exhibition will tour to FRAC Champagne – Ardenne and CAC Malaga through 2010.

ALSO ON VIEW AT TATE ST YVES From Saturday 23 January through Monday 3 May 2010

The Tate Collection – 1971
Dexter Dalwood has made a personal selection of work from the Tate Collection to accompany his exhibition. Taking the year 1971 as his starting point, he has brought together an international collection of works, all made that year, by artists of very different generations, backgrounds and practices. In this way he offers a kind of cross section through time, and constructs a snapshot of a personally relevant period.
 
In 1971 Sam Peckinpah's controversial film Straw Dogs, shot entirely in Cornwall, was released; an event that made a distinct and profound impression on Dexter Dalwood who was 11 years old at the time and living in Penzance. That same year the Rolling Stones Sticky Fingers album was produced with a sleeve designed by Andy Warhol. Concurrently Oscar Kokoshka, born in the previous century in Vienna, painted Time Gentleman Please 1971, as Nixon continued to send troops to Vietnam. Meanwhile Irish artist Rita Donagh was making a painting titled Three weeks in May 1970 – relating to both a group action carried out by her students at Reading University and the shooting dead of anti-Vietnam protestors at Kent State University in Ohio. In Cornwall, Roger Hilton and Bryan Wynter were developing a new painterly abstraction as American abstract artist Philip Guston was returning to figuration. Barbara Hepworth was making her last works and Naum Gabo, now 81 and living in the States, continued to produce some of his best work. This eclectic display also includes, among others, the work of Pablo Picasso, Howard Hodgkin, Arnulf Rainer, Margaret Harrison and Ewa Partum.

NAUM GABO – BARBARA HEPWORTH – DENIS MITCHELL
This display of stone carvings brings together three significant modernist sculptors working in St Ives from 1939. Whilst Barbara Hepworth's abstract works were at the forefront of international modernism, the tradition of carving remained consistently at the heart of her practice. It was both an intellectual and sensory process which combined her love of natural materials with her humanist political ideals. Following his association with Barbara Hepworth from the 1930s, Naum Gabo, who was best known for his radical constructions in plastic and metal, began an unusual series of 'kinetic' stone carvings. Living in St Ives during the war, elements of natural forms seemed more apparent in his work. Denis Mitchell worked as Hepworth's assistant for 10 years from 1949. Unconventionally, he often worked into solid rough casts of bronze which he carved, chased and polished like stone. His reliefs and sculptures in slate and stone also considered formal relationships between balance, line, space and form.

Tate St Ives - Opening hours: March–October daily 10.00–17.20, last admission 17.00; November–February, Tuesday–Sunday 10.00–16.20, last admission 16.00. Admission: £5.65; £3.20 concessions; free to 18s and under and Members